Procédé et installation pour la récupération d'huiles à partir des huiles de graissage usagées. La présente invention se rapporte à un procédé pour la récupération d'huile à partir d'huiles de graissage usagées, -et à une ins tallation pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Pour tous les pays qui sont obligés d'im porter,des huiles lubrifiantes raffinées et par suite coûteuses, il est d'une grande impor tance, du point de vue économique, de ré duire cette importation au minimum, en ré générant les diverses huiles usagées, comme les huiles de cylindres, les huiles de roule ments, les huiles de transformateurs, les hui les d'automobiles et d'avions, -etc.
Il est évident que l'état de pollution des huiles pour mouvements et des huiles de cy lindres à vapeur est différent de celui des huiles ayant servi pour la lubrification des moteurs à combustion interne.
Un procédé pour la régénération de ces diverses huiles polluées doit donc avoir une grande souplesse, pour séparer -des hydrocar bures huileux ces impuretés différant par leur nature et leur concentration. Il doit de plus exclure, d'une part, l'emploi de réactifs susceptibles (comme par exemple l'acide sul furique -concentré) d'altérer les hydrocar bures ayant résisté à l'usage, il doit éviter, d'autre part, les actions thermiques exagérées.
Le procédé selon l'invention répond à ces conditions.
Il est caractérisé en ce qu'on fait circu ler, par l'effet de la gravité, au sein même de l'huile usagée, et à contre-courant -de celle- ci, une solution qui réagit avec certaines de , ses impuretés et les entraîne, après quoi l'huile épurée est lavée dans les mêmes con ditions, c'est-à-dire avec un liquide circulant à contre-courant ,et par l'effet de la gravité, et subit en couche mince, s'écoulant à contre- courant des vapeurs qu'elle émet, un chauf fage indirect, .suffisant pour éliminer par va porisation, l'eau,
les hydrocarbures légers et les principes odorants.
Certaines huiles résiduaires exigent en core, pour donner des huiles utilisables pour le graissage, une distillation avec chauffage indirect en couche mince, ,s'écoulant à contre- courant des vapeurs qu'elle émet, ces vapeurs subissant finalement une condensation frac tionnée. Le résidu de la distillation peut être utilisé pour le chauffage du dispositif ou constituer un produit asphaltique commercial.
Une -solution -de carbonate de soude à 10 % convient pour l'épuration de l'huile des carters d'automobiles. On l'utilise de préfé rence à raison de 50 kg pour 100- kg d'huile usagée .à traiter. Pour d'autres huiles usa gées, on peut avoir recours à la soude causti que, au silicate de soude, au phosphate tri- sodique ou à des mélanges des divers corps mentionnés.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'instal lation propre .à la mise en aeuvre du procédé selon l'invention.
Les fig. 1 et 2-en donnent une vue en élé vation développée, avec coupe partielle; la fig. 3 est une -coupe transversale, suivant III III de la fig. 1; .
La fig. 4 est une coupe par l'axe d'un condenseur, .que la fig. 5 montre en plan de dessus et la- fig. 6, -en vue de dessous; Les fig. 7 -et 8 montrent. schématiquement, à. diverses .échelles, une variante d'un disposi tif- d'extraction de la solution usagée.
La pompe de circulation P reçoit l'huile usagée du réservoir 21T0; par la conduite zc -et la refoule -par la conduite w' vers un compteur volumétrique r', contrôlé par des robinets 1, 2, 3. L'huile arrive au fond du réchauffeur Hw, où elle s'échauffe en :couche mince, tout en .s'écoulant.
Le réchauffeur Hw est situé autour de la partie supérieure de la colonne de traitement<I>TC'.</I> Il consiste en une chemise de vapeur J, entourant l'en veloppe<I>TC'</I> et formant sur -toute la longueur active de ladite colonne (garnie d'anneaux de Raschig ou l'équivalent), un espace annulaire étroit, .dans lequel la vapeur circule d'un mouvement giratoire, à contre-courant de l'huile fraîche circulant dans le réchauffeur Hw, de sorte qu'elle échauffe non seulement cette huile, mais aussi celle qui s'élève à l'-in- térieur .de la colonne TC' -et la solution qui <B>s</B> ,
-'écoulé de haut en bas dans cette colonne, en vue d-e l'échange chimique continu, comme décrit ci-après.
La chemise J est soudée au sommet -et à la base de l'enveloppe de<I>TC'.</I> .Sur la che mise J sont enfilées deux ou plusieurs che mises ou douilles tubulaires Hw et Hs, qui sont soudées en haut et en bas à la chemise J, formant ainsi deux réchauffeurs à couche mince, avec écoulement, pour les échanges calorifiques à contre-courant avec la vapeur de J.<I>En</I> Hw, on provoque le chauffage de l'huile usagée fraîche et dans Hs, -celui de 'a solution chimique de lavage, .à toute tempé rature utile, qui sera la même pour l'huile et la solution -de lavage,
-et qui s'élèvera en moyenne à 60-65 C. Pour imprimer à la fois à la vapeur de chauffage, .à l'huile et à la solution de lava-e un mouvement de rotation, respectivement dans les espaces J, Hw et Hs, les tubulures d'entrée et de sortie de ces chemises sont soudées tangentiellement à la périphérie de celles-ci, comme repré senté par la fig. 3.
dl et d2 étant les tubu lures de la chemise J, w' et w' sont les tu bulures d'entrée et de sortie de l'huile pour le réchauffer Hw et c' et c2 sont les tubu lures d'entrée et de sortie de la solution de lavage pour le réchauffeur Hs. L'huile usa gée entrant en w' au bas de Hw, .s'élève en tournant, en contre-courant par rapport à la vapeur .de chauffage,
et quitte le réchauf feur Hw par w2. Le thermomètre t' permet de contrôler sa température. Elle pénètre en w3 au fond -de la colonne de traitement TC', au-dessous de la grille g supportant la ma tière de remplissage, Rr; indiquée par des hachures croisées. L'huile s'élève dans la co lonne<I>TC',</I> en suivant un trajet tortueux, en raison des déviations provoquées par les an neaux de Raschig .à travers lesquels elle doit passer.
Il .se produit un échange de chaleur à contre-courant entre l'huile et la chemise chauffante J, d'une part, et un contact à contre-courant -de cette même huile avec réac tion provoquant la purification et le lavage, avec la solution qui descend dans la colonne. Cette solution a été elle aussi chauffée dans le réchauffeur Hs, où elle passe à contre-courant par rapport à la vapeur de la chemise J, avec échange calorifique. La solution est ainsi portée à une température égale à celle de l'huile. Elle arrive du ré servoir à CS' à travers le robinet 7, à la pompe P', qui la refoule à travers le comp teur volumétrique r2, contrôlé par les robi nets 9, 10 et 11.
Elle entre par la conduite c1 au fond du réchauffeur de solution Hs, qu'elle quitte à .son sommet par la conduite c2, sous le contrôle -du robinet 12. Elle s'é lève jusqu'au so<U>m</U>met de la colonne<I>TC',</I> pour s'écouler, par un tube plongeur r, di rectement sur le haut de la matière de rem plissage Br,@ <I>à</I> -contre-courant de l'huile qui s'élève en raison de sa plus faible densité, et en contact réactif direct avec elle.
Pendant ce lavage par -réaction entre l'huile-qui s'élève et la solution qui descend, toutes les deux étalées .sur une grande sur face -de réaction et chauffées progressivement par la vapeur de la chemise J, la solution réagit d'une façon continue et progressive sur les impuretés de l'huile et s'en charge de plus en plus, jusqu'à -ce qu'elle atteigne le bas de la colonne de traitement, dépourvu de corps de remplissage. Ladite solution est extraite immédiatement et continuellement de la colonne par une .soupape automatique de vidange 4, qui est actionnée par un -disposi tif à flotteur FC, contrôlé par les robinets 5 et 6. Le niveau de la solutions usagée à la base de la colonne est rendu visible par le tube -de niveau s.
Il doit être maintenu par le dis positif à flotteur FC, au moyen de la sou pape d'extraction 4, de la manière suivante: La force ascensionnelle du flotteur, en raison du poids spécifique de l'huile (0,85 par exemple), ayant une tendance à soulever le flotteur, est contrebalancée par un contre poids<I>Cu,</I> porté par un levier lo, ce qui an nule la force ascensionnelle due à l'huile.
S l'huile se trouve déplacée dans la chambre du flotteur par la solution -chargée des im puretés de l'huile et dont le poids .spécifique est supérieur à celui de l'huile (1,2 en moyenne), la force ascensionnelle du flotteur devient capable de soulever la soupape 4, au moyen -du jeu de leviers l', l2, ainsi que le contrepoids<I>Cu,</I> afin de permettre -1'évacùa- tion de la solution usagée de la base de la colonne.
Cette solution se déverse, par la conduite slo dans<B>le</B> bassin de décantation S13, jusqu'à ce que ].'huile entre de nouveau dans la chambre à flotteur -et fasse par suite descendre le flotteur, .provoquant ainsi la fermeture de la soupape 4, afin d'éviter tout départ d'huile.
Par ce moyen simple, la solution usagée, chargée des impuretés de l'huile, est extraite continuellement de la colonne de traitement, de- sorte qu'il ne peut se produire de réaction secondaire, accompagnée -de réabsorption des produits de réaction par l'huile purifiée.
En passant dans le bassin de décantation <I>SB,</I> la solution usagée laisse déposer les pro duits boueux, moyennant éventuellement un chauffage. La boue qui se sépare peut être extraite d'une façon continue de la solution, soit par écumage, soit autrement. La solu tion éclaircie provenant de la dernière cham bre de SB peut être rechargée en réactif et reprise par la pompe Pl, qui la .dirige vers la colonne de traitement, sous le contrôle .du robinet 8, le robinet 7 d'arrivée de solution fraîche étant fermé complètement ou bien ne permettant qu'un faible écoulement de solution fraîche vers la pompe de circulation P\, qui renouvelle le circuit décrit ci-dessus.
L'huile purifiée quitte la colonne de trai tement TC' par la conduite supérieure w4 et entre en w6 dans une seconde' talonne auxi liaire de traitement et de dépôt TCz. Elle s'élève à travers cette colonne -de la même manière qu'en TC', entre des corps de con tact Br, avec un accroissement progressif de température. Son chauffage -est assuré par la vapeur de la chemise J<B>'</B> circulant, en couche mince animée d'un mouvement de rotation.
Les produits -de réaction fortement dispersés qui restent sont ainsi amenés à se précipiter et à se séparer, moyennant l'intervention d'une petite quantité- de solution ou -d'eau de lavage, amenée à TC2 du réchauffeur Hw' et du robinet 24 par la conduite c' -contrôlée par le robinet 13', pour se ,déverser au .sommet des corps de contact<I>Br</I> de TC2.
Les impuretés précipitées, entrainées vers le bas par la petite quantité de solution ou d'eau se rassemblent à la partie inférieure de la colonne, pourvue d'un tube .de niveau s1. On les fait écouler, d'une manière con tinue, par la conduite slol, .dans le bassin de décantation SB pour .dépôt de leurs boues, suivi de recharge en réactif comme indiqué ci-dessus.
Lorsque l'huile préalablement épurée, at teint le sommet .de TCZ avec élévation gra duelle de sa température, par l'effet de la chemise de chauffage J', l'huile est arrivée à la température qui correspond -à la vapori sation partielle,de l'eau et à la volatilisation des hydrocarbures .diluants les plus légers, souillant les huiles usagées (huiles d'auto mobiles).
Ces hydrocarbures sont arrêtés clans leur ascension par la cloison séparatrice I' et s'élèvent avec .l'huile par w', pour en trer au sommet de la chambre .de vaporisa tion du vaporiseur de désessenciement <I>TV</I> en u$. L'huile .entre en w7, à la base de TV où elle sera réchauffée en .couche mince- et va porisée partiellement à l'état 'de pellicule.
Elle s'élève -entre la chemise de chauffage J Z et l'enveloppe externe Dl, à contre-courant, pour .échange thermique avec la, vapeur -de la chemise Jz. L'huile est ainsi portée rapi dement au point de vaporisation des frac tions légères .de l'huile et de l'humidité. - Les vapeurs .qui en résultent s'échappent au som met par la conduite Go, vers un conden- seur GC.
Quand l'huile chauffée atteint son niveau maximum dans<I>TV,</I> elle .dépasse le bord su périeur de la .chemise JZ et franchit un dis tributeur dentelé Fd, qui l'oblige à s'écouler en pellicule sur la surface intérieure du ré chauffeur F, lequel :est chauffé extérieure ment par la vapeur -de la chemise J2. Il s'en ,suit une vaporisation rapide de toutes les fractions légères voulues de l'huile, ainsi que <B>le</B> départ de toute son humidité.
Il se pro- duit accessoirement une .désodorisatio.n effi cace, les composés odorants s'échappant aisé ment de l'huile quand on la chauffe et la, vaporise partiellement à faible débit, en pel lcule, comme .décrit, en présence d'une cer taine proportion de vapeur -d'eau.
Les vapeurs s'élèvent à l'intérieur de l'élément F -et le quittent par Go, pour aller au condenseur GC où -elles sont récupérées à l'état d'essence, s'écoulant par la .conduite go ,à l'éprouvette G qu'elle quitte par la con duite ro pour aller au bac d'entreposage (noii représenté). Le co.udenseur peut être mis en communication avec l'atmosphère par le ro binet 17 et la conduite Vo ou relié, au moyen d'un robinet 13, et d'une conduite V@,
à la pompe à vide VP3. Dans ce -dernier cas, le degré de vaporisation pour le désessenciement de l'huile usagée peut être rendu plus élevé, s'il est nécessaire.
La vapeur nécessaire pour le vaporiseur de désessenciement <I>TV</I> est fournie par un générateur SG, à travers un sécheur .de va peur WS.
Cette vapeur arrive à la chemise Jz par la conduite d2, sous le .contrôle du robinet 16. Elle quitte ladite chemise, à .sa base, par la conduite d'; et entre au sommet de la che mise J' de la colonne TCZ, l'eau de conden sation s'écoulant par la conduite de à la base de la chemise Ji.
Si l'on a :soumis aux traitements ci-dessus des huiles pour roulements, des huiles de transformateurs ou des huiles pour machines, l'huile résiduaire quittant le vaporiseur de .désessenciement .et de désodorisation <I>TV,</I> sera entièrement purifiée et raffinée et prête pour un nouvel emploi, pourvu seulement qu'on la refroidisse. Dans -ce cas, l'huile quittera<I>TV</I> au-dessus de la plaque P, par la .conduite w et sera dirigée, par les robinets 19, 20 ou 21 ou les .deux derniers, sur des refroidisseurs RS et BS, où elle sera refroi die par de l'eau.
On la recueillera ensuite dans les réservoirs A' ou Az, ou les deux où l'on.pourra en -disposer comme produit fini.
Si les huiles lubrifiantes traitées sont des huiles pour moteurs, très fortement chargées de carbone colloïdal, de goudrons, de gom mes, etc., les traitements précédemment dé crits peuvent être insuffisants et l'on doit procéder à une redistillation dans le vide pour non .seulement enlever à l'huile les di luants moins volatils comme le pétrole lam pant et le gas oïl, mais pour obtenir aussi diverses fractions distillées, de viscosités va riées, à points d'éclair -et d'inflammation con venables, etc., afin -de répondre aux diverses exigences du marché, tout en laissant les im puretés résiduaires dans une,
huile combusti ble analogue à l'asphalte -et présentant toutes caractéristiques commerciales voulues.
Dans .ce cas, l'huile quitte TV par la con duite W et entre par le robinet 22 (le robinet 19 étant fermé) à la base du vaporiseur ra pide, en couche mince et en pellicule FV. Elle s'élève avec un mouvement giratoire, clans l'espace annulaire existant entre l'en veloppe externe i11' et la :
chemise chauf fante J3, pour entrer en échange calo rifique avec un fluide surchauffé, cir culant d'un mouvement giratoire, en sens inverse, dans la chemise J3. L'huile s'é chauffe ainsi, pendant -son ascension, jusqu'à la température de vaporisation dans le vide profond, quelques millimètres de mercure au- dessus du vide absolu, s'il est nécessaire, pour être eu que les températures de vapo risation de l'ensemble des hydrocarbures hui leux se trouvent au-dessous de la- tempéra ture d'instabilité moléculaire du plus insta ble des hydrocarbures ou constituants de l'huile de graissage, de sorte qu'on évite toute décomposition ou cracking de l'huile qui se vaporise.
L'huile chauffée ayant atteint .son niveau culminant dans FV, en laissant ses vapeurs s'échapper par l'allonge Vc, déborde la ga lerie de distribution Ds, de l'élément chauf fant Fe. Celui-ci -est conique ou cylindrique. Il peut être ondulé, -comme représenté; et, sur sa paroi intérieure, la pellicule d'huile en vaporisation ruisselle avec un mouvement tourbillonnaire, à cause .des ondulations. Cette circulation s'effectue à contre-courant de celle du fluide chauffant -de la chemise J3, pour l'échange calorifique. La chemise J3 est soudée, en haut et en bas, -à l'élément vaporiseur Fe.
Une vaporisation rapide de l'huile se pro duit dans ces conditions d'écoulement en pel licule, à cause .de la transmission rapide de la chaleur à l'huile et du vide profond. Cette vaporisation n'est pas accompagnée d'entraî nement de vésicules d'huile ou de formation d'émulsions huile-vapeurs (due à la détente rapide des vapeurs sortant de l'huile), -du fait de l'issue libre et sans obstacle ménagée aux vapeurs à l'intérieur du vaporiseur et -de l'ef fet de chauffage exercé par les vapeurs d'huile qui s'échappent, sur la pellicule d'huile qui ruisselle.
Cet effet réduit la ten sion superficielle ds la pellicule d'huile et permet l'échappement plus libre des vapeurs qui, autrement, provoquerait la projection de !'huile en mousses ou en bulles et ferait que les vapeurs seraient chargées d'un fin brouil lard d'huile. Cela rendrait les huiles -distil lées impropres à l'usage parce que les pro duits obtenues se trouveraient pollués. par les gouttelettes du brouillard d'huile entraîné. La coloration des huiles en serait altérée- et elles seraient .dépouillées de leur lustre et de leur brillant naturels.
Une chicane .d'arrêt des gouttelettes As est fixée au couvercle -du vaporiseur Fv. Elle est pourvue à sa périphérie d'ouvertures d'é chappement de vapeurs -et forme avec la ga lerie distributrice Ds une .ouverture annulaire à travers laquelle la pellicule d'huile ruis selle vers Fe sans pulvérisation.
Le mélange de vapeurs quitte le vapori- seur FV par l'allonge Vc, pour passer dans une série de condenseurs de fractionnement D', D2, D3, dans lesquels le mélange de va peurs est divisé;
par condensation fraction née, en trois fractions de viscosité variables, tandis que les hydrocarbures lourds restants, tels que le pétrole lampant, et le gas oïl sont condensés dans le condenseur final KC. - Le condenseur KC est en relation, par le sépa rateur Sg', -et la conduite V2, avec une pompe à, vide à trois étages VPs, qui fait le vide dans le vaporiseur et le .dispositif de con- densation fractionnée, afin d'y réduire la pression absolue à tout degré voulu,
et d'a baisser ainsi la température de vaporisation au-dessous de la température -de décomposi tion thermique. b', b2, b3 sont les tubes baro métriques pour l'écoulement de l'eau -de la pompe à vide à jet de vapeur VP3, vers la cuve WT, et le trop-plein<I>OF.</I>
Les condenseurs tubulaires D1-, D2, D'\ sont refroidis à -la fois par l'air -et par l'eau. Les vapeurs y circulent à l'extérieur des tubes -de refroidissement. Les cheminées 511, Ste, <I>St',</I> débouchant à l'extérieur du bâti ment, créent un tirage d'air à l'intérieur des tubes de refroidissement. Ce tirage peut être réglé à l'aide de registres papillons B', B2, B3, actionnés par l'intermédiaire -de câbles métalliques qui descendent vers le plancher de service.
L'eau additionnelle de refroidissement est fournie par les conduites <I>a';</I> a2, a3. Elle se déverse au-dessus des plaques des conden- seurs D', D2, D3, d'où l'eau s'écoule en pelli cules par des douilles distributrices, pour ruisseler -sur la paroi interne des: tubes de refroidissement, à contre-.courant -de l'air.
Celui-ci refroidit en même temps l'eau par vaporisation partielle et permet par suite un réglage plus précis des températures requi ses- pour la condensation, températures qui sont surveillées à l'aide des thermomètres T', T2, T3. L'eau qui ruisselle -est recueillie à la base des condenseurs dans des cuvettes h', h2, h3 et -conduite par des tuyaux a4, as, a vers une tour de réfrigération.
L'air est aspiré dans le tube condenseur par des ouver tures ménagées à la partie inférieure -des con- denseurs (fig. 2). Eventuellement, l'espace compris entre les tubes pourrait être garni d'anneaux -de Raschig ou l'équivalent.
D' fournit une huile lubrifiante -de forte viscosité, D2 une fraction de viscosité moyenne, D3 une fraction à faible viscosité ou huile pour mouvements, tandis que le condenseur final donne du pétrole lampant ou de l'essence.
Ces produits .sont extraits par les conduites eY; e2, e3 et 14, descendant respectivement vers les réfrigérants Sh, Sm, <B>SI,</B> pour un refroidissement supplémentaire qui n'est pas nécessaire pour le produit final du condenseur KC. Ces produits s'écoulent, sous le contrôle -des robinets<B><I>f',</I></B> f 2,<B><I>fa, f',</I></B> vers les éprouvettes HV, ll2V, LV, G0, .où l'on peut observer leur couleur, leur poids spéci fique, etc.
Ils s'écoulent par les conduites r', r2, r', r4, vers les réservoirs collecteurs A3, Q14, A6, Ae, -d'où ces produits peuvent être pompés aux bacs .d'entreposage.
Sous le contrôle des robinets f 1, f 4, cha cun de ces produits peut être renvoyé au va- poriseur FV, par les siphons<I>1,</I> h, 12l3, pour les vaporiser -et par suite les fractionner de nouveau s'il y a lieu.
Le résidu laissé par la vaporisation de l'huile en FV se rassemble au fond de Fe, d'où il peut être extrait par les robinets 23 et 20 vers le refroidisseur RS. <B>-</B>Si ce résidu est un produit asphaltique, on le recueille dans le bac A'-. Quand ce même résidu est une huile claire, de forte viscosité, suppo sant que le traitement préalable de l'huile usagée a permis la précipitation des diverses impuretés, ledit résidu est alors extrait par le robinet 23 et .dirigé, par le robinet 21 et le refroidisseur BS,
vers le bac collecteur A2.
Pour éviter toute décomposition de l'huile pendant la vaporisation, par suite -de sur chauffe par chauffage à feu .direct -de l'huile à distiller, la chaleur lui est apportée au moyen d'un fluide chauffant, -à l'épreuve de la chaleur, comme le diphényloxyde, le di- phényléthane, le diphénylméthane, la benzo- phénone et analogues. Ce fluide est porté à la température nécessaire dans un réchauf feur<I>CH,</I> en couches minces, avec échange calorifique à .contre-courant, avec les gaz de combustion provenant d'un foyer<I>DO</I> avec brûleur à huile FO.
Le réchauffeur<I>CH</I> consiste en trois en veloppes cylindriques concentriques m, m@, 1n2, qui forment à la base une chambre d'en trée I et une chambre de sortie 0 et qui ont au sommet une tubulure de sortie pour les gaz, tubulure qui .est soudée aux enveloppes riz et m2, tandis que l'enveloppe m' laisse un passage zc pour le retour vers le bas -du fluide chauffant en circulation.
Le fluide chauffant est fourni au .dis positif de chauffage par la pompe PZ qui le refoule par la conduite Ii2 .dans la chambre d'entrée 1 du réchauffeur<I>CH.</I> Il s'élève d'un mouvement giratoire entre les enveloppes m et m\, car la tubulure d'entrée de<I>I</I> est tan gente à l'enveloppe des chambres I .et 0, et redescend par l'ouverture annulaire u du sommet .du réchauffeur, entre les enveloppes m' et ml, en couche mince en mouvement gi ratoire,
avec échange thermique à contre- courant avec les gaz chauds qui s'élèvent de DO et qui échauffent ainsi le véhicule de chaleur à une température qui est en moyenne de 375 C. Le véhicule de chaleur quitte le réchauffeur par la conduite V, pour entrer en K4 à la base de la chemise chauffante J3 du vaporiseur FV. Il .s'y élève d'un mouvement giratoire, en échange calori fique double avec l'huile qui s'élève et re descend en pellicule, comme décrit ci-avant.
Il provoque ainsi la vaporisation rapide de l'huile en couche mince et quitte alors la chemise chauffante J3 à son sommet par la conduite K1, pour retourner, refroidi, à la pompe PZ et renouveler, par la conduite K2 son cycle de réchauffage par<I>CH,</I> comme déjà décrit.
Le thermomètre t7 de la conduite h3 per met de surveiller la température du fluide servant de véhicule de chaleur.
Pour assurer le mouvement giratoire du fluide chauffant dans le réchauffeur<I>CH</I> et dans la chemise J3, on peut disposer acces soirement des bandes en hélice dans les pas sages annulaires du réchauffeur<I>CH</I> et de la chemise chauffante J3.
Btant donné que les gaz brûlés<B>du</B> ré chauffeur<I>CH</I> s'échapperaient à température trop élevée, on dispose au-dessus .dudit ré chauffeur un générateur de vapeur SG, du type tubulaire, où la température des gaz s'abaisse. avant qu'ils ne s'échappent par la cheminée St.
Les gaz brûlés provenant de CH s'élèvent par la tubulure n et, montant dans les tubes, échauffent l'eau qui entoure ceux-ci, en vue de produire la vapeur nécessaire pour le trai tement préalable des huiles usagées, comme le montre la fig. 1. SG peut aussi être rem placé par un .économiseur, réchauffant l'eau d'alimentation d'une chaudière à vapeur chauffée séparément.
Les fig. 4 à 6 montrent à plus grande échelle la construction .des condenseurs GC et KC. Chacun d'eux est constitué par des tubes concentriques des diamètres comm.er- ciaux courants 31, 32, 33, 34. Le tube le plus interne 34 .s'ouvre par .ses deux extré mités dans l'air extérieur. Les espaces an nulaires compris respectivement entre 31 et 32 et entre 33 et 34 débouchent, vers le haut, dans les boîtes 35 et 36 où les vapeurs à condenser arrivent tangentiellement (fig. 4) par les tubulures 37' d'un .collecteur 37.
La partie inférieure de ces .espaces est reliée eu séparateur Sy. L'espace entre 32 et 33 est réservé à la .circulation .de l'eau qui coopère à la réfrigération avec l'air circulant â l'in térieur de 34 et à l'extérieur de 31. Cette eau arrive tangentiellement par la tubulure 38 à la ,base ,de l'appareil et ,sort vers le som met de celui-ci par la boîte 38' et sa tubu lure tangente 3'9. Les vapeurs et l'eau cir culent ainsi à contre-courant en couche mince animée de mouvements giratoires, ce qui ac célère les échanges calorifiques. Il s'ensuit que les dimensions -de l'appareil peuvent être très réduites eu égard à son effet utile.
Bien entendu, l'invention n'est pas res treinte à ce qui est décrit ci-dessus, mais peut donner lieu à des variantes. Ainsi, pour ré gler l'évacuation continue de la liqueur usa gée, on peut utiliser, au lieu du dispositif à flotteur décrit, la soupape à commande élec tromagnétique .de la fig. 7. On dispose alors, de part et d'autre du niveau normal 43 de séparation entre l'huile et la solution, deux électrodes 42 (par exemple en métal nickelé ou chromé) pénétrant horizontalement dans la colonne<I>TC'</I> et isolées de celle-ci. L'une de ces électrodes est reliée par l'un des con ducteurs 44 à une source de courant continu ou redressé. L'autre est reliée à cette même source à travers un .solénoïde 41.
De noyau mobile de .ce solénoïde est solidaire de la sou pape 40 qui règle l'écoulement .de la .solution usagée.
Quand le niveau 48 s'abaisse -de telle sorte que les deux électrodes baignent dans l'huile, le courant qui traverse le solénoïde 4.1 est nul ou minimum -et la soupape 40 se ferme.. Lorsqu'au contraire le niveau 43 s'é lève assez pour que les deux électrodes bai gnent dans la solution, le courant est maxi mum et la soupape 40 s'ouvre. Dans l'un comme dans l'autre cas, le niveau 43 tend donc à reprendre sa position normale. Even- tuellement, la commande de la soupape 40 pourrait être assurée par l'intermédiaire d'un relais électromagnétique.
Suivant l'huile traitée, on doit pouvoir faire monter l'huile@-à-l'état divisé .à travers une colonne de .solution, ou, inversement, faire tomber la solution à l'état .divisé dans une colonne d'huile.
Le dispositif de la fig. 8 est destiné à permettre ces .deux modes -de travail. Il com porte une soupape électromagnétique 40 à la base de la -colonne<I>TC' et</I> une soupape ana logue 40' au-dessus des corps de remplissage Rr. A la soupape 40' -correspondent des électrodes 42'.
Quand la soupape 40 est en service, le niveau de séparation est maintenu vers 43, tandis que lorsque l'évacuation de la solution est réglée par la saûpape 40', ce niveau s'é tablit vers 43'. La solution usagée est ex traite, comme dans l'autre cas, .à la base de la colonne TC' et s'écoule dans le bassin de décantation BB.