Procédé de fabrication d'un élément de construction en plâtre, et élément de a construction en plâtre obtenu suivant ce procédé. La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un élément de cons truction en plâtre ainsi qu'à un élément de construction en plâtre obtenu suivant ce procédé.
Ce procédé est caractérisé en ce que l'on coule, autour d'une armature, du plâtre gâché avec de l'eau dans laquelle on a dissous de la colle, le tout dans le but d'obtenir un élé ment suffisamment résistant pour supporter le transport sans se détériorer et pour être employé à la confection des plafonds et des galandages sans qu'il soit nécessaire de le recouvrir, après sa pose, d'une nouvelle cou che de plâtre.
Ce procédé pourra être mis en oeuvre, par exemple de la façon suivante : Dans le fond d'un moule, on dispose une couche de plâtre gâché avec de l'eau dans laquelle on a au préalable dissous de la colle, puis on dispose sur cette couche une rangée de roseaux for mant armature que l'on recouvre d'une nou velle couche de plâtre également gâché avec de l'eau dans laquelle on a dissous de la colle, puis on laisse sécher le tout. On peut ainsi obtenir un élément en forme de planche tel que représenté en cc aux fig. 1 et 2, en coupe transversale et en plan<B>;</B> b sont les roseaux.
Pour que le plâtre se durcisse suffisam ment, il est connu qu'il est nécessaire de le gâcher avec suffisamment d'eau, mais alors, la prise se fait si rapidement que très sou vent le plâtre se durcit avant qu'on ait eu le temps de l'introduire dans le moule ; c'est pour cette raison que, dans la fabrication actuelle des planches â roseaux, utilisées dans la construction, on gâche le plâtre avec 1111 minimum d'eau. On a ainsi tout le temps nécessaire pour le moulage du plâtre, mais la planche, une fois sèche, n'est pas assez résistante , presque toujours elle se détériore pendant le transport; en outre, il faut, après la pose, la recouvrir d'une couche de plâtre qu'on a gâché avec suffisamment d'eau pour qu'elle soit dure.
Mais cette eau ainsi ab sorbée, au lieu de durcir la planche, la pour rit, c'est-à-dire diminue encore sa résistance, ce qui s'explique par le fait que le plâtre de la planche ne peut pas s'hydrater normale ment parce qu'il est à l'abri de l'air.
L'expérience a montré que le procédé sus- décrit remédie à ces deux inconvénients. En effet, grâce à la colle dissoute dans l'eau, la prise du plâtre se fait lentement même lors qu'il y a excès de liquide. On a donc tout le temps de mouler la planche tout en lui don nant sa dureté maximum et cette dureté est telle qu'il est inutile, la planche une fois posée, de la recouvrir d'une nouvelle couche de plâtre; on peut la badigeonner immédia tement.
De préférence, on emploiera de la colle forte dans la proportion, par exemple, de 150 gr de colle pour<B>50</B> litres d'eau. De pré férence aussi, les planches auront la forme montrée au dessin, c'est-à-dire que l'un de leurs grands bords se terminera par une arête c, tandis que l'autre grand bord présentera deux arêtes di d2 entre lesquelles une gorge e à section triangulaire se trouve réservée. Lors de la pose, deux planches adjacentes seront montées, comme dessiné en fig. 1, l'arête c de l'une de ces planches pénétrant dans la gorge e de l'autre; cette gorge a été au préalable remplie de plâtre qui, lors de la pénétration de l'arête, sort en partie et forme un joint f.
On pourrait employer autre chose que des roseaux comme armature, par exemple des scories, et on pourrait donner à l'élément de construction une autre forme que celle d'une planche, par exemple celle d'une brique. Les éléments en forme de planche s'emploieront avec avantage pour les plafonds et ceux en forme de brique pour les galandages. Bien entendu le joint pourrait être différent de celui représenté en fig. 1 ; pour les planches en particulier, on pourra employer le joint en escalier montré en fig. 3, et pour les briques le joint en rainure et en saillie semi-circu laires montré en fig. 4.
A method of manufacturing a plaster construction element, and a plaster construction element obtained by this process. The present invention relates to a method of manufacturing a plaster building element as well as to a plaster building element obtained by this process.
This process is characterized in that one pours, around a frame, plaster mixed with water in which glue has been dissolved, the whole in order to obtain an element sufficiently resistant to withstand transport without deterioration and to be used in the making of ceilings and partitions without it being necessary to cover it, after its installation, with a new layer of plaster.
This process can be implemented, for example in the following way: In the bottom of a mold, there is a layer of plaster mixed with water in which glue has been dissolved beforehand, then it is placed on this layer a row of reeds forming an armature which is covered with a new layer of plaster also mixed with water in which glue has been dissolved, then the whole is left to dry. It is thus possible to obtain an element in the form of a board as shown at cc in FIGS. 1 and 2, in cross section and in plan <B>; </B> b are the reeds.
In order for the plaster to harden sufficiently, it is known that it is necessary to mix it with sufficient water, but then, the setting is done so quickly that very often the plaster hardens before having had the time to introduce it into the mold; it is for this reason that, in the present manufacture of reed boards, used in construction, the plaster is mixed with a minimum of water. There is thus all the time necessary for the molding of the plaster, but the board, once dry, is not strong enough, almost always it deteriorates during transport; in addition, after installation, it must be covered with a layer of plaster which has been mixed with enough water to make it hard.
But this water absorbed in this way, instead of hardening the board, puts it off, that is to say further reduces its resistance, which is explained by the fact that the plaster of the board cannot hydrate. normally because it is shielded from the air.
Experience has shown that the above-described process overcomes these two drawbacks. Indeed, thanks to the glue dissolved in water, the plaster setting is done slowly even when there is excess liquid. There is therefore plenty of time to mold the board while giving it its maximum hardness and this hardness is such that it is useless, once the board has been installed, to cover it with a new layer of plaster; it can be brushed immediately.
Preferably, strong glue will be used in the proportion, for example, of 150 g of glue to <B> 50 </B> liters of water. Also preferably, the boards will have the shape shown in the drawing, that is to say that one of their large edges will end with an edge c, while the other large edge will have two edges di d2 between which a throat with a triangular section is reserved. When laying, two adjacent boards will be mounted, as drawn in fig. 1, the edge c of one of these boards penetrating into the throat e of the other; this groove has been filled beforehand with plaster which, when the ridge penetrates, partially comes out and forms a seal f.
One could use something other than reeds as reinforcement, for example slag, and one could give the building element a shape other than that of a plank, for example that of a brick. Plank-shaped elements will work with advantage for ceilings and brick-shaped ones for wall partitions. Of course, the seal could be different from that shown in FIG. 1; for planks in particular, the staircase joint shown in fig. 3, and for bricks the semi-circular groove and protrusion joint shown in fig. 4.