Feuille-cliché pour machines à reproduire.des écrits, dessins ete. La présente invention se rapporte à une feuille-cliché pour machines à reproduire des écrits, dessins etc., du genre de celles comprenant un support à jours supportant une couche formée d'une substance imper- méable à l'-encre d'impression, caractérisée en ce que cette couche contient un pigment opaque de couleur claire, dans le but que la couleur de la couche contraste avec celle de l'encre employée avec la feuille-cliché.
Ci-après sent décrites, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution de l'objet de l'invention.
Supposons d'abord qu'il s'agisse d'une feuille-cliché du genre de celles dites en "pa- pier japonais" ou en ,,papier Yoshino". Ainsi qu'il est bien connu, les feuilles-clichés de cette sorte sont formées par un support à ,jours, constitué par une espèce de papier de soie très mince et supportant une couche formée d'une substance résistant à l'action de l'encre.
Pour reproduire un écrit, on tape par exemple :celui-ci à la machie à écrire sur la feuille-cliché. Les caractères de la ma- chine produisent clans celle-ci des perfora tions ayant la forme de ces caractères. Après quoi, la feuille-cliclhé, ainsi perforée, est montée sur un cylindre encreur contre le quel on fait passer les feuilles à imprimer. L'encre du .cylindre traverse les perforations de la feuille-cliché et produit une impression sur ces fouilles.
La couche supportée par le support en papier de soie sus-mentioiiné sera, par exemple, constituée de. la façon suivante: Exezraple <I>1:</I> 312 parties d'une substance colorante blanche, à base d'oxyde de titane (par exem ple, une substance colorante formée d'oxyde (le titane et -de sulfate de baryum), sont ajo-a- tées à 50 parties d'une solution à 20 % de gélatine, solution à laquelle on ajoute encore 15 parties -de glycérine et 20 parties d'eau.
Le papier de soie est enduit de cette compo sition de la manière connue, par exemple en le tirant entre deux cylindres partiellement immergés clans la composition. <I>Exemple 2:</I> 10 parties d'une substance colorante blanche, à base d'oxyde de titane, sont ajou tées à 90 parties d'un mélange fondu compre nant 40 parties de suif .de mouton et 50 par ties de cire de paraffine dont le point de fusion est de 135 " F. Le papier de soie sus mentionné est enduit de ladite composition comme décrit ci-dessus.
L'avantage de la substance colorante sus mentionnée est de permettre de faire ressortir les caractères découpés dans la feuille-cliché, ce qui permet, pendant l'emploi de celle-ci, de voir si elle présente .des défauts. Ceux- ci peuvent donc être observés directement sur la feuille-cliché et non seulement sur les feuilles imprimées. En outre, cette ma tière colorante donne diverses propriétés utiles à la, composition, par exemple, elle en élève le point de liquéfaction et .augmente sri résistance contre l'action destructive (le l'encre avec laquelle la feuille-cliclié est em ployée.
Certaines feuilles-elichés sont formées d'une composition dénommée "cire". - Cette composition est en réalité constituée en 0rra.nde partie au moins par du savon et non par .de la, cire, mais a l'aspect de cette der nière. On peut également. dans cette compo sition, introduire une matière colorante opaque, -de préférence blanche et de préfé- r--nce aussi 2 base de titane ou encore à base de zinc; l'expérience a montré que la ,.cire" ainsi traitée résistait mieux aux variations thermométriques et hygrométriques.
Ces matières colorantes s'emploieront aussi avec avantage pour les feuilles-clichés comprenant un support à ,jours avec une couche d'une composition à base de gélatine sensibilisée au bichromate, feuille-cliehé sur laquelle l'écrit ou de dessin à reproduire s'obtient par l'ac tion de la lumière; il a été remarqué que les matières colorantes blanches à base de zinc ou de titane susmentionnées rendent non seulement le cliché bien visible, mais encore augmentent l'insolubilité de la: gélatine de la composition. Certaines feuilles,licliés sont: doubles.
c'est-à-dire qu'elle:s comprennent une feuille supérieure sur laquelle s'établit le cliché et qui est fixée, par l'un de ses côtés, à une feuille inférieure en papier, feuille servant de soutien < < , la. feuille supérieure lorsque, par exemple, l'on tape le cliché à, la machine. Souvent, la face de cette feuille inférieur., qui vient en contact avec la, face supérieure, est noire, étant couverte d'encre à imprimer, pour que le texte, une fois perforé dans la feuille supérieure, soit plus facile à lire.
Cet avantage peut être augmenté si, à la place d'employer de l'encre à imprimer or dinaire, on couvre, la face en question de la feuille inférieure d'une encre communica tive qui, lorsque le cliché est découpé, pénè tre dans le support à. jours de celui-ci et con traste par sa couleur avec le reste de la sur face .de la feuille-cliché. Cette encre com municative pourra être de l'espèce de celle employée dans les machines à reproduire et formée d'une matière colorante suspendue dans une gelée minérale.
Elle pourrait être aussi semblable à. celle que l'on emploie polir la fabrication du papier ,.ca.rbon", c'est-li- dire être formée d'une matière colorante mé langée à clé la cire. On pourra aussi employer avec avantage une encre formée d'un mélange intime de 3 parties de noir de fumée et de 100 parties d'une gelée minérale. L'encre ainsi obtenue sera., par exemple, imprimée sur la pl'@^- grande partie au moins d'une ries faces de la feuille support.
Puis la feuille supérieure munie, ainsi que décrit plus haut, de la ma tière colorante est fixée. par exemple adhé- sivement, par l'un de ses bords sur la feuille support.