CA2930751C - Support escamotable pour ecran, et ensemble d'amenagement interieur d'une cabine d'aeronef comprenant un tel support - Google Patents

Abstract

Ce support escamotable (32) pour un écran (58) comprend un logement de réception de l'écran (58) dans une position escamotée, et un bras (52) monté mobile relativement au logement entre une position rétractée à l'intérieur du logement et une position déployée à l'extérieur du logement. Le bras (52) comprend un premier et un deuxième tronçons rigides (70, 72) articulés l'un par rapport à l'autre de manière à ce que le deuxième tronçon (72) pivote relativement au premier tronçon (70) autour d'un premier axe de pivotement (P1-P1') entre une configuration compacte, dans laquelle le deuxième tronçon (72) est encastré dans un évidement (80) du premier tronçon (70), et une configuration étendue, dans laquelle le deuxième tronçon (72) s'étend hors dudit évidement (80)

Description

Support escamotable pour écran, et ensemble d'aménagement intérieur d'une cabine d'aéronef comprenant un tel support La présente invention concerne un support escamotable pour écran, du type comprenant :
- un logement de réception de l'écran dans une position escamotée, et - un bras, monté mobile relativement au logement entre une position rétractée à
l'intérieur du logement et une position déployée à l'extérieur du logement, le bras comprenant une extrémité proximale d'articulation au logement et une extrémité distale d'articulation à l'écran.
La présente invention concerne également un ensemble d'aménagement intérieur d'une cabine d'aéronef comprenant un tel support. Un tel ensemble est destiné
à être monté dans une cabine d'aéronef pour participer au confort des occupants de la cabine.
Il est courant d'équiper les cabines d'aéronefs d'écrans destinés à une utilisation par les passagers. Ces écrans peuvent être destinés à informer les passagers sur les paramètres de vol, mais également peuvent leur permettre d'accéder à des contenus multimédias.
Ces écrans sont souvent encastrés dans un élément fixe de la cabine, ce qui rend leur consultation peu commode pour les passagers. Il a donc été développé des organes de support de ces écrans, comprenant un bras doté d'une extrémité de fixation à un élément fixe de la cabine et d'une extrémité d'articulation à l'écran. Ces organes de support sont généralement adaptés pour supporter l'écran face à un fauteuil de cabine, de manière à permettre une consultation aisée de l'écran par un passager assis dans ledit fauteuil.
Pour des raisons de sécurité, la certification des aéronefs requiert que chaque écran présent dans l'aéronef soit rétracté ou rangé lors de certaines phases critiques de vol de l'aéronef, notamment au décollage et à l'atterrissage. Dans certains cas également, le passager peut souhaiter pour son propre confort que l'écran soit rétracté, afin par exemple que cet écran n'entrave pas son déplacement à l'intérieur de l'aéronef.
De ce fait, les organes de support sont conçus pour permettre le déplacement de l'écran entre une position d'utilisation face au fauteuil de cabine et une position de rangement. Une position de rangement connue est une position rétractée à
l'intérieur d'un accotoir du fauteuil. Toutefois, prévoir une telle position de rangement pour l'écran pose d'importantes contraintes sur la conception du fauteuil, et plus particulièrement de son accotoir, empêchant notamment la réalisation de certaines formes d'accotoirs ou d'accotoirs escamotables.

2 Depuis quelques années, avec l'essor des tablettes tactiles, les passagers embarquent de plus en plus souvent à bord des aéronefs avec leur propre tablette tactile, tablette qu'ils souhaitent généralement consulter au cours du vol. Le plus souvent, les passagers n'ont pas de support à leur disposition, et doivent donc poser leur tablette sur leurs genoux, ce qui les oblige à incliner en permanence leur tête vers le bas et peut entraîner à la longue des douleurs dorsales ou cervicales. En outre, la tablette peut facilement tomber sur le plancher de la cabine et se détériorer en cas d'accélération ou de décélération brutale de l'aéronef, par exemple lorsque ce dernier est dans une zone de turbulences.
Afin de pallier à ces inconvénients, des dispositifs de support de tablettes pour aéronef ont été développés récemment.
Ces dispositifs de support se présentent généralement sous la forme d'un bras articulé présentant une extrémité proximale fixée au rebord latéral de la cabine (mieux connu sous la dénomination anglaise de side ledge ) et une extrémité
distale dotée d'une mâchoire aux dimensions adaptées pour saisir et retenir différents modèles de tablettes. Ce bras devant être rangé lors des phases critiques de vol, le bras est le plus souvent démontable, ce qui pose le problème du rangement dudit bras, mais également de la tablette qu'il supporte.
Une solution partielle est apportée par un système connu constitué par un dispositif de support pour tablette comprenant un bras articulé escamotable dans un logement ménagé dans le rebord latéral de la cabine. Toutefois, le faible volume du logement est incompatible avec la réception d'une tablette à l'intérieur dudit logement. Si le problème du rangement du bras est donc résolu par ce système connu, il demeure le problème du rangement de la tablette lors des phases critiques de vol.
Il serait ainsi souhaitable de pouvoir escamoter non seulement le dispositif de support à l'intérieur du rebord latéral de la cabine, mais également la tablette. Toutefois, le rebord latéral est très encombré, notamment car il sert déjà au rangement des tables de l'aéronef lors des phases critiques de vol, comme décrit dans la demande de brevet FR 15 00208. L'espace disponible pour le rangement d'autres éléments, tels que des tablettes tactiles, à l'intérieur du rebord latéral est donc très réduit.
Un objectif de l'invention est donc de permettre d'escamoter à la fois un écran et son support dans un espace réduit.
A cet effet, l'invention a pour objet un support escamotable du type précité, dans lequel le bras comprend un premier et un deuxième tronçons rigides articulés l'un par rapport à l'autre de manière à ce que le deuxième tronçon pivote relativement au premier tronçon autour d'un premier axe de pivotement entre une configuration compacte, dans

3 laquelle le deuxième tronçon est encastré dans un évidement du premier tronçon, et une configuration étendue, dans laquelle le deuxième tronçon s'étend hors dudit évidement.
Grâce à cette caractéristique, le bras peut occuper une configuration très compacte lorsqu'il est rétracté à l'intérieur du logement, ce qui permet de minimiser l'espace occupé par ledit bras et libérer un maximum de place pour le rangement de la tablette à l'intérieur du logement. Il est ainsi possible de réaliser un support présentant un logement de taille réduite et venant facilement se loger dans le rebord latéral d'une cabine d'aéronef.
Selon des modes de réalisation particuliers de l'invention, le support escamotable présente également l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) :
- le deuxième tronçon définit l'extrémité distale;
- le bras comprend un troisième tronçon rigide articulé au premier tronçon de manière à pivoter relativement au premier tronçon autour d'un deuxième axe de pivotement entre une position repliée, dans laquelle les premier et troisième tronçons sont accolés l'un à l'autre sur sensiblement l'intégralité de leur longueur, et une position dépliée ;
- les premier et deuxième axes de pivotement sont sensiblement parallèles l'un à
l'autre ;
- les premier et troisième tronçons sont chacun sensiblement rectilignes et, en position dépliée, les premier et troisième tronçons sont sensiblement orthogonaux l'un à
l'autre ;
- en configuration compacte, l'extrémité distale est interposée entre les premier et deuxième axes de pivotement et, en configuration étendue, le premier axe de pivotement est interposé entre l'extrémité distale et le deuxième axe de pivotement ;
- le bras comprend un quatrième tronçon rigide articulé au troisième tronçon de manière à pivoter relativement au troisième tronçon autour d'un troisième axe de pivotement ;
- les deuxième et troisième axes de pivotement sont sensiblement orthogonaux l'un à l'autre ;
- le quatrième tronçon définit l'extrémité proximale ;
- le troisième tronçon est sensiblement rectiligne en étant allongé suivant une direction d'élongation, et le troisième axe de pivotement est sensiblement parallèle à
ladite direction d'élongation ;

4 - le support escamotable comprend une liaison glissière pour le coulissement de l'extrémité proximale du bras relativement au logement suivant une direction de coulissement ;
- la direction de coulissement est sensiblement parallèle à la direction d'élongation du troisième tronçon ;
- le logement définit un premier espace de réception de l'écran en position escamotée et un deuxième espace de réception du bras en position rétractée, le logement présentant également une ouverture en forme générale de T à travers laquelle les premier et deuxième espaces de réception débouchent à l'extérieur du logement, la barre du T constituant la partie de l'ouverture par laquelle le premier espace de réception débouche à l'extérieur du logement, et le pied du T constituant la partie de l'ouverture par laquelle le deuxième espace de réception débouche à l'extérieur du logement ;
- le support escamotable comprend un organe de fixation de l'écran au support, et une liaison articulée pour l'articulation de l'organe de fixation à
l'extrémité distale du bras autour d'au moins deux axes.
- le premier tronçon présente une enveloppe et comprend un corps s'étendant sur sensiblement l'intégralité de la largeur de l'enveloppe, prise parallèlement au premier axe de pivotement, ainsi qu'un doigt faisant saillie depuis le corps en étant décalé suivant une direction parallèle au premier axe de pivotement par rapport à un axe longitudinal médian de l'enveloppe, le corps présentant une face dont au moins une portion est disposée en retrait vers l'intérieur du premier tronçon par rapport à l'enveloppe suivant une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal médian et au premier axe de pivotement, un premier espace étant défini entre ladite portion et l'enveloppe, le doigt présentant une face latérale disposée en retrait vers l'intérieur du premier tronçon par rapport à
l'enveloppe suivant une direction parallèle au premier axe de pivotement, un deuxième espace étant défini entre ladite face latérale et l'enveloppe, les premier et deuxième espaces étant accolés l'un à l'autre, l'évidement étant formé par la réunion des premier et deuxième espaces.
L'invention a également pour objet un ensemble d'aménagement intérieur d'une cabine d'aéronef, comprenant une console comportant au moins un support escamotable tel que défini ci-dessus.
Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la console constitue un rebord latéral de la cabine.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, données uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, dans lesquels :

- la Figure 1 est une vue en perspective, partiellement de dessus, d'un ensemble d'aménagement intérieur selon l'invention, - la Figure 2 est une vue en perspective, partiellement de dessus, d'un porte-gobelet de l'ensemble d'aménagement intérieur de la Figure 1,

5 la Figure 3 est une vue en perspective, partiellement de dessus et de face, de deux supports pour écrans de l'ensemble d'aménagement intérieur de la Figure 1, la Figure 4 est une vue en perspective, partiellement de dessus et de derrière, d'un bras de l'un des supports de la Figure 3, la Figure 5 est une vue de dessus d'un tronçon du bras de la Figure 4, la Figure 6 est une vue en élévation, de côté, du bras de la Figure 4, dans une configuration déployée, - la Figure 7 est une vue similaire à celle de la Figure 6, le bras étant dans une configuration intermédiaire, la Figure 8 est une vue similaire à celle de la Figure 6, le bras étant dans une configuration rétractée, la Figure 9 est une vue schématique, en coupe, de l'un des supports de la Figure 3, le bras dudit support étant dans une position rétractée, la Figure 10 est une vue similaire à celle de la Figure 9, un organe de déverrouillage du bras étant en cours d'actionnement, et la Figure 11 est une vue similaire à celle de la Figure 9, le bras étant en cours de déploiement.
Un ensemble 10 d'aménagement intérieur d'une cabine 12 d'un aéronef selon l'invention est illustré par les figures 1 à 11.
La cabine 12 de l'aéronef est délimitée latéralement par le fuselage 14 et vers le bas par un plancher 16. Elle s'étend ici suivant un axe longitudinal A-A'.
L'ensemble d'aménagement 10 est monté dans la cabine 12 pour être accessible aux occupants de la cabine 12. Il comporte une console 20 comprenant un bâti présentant un flanc 22 s'étendant sensiblement verticalement et un plateau de support supérieur 24 définissant une surface 26 de support d'objets sensiblement horizontale.
La console 20 s'étend suivant un axe principal horizontal B-6'. Dans l'exemple représenté, cet axe B-B' s'étend sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de cabine A-A', et la console 20 est disposée le long du fuselage 14; la console 20 constitue ainsi un rebord latéral ( side ledge en anglais) de la cabine 12. D'autres configurations d'orientation de la console 20 sont néanmoins possibles.

6 La console 20 comprend deux porte-gobelet 30 escamotables, et deux supports escamotables 32 pour écrans. De préférence, la console 20 comprend également une table (non représentée) escamotable à l'intérieur de la console 20 identique à
celle décrite dans la demande de brevet FR 15 00208, et dont le couvercle de masquage, définissant une partie de la surface de support 26, est désigné par la référence 34 sur la Figure 1.
Dans l'exemple représenté, les supports escamotables 32 sont juxtaposés suivant l'axe B-B' en étant disposés en arrière du couvercle de masquage 34, c'est-à-dire entre le fuselage 14 et le couvercle de masquage 34. Par ailleurs, les porte-gobelet 30 encadrent les supports escamotables 32 suivant l'axe B-6'.
En référence à la Figure 2, chaque porte-gobelet 30 comprend une première partie 40 fixe par rapport au bâti 21, une deuxième partie 42 mobile par rapport au bâti 21, et un organe 44 de guidage du déplacement de la deuxième partie 42 relativement à la première partie 40 pour limiter ce déplacement à une translation suivant une direction verticale sensiblement orthogonale au plancher 16.
La première partie 40 est constituée par une soucoupe affleurant la surface de support 26.
La deuxième partie 42 est constituée par un anneau fendu s'étendant sensiblement parallèlement à la soucoupe 40. Elle est déplaçable relativement à la première partie 40 entre une position escamotée, dans laquelle elle est accolée à la première partie 40, et une position déployée, dans laquelle elle est à l'écart de la première partie 40.
L'organe de guidage 44 comprend une chambre de guidage 46, solidaire de la première partie 40, et un appendice de guidage 48, solidaire de la deuxième partie 42. La chambre de guidage 46 est définie à l'intérieur d'une excroissance 49 faisant saillie sensiblement verticalement vers l'intérieur de la console 20 depuis la première partie 40.
L'appendice de guidage 48 fait saillie sensiblement verticalement vers l'intérieur de la console 20 depuis la deuxième partie 42 et est reçu à l'intérieur de la chambre 48.
La chambre 46 et l'appendice de guidage 48 ont des formes sensiblement complémentaires. Chacun de la chambre 46 et de l'appendice de guidage 48 a en particulier une forme d'arc de cylindre.
De préférence, chaque porte-gobelet 30 comporte également un organe (non représenté) de rappel de la deuxième partie 42 vers sa position déployée, et un organe (non représenté) de verrouillage de la deuxième partie 42 en position rétractée, ledit organe de verrouillage étant un organe de verrouillage par encliquetage adapté
pour être déverrouillé sous l'effet d'une pression exercée sur la deuxième partie 42 suivant la direction de translation, vers le fond de la chambre 46. De tels organes de verrouillage

7 étant connus et couramment employés dans les boutons poussoirs et dans les stylos à
pointe rétractable, cet organe de verrouillage ne sera pas décrit plus en détails ici.
En variante (non représentée), l'organe de verrouillage n'est pas adapté pour être déverrouillé sous l'effet d'une pression exercée sur la deuxième partie 42 suivant la direction de translation. Un organe de déverrouillage est alors prévu, adapté
pour décliqueter l'organe de verrouillage, ledit organe de déverrouillage étant actionnable par un utilisateur au moyen d'un bouton de commande disposé sur la surface de support 26, à proximité du porte-gobelet 30.
En référence à la Figure 3, chaque support escamotable 32 comprend un logement 50, fixe relativement au bâti 21, et un bras 52 mobile par rapport au bâti 21, ledit bras 52 comprenant une extrémité proximale 54 d'articulation au logement 50 et une extrémité distale 56 (Figure 4) d'articulation à un écran 58.
Le logement 50 définit un premier espace 60 de réception de l'écran 58 dans une position escamotée à l'intérieur du logement 50, et un deuxième espace 62 de réception du bras 52 dans une position rétractée à l'intérieur du logement 50. Le logement 50 présente également une ouverture 64, à travers laquelle les premier et deuxième espaces de réception 60, 62 débouchent à l'extérieur du logement 50, et un fond (non représenté), opposé à l'ouverture 64.
Le premier espace de réception 60 est dimensionné pour recevoir l'écran 58 orienté verticalement et en format paysage, c'est-à-dire avec la plus grande dimension de l'écran 58 orientée sensiblement horizontalement, avec au moins 50%, de préférence au moins 80%, de l'écran 58 contenu dans le logement 50, la partie de l'écran 58 non contenue dans le logement 50 dépassant le cas échéant hors du logement 50 à
travers l'ouverture 64. A cet effet, le premier espace de réception 60 a une forme sensiblement parallélépipédique, avec une direction de plus grande dimension orientée sensiblement parallèlement à l'axe B-B', et une direction de plus petite dimension orientée sensiblement horizontalement et orthogonalement à l'axe B-6'.
Le deuxième espace de réception 62 a une forme sensiblement complémentaire à
celle du bras 52 lorsqu'il est dans une configuration rétractée qui sera décrite en détails dans la suite.
De préférence, les premier et deuxième espaces de réception 60, 62 communiquent directement l'un avec l'autre. En variante (non représentée), les premier et deuxième espaces de réception 60, 62 sont séparés l'un de l'autre par une cloison.
L'ouverture 64 a une forme générale de T, la barre 66 du T constituant la partie de l'ouverture 64 par laquelle le premier espace de réception 60 débouche à
l'extérieur du logement 50, et le pied 68 du T constituant la partie de l'ouverture 64 par laquelle le

8 deuxième espace de réception 62 débouche à l'extérieur du logement 50. La barre 66 du T est en particulier plus longue que le pied 68 du T, par exemple huit fois plus longue que le pied 68 du T, et le pied 68 du T est avantageusement plus épais que la barre 66 du T, par exemple deux fois plus épais que la barre 66 du T. De préférence, comme représenté, le pied 68 du T est sensiblement à équidistance des extrémités de la barre 66 du T.
Dans l'exemple représenté, les logements 50 des deux supports 32 sont fusionnés l'un avec l'autre, de sorte que les premiers espaces de réception 60 desdits logements 50 sont en communication directe l'un avec l'autre. En variante (non représentée), une cloison sépare les logements 50 des deux supports 32 l'un de l'autre.
Le bras 52 est monté mobile relativement au logement 50 entre une position rétractée à l'intérieur du deuxième espace de réception 62 et une position déployée à
l'extérieur du deuxième espace de réception 62.
En référence à la Figure 4, le bras 52 est un bras articulé comprenant une pluralité
de tronçons rigides 70, 72, 74, 76 mobiles les uns par rapport aux autres entre une configuration rétractée du bras 52, représentée sur la Figure 8, dans laquelle l'encombrement du bras 52 est minimal, et une configuration déployée du bras 52, représentée sur la Figure 6, dans laquelle l'extrémité distale 56 est à une distance maximale de l'extrémité proximale 54.
Lesdits tronçons 70, 72, 74, 76 comprennent un premier tronçon 70, un deuxième tronçon 72, un troisième tronçon 74, et un quatrième tronçon 76.
Dans l'exemple représenté, chacun desdits tronçons 70, 72, 74, 76 est rectiligne.
En variante (non représentée), les tronçons 70, 72, 74, 76 ont des formes autres que rectilignes, et sont par exemple courbés.
Le premier tronçon 70 est allongé suivant une première direction d'élongation.
Il présente un premier axe d'élongation E1-E1', constitué par un axe longitudinal médian du tronçon 70 orienté suivant la première direction d'élongation.
Le premier tronçon 70 présente une enveloppe parallélépipédique 78 qui est constituée par le plus petit parallélépipède contenant intégralement le premier tronçon 70.
Il définit un évidement 80 de réception du deuxième tronçon 72 par rapport à
ladite enveloppe parallélépipédique 78, ledit évidement 80 étant adapté pour contenir le deuxième tronçon 72 avec un volume du deuxième tronçon 72 contenu dans l'évidement 80 au moins égal à 80% du volume du deuxième tronçon 72. De préférence, l'évidement 80 est adapté pour contenir intégralement le deuxième tronçon 72.
Le premier tronçon 70 présente également une première et une deuxième extrémités 82, 84 opposées, prises selon la première direction d'élongation.
La première

9 extrémité 82 constitue une extrémité d'articulation au deuxième tronçon 72, et la deuxième extrémité 84 constitue une extrémité d'articulation au troisième tronçon 74.
En référence à la Figure 5, le premier tronçon 70 comprend un corps 130, définissant la deuxième extrémité 84, et un doigt 132 faisant saillie depuis une extrémité
du corps 130 opposée à la deuxième extrémité 84, ledit doigt 132 définissant la première extrémité 82.
Le corps 130 s'étend, sur sensiblement l'intégralité de sa longueur, sur sensiblement toute la largeur de l'enveloppe 78, prise parallèlement à un premier axe de pivotement Pl-P1' du premier tronçon 70 relativement au deuxième tronçon 72.
En d'autres termes, le corps 130 comprend deux faces latérales 134, 136 opposées, chacune desdites faces affleurant l'enveloppe 78 sur sensiblement l'intégralité de la longueur du corps 130, prise suivant l'axe d'élongation E1-E1'. Le corps 130 est ainsi centré
latéralement par rapport à l'axe d'élongation El-El'.
Le corps 130 comprend également une face inférieure 138 (Figure 6) sensiblement plane affleurant l'enveloppe 78 sur sensiblement l'intégralité de la longueur du corps 130 et sur sensiblement l'intégralité de la largeur du corps 130.
Le corps 130 comprend en outre une face supérieure 140 opposée à la face inférieure 138. La face supérieure 140 comprend une portion plane supérieure 142, une portion plane inférieure 144 et, entre lesdites portions planes 142, 144, une portion inclinée 146.
Les portions planes supérieure 142 et inférieure 144 sont sensiblement parallèles l'une à l'autre et à la face inférieure 138.
La portion plane supérieure 142 s'étend entre la deuxième extrémité 84 et la portion inclinée 146, d'une face latérale 134 du tronçon 70 à la face latérale 136 opposée.
Elle affleure l'enveloppe 78.
La portion plane inférieure 144 s'étend entre le doigt 132 et la portion inclinée 146, d'une face latérale 134 du tronçon 70 à la face latérale 136 opposée.
La portion plane inférieure 144 est en retrait vers l'intérieur du tronçon 70 par rapport à l'enveloppe 78. La partie du corps 130 qui définit cette portion plane inférieure 144 est donc décalée par rapport à l'axe d'élongation E1-E1' suivant une direction perpendiculaire à l'axe d'élongation E1-E1' et au premier axe de pivotement P1-P1'. Un premier espace 148 est ainsi défini entre la portion plane inférieure 144 et l'enveloppe 78.
Dans l'exemple représenté (voir en particulier la Figure 6), l'axe d'élongation E1-E1' traverse le premier espace 148. La portion plane inférieure 144 est donc orientée vers l'axe d'élongation El-El'.

Le doigt 132 est décalé latéralement par rapport à l'axe d'élongation E1-E1'.
En particulier, le doigt 132 est positionné intégralement d'un même côté de l'axe d'élongation El-El'.
Le doigt 132 comprend une première face latérale 150 sensiblement plane qui 5 affleure l'enveloppe 78. Cette première face latérale 150 s'étend sensiblement dans le prolongement d'une face latérale 134 du corps 130.
Le doigt 132 comprend également une deuxième face latérale 152 sensiblement plane et sensiblement parallèle à la première face latérale 150. Cette deuxième face latérale 152 est en retrait vers l'intérieur du tronçon 70 par rapport à
l'enveloppe 78 ; un

10 deuxième espace 154 est ainsi défini entre la deuxième face latérale 152 et l'enveloppe 78. En particulier, la deuxième face 152 affleure l'axe d'élongation E1-E1'.
Le doigt 132 comprend en outre une face inférieure 156 (Figure 6). Cette face inférieure 156 comprend une portion plane inférieure 158 (Figure 6) et une portion inclinée 160 (Figure 6).
La portion plane inférieure 158 affleure l'enveloppe 78. Elle s'étend sensiblement dans le prolongement de la face inférieure 134 du corps 130.
La portion inclinée 160 s'étend depuis la portion plane inférieure 158 jusqu'à
la première extrémité 82. Elle est sensiblement plane. Elle est orientée à
l'opposé du corps 130.
Le doigt 132 comprend enfin une face supérieure 162. Cette face supérieure 162 comprend une portion plane supérieure 164 et une portion inclinée 166.
La portion plane supérieure 164 affleure l'enveloppe 78. Elle s'étend depuis la portion inclinée 166 jusqu'à la première extrémité 82, sur sensiblement l'intégralité de la largeur du doigt 132.
La portion inclinée 166 s'étend entre le corps 130 et la portion plane supérieure 164. Elle est sensiblement plane. Elle est orientée vers le corps 130. Dans l'exemple représenté, elle est sensiblement parallèle à la portion inclinée 160.
Les premier et deuxième espaces 148, 154 sont accolés l'un à l'autre.
L'évidement 80 est formé par la réunion desdits premier et deuxième espaces 148, 154.
De retour à la Figure 4, le deuxième tronçon 72 est allongé suivant une deuxième direction d'élongation. Il présente un deuxième axe d'élongation E2-E2', constitué par un axe longitudinal médian du tronçon 72 orienté suivant la deuxième direction d'élongation.
Le deuxième tronçon 72 comprend une première et une deuxième extrémités 86, 88 opposées, prises selon la deuxième direction d'élongation. La première extrémité 86 constitue une extrémité d'articulation au premier tronçon 70, et la deuxième extrémité 88 définit l'extrémité distale 56.

11 Le troisième tronçon 74 est allongé suivant une troisième direction d'élongation. Il présente un troisième axe d'élongation E3-E3', constitué par un axe longitudinal médian du tronçon 74 orienté suivant la troisième direction d'élongation.
Le troisième tronçon 74 a une forme générale parallélépipédique sensiblement identique à celle de l'enveloppe parallélépipédique 78.
Le troisième tronçon 74 présente une première et une deuxième extrémités 90, opposées, prises selon la troisième direction d'élongation. La première extrémité 90 constitue une extrémité d'articulation au premier tronçon 70, et la deuxième extrémité 92 constitue une extrémité d'articulation au quatrième tronçon 76.
Le quatrième tronçon 76 définit l'extrémité proximale 54. Il est disposé dans le prolongement du troisième tronçon 74 ; en d'autres termes, au moins une partie du troisième tronçon 74 est traversée par le troisième axe d'élongation E3-E3'.
Comme visible sur les Figures 6 à 8, le premier tronçon 70 est articulé par rapport au deuxième tronçon 72 de manière à ce que le deuxième tronçon 72 pivote relativement au premier tronçon 70 autour du premier axe de pivotement P1-P1' entre une configuration compacte, représentée sur la Figure 8, dans laquelle le deuxième tronçon 72 est encastré
dans l'évidement 80, et une configuration étendue, représentée sur la Figure 6, dans laquelle le deuxième tronçon 72 s'étend hors dudit évidement 80 et donc hors de l'enveloppe parallélépipédique 78. Par encastré dans l'évidement 80 , on comprend que le deuxième tronçon 72 est contenu majoritairement à l'intérieur de l'évidement 80, au moins 80% du volume du deuxième tronçon 72 étant contenu à l'intérieur de l'évidement 80.
De préférence, le deuxième tronçon 72 est encastré intégralement dans l'évidement 80 lorsque les premier et deuxième tronçons 70, 72 sont en configuration compacte, c'est-à-dire que le deuxième tronçon 72 ne dépasse pas de l'évidement 80.
Ainsi, lorsque les premier et deuxième tronçons 70, 72 sont en configuration compacte, l'encombrement desdits tronçons 70, 72 est limité à l'encombrement de l'enveloppe parallélépipédique 78 du premier tronçon 70.
Le premier axe de pivotement P1-P1' est sensiblement orthogonal aux premier et deuxième axes d'élongation E1-E1', E2-E2'.
En configuration compacte, les premier et deuxième axes d'élongation El-E1', E2' sont parallèles l'un à l'autre, et sont en particulier sensiblement coaxiaux. En configuration étendue, les premier et deuxième axes d'élongation E1-E1', E2-E2' forment un angle l'un avec l'autre.

12 Quelles que soient les positions relatives des premier et deuxième tronçons 70, 72, les premier et deuxième axes d'élongation E1-E1', E2-E2' sont contenus dans un même plan.
La configuration compacte correspond à la configuration occupée par les premier et deuxième tronçons 70, 72 lorsque le bras 52 est en configuration rétractée.
La configuration étendue correspond à la configuration occupée par les premier et deuxième tronçons 70, 72 lorsque le bras 52 est en configuration déployée.
En configuration compacte, l'extrémité distale 56 est interposée entre les première et deuxième extrémités 82, 84 du premier tronçon 70. En configuration étendue en revanche, la première extrémité 82 est interposée entre l'extrémité distale 56 et la deuxième extrémité 84. Cela permet d'avoir un grand déploiement du bras 52.
Le premier tronçon 70 comprend par ailleurs, à sa première extrémité 82, des surfaces 94 de butée pour le deuxième tronçon 72 en configuration étendue. Ces surfaces de butée 94 sont parallèles au premier axe de pivotement P1-P1'.
Elles sont adaptées pour coopérer avec des surfaces de butée complémentaires 96 du deuxième tronçon 72, de manière à assurer un soutien solide du deuxième tronçon 72 en configuration étendue et empêcher que, entraîné par le poids de l'écran 58, le deuxième tronçon 72 ne pivote au-delà de la configuration étendue.
Dans l'exemple représenté, une de ces surfaces de butée 94 est formée par la portion plane supérieure 164 de la face supérieure 162 du doigt 132.
Le premier tronçon 70 est également articulé par rapport au troisième tronçon de manière à ce que le troisième tronçon 74 pivote relativement au premier tronçon 70 autour d'un deuxième axe de pivotement P2-P2' entre une position repliée, représentée sur la Figure 8, dans laquelle les premier et troisième tronçons 70, 74 sont accolés l'un à
l'autre sur sensiblement l'intégralité de leur longueur, et une position dépliée, représentée sur la Figure 6, dans laquelle les premier et troisième tronçons 70, 74 sont sensiblement orthogonaux l'un à l'autre. En d'autres termes, en position repliée, les premier et troisième axes d'élongation E1-E1', E3-E3' sont parallèles l'un à l'autre, les premier et troisième tronçons 70, 74 étant juxtaposés l'un à l'autre et, en position dépliée, les premier et troisième axes d'élongation E1-E1', E3-E3' sont orthogonaux l'un à l'autre.
De préférence, l'interface entre les premier et troisième tronçons 70, 74 présente un coefficient de frottement suffisamment élevé pour permettre le maintien des premier et troisième tronçons 70, 74 en position dépliée grâce au seul effet de la force de frottement entre lesdits tronçons 70, 74. En variante (non représentée), un système indexé à billes ou à crans est prévu à ladite interface.

13 Avantageusement, l'interface entre les premier et troisième tronçons 70, 74 comprend une butée (non représentée) adaptée pour empêcher le pivotement du troisième tronçon 74 au-delà de la position dépliée.
En configuration repliée, les premier et troisième axes d'élongation E1-E1', E3-E3' sont contenus dans un même plan, ledit plan étant parallèle au deuxième axe de pivotement P2-P2'. En position dépliée, les premier et troisième axes d'élongation El-El', E3-E3' sont contenus dans des plans différents, lesdits plans étant espacés l'un de l'autre suivant le deuxième axe de pivotement P2-P2'.
Les premier et deuxième axes de pivotement F1-P1', P2-F2' sont sensiblement parallèles l'un par rapport à l'autre. Ils sont de préférence sensiblement horizontaux.
Le deuxième axe de pivotement P2-P2' est sensiblement orthogonal aux premier et troisième axes d'élongation E1-E1', E3-E3'.
La position repliée correspond à la position occupée par le troisième tronçon lorsque le bras 52 est en configuration rétractée, et la position dépliée correspond à la position occupée par le troisième tronçon 74 lorsque le bras 52 est en configuration déployée.
Ainsi, lorsque le bras 52 est en configuration rétractée, les axes d'élongation E1-E1', E2-E2', E3-E3' sont tous contenus dans un même plan, et l'encombrement du bras 52 est limité à l'encombrement d'un parallélépipède formé par l'apposition de l'enveloppe parallélépipédique 78 et du troisième tronçon 74: le bras 52 est donc alors très compact.
Le quatrième tronçon 76 est articulé au troisième tronçon 74 de manière à
pivoter relativement au troisième tronçon 74 autour d'un troisième axe de pivotement P3-P3' sensiblement parallèle au troisième axe d'élongation E3-E3', et en particulier sensiblement coaxial audit troisième axe d'élongation E3-E3'.
Le troisième axe de pivotement P3-P3' est sensiblement orthogonal aux premier et deuxième axes de pivotement P1-P1',. P 2-=P
Il est de préférence sensiblement vertical. Il permet ainsi à un passager qui ne se trouverait pas face à la console 20 d'orienter le bras 52, et donc l'écran 58, dans sa direction.
Avantageusement, l'interface entre les troisième et quatrième tronçons 74, 76 comprend une butée (non représentée) adaptée pour empêcher le pivotement du quatrième tronçon 76 à plus de 10 dans un sens et à plus de 90 dans l'autre sens au-delà d'une position dans laquelle l'écran 58 est sensiblement parallèle à la direction de plus grande dimension du premier espace de réception 60.
De retour à la Figure 4, chaque support 32 comprend également un organe 100 de fixation de l'écran 58 au support 32, une liaison articulée 102 pour l'articulation de l'organe de fixation 100 à l'extrémité distale 56 du bras 52, et une liaison glissière (non

14 représentée) pour le coulissement de l'extrémité proximale 54 du bras 52 relativement au logement 50.
L'écran 58 est, dans l'exemple représenté, une tablette tactile personnelle.
L'organe de fixation 100 est donc un organe de fixation réversible adapté pour qu'un passager puisse aisément attacher l'écran 58 au support 32 et puisse aisément détacher l'écran 58 du support 32.
A cet effet, l'organe de fixation 100 comprend un corps 108 et au moins une paire de mâchoires 110, 112 montées mobiles en translation relativement au corps 108 entre une configuration de relâchement de l'écran 58, dans laquelle les mâchoires 110, 112 sont éloignées l'une de l'autre suivant un axe, et une configuration de pincement de l'écran 58, dans laquelle les mâchoires 110, 112 sont rapprochées l'une de l'autre suivant ledit axe. Un organe de blocage (non représenté) permet de retenir les mâchoires 110, 112 en configuration de pincement. Dans l'exemple représenté, l'organe de fixation 100 comprend une unique paire de mâchoires 110, 112. En variante (non représentée), l'organe de fixation 100 comprend deux paires de mâchoires 110, 112, les axes desdites paires de mâchoires étant orientés sensiblement perpendiculairement l'un à
l'autre, lesdites paires de mâchoires étant manoeuvrables conjointement au moyen d'un organe de commande commun.
Dans l'exemple représenté, l'organe de fixation 100 comprend encore un élément d'interface amovible 113 formant l'interface de l'organe de fixation 100 avec le bras 52.
Cet élément d'interface 113 est fixé au bras par l'intermédiaire de la liaison articulée 102, et il est attaché au corps 108 par l'intermédiaire d'une liaison démontable 115.
Dans l'exemple représenté, cette liaison démontable 115 comprend des organes encliquetables complémentaires portés par l'élément d'interface 113 et par le corps 108.
En variante (non représentée), la liaison démontable 115 comprend une nervure fixée à
un élément parmi l'élément d'interface 113 et le corps 108, et une gorge complémentaire formée dans l'autre élément parmi l'élément d'interface 113 et le corps 108.
En variante encore (non représentée), la liaison démontable 115 comprend deux aimants portés l'un par l'élément d'interface 113 et l'autre par le corps 108.
Dans un autre mode de réalisation de l'invention (non représenté), l'écran 58 est fixé à demeure au support 32. L'organe de fixation 100 est alors typiquement constitué
par un élément de support sur lequel l'écran 58 est vissé, ventousé, clipsé ou collé.
La liaison articulée 102 est adaptée pour permettre une rotation de l'organe de fixation 100 relativement au bras 52 autour d'au moins deux axes (non représentés) non parallèles au deuxième axe d'élongation E2-E2' .

De préférence, la liaison articulée 102 présente un coefficient de frottement important de manière à permettre le maintien de l'organe de fixation 100 en position grâce au seul effet de la force de frottement.
Dans l'exemple représenté, la liaison articulée 102 est constituée par une liaison 5 rotule, de manière à permettre la rotation de l'organe de fixation 100 relativement au bras 52 non seulement autour desdits deux axes non parallèles au deuxième axe d'élongation E2-E2', mais également autour du deuxième axe d'élongation E2-E2'. La liaison articulée 102 est ainsi adaptée pour permettre d'orienter l'écran 52 aussi bien en mode paysage qu'en mode portrait.
10 Un creux (non représenté) est alors ménagé dans l'extrémité distale 56 du bras 52 pour permettre le logement de la liaison rotule dans le bras 52 lorsque le bras 52 est en configuration rétractée.
En variante (non représentée), la liaison articulée 102 est constituée par une liaison rotule à doigt, formée typiquement par une pièce montée pivotante autour d'un

15 premier axe relativement à l'extrémité distale 56 du bras 52 et montée pivotante autour d'un deuxième axe, orthogonal au premier axe, relativement à l'organe de fixation 100.
En référence à la Figure 9, la liaison glissière est adaptée pour permettre un coulissement de l'extrémité proximale 54 du bras 52 relativement au logement 50 suivant une direction de coulissement C-C'. La rétractation du bras 52 dans le logement 50 et le déploiement du bras 52 hors du logement 50 se fait donc par déplacement du bras 52 suivant ladite direction de coulissement C-C'.
La direction de coulissement C-C' est en particulier sensiblement parallèle au troisième axe d'élongation E3-E3'.
Le support 32 comporte également un organe 114 de rappel du bras 52 vers sa position déployée, et un organe 116 de verrouillage du bras 52 en position rétractée, ledit organe de verrouillage 116 étant un organe de verrouillage par encliquetage.
Dans l'exemple représenté, le support 32 comporte encore un organe de déverrouillage 118, adapté pour décliqueter l'organe de verrouillage 116, ledit organe de déverrouillage 118 comprenant un bouton d'actionnement 119 disposé à la première extrémité 90 du troisième tronçon 74.
En variante (non représentée), l'organe de verrouillage 116 est adapté pour être déverrouillé sous l'effet d'une pression exercée sur le bras 52 suivant la direction de coulissement, vers le fond du logement 50. De tels organes de verrouillage étant connus et couramment employés dans les boutons poussoirs et dans les stylos à pointe rétractable, cet organe de verrouillage ne sera pas décrit plus en détails ici.

16 Le support 32 comprend également un organe 120 d'alimentation de l'écran 58 en énergie électrique. L'écran 58 étant, dans l'exemple représenté, une tablette tactile personnelle, l'organe d'alimentation 120 est constitué par une prise électrique, typiquement une prise USB, reliée électriquement à une source d'énergie électrique (non représentée).
De préférence, la prise électrique 120 est disposée sous une trappe articulée par un pivot au logement 50.
Avantageusement, les supports 32 sont les symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan vertical médian disposé à équidistance des supports 32.
Un procédé de manipulation de l'un des supports 32 va maintenant être décrit, en référence aux Figures 3 à 11.
Le bras 52 est initialement rétracté dans le logement 50, aucun écran n'étant fixé
au support 32. Le bras 52 est lui-même en configuration rétractée, c'est-à-dire que le deuxième tronçon 72 est encastré dans l'évidement 80 du premier tronçon 70, et que les premier et troisième tronçons 70, 74 sont accolés l'un à l'autre sur sensiblement l'intégralité de leur longueur. La deuxième extrémité 84 du premier tronçon 70 et la première extrémité 90 du troisième tronçon 74 affleurent alors l'ouverture 64, et l'organe de fixation 100 est logé dans le premier espace de réception 60 du logement 50.
Un passager exerce tout d'abord une pression sur le bouton d'actionnement 119.
Cela a pour effet de déverrouiller l'organe de verrouillage 116. Sous l'effet de l'organe de rappel 114, le bras 52 se déploie hors du logement 50, et l'organe de fixation 100 sort du premier espace de réception 60.
Le bras 52 est alors en configuration rétractée, hors du logement 50, et l'organe de fixation 100 est également hors du logement 50. Le passager peut donc saisir l'organe de fixation 100 et le tirer vers lui. Ce faisant, le passager provoque le déploiement du bras 52, qui passe de sa configuration rétractée à sa configuration déployée, comme représenté sur la Figure 7. Si le passager ne se tient pas face au support 32, il peut également faire pivoter le bras 52 autour du troisième axe de pivotement P3-P3', de manière à amener l'organe de fixation 100 face à lui.
Une fois l'organe de fixation 100 à une distance confortable du passager, celui-ci insère sa tablette tactile personnelle entre les mâchoires 110, 112 de l'organe de fixation 100, de manière à ce que celles-ci viennent pincer la tablette tactile. Il peut alors relâcher sa tablette tactile et naviguer confortablement dans les contenus de ladite tablette, sans devoir se pencher en avant et sans avoir de main occupée par le maintien de la tablette.
Si la position de la tablette ne lui convient pas, le passager peut ajuster son orientation au moyen de la liaison articulée 102 et de l'articulation entre les troisième et

17 quatrième tronçons 74, 76. De plus, le passager peut facilement faire basculer la tablette entre le mode portrait et le mode paysage en la faisant pivoter autour de l'axe E2-E2' au moyen de la liaison articulée 102. Enfin, si le passager constate que le niveau de batterie de la tablette est faible, il peut recharger cette dernière en la branchant à
la prise électrique 120 au moyen d'un câble de rechargement.
Lorsque le passager a fini de se servir de la tablette et qu'il souhaite la ranger, il la remet en position paysage et replie le bras 52 de manière à ce qu'il revienne en configuration repliée. Le passager fait également pivoter le bras 52 autour du troisième axe de pivotement P3-P3', de manière à ce que la tablette se retrouve orientée parallèlement à la direction de plus grande dimension du premier espace de réception 60.
Enfin, le passager appuie sur l'élément de fixation 100 ou sur la deuxième extrémité 84 du premier tronçon 70, suivant la direction de coulissement et vers le fond du logement 50, de manière à enfoncer le bras 52 dans le logement 50. Le passager maintient cet appui jusqu'à ce que le bras 52 arrive en butée. Le passager relâche alors sa pression, et le bras 52 remonte un peu sous l'effet de la force de l'organe de rappel 114, mais cette remontée est rapidement bloquée par l'organe de verrouillage 116 qui s'encliquète ; le bras 52 est alors rétracté dans le deuxième espace de réception 62, et la tablette est escamotée à l'intérieur du premier espace de réception 60.
De préférence, le support 32 est adapté pour que, une fois la tablette escamotée dans le logement 50, un bandeau supérieur de ladite tablette, de hauteur de préférence comprise entre 5 et 45 mm, demeure hors du logement 50. Cela permet en effet à
la tablette de demeurer visible et évite que le passager ne l'oublie à sa descente de l'aéronef.
Grâce à l'invention décrite ci-dessus, il devient donc possible d'escamoter à
la fois un écran et son support dans le rebord latéral d'un aéronef, tout en permettant une manipulation aisée de l'écran.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1.- Support escamotable (32) pour écran (58), comprenant :
- un logement (50) de réception de l'écran (58) dans une position escamotée, et - un bras (52), monté mobile relativement au logement (50) entre une position rétractée à l'intérieur du logement (50) et une position déployée à
l'extérieur du logement (50), le bras (52) comprenant une extrémité proximale (54) d'articulation au logement (50) et une extrémité distale (56) d'articulation à

l'écran (58), caractérisé en ce que le bras (52) comprend un premier et un deuxième tronçons rigides (70, 72) articulés l'un par rapport à l'autre de manière à ce que le deuxième tronçon (72) pivote relativement au premier tronçon (70) autour d'un premier axe de pivotement (P1-P1') entre une configuration compacte, dans laquelle le deuxième tronçon (72) est encastré dans un évidement (80) du premier tronçon (70), et une configuration étendue, dans laquelle le deuxième tronçon (72) s'étend hors dudit évidement (80).

2.- Support escamotable (32) selon la revendication 1, dans lequel le deuxième tronçon (72) définit l'extrémité distale (56).

3.- Support escamotable (32) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le bras (52) comprend un troisième tronçon rigide (74) articulé au premier tronçon (70) de manière à pivoter relativement au premier tronçon (70) autour d'un deuxième axe de pivotement (P2-P2') entre une position repliée, dans laquelle les premier et troisième tronçons (70, 74) sont accolés l'un à l'autre sur sensiblement l'intégralité
de leur longueur, et une position dépliée.

4.- Support escamotable (32) selon la revendication 3, dans lequel les premier et deuxième axes de pivotement (P1-P1', P2-P2') sont sensiblement parallèles l'un à l'autre.

5.- Support escamotable (32) selon la revendication 3 ou 4, dans lequel les premier et troisième tronçons (70, 74) sont chacun sensiblement rectilignes et, en position dépliée, les premier et troisième tronçons (70, 74) sont sensiblement orthogonaux l'un à
l'autre.

6.- Support escamotable (32) selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, dans lequel, en configuration compacte, l'extrémité distale (56) est interposée entre les premier et deuxième axes de pivotement (P1-P1', P2-P2') et, en configuration étendue, le premier axe de pivotement (P1-P1') est interposé entre l'extrémité distale (56) et le deuxième axe de pivotement (P2-P2').

7.- Support escamotable (32) selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, dans lequel le bras (52) comprend un quatrième tronçon rigide (76) articulé au troisième tronçon (74) de manière à pivoter relativement au troisième tronçon (74) autour d'un troisième axe de pivotement (P3-P3').

8.- Support escamotable (32) selon la revendication 7, dans lequel les deuxième et troisième axes de pivotement (P2-P2', P3-P3') sont sensiblement orthogonaux l'un à
l'autre.

9.- Support escamotable (32) selon la revendication 7 ou 8, dans lequel le quatrième tronçon (76) définit l'extrémité proximale (54).

10.- Support escamotable (32) selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, dans lequel le troisième tronçon (74) est sensiblement rectiligne en étant allongé suivant une direction d'élongation, et le troisième axe de pivotement (P3-P3') est sensiblement parallèle à ladite direction d'élongation.

11.- Support escamotable (32) selon l'une quelconque des revendications 1 à
10, comprenant une liaison glissière pour le coulissement de l'extrémité proximale (54) du bras (52) relativement au logement (50) suivant une direction de coulissement.

12.- Support escamotable (32) selon les revendications 10 et 11 prises ensemble, dans lequel la direction de coulissement est sensiblement parallèle à la direction d'élongation du troisième tronçon (74).

13.- Support escamotable (32) selon l'une quelconque des revendications 1 à
12, dans lequel le logement (50) définit un premier espace (60) de réception de l'écran (58) en position escamotée et un deuxième espace (62) de réception du bras (52) en position rétractée, le logement (50) présentant également une ouverture (64) en forme générale de T à travers laquelle les premier et deuxième espaces de réception (60, 62) débouchent à l'extérieur du logement (50), la barre (66) du T constituant la partie de l'ouverture (64) par laquelle le premier espace de réception (60) débouche à l'extérieur du logement (50), et le pied (68) du T constituant la partie de l'ouverture (64) par laquelle le deuxième espace de réception (62) débouche à l'extérieur du logement (50).

14.- Support escamotable (32) selon l'une quelconque des revendications 1 à
13, comprenant un organe (100) de fixation de l'écran (58) au support (32), et une liaison articulée (102) pour l'articulation de l'organe de fixation (100) à
l'extrémité distale (56) du bras (52) autour d'au moins deux axes.

15.- Ensemble d'aménagement intérieur (10) d'une cabine d'aéronef, comprenant une console (20), caractérisé en que ladite console (20) comporte au moins un support escamotable (32) selon l'une quelconque des revendications 1 à 14.