CA2543850A1 - Procede de fabrication de pieces en matiere synthetique a section annulaire creuse et piece ainsi obtenue - Google Patents
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Abstract
La présente invention a pour objet un procédé de fabrication de pièces en matière synthétique à section annulaire creuse, réalisées par une injection préalable de matière synthétique fondue dans un moule, suivie par l'injectio n d'un fluide sous pression destiné à repousser la matière fondue contre les parois du moule, tout en terminant le remplissage de l'empreinte, ainsi que la pièce en matière synthétique obtenue. Procédé caractérisé en ce qu'il consis te essentiellement à réaliser l'injection de matière synthétique fondue, au niveau du nez ou moyeu (3), par l'intermédiaire d'un orifice prévu à cet eff et dans le moule et en ce que l'injection d'un fluide est réalisée, à proximité du nez ou moyeu (3), à travers au moins un orifice prévu dans le noyau permettant la réalisation de la zone de guidage (10) de l'axe de rotation. L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine de la réalisation de pièces creuses en matière synthétique, par injection.
Description
Procédé de fabrication de pièces en matière synthétique à
section annulaire creuse et pièce ainsi obtenue La présente invention concerne le domaine de la réalisation de pièces creuses en matière synthétique, par injection, en particulier de roues, de volants et de toutes autres pièces creuses formant un anneau circulaire ou non, et a pour objet un procédé de fabrication d'une telle pièce annulaire de section creuse.
L'invention a également pour objet une pièce annulaire de section creuse obtenue par mise en oeuvre de ce procédé.
La réalisation de ce type de pièce répond à un cahier des charges technique prenant en considération les efforts auxquels la pièce doit pouvoir résister, ainsi que les critères esthétiques qu'elle doit respecter.
Ainsi, pour répondre à un besoin de solidité, il est généralement prévu de réaliser une zone de forte section, qui peut ensuite être recouverte d'une matière molle destinée à amortir les chocs et donc les bruits. La réalisation d'une pièce de forte section épaisse impose, cependant, la fabrication de deux demi-coquilles qui sont assemblées ultérieurement entre elles par soudage ou par collage.
La fabrication de pièces en matière synthétique à paroi épaisse ou très épaisse présente, toutefois, de nombreux inconvénients dus à la particularité qu'une matière synthétique présente une mauvaise conductivité
thermique, de sorte que les pièces obtenues sont très difficiles à refroidir sur des épaisseurs importantes. Ceci ressort de (équation ci-après permettant de déterminer le temps t nécessaire pour qu'une pièce soit éjectée à une température moyenne Td SZ 4 Ti - Tm t = ~ [1n (- )]
a.~ ~ Td-Tm dans laquelle : .
s = épaisseur de la pièce a =
Cp.p ~, = conductivité thermique Cp = chaleur spécifique
section annulaire creuse et pièce ainsi obtenue La présente invention concerne le domaine de la réalisation de pièces creuses en matière synthétique, par injection, en particulier de roues, de volants et de toutes autres pièces creuses formant un anneau circulaire ou non, et a pour objet un procédé de fabrication d'une telle pièce annulaire de section creuse.
L'invention a également pour objet une pièce annulaire de section creuse obtenue par mise en oeuvre de ce procédé.
La réalisation de ce type de pièce répond à un cahier des charges technique prenant en considération les efforts auxquels la pièce doit pouvoir résister, ainsi que les critères esthétiques qu'elle doit respecter.
Ainsi, pour répondre à un besoin de solidité, il est généralement prévu de réaliser une zone de forte section, qui peut ensuite être recouverte d'une matière molle destinée à amortir les chocs et donc les bruits. La réalisation d'une pièce de forte section épaisse impose, cependant, la fabrication de deux demi-coquilles qui sont assemblées ultérieurement entre elles par soudage ou par collage.
La fabrication de pièces en matière synthétique à paroi épaisse ou très épaisse présente, toutefois, de nombreux inconvénients dus à la particularité qu'une matière synthétique présente une mauvaise conductivité
thermique, de sorte que les pièces obtenues sont très difficiles à refroidir sur des épaisseurs importantes. Ceci ressort de (équation ci-après permettant de déterminer le temps t nécessaire pour qu'une pièce soit éjectée à une température moyenne Td SZ 4 Ti - Tm t = ~ [1n (- )]
a.~ ~ Td-Tm dans laquelle : .
s = épaisseur de la pièce a =
Cp.p ~, = conductivité thermique Cp = chaleur spécifique
-2-p = masse volumique Ti = température d'injection Tm = température de paroi Td = température de démoulage En vue d'obtenir des temps de cycle économiquement rentables, une pièce en matière synthétique doit donc présenter une épaisseur de paroi la plus fine possible. Ainsi, par exemple, la réalisation d'une pièce annulaire de forte section n'est pas économiquement réaliste.
En conséquence, dans des cas où une certaine esthétique doit être préservée, il a du être fait appel à des procédés de fabrication différents présentant chacun des avantages et des inconvénients propres.
A titre d'exemple, les roues creuses de tricycles d'enfants sont généralement réalisées selon une technique de roto-moulage consistant à
introduire une poudre de .polymère dans un moule froid qui est ensuite mis en rotation et chauffé. Il en résulte un écoulement de la matière fondue le long de la paroi du moule de manière à former une pièce complète.
Cependant, une telle fabrication entraîne nécessairement, sur la pièce obtenue, la subsistance d'un petit trou correspondant à (orifice d'introduction de poudre de polymère dans le moule. Une telle existence d'un orifice est inacceptable dans le cas de certaines applications.
Il existe encore d'autres techniques de fabrication de roues, à
savoir, par exemple pour les roues de poubelles, qui sont réalisées par moulage dans un même moule de deux demi-coquilles, qui sont assemblées ensuite par soudage, par friction ou par vibrations. Un tel procédé de fabrication est à l'origine. peu onéreux, à savoir, en ce qui concerne le moulage des deux demi-coquilles, mais l'étape de soudage consécutive grève considérablement le prix de revient de telles roues.
Par ailleurs, la réalisation de pièces annulaires de forte section présentant un anneau complètement creux sur toute sa circonférence risque d'avoir pour conséquence des déformations inacceptables de cet anneau.
On connaît également pour JP-A-2002 018906 différents procédés d'injection de gaz, qui sont uniquement applicables à la fabrication de roues de faible diamètre.
Une différence fondamentale entre les procédés décrits dans ce document et le procédé conforme à la présente invention réside dans l'utilisation des rayons des pièces à réaliser pour amener le fluide, tel que du gaz, dans la bande de roulement.
En conséquence, dans des cas où une certaine esthétique doit être préservée, il a du être fait appel à des procédés de fabrication différents présentant chacun des avantages et des inconvénients propres.
A titre d'exemple, les roues creuses de tricycles d'enfants sont généralement réalisées selon une technique de roto-moulage consistant à
introduire une poudre de .polymère dans un moule froid qui est ensuite mis en rotation et chauffé. Il en résulte un écoulement de la matière fondue le long de la paroi du moule de manière à former une pièce complète.
Cependant, une telle fabrication entraîne nécessairement, sur la pièce obtenue, la subsistance d'un petit trou correspondant à (orifice d'introduction de poudre de polymère dans le moule. Une telle existence d'un orifice est inacceptable dans le cas de certaines applications.
Il existe encore d'autres techniques de fabrication de roues, à
savoir, par exemple pour les roues de poubelles, qui sont réalisées par moulage dans un même moule de deux demi-coquilles, qui sont assemblées ensuite par soudage, par friction ou par vibrations. Un tel procédé de fabrication est à l'origine. peu onéreux, à savoir, en ce qui concerne le moulage des deux demi-coquilles, mais l'étape de soudage consécutive grève considérablement le prix de revient de telles roues.
Par ailleurs, la réalisation de pièces annulaires de forte section présentant un anneau complètement creux sur toute sa circonférence risque d'avoir pour conséquence des déformations inacceptables de cet anneau.
On connaît également pour JP-A-2002 018906 différents procédés d'injection de gaz, qui sont uniquement applicables à la fabrication de roues de faible diamètre.
Une différence fondamentale entre les procédés décrits dans ce document et le procédé conforme à la présente invention réside dans l'utilisation des rayons des pièces à réaliser pour amener le fluide, tel que du gaz, dans la bande de roulement.
-3-Cependant, dans ces modes de réalisation, l'amenée du fluide, tel que du gaz, est effectuée par des moyens complexes à différents endroits de la jante.
La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un procédé de fabrication de roues, de volants et de toutes autres pièces annulaires, dont l'épaisseur de paroi de la partie annulaire est relativement faible, cette fabrication étant réalisée en une seule opération de moulage.
A cet effet, le procédé de fabrication de pièces en matière synthétique à section annulaire creuse, réalisées par une injection préalable de matière synthétique fondue dans un moule, suivie par l'injection d'un fluide sous pression destiné à repousser la matière fondue contre les parois du moule, tout en terminant le remplissage de l'empreinte, est caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à réaliser (injection de matière synthétique fondue, au niveau du nez ou moyeu, par (intermédiaire d'un orifice prévu à
cet effet dans le moule et en ce que l'injection d'un fluide est réalisée, à
proximité du nez ou moyeu, à travers au moins un orifice prévu dans le noyau permettant la réalisation de la zone de guidage de l'axe de rotation.
L'invention a également pour objet une pièce de section annulaire creuse en matière synthétique caractérisée en ce qu'elle est monobloc et présente une épaisseur de paroi de la section annulaire creuse constante et faible.
L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence au dessin schématique annexé, dans lequel la figure 1 est une vue en élévation latérale et partiellement en coupe d'une pièce de section annulaire creuse en matière synthétique obtenue par mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, et la figure 2 est une vue en coupe suivant A-A de la figure 1.
Conformément à l'invention et comme le montrent plus particulièrement, à titre d'exemple, les figures 1 et 2 du dessin annexé, le procédé de fabrication de pièces en matière synthétique à section annulaire creuse, réalisées par une injection préalable de matière synthétique fondue dans un moule, suivie par l'injection d'un fluide sous pression destiné à
repousser la matière fondue contre les parois du moule, tout en terminant le remplissage de l'empreinte, est caractérisé en ce qu'il consiste
La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un procédé de fabrication de roues, de volants et de toutes autres pièces annulaires, dont l'épaisseur de paroi de la partie annulaire est relativement faible, cette fabrication étant réalisée en une seule opération de moulage.
A cet effet, le procédé de fabrication de pièces en matière synthétique à section annulaire creuse, réalisées par une injection préalable de matière synthétique fondue dans un moule, suivie par l'injection d'un fluide sous pression destiné à repousser la matière fondue contre les parois du moule, tout en terminant le remplissage de l'empreinte, est caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à réaliser (injection de matière synthétique fondue, au niveau du nez ou moyeu, par (intermédiaire d'un orifice prévu à
cet effet dans le moule et en ce que l'injection d'un fluide est réalisée, à
proximité du nez ou moyeu, à travers au moins un orifice prévu dans le noyau permettant la réalisation de la zone de guidage de l'axe de rotation.
L'invention a également pour objet une pièce de section annulaire creuse en matière synthétique caractérisée en ce qu'elle est monobloc et présente une épaisseur de paroi de la section annulaire creuse constante et faible.
L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence au dessin schématique annexé, dans lequel la figure 1 est une vue en élévation latérale et partiellement en coupe d'une pièce de section annulaire creuse en matière synthétique obtenue par mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, et la figure 2 est une vue en coupe suivant A-A de la figure 1.
Conformément à l'invention et comme le montrent plus particulièrement, à titre d'exemple, les figures 1 et 2 du dessin annexé, le procédé de fabrication de pièces en matière synthétique à section annulaire creuse, réalisées par une injection préalable de matière synthétique fondue dans un moule, suivie par l'injection d'un fluide sous pression destiné à
repousser la matière fondue contre les parois du moule, tout en terminant le remplissage de l'empreinte, est caractérisé en ce qu'il consiste
-4-essentiellement à réaliser l'injection de matière synthétique fondue, au niveau du nez ou moyeu 3, par l'intermédiaire d'un orifice prévu à cet effet dans le moule et en ce que (injection d'un fluide est réalisée, à proximité du nez ou moyeu 3, à travers au moins un orifice prévu dans le noyau permettant la réalisation de la zone de guidage 10 de l'axe de rotation.
Ainsi, il est possible de réaliser une pièce 1 comportant une section annulaire creuse 2 reliée au moyeu ou nez 3 par un ou plusieurs rayons ou nervures 4 disposés à intervalles réguliers et intégrés ou non dans un voile 5.
De préférence, (injection de fluide est effectuée à travers le noyau permettant la réalisation de la zone de guidage 10 de l'axe de rotation, le fluide se répartissant de façon équitable dans chacune des directions préférentielles déterminées par les nervures ou rayons 4.
A cet effet, la pièce 1 est pourvue de nervures ou rayons 4 de liaison du nez ou moyeu 3 à la section annulaire 2 disposés à intervalles réguliers ou non.
Les bulles formées par l'injection de fluide à partir du noyau réalisent ainsi une application intime de la matière synthétique contre les parois correspondantes du moule, à savoir celles délimitant les nervures ou rayons 4 et la section annulaire creuse 2, ces bulles s'expansant de manière parfaitement équilibrée dans la partie du moule correspondant à la section annulaire creuse 2 en formant, entre deux bulles émanant de deux nervures ou rayons 4 différents, une paroi de séparation 7 (figure 1). En effet, il convient de rappeler que théoriquement deux bulles ne peuvent se perforer, de sorte qu'il se fomne obligatoirement entre deux bulles déformant une matière visqueuse une paroi ou un matelas de matière détemninant les parois de séparation 7 qui constituent un genre de nervures de renforcement transversales à l'intérieur de la section annulaire creuse 2. En pratique, il est tout à fait possible d'obtenir une bulle unique par interpénétration d'une bulle dans l'autre. Après solidification de la matière synthétique constituant la pièce 1, sous forme d'une roue, d'un volant ou de toute autre pièce de ce type, la pression du fluide est coupée et la conduite reliée au noyau d'injection est vidée, de sorte que le fluide est évacué de la pièce 1 en ne laissant subsister dans cette dernière que les veines formées dans la matière la constituant.
Il est également envisageable, dans le cas de réalisation de pièces 1, comportant un voile 5, de délimiter dans ce voile 5, à intervalles
Ainsi, il est possible de réaliser une pièce 1 comportant une section annulaire creuse 2 reliée au moyeu ou nez 3 par un ou plusieurs rayons ou nervures 4 disposés à intervalles réguliers et intégrés ou non dans un voile 5.
De préférence, (injection de fluide est effectuée à travers le noyau permettant la réalisation de la zone de guidage 10 de l'axe de rotation, le fluide se répartissant de façon équitable dans chacune des directions préférentielles déterminées par les nervures ou rayons 4.
A cet effet, la pièce 1 est pourvue de nervures ou rayons 4 de liaison du nez ou moyeu 3 à la section annulaire 2 disposés à intervalles réguliers ou non.
Les bulles formées par l'injection de fluide à partir du noyau réalisent ainsi une application intime de la matière synthétique contre les parois correspondantes du moule, à savoir celles délimitant les nervures ou rayons 4 et la section annulaire creuse 2, ces bulles s'expansant de manière parfaitement équilibrée dans la partie du moule correspondant à la section annulaire creuse 2 en formant, entre deux bulles émanant de deux nervures ou rayons 4 différents, une paroi de séparation 7 (figure 1). En effet, il convient de rappeler que théoriquement deux bulles ne peuvent se perforer, de sorte qu'il se fomne obligatoirement entre deux bulles déformant une matière visqueuse une paroi ou un matelas de matière détemninant les parois de séparation 7 qui constituent un genre de nervures de renforcement transversales à l'intérieur de la section annulaire creuse 2. En pratique, il est tout à fait possible d'obtenir une bulle unique par interpénétration d'une bulle dans l'autre. Après solidification de la matière synthétique constituant la pièce 1, sous forme d'une roue, d'un volant ou de toute autre pièce de ce type, la pression du fluide est coupée et la conduite reliée au noyau d'injection est vidée, de sorte que le fluide est évacué de la pièce 1 en ne laissant subsister dans cette dernière que les veines formées dans la matière la constituant.
Il est également envisageable, dans le cas de réalisation de pièces 1, comportant un voile 5, de délimiter dans ce voile 5, à intervalles
-5-réguliers, un certain nombre de poches de fluide au moyen du noyau d'injection formant la zone de guidage 10 de Taxe de rotation et donc reliées à cette dernière. Ce mode de réalisation n'est pas représenté en détail dans les figures 1 et 2. ' Le procédé de fabrication conforme à l'invention permet donc, par un dosage approprié de (injection de matière synthétique et par l'injection de fluide par finteumédiaire du noyau d'injection, de réaliser des épaisseurs de parois des nervures ou rayons et de la section annulaire creuse relativement faibles, tout en assurant une bonne rigidité de cette dernière, c'est-à-dire en évitant sa déformation sous charge. Ainsi, à titre d'exemple, une pièce d'un diamètre de 250 mm comportant une section annulaire creuse d'une hauteur comprise entre 18 mm et 24 mm présentera un voile d'une épaisseur de 3 mm et des nervures d'une largeur de l'ordre de 12 mm, alors que (épaisseur de paroi de la section annulaire creuse sera de (ordre de 3 à
5 mm.
Bien entendu, le nombre de rayons ou nervures 4 prévues dans le voile 5 et formant un support de rigidification dudit voile 5, ainsi que (épaisseur de ce dernier sont fonction des dimensions extérieures de la pièce et de (épaisseur souhaitée de la section annulaire creuse. De préférence, les nervures 4 présentent une section circulaire et forment ainsi un renfort mécaniquement très solide.
Selon une autre caractéristique de (invention, la pièce en matière synthétique ainsi obtenue est pourvue, par surmoulage, d'une bande de revêtement 8 en une matière synthétique molle, telle qu'un caoutchouc synthétique ou toute autre matière pouvant remplir le même office, à savoir former une bande de roulement dans le cas d'une roue, de manière à amortir les chocs et bruits liés au roulement de la pièce sur un support ou bien, dans le cas d'un volant, assurer un confort de préhension par (utilisation d'une matière agréable au toucher. Dans le cas de la roue, l'épaisseur de cette bande de revêtement 8 est comprise entre 3 mm et 5 mm. Dans le cas d'un volant, elle peut être réduite.
L'invention a également pour objet une pièce en matière synthétique de section annulaire creuse, qui est caractérisée en ce qu'elle est monobloc et présente une section annulaire creuse 2 munie de sections creuses délimitées par des parois transversales 7, ces sections creuses étant reliées chacune à une section creuse correspondante délimitée dans une nervure ou un rayon 4 etlou dans un voile 5.
5 mm.
Bien entendu, le nombre de rayons ou nervures 4 prévues dans le voile 5 et formant un support de rigidification dudit voile 5, ainsi que (épaisseur de ce dernier sont fonction des dimensions extérieures de la pièce et de (épaisseur souhaitée de la section annulaire creuse. De préférence, les nervures 4 présentent une section circulaire et forment ainsi un renfort mécaniquement très solide.
Selon une autre caractéristique de (invention, la pièce en matière synthétique ainsi obtenue est pourvue, par surmoulage, d'une bande de revêtement 8 en une matière synthétique molle, telle qu'un caoutchouc synthétique ou toute autre matière pouvant remplir le même office, à savoir former une bande de roulement dans le cas d'une roue, de manière à amortir les chocs et bruits liés au roulement de la pièce sur un support ou bien, dans le cas d'un volant, assurer un confort de préhension par (utilisation d'une matière agréable au toucher. Dans le cas de la roue, l'épaisseur de cette bande de revêtement 8 est comprise entre 3 mm et 5 mm. Dans le cas d'un volant, elle peut être réduite.
L'invention a également pour objet une pièce en matière synthétique de section annulaire creuse, qui est caractérisée en ce qu'elle est monobloc et présente une section annulaire creuse 2 munie de sections creuses délimitées par des parois transversales 7, ces sections creuses étant reliées chacune à une section creuse correspondante délimitée dans une nervure ou un rayon 4 etlou dans un voile 5.
-6-Selon une caractéristique de l'invention, la pièce 1 peut être munie, sur au moins un côté de son moyeu ou nez 3 d'un moyen 9 de guidage et d'encliquetage sur un support. Ce moyen 9 peut être sous forme d'un plot encliqueté dans un orifice 11 prévu à cet effet dans le moyeu ou nez 3. Il est ainsi possible de réaliser le positionnement axial de la pièce 1 suivant son axe. Le moyeu ou nez 3 est ainsi retenu en translation et simultanément guidé en rotation.
La pièce 1 conforme à l'invention est plus particulièrement destinée à équiper des matériels déplaçables tels qüe des conteneurs urbains, des chariots de manutention, ainsi que des petits appareils d'entretien comme des tondeuses à gazon ou encore des roues pour vélos d'enfants ou des roues de poussettes pour le transport d'enfants. Cette énumération n'est cependant nullement exhaustive.
Grâce à l'invention, il est possible de réaliser, par injection assistée par fluide, des pièces en matière synthétique dont la section annulaire est creuse et présentent des parois d'épaisseur faible, tout en étant suffisamment rigide pour résister aux charges auxquelles elles sont normalement soumises. Il en résulte, que pour un même diamètre, les pièces ainsi obtenues sont plus légères et nécessitent donc la mise en oeuvre de moins de matière synthétique, de sorte que leur prix de revient peut être réduit en conséquence.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté au dessin annexé. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.
La pièce 1 conforme à l'invention est plus particulièrement destinée à équiper des matériels déplaçables tels qüe des conteneurs urbains, des chariots de manutention, ainsi que des petits appareils d'entretien comme des tondeuses à gazon ou encore des roues pour vélos d'enfants ou des roues de poussettes pour le transport d'enfants. Cette énumération n'est cependant nullement exhaustive.
Grâce à l'invention, il est possible de réaliser, par injection assistée par fluide, des pièces en matière synthétique dont la section annulaire est creuse et présentent des parois d'épaisseur faible, tout en étant suffisamment rigide pour résister aux charges auxquelles elles sont normalement soumises. Il en résulte, que pour un même diamètre, les pièces ainsi obtenues sont plus légères et nécessitent donc la mise en oeuvre de moins de matière synthétique, de sorte que leur prix de revient peut être réduit en conséquence.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté au dessin annexé. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.
Claims (13)
1. Procédé de fabrication de pièces en matière synthétique à
section annulaire creuse, réalisées par une injection préalable de matière synthétique fondue dans un moule, suivie par l'injection d'un fluide sous pression destiné à repousser la matière fondue contre les parois du moule, tout en terminant le remplissage de l'empreinte, caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à réaliser l'injection de matière synthétique fondue, au niveau du nez ou moyeu (3), par l'intermédiaire d'un orifice prévu à cet effet dans le moule et en ce que l'injection d'un fluide est réalisée, à
proximité du nez ou moyeu (3), à travers au moins un orifice prévu dans le noyau permettant la réalisation de la zone de guidage (10) de l'axe de rotation.
section annulaire creuse, réalisées par une injection préalable de matière synthétique fondue dans un moule, suivie par l'injection d'un fluide sous pression destiné à repousser la matière fondue contre les parois du moule, tout en terminant le remplissage de l'empreinte, caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à réaliser l'injection de matière synthétique fondue, au niveau du nez ou moyeu (3), par l'intermédiaire d'un orifice prévu à cet effet dans le moule et en ce que l'injection d'un fluide est réalisée, à
proximité du nez ou moyeu (3), à travers au moins un orifice prévu dans le noyau permettant la réalisation de la zone de guidage (10) de l'axe de rotation.
2. Procédé, suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'injection de fluide est effectuée à travers le noyau permettant la réalisation de la zone de guidage (10) de l'axe de rotation.
3. Procédé, suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'après solidification de la matière synthétique constituant la pièce (1), la pression du fluide est coupée et la conduite reliée au noyau d'injection est vidée, de sorte que ledit fluide est évacué de la pièce (1) en ne laissant subsister dans cette dernière que les veines formées dans la matière la constituant.
4. Procédé, suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les bulles formées par l'injection de fluide à partir du noyau réalisent une application intime de la matière synthétique contre les parois correspondantes du moule, à savoir celles délimitant des nervures ou rayons (4) et/ou un voile (5) et une section annulaire creuse (2), ces bulles s'expansant de manière parfaitement équilibrée dans la partie du moule correspondant à la section annulaire creuse (2) et pouvant former, entre deux bulles émanant de deux nervures ou rayons (4) différents, une paroi de séparation (7).
5. Procédé, suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, dans le cas de réalisation de pièces (1), comportant un voile (5), il consiste à
délimiter dans ce voile (5), à intervalles réguliers, un certain nombre de poches de fluide au moyen du noyau d'injection formant la zone de guidage (10) de l'axe de rotation.
délimiter dans ce voile (5), à intervalles réguliers, un certain nombre de poches de fluide au moyen du noyau d'injection formant la zone de guidage (10) de l'axe de rotation.
6. Pièce en matière synthétique creuse, obtenue par mise en oeuvre du procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle est monobloc et présente une épaisseur de paroi de la section annulaire creuse (2) constante et faible.
7. Pièce, suivant la revendication 6, caractérisée en ce qu'elle présente une section annulaire creuse (2) munie de sections creuses délimitées par des parois transversales (7), ces sections creuses étant reliées chacune à une section creuse correspondante délimitée dans une nervure ou un rayon (4) et/ou dans un voile (5).
8. Pièce, suivant la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle comporte une section annulaire creuse (2) reliée à son moyeu ou nez (3) par un ou plusieurs rayons ou nervures (4) disposés à intervalles réguliers et intégrés ou non dans un voile (5).
9. Pièce, suivant la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle est pourvue, dans le voile (5), à intervalles réguliers, d'un certain nombre de poches reliées à la zone de guidage (10) de l'axe de rotation
10. Pièce, suivant la revendication 8, caractérisée en ce que les rayons ou nervures (4) présentent une section circulaire.
11. Pièce, suivant la revendication 6, caractérisée en ce qu'elle est pourvue, par surmoulage, d'une bande de revêtement (8) en une matière synthétique molle, telle qu'un caoutchouc synthétique ou toute autre matière pouvant remplir le même office.
12. Pièce, suivant la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle est munie, sur au moins un côté de son moyeu ou nez (3) d'un moyen (9) de guidage et d'encliquetage sur un support.
13. Pièce, suivant la revendication 12, caractérisée en ce que le moyen (9) est sous forme d'un plot encliqueté dans un orifice (11) prévu à
cet effet dans le moyeu ou nez (3).
cet effet dans le moyeu ou nez (3).
Applications Claiming Priority (1)
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