Appareil pour soulager l'effort des muscles extenseurs de l'articulation du genou. Certains exercices sportifs exigent une grande souplesse des muscles du genou. Ainsi par exemple, la pratique du ski néces site une succession de flexions des genoux plus ou moins prononcées occasionnant aux muscles de la jambe une grande dépense de force. Les longues courses en terrain acci denté sont de nature à. provoquer, par les flexions répétées, une fatigue des muscles de la caisse, surtout chez les personnes d'un certain âge, ce qui a souvent pour effet une difficulté de redressement, voire même la chute du skieur.
Il est cependant un fait connu et admis par tous les skieurs avant acquis une cer taine habileté dans la technique moderne de ce sport, qu'on tombe rarement par suite d'une faute technique ou d'une maladresse, mais qu'i'z la longue, après un effort répété, les muscles de la jambe et de la cuisse se contractent et l'action des muscles extenseurs étant anéantie. le skieur tombe par suite de fatigue. Pour remédier aux inconvénients signalés, la présente invention a pour objet un appa reil pour soulager l'effort des muscles ex tenseurs de l'articulation du genou.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appa reil faisant l'objet de l'invention.
L'appareil représenté comporte, pour cha que jambe. deux ressorts 1 en spirale, en acier trempé, de section appropriée à l'effort nécessité par le poids de l'usager. Un seul de ces ressorts est visible, l'autre étant caché. Les ressorts, composés chacun de quelques spires, deux à trois, à axe horizontal, se pro longent respectivement parallèlement aux axes de la jambe et de la cuisse par deux extrémités droites 2 et 3 logées dans des cou lisses 4 respectivement 5, fixées chacune à une sangle 6 respectivement 7, dont l'infé rieure 6, en forme d'une demi-jambière, épouse le galbe du mollet, afin de bien s'a dapter sur la jambe qui devient ainsi la base de sustentation sur laquelle s'appuient les ressorts, et la supérieure 7, un peu plus large,
se prolonge vers le bas par deux panneaux matelassés 8 en forme de faux-quartiers de selle, qui -descendent de -chaque côté du genou pour le protéger contre la légère pression des spires des ressorts.
Les coulisses 4 et 5 sont. fermées en 9, respectivement 10, la première à son extré mité inférieure, et la seconde à son extrémité supérieure, afin que quoiqu'il advienne, les extrémités des ressorts extensibles ne puis sent jamais sortir de leur coulisse.
Les sangles peuvent être confectionnées par exemple en cuir, en forte toile ou même en plaques métalliques légères et résistantes recouvertes soit d'une étoffe, soit de cuir ou de caoutchouc. Elles sont maintenues en place autour de la jambe, par de petites courroies 11. Elles pourraient être fixées aussi par toute autre attache appropriée.
Les ressorts 1 peuvent être confectionnés en fil d'acier rond ou carré, ils peuvent être aussi remplacés par des ressorts à lames en acier plat, par exemple. Le centre des res sorts doit se trouver à la hauteur de la Join ture du genou et leurs extrémités doivent s'étendre respectivement parallèlement aux axes de la jambe et de la cuisse.
A la flexion du genou, le ressort se tend et ses extrémités forment le même angle que celui entre la cuisse et la jambe. Il se dé tend à mesure que la jambe se redresse. Le ressort agit donc en raison directe du poids qui le fait ployer. Le dessin montre en traits mixtes la position des sangles pour un angle de fléchissement du genou. Au mo ment du flëchis.sement, la jambe devient la base de sustentation sur laquelle s'appuient les ressorts qui soutiennent en partie le poids du corps. L'extension du genou est facilitée par l'action du ressort qui a la tendance de se redresser. L'appareil soulage donc les muscles qui se fatiguent à la longue, par suite de flexions répétées et de la position plus ou moins accroupie du skieur.
Les ressorts pourraient avoir aussi une autre forme. Ainsi par exemple, au lieu d'employer pour chaque jambe deux ressorts, l'appareil pourrait comporter un ressort uni que, en forme de boudin à axe horizontal, logé dans le creux du genou et ses extrémités convenablement redressées, l'une vers le Haut et l'autre vers le bas, seraient logées dans des coulisses appropriées fixées aux sangles.
II va sans dire que l'appareil décrit peut servir aussi comme appareil orthopédique pour les personnes qui ont les genoux faibles.
L'appareil peut être fixé sur les panta lons, ou être appliqué directement sur la jambe et dissimulé sous les vêtements.
Apparatus for relieving strain on the extensor muscles of the knee joint. Some sports exercises require great flexibility of the knee muscles. Thus, for example, the practice of skiing requires a succession of more or less pronounced knee bends causing the leg muscles to expend a great deal of force. Long races on uneven ground are likely to. cause, by repeated flexions, fatigue of the muscles of the body, especially in people of a certain age, which often results in difficulty in straightening, or even the fall of the skier.
It is, however, a fact known and admitted by all skiers before acquiring a certain skill in the modern technique of this sport, that one rarely falls as a result of a technical fault or of a clumsiness, but that in the long run, after a repeated effort, the muscles of the leg and thigh contract and the action of the extensor muscles being annihilated. the skier falls as a result of fatigue. To remedy the drawbacks reported, the present invention relates to an apparatus for relieving the strain of the tensor muscles of the knee joint.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the apparatus forming the subject of the invention.
The apparatus shown comprises, for each leg. two spiral springs 1, in hardened steel, of section appropriate to the force required by the weight of the user. Only one of these springs is visible, the other being hidden. The springs, each composed of a few turns, two to three, with a horizontal axis, extend respectively parallel to the axes of the leg and the thigh by two straight ends 2 and 3 housed in smooth necks 4 respectively 5, each fixed to a strap 6 respectively 7, the lower 6 of which, in the shape of a half-leg, conforms to the curve of the calf, in order to adapt well to the leg which thus becomes the base of support on which the the springs, and the upper 7, a little wider,
is extended downwards by two padded panels 8 in the form of half-saddle sections, which descend on each side of the knee to protect it against the slight pressure of the coils of the springs.
The wings 4 and 5 are. closed at 9, 10 respectively, the first at its lower end, and the second at its upper end, so that whatever happens, the ends of the extensible springs can never feel out of their slide.
The straps can be made for example of leather, heavy canvas or even light and resistant metal plates covered either with a fabric, or with leather or rubber. They are held in place around the leg by small straps 11. They could also be fixed by any other suitable fastener.
The springs 1 can be made from round or square steel wire, they can also be replaced by flat steel leaf springs, for example. The center of the spells must be at the height of the knee joint and their ends must extend parallel to the axes of the leg and thigh respectively.
When the knee is bent, the spring stretches and its ends form the same angle as that between the thigh and the leg. It relaxes as the leg straightens. The spring therefore acts in direct proportion to the weight which causes it to bend. The drawing shows in phantom the position of the straps for a bending angle of the knee. At the moment of flexion, the leg becomes the base of support on which the springs are supported which partly support the weight of the body. The extension of the knee is facilitated by the action of the spring which tends to straighten out. The device therefore relieves the muscles which tire over time, as a result of repeated flexions and the more or less squatting position of the skier.
The springs could also have another shape. Thus, for example, instead of using two springs for each leg, the apparatus could comprise a united spring which, in the form of a coil with a horizontal axis, housed in the hollow of the knee and its ends suitably straightened, one towards the Top and the other down, would be housed in appropriate slides attached to the straps.
It goes without saying that the device described can also serve as an orthopedic device for people who have weak knees.
The device can be attached to the pants, or be applied directly to the leg and concealed under clothing.