Corps pour signalisation sur routes et chaussées. La présente invention a pour objet un corps destiné â la réalisation de tracés indé lébiles sur les routes et chaussées.
A cet effet ce corps se caractérise en ce qu'il comporte une partie supérieure apparente constituée en matière élastique, telle que par exemple du caoutchouc, dont la couleur fait contraste avec celle du sol, et d'une partie inférieure formée par des éléments de nature et de forme appropriées pour permettre sa fixation par scellement dans le sol.
Sur les dessins annexés etàtitre d'exemple: Les fig. 1 à 4 montrent en coupe trans versale diverses formes d'exécution du corps qui fait l'objet de l'invention; La fig. 5 est une vue en coupe transver sale d'une autre forme d'exécution de ce corps; La fig. 6 est une vue analogue d'une variante; La fig. 7 est une vue en plan par-dessus; La fig. 8 est une vue analogue d'une autre forme d'établissement; Les fig. 9 et 10 sont des vues de profil et en plan d'une autre variante;
Les fig. 11 et 12 représentent respective ment en coupe verticale deux dispositifs d'éclai rage combinés avec une dalle réalisée suivant les caractéristiques de l'invention.
Dans l'exemple de la fig. 1, a désigne la partie supérieure du corps, formée au moyen de matière élastique; telle que du caoutchouc par exemple, et présentant une face apparente plane pourvue de biseaux latéraux b. Cette partie est convenablement colorée, en blanc par exemple, afin de faire un contraste suf fisant avec la couleur des matériaux consti tuant le revêtement de la route. Sous la partie a est fixé un patin de scellement c en matière plus rigide, telle que du caoutchouc durci par exemple. Ce patin possède une large embase plane. Le patin c et les côtés de la partie a peuvent être revêtus d'une chape métallique d assurant à l'ensemble une plus grande solidité.
Lors de la pose du corps, le patin c est enrobé dans. l'enduit e qui re couvre la route; cet enduit recouvre en outre le biseau supérieur b, ce qui protège effica cement le corps ainsi réalisé contre les risques d'arrachement.
Dans l'exemple de la fig. 2, le patin de scellement comporte une série de cannelures cl profilées en queue d'aronde et dans lesquelles peut pénétrer le ciment lors de la pose. Cette disposition permet d'obtenir une meilleure fixation du corps. Le patin ainsi formé peut, comme dans le cas précédent, être revêtu d'une chape métallique dl.
La fig. 3 montre une variante de réali sation plus simple, dans laquelle le patin de scellement possède une largeur sensiblement égale à celle de la partie supérieure a et présente des cannelures régulières c' profilées en queue d'aronde.
Dans la variante fig. 4, le patin de scelle ment présente un profil crénelé cs. La fixa tion du corps est renforcée au moyen d'une patte métallique de scellément f, munie d'une large tête f1 qui est noyée dans le caout chouc constituant la partie a. Une patte de scellement analogue pourrait éventuellement être appliquée aux autres formes de patin précédemment décrites.
Le patin pourra même être constitué en métal moulé tel que l'aluminium. Il pourra aussi être établi en une matière plastique quelconque. Il présentera, dans tous les cas, à sa partie supérieure, des évidements qui permettront l'assujettissement du corps a ob tenu par moulage d'une matière élastique telle que du caoutchouc.
Dans l'exemple de la fig. 5, sous la partie principale a est fixé un patin de scellement c. La liaison entre la partie a en caoutchouc et le patin c est obtenue également au moyen de reliefs formés sur ce dernier, ces reliefs se trouvant enrobés dans le caoutchouc. Le patin c déborde largement de part et d'autre du corps a, de façon à permettre la pose de pattes de scellement h qui assurent une par faite fixation de l'ensemble dans le sol. Enfin pour obtenir plus de légèreté et réduire le prix de revient, la face inférieure de ce patin présente une série d'évidements c' dont la section est de forme quelconque.
Dans l'exemple de la fig. 6; le patin c est en caoutchouc durci et sa liaison avec la partie supérieure a en caoutchouc mou est assurée par l'adhérence résultant de la nature même des matières constitutives de ces deux parties. Comme clans la forme d'exécution précédente, le patin c déborde de part et d'autre du corps cc pour recevoir des pattes de scellement h et sa face inférieure est pour vue d'évidements cl.
La fig. 7 montre l'application de l'inven tion à la construction d'un corps de forme carrée, figurant une dalle. Cette dalle com porte une partie supérieure a' en caoutchouc, munie sur son pourtour d'un biseau b', et une partie inférieure c' en matière plus dure pour former patin de scellement. Ce dernier déborde tout autour de la partie cc' et il est percé dans ses angles de trous h' permettant la mise en place de pattes de scellement; sur sa face inférieure sont ménagés des évi dements c'1 ayant dans l'exemple représenté, une forme circulaire et qui, de plus, sont disposés en quinconce.
La dalle pourrait aussi être de forme rectangulaire ainsi que le montre la fig. 8. Elle comporte, comme la précédente, une partie supérieure a" en caoutchouc avec bi seau b" sur son pourtour et une partie infé rieure o" formant patin de scellement. Dans cette variante ce patin ne déborde que sur la plus grande dimension de la partie a". Il est percé en ses extrémités de deux trous<I>la"</I> pour les pattes de scellement et il présente, sur sa face inférieure, des évidements rec tangulaires tels que c"'.
Les fig. 9 et 10 montrent une dalle de forme carrée comme celle de la<B>fi-. 7,</B> qui comporte comme celle-ci un patin de scelle ment c"' en matière dure débordant tout autour de la partie supérieure a"' en caout chouc. Ce patin c"' est prolongé sur tous ses côtés par les oreilles r percées de trous h\ pour le passage des pattes de scellement. En outre, il est pourvu sur son pourtour supérieur de créneaux s qui sont destinés à. l'alléger et à augmenter son adhérence au ciment. Sur la face inférieure de ce patin sont ménagés des évidements c"" de forme carrée.
La fig. 11 montre en coupe transversale un corps muni d'un dispositif d'éclairage. Dans cet exemple, la partie a du corps est pourvue, en son milieu par exemple, d'un évidement i au fond duquel est assujetti un miroir j. On peut substituer au miroir une plaque enduite d'un produit luminescent (sel de radium, mélange phosphoré). L'évidement est fermé par une glace colorée k qui pré sente une grande résistance et qui est sertie convenablement.
Dans l'exemple de la fig. 12, la source lumineuse est constituée par une lampe élec trique<I>l</I> qui est logée dans un évidement<I>i'</I> se prolongeant jusque dans le patin c. Cette lampe est montée dans une douille in à la quelle sont connectés les fils conducteurs n. Cette douille est assujettie sur un support o, fixé au patin c, et peut porter un réflecteur p. Le logement est fermé par une glace colo <I>rée k'</I> montée dans une bague amovible<I>q</I> qui se visse dans la partie a. L'enlèvement de cette bague permet d'accéder à l'intérieur du dispositif pour procéder aux réparations ainsi qu'au remplacement de la lampe d.
Il est évident que l'on pourrait prévoir sur le dessus des dalles des stries analogues à celles que possèdent les pneumatiques des véhicules et ce, afin de réaliser une surface antidérapante.