Fermoir. La présente invention se rapporte à un fermoir pour tous genres d'articles de cuir, des boîtes ou autres objets 'en bois, des bla gues à tabac, des sacoches, des carnets, des bourses, des malles de voyage, des boîtes à chambres photographiques, des montres-bra celets, des boîtes optiques, des chaussures etc. Ce fermoir comprend deux éléments de ferme ture destinés à être reliés aux parties à join dre et dont l'un comporte une languette avec un épaulement à ressort, tandis que l'autre consiste en un pont sous lequel la languette est engagée pour s'y enclancher par l'épaule ment à ressort. Pour ouvrir le fermoir, il est nécessaire de refouler l'épaulement à l'encon tre de l'action du ressort pour le déclancher du pont.
Des moyens de verrouillage peuvent être combinés avec l'épaulement à ressort pour le verrouiller à l'état d'enclanchement et l'em pêcher d'être refoulé en position de déclan- chement. Ces moyens peuvent comporter un verrou monté sur la languette de façon à venir s'engager avec l'épaulement à ressort et à l'empêcher par là d'être ramené en position de déclanchement. Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, quatre formes d'exécution de l'ob jet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en perspective d'une blague à tabac munie d'une première de ces formes d'exécution; La fig. 2 montre cette forme d'exécution en vue en perspective et à éléments de ferme ture séparés; La fig. 3 est une coupe longitudinale de la languette; La fig. 4 montre en vue de côté et en plan une plaque de base de la languette; La fig. 5 montre en vues analogues une plaque articulée à épaulement; La fig. 6 donne deux vues d'un ressort- lame pour commander cette plaque à épaule ment;
La fig. 7 représente en vue en perspective une deuxième forme d'exécution, plus grande, pouvant s'appliquer à une malle par exemple; La fig. 8 est une coupe verticale par la languette de cette forme d'exécution, dont La fig. 9 en donne une vue en plan, par tie en coupe; La fig. 10 montre une troisième forme d'exécution en application à un soulier; La fig. 11 montre la quatrième forme d'exécution appliquée à une montre-bracelet.
En se référant aux fig. 1 à 6, la languette du fermoir comporte la plaque de base métal lique 1 représentée en détail à la fig. 4, des tinée à être fixée à la patte 3 de cuir au moyen d'une pince 2 en U, et de rivets de fixation. La plaque 1 présente un évidement 4 disposé pour recevoir la plaque 5 à épaule ment représentée en détail à la fig. 5. Cette plaque à. épaulement est articulée sur un pi vot b monté dans les joues latérales de la plaque de base 1.
Son extrémité intérieure porte une lèvre 7 qui s'engage sous un rebord de la plaque de base 1 pour limiter le mou vement de montée de la plaque -à épaulement sous l'influence d'un ressort-lame 8 repré senté en fig. 6 et placé à cheval sur le pivot 6. 1 l'emploi, la languette est introduite dans le pont 9 formant la contrepartie du fermoir et qui est fixé au corps 10 de la bla gue.
L'épaulement 11 de la plaque 5 s'en clanche alors, sous l'action du. ressort 8, avec le pont 9 pour maintenir le fermoir à l'état de fermeture jusqu'à ce qu'on refoule la pla (lue 5 à épaulement suffisamment à l'encon tre du ressort 8 pour permettre à. la languette d'être retirée de sous le pont 9.
Bien entendu, au lieu de n'avoir qu'un seul fermoir sur la blague à tabac, comme re présenté, celle-ci pourrait être munie au be soin de plusieurs fermoirs.
Le fermoir représenté aux fig. 8 et 9 est pourvu d'un dispositif de verrouillage. Ce lui-ci comporte une serrure 12 ayant un ver rou ou gène 13. Ce dernier possède un pro longement 14 guidé au moyen d'une fente 15 sur une cheville 16. La clé de la serrure est engagée sur une broche 17 et lorsqu'on la tourne sur celle-ci, le panneton de la. clé pé nètre dans une encoche 18 du prolongement 14.
Le ressort 19 porte une saillie qui s'en- clanche dans un repos 20 du prolongement 14 lorsque le verrou ou pêne 13 est retiré et s'ac croche au bord arrière dudit prolongement en 21 lorsque le verrou ou gène est en position de verrouillage. La clé, en tournant, repousse d'abord le ressort 19 en s'y appuyant en 22 pour dégager sa, saillie du prolongement 14 et faire avancer ou reculer le verrou ou gène 13.
D'après la, fi-. 1(Ï, le pont du fermoir est monté sur une courte patte 23 sur l'un des bords de fermeture de la tige d'un soulier, tandis que la, languette de fermeture 1 du fermoir est reliée à la patte 24 passant sur le cou-de-pied. Naturellement., on pourra em ployer plusieurs de ces fermoirs ou un fer moir large.
Dans ce cas, il convient de veil ler à la possibilité d'un réglage en longueur active de la patte ?4, auquel effet celle-ci se prolonge sous forme de lanière 25 et peut être engagée dans une boucle 26 solidaire de la languette 1 et être ramenée en arrière en forme de boucle pour être entrelacée par la branche de boucle libre successivement avec une série de parties découpées 27 formées par des incisions dans la patte 24, ladite lanière étant retenue en place dans ces parties dé coupées 27 par l'effet de friction qu'elle y rencontre.
Dans la fi-. 11, un fermoir suivant l'in vention est représenté appliqué à une montre- bracelet, l'ajustement en longueur active du bracelet étant réalisé comme précédemment ait moyen (le la partie de ruban 25 engagée dans la boucle 26 de la. languette de ferme ture 1 et s'enfilant successivement dans une série de découpures ou entailles du corps de bracelet.