CA2917429A1 - Element chaussant - Google Patents
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Abstract
Elément chaussant (1) comprenant un semelage externe souple (3) et une tige souple (4), lesquels délimitent un volume de chaussage, l'élément chaussant (1) s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière (5) jusqu'à une extrémité avant (6), en largeur entre une partie latérale (7) et une partie médiale (8), et en hauteur depuis une face externe (10) du semelage externe (3) jusqu'à une extrémité supérieure (21), l'élément chaussant présentant une ouverture de chaussage (25), l'élément chaussant comprenant des pointes (9) qui font saillie au niveau de la face externe (10) du semelage externe (3). L'élément chaussant comprend un renfort amovible (34) qui présente l'aspect général d'une plaque, le renfort (34) s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière (35) jusqu'à une extrémité avant (36), en largeur entre un bord latéral (37) et un bord médial (38), et en épaisseur entre une face d'appui (39) et une face d'accueil (40), le renfort (34) étant disposé en regard du semelage externe (3), le renfort (34) étant sensiblement indéformable en flexion longitudinale, selon un axe transversal.
Description
Elément chaussant L'invention se rapporte à un élément chaussant comprenant un semelage externe et une tige souple, ainsi que des pointes qui font saillie au niveau d'une face externe du semelage externe.
L'élément chaussant a vocation à loger une chaussure, notamment de sport.
L'invention se rapporte également à un ensemble comprenant l'élément chaussant et la chaussure.
L'élément chaussant, ainsi que la chaussure, peuvent être utilisés dans des domaines tels que la marche ou la course sur terrain horizontal, vallonné ou montagneux, l'alpinisme, ou encore l'escalade.
La chaussure est connue en soi. Elle comprend un semelage externe souple et une tige souple, ce qui permet à un utilisateur de marcher, de courir, ou de pratiquer un sport dans des conditions usuelles, c'est-à-dire tantôt sur des terrains secs, ou tantôt sur des terrains humides, mouillés, voire boueux, neigeux ou couverts de glace. La marche, la course ou la pratique d'un sport sont rendues difficiles, voire dangereuses, lorsque les terrains sont dégradés ou naturellement difficiles. C'est le cas en particulier pour les sols rendus glissants par exemple à cause de boue, de neige, de glace, ou autre. Pour faire face aux situations comme celles évoquées ci-avant, il est connu de recouvrir la chaussure d'un élément chaussant, lequel est justement prévu pour faciliter la marche, la course ou la pratique d'un sport sur des terrains difficiles.
En général, l'élément chaussant comprend un semelage externe et une tige souple, ainsi que des pointes qui font saillie au niveau d'une face externe du semelage externe.
Par les pointes qu'il porte, l'élément chaussant permet à l'utilisateur de marcher, de courir, ou plus généralement d'évoluer, sur des terrains dégradés ou naturellement difficiles.
L'élément chaussant est notamment adapté à la neige ou à la glace. En conséquence l'utilisateur peut pratiquer son activité dans de bonnes conditions , c'est-à-dire notamment avec un bon niveau de confort ou un bon niveau de sécurité. Cependant, il est apparu que l'utilisation d'un élément chaussant muni de pointes pose parfois certains problèmes.
En effet, si les pointes rendent la marche, la course ou la pratique d'un sport plus facile en ce qui concerne par exemple l'adhérence au sol, la précision des appuis ou la transmission des informations sensorielles, on s'aperçoit que l'utilisateur est quand même gêné
dans certaines conditions.
Un premier problème est celui de la précision des appuis ou, de façon plus large, de la précision des transmissions d'informations sensorielles. Ce premier problème survient surtout lors de conditions d'utilisation extrêmes. Dans ces conditions, l'élément chaussant conserve difficilement une position stable au sol. C'est le cas par exemple pour les évolutions sur glacier ou dans les cascades de glace. Dans ces environnements, le sol est souvent très incliné, et parfois presque vertical ou vertical ; on observe alors des mouvements parasites de l'élément chaussant par rapport au sol, mouvements qui altèrent la précision des appuis, la précision des transmissions d'informations sensorielles. On peut dire qu'un élément chaussant selon l'art antérieur limite les possibilités d'évolution sur les terrains difficiles ;
cet élément n'est pas adapté à tous les terrains.
L'élément chaussant a vocation à loger une chaussure, notamment de sport.
L'invention se rapporte également à un ensemble comprenant l'élément chaussant et la chaussure.
L'élément chaussant, ainsi que la chaussure, peuvent être utilisés dans des domaines tels que la marche ou la course sur terrain horizontal, vallonné ou montagneux, l'alpinisme, ou encore l'escalade.
La chaussure est connue en soi. Elle comprend un semelage externe souple et une tige souple, ce qui permet à un utilisateur de marcher, de courir, ou de pratiquer un sport dans des conditions usuelles, c'est-à-dire tantôt sur des terrains secs, ou tantôt sur des terrains humides, mouillés, voire boueux, neigeux ou couverts de glace. La marche, la course ou la pratique d'un sport sont rendues difficiles, voire dangereuses, lorsque les terrains sont dégradés ou naturellement difficiles. C'est le cas en particulier pour les sols rendus glissants par exemple à cause de boue, de neige, de glace, ou autre. Pour faire face aux situations comme celles évoquées ci-avant, il est connu de recouvrir la chaussure d'un élément chaussant, lequel est justement prévu pour faciliter la marche, la course ou la pratique d'un sport sur des terrains difficiles.
En général, l'élément chaussant comprend un semelage externe et une tige souple, ainsi que des pointes qui font saillie au niveau d'une face externe du semelage externe.
Par les pointes qu'il porte, l'élément chaussant permet à l'utilisateur de marcher, de courir, ou plus généralement d'évoluer, sur des terrains dégradés ou naturellement difficiles.
L'élément chaussant est notamment adapté à la neige ou à la glace. En conséquence l'utilisateur peut pratiquer son activité dans de bonnes conditions , c'est-à-dire notamment avec un bon niveau de confort ou un bon niveau de sécurité. Cependant, il est apparu que l'utilisation d'un élément chaussant muni de pointes pose parfois certains problèmes.
En effet, si les pointes rendent la marche, la course ou la pratique d'un sport plus facile en ce qui concerne par exemple l'adhérence au sol, la précision des appuis ou la transmission des informations sensorielles, on s'aperçoit que l'utilisateur est quand même gêné
dans certaines conditions.
Un premier problème est celui de la précision des appuis ou, de façon plus large, de la précision des transmissions d'informations sensorielles. Ce premier problème survient surtout lors de conditions d'utilisation extrêmes. Dans ces conditions, l'élément chaussant conserve difficilement une position stable au sol. C'est le cas par exemple pour les évolutions sur glacier ou dans les cascades de glace. Dans ces environnements, le sol est souvent très incliné, et parfois presque vertical ou vertical ; on observe alors des mouvements parasites de l'élément chaussant par rapport au sol, mouvements qui altèrent la précision des appuis, la précision des transmissions d'informations sensorielles. On peut dire qu'un élément chaussant selon l'art antérieur limite les possibilités d'évolution sur les terrains difficiles ;
cet élément n'est pas adapté à tous les terrains.
2 Un second problème est celui du confort, là encore principalement dans les conditions d'utilisation abordées avant. Le confort doit être compris comme une situation dans laquelle l'utilisateur voit sa fatigue modérée, ainsi qu'une absence ou une quasi absence de traumatismes. En fait pour compenser les manques de précision dans les appuis ou dans les transmissions, comme on l'a vu, l'utilisateur fait souvent des efforts excessifs qui sont source de fatigues supplémentaires et, éventuellement, de traumatismes.
Par rapport à cela, l'invention a pour but général l'amélioration d'un élément chaussant muni de pointes. Plus précisément, l'invention cherche à améliorer la précision des appuis ou, de façon plus large, la précision des transmissions d'informations sensorielles.
L'invention cherche encore à réduire la fatigue de l'utilisateur, et aussi à réduire, ou même à
totalement supprimer, la génération de traumatismes liés à l'utilisation de l'élément chaussant. En d'autres termes, l'invention cherche à améliorer le confort de l'élément chaussant, au moins en ce qui concerne son usage dans des conditions extrèmes.
Pour ce faire, l'invention propose un élément chaussant comprenant un semelage externe souple et une tige souple, lesquels délimitent un volume de chaussage, l'élément chaussant s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une extrémité
avant, en largeur entre une partie latérale et une partie médiale, et en hauteur depuis une face externe du semelage externe jusqu'à une extrémité supérieure, l'élément chaussant présentant une ouverture de chaussage, l'élément chaussant comprenant des pointes qui font saillie au niveau de la face externe du semelage externe.
L'élément chaussant selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend un renfort amovible qui présente l'aspect général d'une plaque, le renfort s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une extrémité avant, en largeur entre un bord latéral et un bord médial, et en épaisseur entre une face d'appui et une face d'accueil, le renfort étant disposé en regard du semelage externe, le renfort étant sensiblement indéformable en flexion longitudinale, selon un axe transversal.
Lorsque le renfort est retiré de son emplacement fonctionnel, l'élément chaussant présente une souplesse qui favorise un bon déroulement du pied. L'utilisateur est donc à même d'évoluer avec précision et dans de bonnes conditions de confort sur des terrains faciles, c'est-à-dire peu accidentés ou peu inclinés. A l'inverse, lorsque le renfort est mis en place en regard du semelage, l'élément chaussant présente une rigidité plus importante, au moins au niveau du semelage externe, ce qui permet des prises d'appuis sur un terrain très incliné, presque vertical ou vertical.
On peut dire que le renfort permet de modifier la rigidité de l'élément chaussant pour adapter celui-ci aux conditions d'utilisation souhaitées. La rigidité est accrue principalement au niveau du semelage externe, ce qui a pour effet de répartir les efforts liés aux appuis sur une grande étendue de l'élément chaussant, et donc sur une grande étendue du pied de l'utilisateur. La perception des appuis et des informations sensorielles par l'utilisateur est plus fiable, plus cohérente.
Par rapport à cela, l'invention a pour but général l'amélioration d'un élément chaussant muni de pointes. Plus précisément, l'invention cherche à améliorer la précision des appuis ou, de façon plus large, la précision des transmissions d'informations sensorielles.
L'invention cherche encore à réduire la fatigue de l'utilisateur, et aussi à réduire, ou même à
totalement supprimer, la génération de traumatismes liés à l'utilisation de l'élément chaussant. En d'autres termes, l'invention cherche à améliorer le confort de l'élément chaussant, au moins en ce qui concerne son usage dans des conditions extrèmes.
Pour ce faire, l'invention propose un élément chaussant comprenant un semelage externe souple et une tige souple, lesquels délimitent un volume de chaussage, l'élément chaussant s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une extrémité
avant, en largeur entre une partie latérale et une partie médiale, et en hauteur depuis une face externe du semelage externe jusqu'à une extrémité supérieure, l'élément chaussant présentant une ouverture de chaussage, l'élément chaussant comprenant des pointes qui font saillie au niveau de la face externe du semelage externe.
L'élément chaussant selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend un renfort amovible qui présente l'aspect général d'une plaque, le renfort s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une extrémité avant, en largeur entre un bord latéral et un bord médial, et en épaisseur entre une face d'appui et une face d'accueil, le renfort étant disposé en regard du semelage externe, le renfort étant sensiblement indéformable en flexion longitudinale, selon un axe transversal.
Lorsque le renfort est retiré de son emplacement fonctionnel, l'élément chaussant présente une souplesse qui favorise un bon déroulement du pied. L'utilisateur est donc à même d'évoluer avec précision et dans de bonnes conditions de confort sur des terrains faciles, c'est-à-dire peu accidentés ou peu inclinés. A l'inverse, lorsque le renfort est mis en place en regard du semelage, l'élément chaussant présente une rigidité plus importante, au moins au niveau du semelage externe, ce qui permet des prises d'appuis sur un terrain très incliné, presque vertical ou vertical.
On peut dire que le renfort permet de modifier la rigidité de l'élément chaussant pour adapter celui-ci aux conditions d'utilisation souhaitées. La rigidité est accrue principalement au niveau du semelage externe, ce qui a pour effet de répartir les efforts liés aux appuis sur une grande étendue de l'élément chaussant, et donc sur une grande étendue du pied de l'utilisateur. La perception des appuis et des informations sensorielles par l'utilisateur est plus fiable, plus cohérente.
3 Un avantage qui découle de ce qui précède est que, avec l'invention, la précision des appuis ou, de façon plus large, la précision des transmissions d'informations sensorielles, est obtenue dans des environnements où le sol est très incliné, presque vertical ou vertical.
Un autre avantage qui découle de ce qui précède est celui de l'amélioration du confort de l'élément chaussant lors d'une utilisation dans des conditions difficiles. La fatigue de l'utilisateur est modérée, et les traumatismes sont absents ou très peu présents.
En fait l'invention rend l'élément chaussant plus polyvalent, en lui conférant de la précision et du confort dans toutes les situations, pourvu que l'on ait pris soin de mettre le renfort en place ou de l'enlever selon le but recherché.
On peut dire de manière générale que l'invention améliore un élément chaussant qui comprend des pointes.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à
l'aide de la description qui va suivre, en regard des figures annexées illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'un ensemble qui comprend un élément chaussant et une chaussure selon une première forme de réalisation de l'invention, dans un cas où l'élément chaussant et la chaussure sont séparés l'un de l'autre, - la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1, dans un cas où la chaussure est disposée à l'intérieur de l'élément chaussant, - la figure 3 est similaire à la figure 1, pour une deuxième forme de réalisation de l'invention.
La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus spécialement un élément chaussant pour la marche ou la course sur neige ou sur glace, ou encore pour l'escalade dans les cascades de glace. Cependant l'invention s'applique à d'autres domaines tels que ceux évoqués avant.
La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 et 2.
Comme le montre la figure 1, un élément chaussant 1 est prévu pour accueillir une chaussure de marche ou de course 2, elle-même prévue pour accueillir le pied de l'utilisateur.
De manière connue, l'élément chaussant 1 comprend un semelage externe souple 3 et une tige souple 4. L'élément chaussant s'étend en longueur depuis une extrémité
arrière ou talon 5 jusqu'à une extrémité avant ou pointe 6, et en largeur entre une partie latérale 7 et une partie médiale 8.
L'élément chaussant 1 comprend aussi des pointes 9 qui font saillie au niveau d'une face externe 10 du semelage externe 3. L'implantation des pointes 9 n'est pas détaillée ici, même si on peut préciser que chaque pointe 9 sert à améliorer l'adhérence de l'élément chaussant 1 sur un sol glissant, avec de la neige ou de la glace.
Telle que représentée la tige 4 comprend une première portion ou portion basse 11, prévue pour entourer le pied par l'intermédiaire de la chaussure 2, ainsi qu'une portion haute 12, qui prolonge la portion basse 11 dans un sens d'éloignement du semelage externe 3, la portion haute 12 étant prévue pour couvrir au moins la cheville de l'utilisateur, ou la cheville et une partie du
Un autre avantage qui découle de ce qui précède est celui de l'amélioration du confort de l'élément chaussant lors d'une utilisation dans des conditions difficiles. La fatigue de l'utilisateur est modérée, et les traumatismes sont absents ou très peu présents.
En fait l'invention rend l'élément chaussant plus polyvalent, en lui conférant de la précision et du confort dans toutes les situations, pourvu que l'on ait pris soin de mettre le renfort en place ou de l'enlever selon le but recherché.
On peut dire de manière générale que l'invention améliore un élément chaussant qui comprend des pointes.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à
l'aide de la description qui va suivre, en regard des figures annexées illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'un ensemble qui comprend un élément chaussant et une chaussure selon une première forme de réalisation de l'invention, dans un cas où l'élément chaussant et la chaussure sont séparés l'un de l'autre, - la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1, dans un cas où la chaussure est disposée à l'intérieur de l'élément chaussant, - la figure 3 est similaire à la figure 1, pour une deuxième forme de réalisation de l'invention.
La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus spécialement un élément chaussant pour la marche ou la course sur neige ou sur glace, ou encore pour l'escalade dans les cascades de glace. Cependant l'invention s'applique à d'autres domaines tels que ceux évoqués avant.
La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 et 2.
Comme le montre la figure 1, un élément chaussant 1 est prévu pour accueillir une chaussure de marche ou de course 2, elle-même prévue pour accueillir le pied de l'utilisateur.
De manière connue, l'élément chaussant 1 comprend un semelage externe souple 3 et une tige souple 4. L'élément chaussant s'étend en longueur depuis une extrémité
arrière ou talon 5 jusqu'à une extrémité avant ou pointe 6, et en largeur entre une partie latérale 7 et une partie médiale 8.
L'élément chaussant 1 comprend aussi des pointes 9 qui font saillie au niveau d'une face externe 10 du semelage externe 3. L'implantation des pointes 9 n'est pas détaillée ici, même si on peut préciser que chaque pointe 9 sert à améliorer l'adhérence de l'élément chaussant 1 sur un sol glissant, avec de la neige ou de la glace.
Telle que représentée la tige 4 comprend une première portion ou portion basse 11, prévue pour entourer le pied par l'intermédiaire de la chaussure 2, ainsi qu'une portion haute 12, qui prolonge la portion basse 11 dans un sens d'éloignement du semelage externe 3, la portion haute 12 étant prévue pour couvrir au moins la cheville de l'utilisateur, ou la cheville et une partie du
4 bas de jambe. Il peut alternativement être prévu une forme de réalisation pour laquelle l'élément chaussant comprend uniquement une portion basse.
La portion haute 12 de la tige 4 augmente la surface externe de l'élément chaussant 1, par rapport à un élément dont la tige ne comprendrait qu'une portion basse. En fait la portion haute 12 de la tige 4 augmente aussi le volume de chaussage et de protection de l'élément chaussant.
En conséquence les propriétés spécifiques de la portion basse 11 de la tige, comme l'étanchéité
à l'eau ou à la neige, ou l'isolation thermique, sont étendues par la portion haute 12. Au final ce sont à la fois le pied, la cheville et une partie du bas de jambe qui sont protégés. L'eau, la neige ou la glace peuvent difficilement pénétrer, voire pas du tout, à l'intérieur de l'élément chaussant 1. La chaussure 2 est en conséquence également protégée.
On précise au passage que la chaussure 2 comprend un semelage externe souple 13 et une tige souple 14. La chaussure 2 s'étend en longueur depuis une extrémité
arrière ou talon 15 jusqu'à une extrémité avant ou pointe 16, et en largeur entre une partie latérale 17 et une partie médiale 18. Selon la première forme de réalisation décrite, la chaussure 2 comprend une portion basse 19 à l'exclusion de toute portion haute. La chaussure 2 s'étend en hauteur depuis le semelage externe 13 jusqu'à une extrémité supérieure 20, c'est-à-dire jusqu'à
l'extrémité libre de la portion basse 19 ou de la tige 14. Dans le même ordre d'idée l'élément chaussant 1 s'étend en hauteur depuis le semelage externe 3 jusqu'à une extrémité supérieure 21, c'est-à-dire jusqu'à
l'extrémité libre de la portion haute 12 ou de la tige 4. Ainsi, lorsque la chaussure 2 est placée dans l'élément chaussant 1, l'extrémité supérieure 20 de la tige 14 est plus proche du semelage externe 3 que ne l'est l'extrémité supérieure 21. Cela traduit le fait que la tige 4 de l'élément chaussant 1 étend la couverture obtenue par la tige 14 de la chaussure 2.
Toujours selon la première forme de réalisation de l'invention, la portion basse 11 et la portion haute 12 de l'élément chaussant 1 forment une enveloppe continue. Cela signifie qu'il ne subsiste aucun passage pour l'intrusion de corps étrangers. Cela veut dire aussi que la protection conférée par la tige souple 4 s'étend à la fois au niveau de la portion basse 11 et au niveau de la portion haute 12.
En considérant plus précisément la figure 1, on note que l'élément chaussant 1 présente une ouverture de chaussage 25. Celle-ci 25 s'étend depuis l'extrémité supérieure 21 vers le semelage externe 3. Du côté de l'extrémité supérieure 21 l'ouverture 25 présente une subdivision supérieure 26 destinée à laisser passer le pied, et aussi à entourer le bas de jambe après chaussage. Au niveau du bas de jambe, de la cheville et du talon, entre l'extrémité supérieure 21 et le semelage externe 3, l'ouverture de chaussage 25 de la tige souple 4 présente une subdivision inférieure latérale 27 et une subdivision médiale 28, lesquelles autorisent une variation de dimension de l'ouverture et une variation du volume de chaussage.
Bien entendu, les subdivisions supérieure 26 et inférieure latérale 27 se prolongent l'une l'autre, et les subdivisions supérieure 26 et inférieure médiale 28 se prolongent l'une l'autre. Cet agencement permet l'introduction de la chaussure 2 dans l'élément chaussant 1, ou son retrait. Par corollaire l'agencement ci-avant permet l'introduction ou le retrait du pied, en même temps que la =
chaussure. On précise au passage qu'il est possible de prévoir une alternative de construction pour laquelle l'ouverture de chaussage 25 présente la subdivision supérieure 26, ainsi qu'une subdivision inférieure arrière. Dans ce cas cette dernière s'étend au niveau du bas de jambe et du talon, entre l'extrémité supérieure 21 et l'extrémité arrière 5 au niveau du semelage externe
La portion haute 12 de la tige 4 augmente la surface externe de l'élément chaussant 1, par rapport à un élément dont la tige ne comprendrait qu'une portion basse. En fait la portion haute 12 de la tige 4 augmente aussi le volume de chaussage et de protection de l'élément chaussant.
En conséquence les propriétés spécifiques de la portion basse 11 de la tige, comme l'étanchéité
à l'eau ou à la neige, ou l'isolation thermique, sont étendues par la portion haute 12. Au final ce sont à la fois le pied, la cheville et une partie du bas de jambe qui sont protégés. L'eau, la neige ou la glace peuvent difficilement pénétrer, voire pas du tout, à l'intérieur de l'élément chaussant 1. La chaussure 2 est en conséquence également protégée.
On précise au passage que la chaussure 2 comprend un semelage externe souple 13 et une tige souple 14. La chaussure 2 s'étend en longueur depuis une extrémité
arrière ou talon 15 jusqu'à une extrémité avant ou pointe 16, et en largeur entre une partie latérale 17 et une partie médiale 18. Selon la première forme de réalisation décrite, la chaussure 2 comprend une portion basse 19 à l'exclusion de toute portion haute. La chaussure 2 s'étend en hauteur depuis le semelage externe 13 jusqu'à une extrémité supérieure 20, c'est-à-dire jusqu'à
l'extrémité libre de la portion basse 19 ou de la tige 14. Dans le même ordre d'idée l'élément chaussant 1 s'étend en hauteur depuis le semelage externe 3 jusqu'à une extrémité supérieure 21, c'est-à-dire jusqu'à
l'extrémité libre de la portion haute 12 ou de la tige 4. Ainsi, lorsque la chaussure 2 est placée dans l'élément chaussant 1, l'extrémité supérieure 20 de la tige 14 est plus proche du semelage externe 3 que ne l'est l'extrémité supérieure 21. Cela traduit le fait que la tige 4 de l'élément chaussant 1 étend la couverture obtenue par la tige 14 de la chaussure 2.
Toujours selon la première forme de réalisation de l'invention, la portion basse 11 et la portion haute 12 de l'élément chaussant 1 forment une enveloppe continue. Cela signifie qu'il ne subsiste aucun passage pour l'intrusion de corps étrangers. Cela veut dire aussi que la protection conférée par la tige souple 4 s'étend à la fois au niveau de la portion basse 11 et au niveau de la portion haute 12.
En considérant plus précisément la figure 1, on note que l'élément chaussant 1 présente une ouverture de chaussage 25. Celle-ci 25 s'étend depuis l'extrémité supérieure 21 vers le semelage externe 3. Du côté de l'extrémité supérieure 21 l'ouverture 25 présente une subdivision supérieure 26 destinée à laisser passer le pied, et aussi à entourer le bas de jambe après chaussage. Au niveau du bas de jambe, de la cheville et du talon, entre l'extrémité supérieure 21 et le semelage externe 3, l'ouverture de chaussage 25 de la tige souple 4 présente une subdivision inférieure latérale 27 et une subdivision médiale 28, lesquelles autorisent une variation de dimension de l'ouverture et une variation du volume de chaussage.
Bien entendu, les subdivisions supérieure 26 et inférieure latérale 27 se prolongent l'une l'autre, et les subdivisions supérieure 26 et inférieure médiale 28 se prolongent l'une l'autre. Cet agencement permet l'introduction de la chaussure 2 dans l'élément chaussant 1, ou son retrait. Par corollaire l'agencement ci-avant permet l'introduction ou le retrait du pied, en même temps que la =
chaussure. On précise au passage qu'il est possible de prévoir une alternative de construction pour laquelle l'ouverture de chaussage 25 présente la subdivision supérieure 26, ainsi qu'une subdivision inférieure arrière. Dans ce cas cette dernière s'étend au niveau du bas de jambe et du talon, entre l'extrémité supérieure 21 et l'extrémité arrière 5 au niveau du semelage externe
5 3. La subdivision supérieure 26 et la subdivision inférieure arrière se prolongent l'une l'autre.
L'élément chaussant 1 comprend aussi des moyens de fermeture 29 de la subdivision inférieure latérale 27 de l'ouverture de chaussage 25, ainsi que des moyens de fermeture 30 de la subdivision inférieure médiale 28 de l'ouverture de chaussage 25. Cela maintient la tige 4 au contact de la chaussure 2 d'une part, et au contact de la cheville et du bas de jambe d'autre part.
De manière non limitative, les moyens de fermeture 29, 30 comprennent respectivement des glissières 31, 32. Ces dernières permettent une ouverture ou une fermeture rapide de la subdivision inférieure 27, ce qui fait gagner du temps pour chausser ou déchausser. Cependant d'autres structures de moyens de fermeture sont possibles, comme par exemple un dispositif à
lacet, un dispositif à bandes complémentaires dont l'une est munie de boucles et l'autre de crochets, ou tout moyen équivalent.
Toujours selon la première forme de réalisation de l'invention, la disposition près de l'arrière de la tige des subdivisions 27, 28 facilite le chaussage de l'élément chaussant 1 par un pied déjà
couvert de la chaussure. Un autre avantage est une meilleure résistance à la pénétration de corps étrangers, en particulier en milieu neigeux. En effet, parce que les subdivisions inférieures 27, 28 sont situées vers l'arrière, la face avant 33 de la tige 4 est continue depuis l'extrémité avant 6 jusqu'à l'extrémité supérieure 21. En d'autres termes, la face avant ne présente aucun passage.
Or la marche se traduit par des avancées et des contacts de la tige 4 avec la neige du côté de cette face. Sa continuité de structure est un gage d'étanchéité et/ou de protection.
On peut dire en résumé que l'ouverture de chaussage 25 présente une subdivision supérieure 26 et au moins une subdivision inférieure 27, 28, la subdivision inférieure 27, 28 étant située dans une zone qui s'étend sur 50 % de la longueur de l'élément chaussant 1 depuis l'extrémité
arrière 5.
Selon l'invention, l'élément chaussant 1 comprend un renfort amovible 34 qui présente l'aspect général d'une plaque, le renfort 34 s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière 35 jusqu'à une extrémité avant 36, en largeur entre un bord latéral 37 et un bord médial 38, et en épaisseur entre une face d'appui 39 et une face d'accueil 40, le renfort 34 étant disposé en regard du semelage externe 3, le renfort 34 étant sensiblement indéformable en flexion longitudinale, selon un axe transversal.
Lorsque le renfort 34 est retiré de son emplacement fonctionnel, l'élément chaussant 1 présente une souplesse qui favorise un bon déroulement du pied. L'utilisateur est donc à même d'évoluer avec précision et dans de bonnes conditions de confort sur des terrains faciles, c'est-à-dire peu accidentés ou peu inclinés. A l'inverse, lorsque le renfort 34 est mis en place en regard du semelage externe 3, l'élément chaussant 1 présente une rigidité plus importante, au moins au niveau du semelage externe, ce qui permet des prises d'appuis sur un terrain très
L'élément chaussant 1 comprend aussi des moyens de fermeture 29 de la subdivision inférieure latérale 27 de l'ouverture de chaussage 25, ainsi que des moyens de fermeture 30 de la subdivision inférieure médiale 28 de l'ouverture de chaussage 25. Cela maintient la tige 4 au contact de la chaussure 2 d'une part, et au contact de la cheville et du bas de jambe d'autre part.
De manière non limitative, les moyens de fermeture 29, 30 comprennent respectivement des glissières 31, 32. Ces dernières permettent une ouverture ou une fermeture rapide de la subdivision inférieure 27, ce qui fait gagner du temps pour chausser ou déchausser. Cependant d'autres structures de moyens de fermeture sont possibles, comme par exemple un dispositif à
lacet, un dispositif à bandes complémentaires dont l'une est munie de boucles et l'autre de crochets, ou tout moyen équivalent.
Toujours selon la première forme de réalisation de l'invention, la disposition près de l'arrière de la tige des subdivisions 27, 28 facilite le chaussage de l'élément chaussant 1 par un pied déjà
couvert de la chaussure. Un autre avantage est une meilleure résistance à la pénétration de corps étrangers, en particulier en milieu neigeux. En effet, parce que les subdivisions inférieures 27, 28 sont situées vers l'arrière, la face avant 33 de la tige 4 est continue depuis l'extrémité avant 6 jusqu'à l'extrémité supérieure 21. En d'autres termes, la face avant ne présente aucun passage.
Or la marche se traduit par des avancées et des contacts de la tige 4 avec la neige du côté de cette face. Sa continuité de structure est un gage d'étanchéité et/ou de protection.
On peut dire en résumé que l'ouverture de chaussage 25 présente une subdivision supérieure 26 et au moins une subdivision inférieure 27, 28, la subdivision inférieure 27, 28 étant située dans une zone qui s'étend sur 50 % de la longueur de l'élément chaussant 1 depuis l'extrémité
arrière 5.
Selon l'invention, l'élément chaussant 1 comprend un renfort amovible 34 qui présente l'aspect général d'une plaque, le renfort 34 s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière 35 jusqu'à une extrémité avant 36, en largeur entre un bord latéral 37 et un bord médial 38, et en épaisseur entre une face d'appui 39 et une face d'accueil 40, le renfort 34 étant disposé en regard du semelage externe 3, le renfort 34 étant sensiblement indéformable en flexion longitudinale, selon un axe transversal.
Lorsque le renfort 34 est retiré de son emplacement fonctionnel, l'élément chaussant 1 présente une souplesse qui favorise un bon déroulement du pied. L'utilisateur est donc à même d'évoluer avec précision et dans de bonnes conditions de confort sur des terrains faciles, c'est-à-dire peu accidentés ou peu inclinés. A l'inverse, lorsque le renfort 34 est mis en place en regard du semelage externe 3, l'élément chaussant 1 présente une rigidité plus importante, au moins au niveau du semelage externe, ce qui permet des prises d'appuis sur un terrain très
6 incliné, presque vertical ou vertical. Le renfort 34 permet de modifier la rigidité de l'élément chaussant 1 pour adapter celui-ci aux conditions d'utilisation souhaitées. La rigidité est accrue principalement au niveau du semelage externe, ce qui a pour effet de répartir les efforts liés aux appuis sur une grande étendue de l'élément chaussant, et donc sur une grande étendue du pied de l'utilisateur. La perception des appuis et des informations sensorielles par l'utilisateur est plus fiable, plus cohérente.
En conséquence la précision des appuis ou, de façon plus large, la précision des transmissions d'informations sensorielles, est obtenue dans des environnements où le sol est très incliné, presque vertical ou vertical. Par exemple, dans le cas où
l'élément chaussant est muni de pointes 9 frontales, l'utilisateur peut escalader des pentes très raides ou des parois en soulageant l'effort musculaire au niveau des mollets et des muscles des pieds.
Le fait de rigidifier l'élément chaussant permet de réduire la fatigue liée à un effet de bras de levier, entre les pointes qui accrochent la glace à l'avant et le talon. De plus on observe une amélioration du confort de l'élément chaussant lors d'une utilisation dans des conditions difficiles. La fatigue de l'utilisateur est modérée, et les traumatismes sont absents ou très peu présents.
Le renfort 34 est destiné à renforcer une partie substantielle de l'élément chaussant 1, c'est-à-dire ici une partie substantielle du semelage externe 3. A cet effet, le renfort 34 présente une longueur comprise entre 80 et 100 % de la longueur du semelage externe 3, et une largeur comprise entre 80 et 100 % de la largeur du semelage externe 3. De manière plus précise, dans le cadre de la première forme de réalisation de l'invention, le renfort 34 présente une longueur comprise entre 90 et 100 % de la longueur du semelage externe, et une largeur comprise entre 90 et 100 % de la largeur du semelage externe. Cela permet de transmettre les efforts liés aux appuis, et en fait l'ensemble des informations sensorielles, sur la totalité
ou la quasi-totalité du pied.
Toujours en ce qui concerne l'aspect dimensionnel, l'épaisseur du renfort 34 est comprise entre 1 et 6 mm. Ces valeurs ont donné de bons résultats, sachant qu'elles varient en fonction du ou des matériaux choisis, lesquels vont être présentés plus loin. En tout état de cause, il faut adopter un compromis entre le poids du renfort 34 et sa résistance en flexion.
Si l'épaisseur est importante la résistance en flexion est importante, mais le poids est lui aussi un peu plus important. Cela revient à améliorer significativement la transmission des informations sensorielles, tout en alourdissant légèrement l'élément chaussant. A
l'inverse, si l'épaisseur est moins importante la résistance en flexion est moins importante, mais le poids est lui aussi un peu moins important. Dans ce cas la transmission des informations sensorielles est améliorée dans une proportion plus mesurée, mais l'élément chaussant reste plus léger.
Au final tout est affaire de compromis, et l'utilisateur peut en fait choisir le renfort qui lui convient le mieux, parmi plusieurs renforts aux propriétés différentes, pour ajuster le comportement de l'élément chaussant à ses besoins.
Selon la première forme de réalisation toujours, le renfort 34 est disposé à
l'intérieur du volume de chaussage. Celui-ci est délimité par le semelage externe et la tige.
En pratique le renfort est inséré dans l'élément chaussant pour prendre place en regard du semelage externe 3, par exemple en étant disposé directement au contact de ce dernier. Dans ce cas, la face d'appui 39 du renfort 34 vient directement au contact du semelage externe 3. 11 s'agit d'une mise en uvre très simple, car il est facile de placer le renfort dans l'élément chaussant ou de le retirer.
En ce qui concerne sa constitution, le renfort 34 comprend une matière synthétique. Le renfort est par exemple constitué d'une ou de plusieurs couches de matières telles que du polyamide, du polyuréthane, du polyéthylène, ou tout matériau similaire. Le renfort 34 peut aussi comprendre une ou plusieurs couches de fibres ou de portions de fibres, noyées dans des matières thermoformables ou thermodurcissables, telles que des résines ou toute matière plastique appropriée. Les fibres sont agencées de toutes les façons possibles, par exemple en étant tissées.
Selon la première forme de réalisation de l'invention toujours, l'élément chaussant comprend un dispositif de serrage 41 solidarisé au renfort 34, le dispositif de serrage 41 étant prévu pour serrer une chaussure 2 et/ou un pied hébergés dans le volume chaussant. Il s'agit de faire en sorte que le pied soit immobilisé par rapport au renfort 34, pour une meilleure perception des informations sensorielles, et une meilleure transmission des efforts qui au final vont permettre un meilleur accrochage des pointes dans la neige ou dans la glace, particulièrement si l'utilisateur évolue dans une paroi très raide ou verticale.
De manière non limitative, le dispositif de serrage 41 est constitué de sangles 42, 43 ou de portions de sangles qui peuvent être maintenue en situation de serrage, par exemple au moyen d'un dispositif de blocage 44.
Le dispositif de serrage 41 est situé au niveau d'une zone du renfort 34 qui s'étend depuis l'extrémité arrière 35 vers l'extrémité avant 36, sur une distance comprise entre 10 et 45 % de la longueur du renfort 34. Cela permet de plaquer le pied de l'utilisateur sur le talon de l'élément chaussant I.
La deuxième forme de réalisation est présentée ci-après à l'aide de la figure 3. Pour des raisons de commodité, les éléments communs avec la première forme sont désignés par les mêmes références.
Pour la deuxième forme, on retrouve un élément chaussant 1 avec un semelage externe 3 et une tige souple 4, ainsi qu'une chaussure 2 et un renfort amovible 54. A
nouveau le renfort 54 présente l'aspect général d'une plaque, le renfort 54 s'étendant en longueur depuis une extrémité
arrière 55 jusqu'à une extrémité avant 56, en largeur entre un bord latéral 57 et un bord médial 58, et en épaisseur entre une face d'appui 59 et une face d'accueil 60, le renfort 54 étant disposé
en regard du semelage externe 3, le renfort 54 étant sensiblement indéformable en flexion longitudinale, selon un axe transversal.
Ce qui est spécifique à la deuxième forme, c'est que l'élément chaussant 1 comprend un dispositif de serrage 61 solidarisé au semelage externe 3 et/ou à la tige 4, le dispositif de serrage 61 étant prévu pour serrer une chaussure 2 et/ou un pied hébergés dans le volume chaussant. Là
encore, il s'agit de faire en sorte que le pied soit immobilisé par rapport au renfort 54, pour une meilleure perception des informations sensorielles, et une meilleure transmission des efforts qui au final vont permettre un meilleur accrochage des pointes dans la neige ou dans la glace, particulièrement si l'utilisateur évolue dans une paroi très raide ou verticale.
De manière non limitative, le dispositif de serrage 61 est constitué de sangles 62, 63 ou de portions de sangles qui peuvent être maintenue en situation de serrage, par exemple au moyen d'un dispositif de blocage 64.
Le dispositif de serrage 61 est situé au niveau d'une zone du renfort 54 qui s'étend depuis l'extrémité arrière 55 vers l'extrémité avant 56, sur une distance comprise entre 10 et 45 % de la longueur du renfort 54. Cela permet de plaquer le pied de l'utilisateur surie talon de l'élément 1 0 chaussant 1.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre.
En particulier, l'invention couvre un ensemble comprenant une chaussure à tige basse 2 et 1 5 un élément chaussant 1.
En complément on précise ce qui est entendu par souplesse au niveau du semelage 3. Celui-ci est souple, dans le sens où il permet une flexion ou un déroulement du pied pendant la marche.
Le semelage externe 3 comprend par exemple une ou plusieurs couches de matière synthétique.
De manière non limitative, il peut être prévu une couche de matière telle qu'un polyuréthane, 20 dont l'épaisseur est comprise entre 3 et 7 mm.
On précise encore que, de manière non limitative, l'élément chaussant 1 comprend un crampon avant 65 et un crampon arrière 66. 11 peut alternativement être prévu seulement un crampon avant, ou seulement un crampon arrière, mais l'emploi de deux crampons améliore l'aptitude de l'élément chaussant à coopérer avec la neige ou la glace.
25 Un crampon comprend par exemple un corps 67 qui porte les pointes 9, comme on peut le voir sur la figure 2.
Le renfort peut présenter une géométrie en trois dimensions, toujours avec l'aspect général d'une plaque, mais en étant bordé d'une paroi, discontinue ou continue, par exemple périphérique, pour un meilleur calage transversal de la chaussure logée dans l'élément 30 chaussant.
Par ailleurs, on a vu que le dispositif de serrage 41, 61 est interne à
l'élément chaussant. On peut alternativement prévoir des cas pour lesquels le dispositif de serrage est externe à l'élément chaussant.
En conséquence la précision des appuis ou, de façon plus large, la précision des transmissions d'informations sensorielles, est obtenue dans des environnements où le sol est très incliné, presque vertical ou vertical. Par exemple, dans le cas où
l'élément chaussant est muni de pointes 9 frontales, l'utilisateur peut escalader des pentes très raides ou des parois en soulageant l'effort musculaire au niveau des mollets et des muscles des pieds.
Le fait de rigidifier l'élément chaussant permet de réduire la fatigue liée à un effet de bras de levier, entre les pointes qui accrochent la glace à l'avant et le talon. De plus on observe une amélioration du confort de l'élément chaussant lors d'une utilisation dans des conditions difficiles. La fatigue de l'utilisateur est modérée, et les traumatismes sont absents ou très peu présents.
Le renfort 34 est destiné à renforcer une partie substantielle de l'élément chaussant 1, c'est-à-dire ici une partie substantielle du semelage externe 3. A cet effet, le renfort 34 présente une longueur comprise entre 80 et 100 % de la longueur du semelage externe 3, et une largeur comprise entre 80 et 100 % de la largeur du semelage externe 3. De manière plus précise, dans le cadre de la première forme de réalisation de l'invention, le renfort 34 présente une longueur comprise entre 90 et 100 % de la longueur du semelage externe, et une largeur comprise entre 90 et 100 % de la largeur du semelage externe. Cela permet de transmettre les efforts liés aux appuis, et en fait l'ensemble des informations sensorielles, sur la totalité
ou la quasi-totalité du pied.
Toujours en ce qui concerne l'aspect dimensionnel, l'épaisseur du renfort 34 est comprise entre 1 et 6 mm. Ces valeurs ont donné de bons résultats, sachant qu'elles varient en fonction du ou des matériaux choisis, lesquels vont être présentés plus loin. En tout état de cause, il faut adopter un compromis entre le poids du renfort 34 et sa résistance en flexion.
Si l'épaisseur est importante la résistance en flexion est importante, mais le poids est lui aussi un peu plus important. Cela revient à améliorer significativement la transmission des informations sensorielles, tout en alourdissant légèrement l'élément chaussant. A
l'inverse, si l'épaisseur est moins importante la résistance en flexion est moins importante, mais le poids est lui aussi un peu moins important. Dans ce cas la transmission des informations sensorielles est améliorée dans une proportion plus mesurée, mais l'élément chaussant reste plus léger.
Au final tout est affaire de compromis, et l'utilisateur peut en fait choisir le renfort qui lui convient le mieux, parmi plusieurs renforts aux propriétés différentes, pour ajuster le comportement de l'élément chaussant à ses besoins.
Selon la première forme de réalisation toujours, le renfort 34 est disposé à
l'intérieur du volume de chaussage. Celui-ci est délimité par le semelage externe et la tige.
En pratique le renfort est inséré dans l'élément chaussant pour prendre place en regard du semelage externe 3, par exemple en étant disposé directement au contact de ce dernier. Dans ce cas, la face d'appui 39 du renfort 34 vient directement au contact du semelage externe 3. 11 s'agit d'une mise en uvre très simple, car il est facile de placer le renfort dans l'élément chaussant ou de le retirer.
En ce qui concerne sa constitution, le renfort 34 comprend une matière synthétique. Le renfort est par exemple constitué d'une ou de plusieurs couches de matières telles que du polyamide, du polyuréthane, du polyéthylène, ou tout matériau similaire. Le renfort 34 peut aussi comprendre une ou plusieurs couches de fibres ou de portions de fibres, noyées dans des matières thermoformables ou thermodurcissables, telles que des résines ou toute matière plastique appropriée. Les fibres sont agencées de toutes les façons possibles, par exemple en étant tissées.
Selon la première forme de réalisation de l'invention toujours, l'élément chaussant comprend un dispositif de serrage 41 solidarisé au renfort 34, le dispositif de serrage 41 étant prévu pour serrer une chaussure 2 et/ou un pied hébergés dans le volume chaussant. Il s'agit de faire en sorte que le pied soit immobilisé par rapport au renfort 34, pour une meilleure perception des informations sensorielles, et une meilleure transmission des efforts qui au final vont permettre un meilleur accrochage des pointes dans la neige ou dans la glace, particulièrement si l'utilisateur évolue dans une paroi très raide ou verticale.
De manière non limitative, le dispositif de serrage 41 est constitué de sangles 42, 43 ou de portions de sangles qui peuvent être maintenue en situation de serrage, par exemple au moyen d'un dispositif de blocage 44.
Le dispositif de serrage 41 est situé au niveau d'une zone du renfort 34 qui s'étend depuis l'extrémité arrière 35 vers l'extrémité avant 36, sur une distance comprise entre 10 et 45 % de la longueur du renfort 34. Cela permet de plaquer le pied de l'utilisateur sur le talon de l'élément chaussant I.
La deuxième forme de réalisation est présentée ci-après à l'aide de la figure 3. Pour des raisons de commodité, les éléments communs avec la première forme sont désignés par les mêmes références.
Pour la deuxième forme, on retrouve un élément chaussant 1 avec un semelage externe 3 et une tige souple 4, ainsi qu'une chaussure 2 et un renfort amovible 54. A
nouveau le renfort 54 présente l'aspect général d'une plaque, le renfort 54 s'étendant en longueur depuis une extrémité
arrière 55 jusqu'à une extrémité avant 56, en largeur entre un bord latéral 57 et un bord médial 58, et en épaisseur entre une face d'appui 59 et une face d'accueil 60, le renfort 54 étant disposé
en regard du semelage externe 3, le renfort 54 étant sensiblement indéformable en flexion longitudinale, selon un axe transversal.
Ce qui est spécifique à la deuxième forme, c'est que l'élément chaussant 1 comprend un dispositif de serrage 61 solidarisé au semelage externe 3 et/ou à la tige 4, le dispositif de serrage 61 étant prévu pour serrer une chaussure 2 et/ou un pied hébergés dans le volume chaussant. Là
encore, il s'agit de faire en sorte que le pied soit immobilisé par rapport au renfort 54, pour une meilleure perception des informations sensorielles, et une meilleure transmission des efforts qui au final vont permettre un meilleur accrochage des pointes dans la neige ou dans la glace, particulièrement si l'utilisateur évolue dans une paroi très raide ou verticale.
De manière non limitative, le dispositif de serrage 61 est constitué de sangles 62, 63 ou de portions de sangles qui peuvent être maintenue en situation de serrage, par exemple au moyen d'un dispositif de blocage 64.
Le dispositif de serrage 61 est situé au niveau d'une zone du renfort 54 qui s'étend depuis l'extrémité arrière 55 vers l'extrémité avant 56, sur une distance comprise entre 10 et 45 % de la longueur du renfort 54. Cela permet de plaquer le pied de l'utilisateur surie talon de l'élément 1 0 chaussant 1.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre.
En particulier, l'invention couvre un ensemble comprenant une chaussure à tige basse 2 et 1 5 un élément chaussant 1.
En complément on précise ce qui est entendu par souplesse au niveau du semelage 3. Celui-ci est souple, dans le sens où il permet une flexion ou un déroulement du pied pendant la marche.
Le semelage externe 3 comprend par exemple une ou plusieurs couches de matière synthétique.
De manière non limitative, il peut être prévu une couche de matière telle qu'un polyuréthane, 20 dont l'épaisseur est comprise entre 3 et 7 mm.
On précise encore que, de manière non limitative, l'élément chaussant 1 comprend un crampon avant 65 et un crampon arrière 66. 11 peut alternativement être prévu seulement un crampon avant, ou seulement un crampon arrière, mais l'emploi de deux crampons améliore l'aptitude de l'élément chaussant à coopérer avec la neige ou la glace.
25 Un crampon comprend par exemple un corps 67 qui porte les pointes 9, comme on peut le voir sur la figure 2.
Le renfort peut présenter une géométrie en trois dimensions, toujours avec l'aspect général d'une plaque, mais en étant bordé d'une paroi, discontinue ou continue, par exemple périphérique, pour un meilleur calage transversal de la chaussure logée dans l'élément 30 chaussant.
Par ailleurs, on a vu que le dispositif de serrage 41, 61 est interne à
l'élément chaussant. On peut alternativement prévoir des cas pour lesquels le dispositif de serrage est externe à l'élément chaussant.
Claims (10)
1- Elément chaussant (1) comprenant un semelage externe souple (3) et une tige souple (4), lesquels délimitent un volume de chaussage, l'élément chaussant (1) s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière (5) jusqu'à une extrémité avant (6), en largeur entre une partie latérale (7) et une partie médiale (8), et en hauteur depuis une face exteme (10) du semelage exteme (3) jusqu'à une extrémité supérieure (21), l'élément chaussant présentant une ouverture de chaussage (25), l'élément chaussant comprenant des pointes (9) qui font saillie au niveau de la face exteme (10) du semelage exteme (3), caractérisé par le fait qu'il comprend un renfort amovible (34, 54) qui présente l'aspect général d'une plaque, le renfort (34, 54) s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière (35, 55) jusqu'à une extrémité avant (36, 56), en largeur entre un bord latéral (37, 57 ) et un bord médial (38, 58), et en épaisseur entre une face d'appui (39, 59) et une face d'accueil (40, 60), le renfort (34, 54) étant disposé en regard du semelage exteme (3), le renfort (34, 54) étant sensiblement indéformable en flexion longitudinale, selon un axe transversal.
2- Elément chaussant (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le renfort (34, 54) présente une longueur comprise entre 80 et 100 % de la longueur du semelage exteme (3), et une largeur comprise entre 80 et 100 % de la largeur du semelage exteme (3).
3- Elément chaussant (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que l'épaisseur du renfort (34, 54) est comprise entre 1 et 6 mm.
4- Elément chaussant (1 ) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé
par le fait que le renfort (34, 54) est disposé à l'intérieur du volume de chaussage.
par le fait que le renfort (34, 54) est disposé à l'intérieur du volume de chaussage.
5- Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que le renfort (34, 54) comprend une matière synthétique.
6- Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif de serrage (41) solidarisé au renfort (34), le dispositif de serrage (41) étant étant prévu pour serrer une chaussure (2) et/ou un pied hébergés dans le volume chaussant.
7- Elément chaussant (1) selon la revendication 6, caractérisé par le fait que le dispositif de serrage (41) est situé au niveau d'une zone du renfort (34) qui s'étend depuis l'extrémité arrière (35) vers l'extrémité avant (36), sur une distance comprise entre 10 et 45 %
de la longueur du renfort (34).
de la longueur du renfort (34).
8- Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif de serrage (61) solidarisé au semelage exteme (3) et/ou à la tige (4), le dispositif de serrage (61) étant prévu pour serrer une chaussure (2) et/ou un pied hébergés dans le volume chaussant.
9- Elément chaussant (1) selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le dispositif de serrage (61) est situé au niveau d'une zone du renfort (54) qui s'étend depuis l'extrémité arrière (55) vers l'extrémité avant (56), sur une distance comprise entre 10 et 45 %
de la longueur du renfort.
de la longueur du renfort.
10- Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé
par le fait qu'il comprend un crampon avant (65) et un crampon arrière (66).
par le fait qu'il comprend un crampon avant (65) et un crampon arrière (66).
Applications Claiming Priority (2)
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FR1500158A FR3031885B1 (fr) | 2015-01-27 | 2015-01-27 | Element chaussant |
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Publication Number | Publication Date |
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CA2917429A1 true CA2917429A1 (fr) | 2016-07-27 |
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ID=53040501
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
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CA2917429A Abandoned CA2917429A1 (fr) | 2015-01-27 | 2016-01-12 | Element chaussant |
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EP (1) | EP3050452A1 (fr) |
CA (1) | CA2917429A1 (fr) |
FR (1) | FR3031885B1 (fr) |
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