Perfectionnement aux tubes<B>à</B> rayons X. Le perfectionnement aux tubes<B>à</B> rayons X, qui fait l'objet de l'invention, se rapporte aux anti-cathodes.
On sait depuis longtemps que l'intensité des rayons X engendrés dans les tubes de Rüntgen dépend du poids atomique de l'anti- cathode, puisque plus ce poids atomique est élevé, plus les rayons X émanant<B>de</B> cette anti-cathode sont intenses.
Kaye a classé comme suit les métaux<B>à</B> poids alomiques élevés, qui conviennent pour les anti-cathodes des tubes<B>à</B> rayons X, en attribuant au pla tine le coefficent 100- Uranium <B>125,</B> Thorium 120, Or<B>101,</B> Pla tine<B>100,</B> Iridium<B>98,</B> Osmium<B>97,</B> Tungstène <B>91,</B> Tantale<B>90.</B>
Parmi ces métaux, l'or ne convient pas<B>à</B> cause de son bas point de fusion. Le pla tine, l'iridium et l'osmium sont pratiquement écartés<B>à</B> cause de leur rareté.
Bien des tentatives ont été faites pour produire les métaux rares les plus lourds, tels que le thorium et l'uranium,<B>à</B> l'état pur, cohérent, c'est-à-dire une forme métallique désirable pour leur emploi comme anti#ca- thodes et d'autres destinations, mais tous ces efforts ont régulièrement échoués.
Pour autant qu'il soit connu<B>à</B> la deman deresse, personne n'a réussi jusqu'ici<B>à,</B> pro duire ces métaux sous une forme métallique pure, cohérente, bien que leurs poudres soient bien connues. Il est particulièrement difil- vile d'obtenir l'uranium métallique<B>à</B> l'état pur, cohérent, puisqu'il s'oxyde très facile ment<B>à</B> l'air et réagit avec les gaz, tels. que l'oxygène et l'hydrogène ainsi qu'avec la va peur etc, avec la plus grande facilité.
La demanderesse<B>à</B> récemment fait bre veter la production de divers métaux réfrac taires, tels que l'uranium et le thorium, par frittage de leurs poudres métalliques prati quement pures dans,un four de construction spéciale dans des conditions convenables. Elle a également fait breveter récemment que, dans des conditions convenables, ces métaux peuvent être produits dans ce four en chauffant leurs hydrures ou leurs oxydes dans un vide élevé et<B>à</B> température élevée de manière<B>à</B> en provoquer la dissociation complète et le frittage subséquent en un mé tal cohérent solide, sans que le métal passe ou non par l'état fondu.
Le four est un four <B>à</B> induction<B>à</B> vide élevé et<B>à</B> fréquence élevée ayant un couplage très serré entre le primaire et le secondaire, ainsi que cela a été décrit dans le brevet suisse no <B>100060,</B> et le pro <B>cédé</B> pour obtenir ces métaux<B>à</B> l'état cohé rent est décrit dans le brevet suisse nc 100240.
Conformément<B>à</B> ce procédé, il est géné ralement préféré d'amener la poudre<B>de</B> mé tal, uranium ou thorium, par moulage ou compression, sous forme de disque ou de boule et de placer ce dernier dans un creuset ou sur une feuille en molybdène ou tungstène qu'on introduit<B>à</B> l'intérieur de l'enroulement serré de la chambre du four, dans laquelle le vide a été fait. Un courant de haute fré quence est envoyé dans l'enroulement, qui agit comme un primaire induisant des cou- rànts secondaires dans le creuset ou la feuille et le disque ou la boule de poudre métallique, en<B>y</B> frittant cette dernière en uranium ou thorium métallique pur et cohérent.
<B>Il</B> a été trouvé que l'uranium a son point de fusion dans le voisinage de<B>1870 à 1880 ' C</B> et que le thorium a son point de fusion dans le voisinage de 2020<B>à 2030 ' C.</B> Ces deux métaux ont les poids atomiques les plus éle vés qui soient connus,<B>à</B> savoir<B>232</B> pour le thorium et<B>238,5</B> pour l'uranium. L'intensité d'émission de rayons X de ces métaux est en viron 20<B>à</B> 25, '110 plus élevée que celle du platine.
L'objet de la présente invention est un perfectionnement aux tubes<B>à</B> rayons X pré sentant la particularité que Fanti-cathode est formée par un métal ayant<B>à</B> la fois un poids atomique supérieur<B>à</B> 200 et un point de fusion très élevé, qui a<B>été</B> amené sous une forme solide cohérente. Les anti-cathodes <B>à</B> rayons X, en thorium et en uranium, par exemple, conviennent émi nemment pour l'émission de rayons, puisque leurs points de fusion sont relativement<B>éle-</B> vés et que leurs poids atomiques sont parmi les plus élevés connus. Elles sont beaucoup supérieures<B>à</B> celles en tunolstène usitées jus- qu'ici.
L'invention n'est pas limitée<B>à</B> l'emploi de métaux purs comme anti-cathodes <B>à</B> rayons X, vu que les alliages ou mélanges d'uraniuln et de thorium, par exemple, ou les alliages cu mélanges de l'un de ces métaux avec d'au tres métaux peuvent être employés dans le même but. Si on le désire, le tube<B>à</B> rayons X peut être rempli d'un gaz inerte, tel que l'argon, l'hélium etc.