Bracelet. Les bracelets rigides ou semi-rigides com portent habituellement deux branehes articu lées l'une sur l'autre par l'intermédiaire d'une charnière et maintenues en position de ferme ture par un fermoir. Une chaîne de sûreté re lie, en outre, les deux éléments du fermoir.
Cette disposition a pour inconvénients: un certain manque d'esthétique, la difficulté que l'on éprouve avec une seule main à les ouvrir ou à les fermer et enfin la difficulté d'adap ter le bracelet à la. dimension du poignet, ce qui ne peut se faire que par modification de la longueur du bracelet ou de la position du fermoir.
La présente invention a pour objet un bracelet composé d'au moins deux éléments rigides ou semi-rigides, articulés à charnière. Suivant l'invention, cette charnière est munie d'un verrou qui permet, selon sa position, de rigidifier l'ensemble ou, au contraire, d'écar ter l'une de l'autre les deux parties du bra celet.
Plusieurs formes d'exécution de l'inven tion sont décrites ci-après, à titre d'exemple seulement, en référence au dessin annexé, dans lequel: La fig. 1 est une vue en élévation d'un bracelet à charnière à verrou avec boutons de déverrouillage latéraux; La fig. 2 est une vue en perspective à plus grande échelle d'un même bracelet; Les fig. '3 et 4 représentent deux coupes axiales d'une première forme d'exécution d'une charnière à verrou; Les fïg. 5 et 6, 7 et 8 représentent deux vues similaires aux fig. 3 et 4;
La fig. 9 est une vue en perspective d'un bracelet-montre à charnière à verrou; Les fig. 10, 11,. 12 et 13 illustrent des va riantes d'exécution d'un verrou de charnière. Le bracelet .à charnière représenté par les fig. 1 et 2 comporte une seule charnière à trois charrions. Les charrions externes 30 sont solidaires d'une branche 31 du bracelet et le charnon central 30a d'une seconde branche 32. Comme on peut le remarquer, la branche .31 est plus grande que la branche ,32 en vue de faciliter la fermeture du bracelet.
En effet, on place d'abord la branche 31 sur le bras qu'elle enveloppe en partie, puis on rapproche la branche 32 de la première, sans qu'elle soit gênée dans son déplacement.
Le bracelet-montre, représenté par la fig. 9, est du même type que le précédent. La grande branche 32 porte une montre 33. La charnière d'articulation 34 des branches est disposée sur un côté de là montre; sur l'autre côté est prévue une fausse charnière 34f: I1 est évident qu'une charnière à verrou pourrait également exister à cet emplacement. Pour adapter le bracelet à la dimension du poignet, il suffit de réaliser une légère dé formation des branches 31 et 32.
Les charnières montées sur les bracelets formant l'objet de l'invention sont, de préfé rence, du type à verrouillage automatique et déverrouillage commandé par déplacement de boutons de manoeuvre.
Les bracelets représentés par les fig. 1, 2 et 9 comportent des charnières à verrouillage -du type à axe fractionné. Les fig. 10, 11, 12 et 13 représentent des variantes d'exécution de verrouillage.
Dans l'exemple d'exécution de charnières des fig. 3, et 4, deux groupes de charrions sont montéa sur un même axe en deux éléments 1 et 2. Les charrons 3a, 4a, 5a appartiennent à l'un des éléments reliés par la charnière; les charrions 6b et 7b appartiennent à l'autre élé ment.
L'élément 2 de l'axe est fixé en perma nence sur le charron 5a au moyen d'une vis diamétrale 8, tandis que l'élément 1 du même axe est relié angulairement au charron 6b par engagement d'un doigt radial 9 dans une saignée longitudinale 10 du charron 6b.
Un ressort 11 interposé entre l'élément 1 et un fond du charron 3a rappelle l'une vers l'autre les deux extrémités opposées des élé ments 1 et 2 de l'axe. Ces deux extrémités sont respectivement pourvues d'un tenon dia métral 14 et d'une mortaise 15 qui sont en prise pour une position angulaire relative des deux groupes de charrions (position de ver rouillage). Il est, en effet, impossible de faire mouvoir les deux parties reliées par la charnière, lorsque les deux éléments 1 et 2 de l'axe sont en prise comme montré par la fig. 1.
Pour déverrouiller, il suffit de tirer vers l'extérieur un bouton 12, relié par une tige 13 à l'élément 1, pour comprimer le ressort 11 et dégager le tenon 14 de la mortaise 15. Les deux groupes de charrions sont libres de se mouvoir et de prendre, par exemple, les posi tions relatives qu'ils occupent sur la fig. 4.
L'exemple des fig. 5 et 6 ne diffère du précédent qu'en ce que le bouton de traction 12 des fig. 1 et 2 est remplacé par un bou ton poussoir 12a dont la tige 13a traverse un alésage axial de l'élément d'axe 2 et se fixe par vissage sur l'élément 1. Le ressort 11 prend appui sur un fond lia fixé au charron par tous moyens appropriés. Les mêmes si gnes de référence désignent les mêmes orga nes ou organes qui se correspondent sur les fig. 2 à 6.
En fig. 6, les eharnons 6b et 7b se sont déplacés de 90 degrés par rapport à la position qu'ils occupent sur la fig. 5.
Dans l'exemple d'exécution des fig. 7 et 8, le déverrouillage a lieu en rapprochant par pression deux boutons 12a et 12b. Le bouton 12a agit sur une tige qui traverse librement l'élément d'axe et se fixe par vissage sur un coulisseau la guidé dans un alésage lb de l'élément d'axe 1. Un doigt diamétral 9 du coulisseau la traverse deux saignées longitu dinales 1d et 10, qui appartiennent respective ment à l'élément d'axe 1 et au charron 6b. Un doigt radial 16 de l'élément d'axe 2 est guidé dans une saignée longitudinale du charron 4a.
On voit que le groupe de char- nons 3a, 4a, 5a est solidaire angulairement de l'élément d'axe 2, tandis que le groupe 6b et 7b est solidaire de l'élément 1. Deux tenons radiaux 14, prévus sur le coulisseau la, as surent le verrouillage lorsqu'ils sont engagés dans des mortaises correspondantes 15 de l'élément d'axe 2. Un ressort 11 agit pour rappeler constamment l'une vers l'autre les extrémités opposées des éléments d'axe 1 et 2 et du coulisseau la.
Le fonctionnement est le suivant: La fig. 7 montre la position de ver rouillage. Si l'on agit avec les doigts pour rapprocher les deux boutons 12.a et 12b en comprimant le ressort 11, on amène l'élément d'axe 1 et 2 et le coulisseau lai dans les po sitions qu'ils occupent sur la fig. 8, les te nons 14 sont dégagés des mortaises 1.5 et le déverrouillage est réalisé.
Le passage de la position de verrouillage à la position de déverrouillage peut être exa miné sous deux phases successives: 1o En agissant sur le bouton 12a, les élé ments d'axe 1 et 2 restant fixes, le coulis- seau la est déplacé de la distance
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vers la gauche, d étant la profondeur d'engagement des tenons 14 dans les mortaises 15.
20 En agissant sur le bouton 12b, tandis que le bouton 12a et le coulisseau la sont maintenus fixes, les deux éléments d'axe 1 et 2 se déplacent de
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vers la droite, ce qui achève de dégager les tenons 14 des. mortai ses 15.
Une autre forme d'exécution de ver rouillage est représentée par les fig. 10, 11, 12 et 1,3.
Dans le dispositif représenté fig. 10 et 11, nu axe 3;5 est solidaire du charnon central 30a appartenant à la branche 31 et se déplace en rotation, lors de l'ouverture ou de la fer meture du bracelet, dans les charrions exter nes<B>30</B> solidaires de la branche 32.
Un pêne de verrouillage 36, muni d'un bouton 38a, peut se déplacer dans un loge ment 37 du boîtier de la montre, en antago nisme avec un ressort de rappel 3!8.
L'axe 35 présente un trou diamétral 39 dans lequel le pêne pénètre pour le verrouil lage, sous l'action du ressort 38. Pour ou vrir le bracelet, il est absolument nécessaire de déplacer le pêne 36.
Dans la variante d'exécution représentée par les fig. 12 et 13, le pêne ,36 est monté dans la branche 31. L'axe 35 est calé dans les charrions externes 30 et se déplace en rotation dans le charnon central 3.0a.
Les bracelets peuvent recevoir toute déco ration et être constitués de toutes matières.