CA2437235C

CA2437235C - Rouleau forme de feuilles d`ouate de cellulose, et procede de realisation associe

Info

Publication number: CA2437235C
Application number: CA2437235A
Authority: CA
Inventors: Michel Basler; Sebastien Jeannot; Pierre Laurent
Original assignee: Georgia Pacific France SAS
Current assignee: Essity Operations France SAS
Priority date: 2002-08-22
Filing date: 2003-08-12
Publication date: 2012-01-24
Anticipated expiration: 2023-08-12
Also published as: US6884492B2; EP1391174A1; ATE401818T1; CA2437235A1; DE60227798D1; EP1391174B1; US20040074594A1; ES2310578T3

Abstract

L'invention concerne un rouleau formé d'une pluralité de feuilles d'ouate de cellulose ayant chacune au moins un pli de grammage compris entre 10 et 40 g/m2, et présentant des zones épaisses (4) séparées sur au moins 90 % de leur périphérie par des zones moins épaisses (5). Selon l'invention, sur au moins les spires les plus externes du rouleau, les zones épaisses sont au moins partiellement superposées les unes aux autres de façon à cumuler les épaisseurs et donc à créer des différences de niveau sur l'extérieur du rouleau. L'invention vise en outre un procédé de réalisation d'un rouleau consistant à enrouler sur elle-même une bande formée d'une pluralité de feuilles d'ouate de cellulose juxtaposées présentant des zones épaisses séparées par des zones moins épaisses. Conformément à l'invention, l'enroulement du rouleau est tel que l'on superpose au moins partiellement les zones épaisses (4) des spires les plus externes du rouleau afin de former un relief sur l'extérieur du rouleau.

Description

ROULEAU FORME DE FEUILLES D'OUATE DE CELLULOSE, ET
PROCEDE DE REALISATION ASSOCIE

La présente invention concerne le domaine des pâ.plers absorbants à
usage sanitaire ou domestique, plus précisément des produits en ouate de cellulose, et vise plus particulièrement les rouleaux formés à partir des papiers absorbants ainsi que leur procédé de fabrication.
Les rouleaux de papier hygiénique ou d'essuie-tout par exemple sont des applications préférées de l'invention.
De façon spécifique, l'invention vise les rouleaux formés de feuilles de papier absorbant à base d'ouate de cellulose qui présentent des zones épaisses séparées par des zones d'épaisseur moindre.
Le gaufrage est un moyen connu de donner de l'épaisseur et du relief à de telles feuilles.
L'opération de gaufrage s'effectue sur une feuille de papier à faible taux d'humidité c'est-à-dire en partie dite sèche de l'installation, située en aval de la partie humide relativement au procédé de fabrication de la feuille de papier.
La présente invention concerne la formation du rouleau une fois la feuille de papier gaufrée en partie sèche de l'installation.
Le processus de gaufrage permet de déformer localement et de façon permanente un pli faisant partie d'une feuille, c'est-à-dire d'obtenir des protubérances sur une face correspondant à un creux sur l'autre face dudit pli.
L'association de deux plis de telle sorte que leurs protubérances soient en contact relève de la technique dite pointe-pointe , tandis que lorsque les protubérances d'un pli sont imbriquées dans les zones en creux de l'autre pli, il s'agit de la technique dite imbriquée ou nested .
De toute façon, les plis sont gaufrés avec une fréquence de répartition des protubérances, une hauteur et une forme adaptées à la réalisation du produit final ; ces paramètres ont un effet notamment sur l'épaisseur finale de la feuille, sa douceur, sa souplesse, ses qualités d'absorption et son esthétique.
L'épaisseur d'une feuille en ouate de cellulose peut également être obtenue grâce à d'autres moyens comme la superposition d'un plus grand nombre de plis, par exemple 3 ou 4 plis. Cependant cette technique présente des limites liées à l'assemblage des plis. Ainsi, pratiquement, on ne peut assembler plus de 4 plis pour former convenablement une feuille en ouate de cellulose.

2 Une autre façon connue de donner du gonflant, ou de l'épaisseur à
une feuille formée à base d'ouate de cellulose est de la fabriquer selon une technique dite TAD (Through Air Drying/Soufflage par air traversant).
Ces différentes techniques permettent donc de donner du gonflant et/ou un aspect extérieur particulier à chacune des feuilles composant un rouleau. Cependant l'aspect extérieur du rouleau ne reflète pas pour autant le gonflant conféré à chaque feuille. La figure 1 est un exemple de rouleau obtenu selon l'art antérieur, à partir de feuilles présentant en elles-mêmes un certain relief. L'aspect extérieur d'un tel rouleau est relativement plat, sans relief ni gonflant spécifique, ce qui est peu attirant pour l'acheteur.
En effet les feuilles actuelles des rouleaux sont soumises, lors de l'enroulement, à des contraintes telles que les motifs sont plus ou moins écrasés et donc non visibles de loin.
Un tel produit est perçu comme banal, de catégorie moyenne par l'acheteur qui, de ce fait, risque de choisir un autre produit.
Par ailleurs, on connaît le brevet US 4 339 088 qui décrit un procédé
pour réaliser un rouleau de feuilles de papier absorbant formées de telle façon que tout au long de l'enroulement du rouleau, on évite l'emboîtement mutuel des protubérances des feuilles. Ceci ne confère bien entendu aucun relief au rouleau lui-même. Cet emboîtement mutuel des reliefs des feuilles est considéré comme un effet indésirable par l'homme du métier, puisqu'il gène le bon enroulement du produit.
De façon nouvelle et inattendue, il a été découvert que l'aspect extérieur d'un rouleau formé de feuilles de ouate de cellulose pouvait être sensiblement amélioré grâce à des caractéristiques techniques spécifiques liées à la constitution du rouleau.
Ainsi l'un des objectifs de la présente invention est de réaliser un relief prononcé sur l'extérieur du rouleau, avant la première utilisation.
Ainsi, la présente invention a pour objet un rouleau formé d'une pluralité de feuilles d'ouate de cellulose ayant chacune au moins un pli, le grammage de chacun des plis étant compris entre 10 et 40 g/m2, et les feuilles présentant des zones épaisses séparées sur au moins 90 % de leur périphérie par des zones moins épaisses.
Conformément à l'invention, sur au moins les spires les plus externes du rouleau, les zones épaisses sont au moins partiellement superposées les unes aux autres de façon à cumuler les épaisseurs et à
créer des différences de niveau au moins sur l'extérieur du rouleau.
Ainsi, en superposant des zones épaisses sur d'autres zones de même type, notamment au niveau des dernières spires du rouleau, on J

obtient des zones en relief sur l'extérieur du rouleau nettement visibles à
une distance de plusieurs mètres.
Plus précisément selon l'invention la différence d'épaisseur entre zones épaisses et zones moins épaisses desdites feuilles est au moins de 10 de préférence au moins de 20 %.
Ainsi, vue la disposition relative des feuilles formant les dernières spires du rouleau, on aboutit à une différence de niveau H significative sur la face visible (extérieure) du rouleau entre des zones en relief et des zones en creux.
Conformément à un mode de réalisation de l'invention, les zones épaisses desdites feuilles sont gaufrées.
Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, au moins 50 % des zones épaisses desdites feuilles sont formées d'un micro-gaufrage sur au moins un pli, ledit micro-gaufrage étant. constitué d'un ensemble de protubérances de densité au moins égale à :30 picots/cm 2 et dont la surface au sommet est comprise entre 0,03 mm2 et 2 mm2.
Les zones épaisses et les zones non épaisses de la feuille définissent ensemble au moins un motif.
Avantageusement, le pas P sens machine du motif est tel que NxP =
IIxD où N est un nombre entier non nul de préférence supérieur à 1 et D
est le diamètre extérieur dudit rouleau.
Le pas P sens machine du motif est la plus petite distance dans la direction de défilement des feuilles dans la machine de fabrication, distance selon laquelle le motif se reproduit à l'identique.
En réalisant d'une part des motifs particuliers et en choisissant d'autre part un pas P tel que revendiqué, un effet visuel nouveau et inattendu est obtenu.
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les zones épaisses sont espacées les unes des autres d'une distance supérieure à
2 mm et de préférence supérieure à 4 mm.
De façon plus précise, les zones peu épaisses peuvent être non gaufrées ou formées de protubérances dont la hauteur est au moins 10 %
inférieure à la hauteur des protubérances formant les zones épaisses.
Par ailleurs, les surfaces des zones épaisses sont préférablement supérieures à 2 cm2.
Ces caractéristiques, considérées seules ou en combinaison, permettent de créer des reliefs sur l'extérieur du rouleau, c'est-à-dire de créer des effets visuels permettant d'amplifier les perceptions d'épaisseur, de confort, voire d'absorption du produit.

Sans sortir du cadre de l'invention, les zones épaisses sont délimitées par des éléments linéaires ou non, de profondeur supérieure à
l'épaisseur des zones épaisses.
Il est par exemple possible de former des coussinets, ou une structure matelassée ou tout autre motif dont le relief se distingue bien sur l'extérieur du rouleau.
Une forme particulière de l'invention est relative à un rouleau dont les feuilles comprennent au moins deux plis, un premier pli étant gaufré et un deuxième pli n'étant pas gaufré, le premier pli étant visible depuis l'extérieur du rouleau.
Une autre forme de l'invention est relative à un rouleau dont les feuilles comprennent au moins deux plis, les plis étant gaufrés selon des motifs de gaufrage différents. En particulier, le pli non visible de l'extérieur du rouleau peut être constitué d'un micro-gaufrage sur toute sa surface.
Un rouleau selon l'invention peut être formé d'une pluralité de feuilles d'ouate de cellulose ayant chacune au moins un pli, le grammage de chacun des plis étant compris entre 10 et 40 g/m2, présentant des différences de niveau H au moins sur l'extérieur du rouleau, formées par des zones en relief de surface comprise entre 3 et 20cm2 séparées sur au moins 90 % de leur périphérie par des zones en creux.
A titre illustratîf, lesdites différences de niveau H entre les zones en relief et les zones en creux sont d'au moins 0.2 mm, de préférence d'au moins 0.4 mm.
L'invention vise en outre un procédé de réalisation d'un rouleau consistant à enrouler sur elle-même une bande formée d'une pluralité de feuilles d'ouate de cellulose juxtaposées, lesdites feuilles présentant des zones épaisses séparées par des zones moins épaisses.
Selon une caractéristique de l'invention, l'enroulement est tel que l'on superpose au moins partiellement les zones épaisses des spires les plus externes dudit rouleau.
Dans le cadre de l'invention, les zones épaisses sont partiellement superposées, si au moins 80 % et de préférence 90 % de la surface d'une zone épaisse de la spire la plus extérieure recouvre une zone épaisse de la spire la plus proche.
Comme déjà énoncé, l'ensemble des zones épaisses et des zones moins épaisses de la feuille définissent au moins un motif en relief.

Avantageusement, on détermine un pas P sens marche dudit motif tel que NxP =
IIxD où N est un nombre entier non nul de préférence supérieur à 1 et D est le diamètre extérieur dudit rouleau.
De façon particulière le rouleau est formé de feuilles constituées d'au moins deux plis gaufrés et arrangés selon le procédé pointe-pointe.
Selon un mode de réalisation de l'invention, le rouleau est formé de feuilles constituées d'au moins deux plis dont l'un au moins est gaufré, les plis pouvant être associés par collage.
Par ailleurs, les plis peuvent étre gaufrés séparément, avec des motifs de gaufrage 1o différents.
Sans sortir du cadre de l'invention, le procédé peut en outre consister à
prégauifrer au moins l'un des plis de ladite feuille grâce à un microgaufrage uniforme puis à gaufrer ledit pli pour former lesdites zones moins épaisses ; ledit pli microgaufré
peut par exemple présenter sur tout ou partie de sa surface au moins 30 protubérances par cm2.
1s La présente invention comprend un rouleau formé d'une pluralité de feuilles d'ouate de cellulose ayant chacune au moins un pli, le grammage de chacun des plis étant compris entre 10 et 40 g/me, les feuilles présentant des différences de niveau (H) au moins sur l'extérieur du rouleau, formées par des zones épaisses de surface préférentiellement supérieure à 2cm2 séparées sur au moins 90% de leur périphérie par 20 des zones non épaisses, où lesdites zones épaisses et lesdites zones non épaisses définissent au moins un motif en relief qui présente un pas P dans le sens machine tel que NxP = IIxD où N est un nombre entier non nul et D est le diamètre extérieur dudit rouleau.
D'autres caractéristiques, avantages, et détails de l'invention apparaîtront mieux à
25 la lecture de la description qui va suivre, faite à titre illustratif et nullement limitatif en référence aux dessins ci-annexés sur lesquels :
- La figure 1 est une photo d'un rouleau selon l'art antérieur;
- La figure 2 est un schéma montrant la superposition théorique de deux feuilles selon l'invention;
30 - La figure 3 est un schéma de même type que celui de la figure 2, montrant la position des feuilles sur un rouleau;
- La figure 4 est un schéma d'un autre mode de réalisation de l'invention;

Sa La figure 5 illustre encore un autre mode de réalisation de l'invention;
La figure 6 est une photo d'un rouleau obtenu selon l'invention;
- La figure 7 est un dessin d'un motif de gaufrage d'une feuille faisant partie d'un rouleau selon l'invention; et s - La figure 8 est un dessin d'un autre motif de gaufrage d'une feuille faisant partie d'un rouleau selon l'invention.
La figure 2 illustre le positionnement théorique de feuilles faisant partie d'un rouleau selon l'invention, notamment au niveau des spires les plus externes.
Avec un tel arrangement, les épaisseurs des zones les plus épaisses 4 des feuilles to se cumulent tandis que les zones les plus minces 5 restent espacées les unes des autres.

Plus précisément, la figure 2 montre en coupe deux feuilles susceptibles de faire partie d'un rouleau suivant l'invention. Chaque feuille la, lb est ici constituée de zones épaisses 4, de surface comprise par exemple entre 3 et 20 cm2, séparées par des zones peu épaisses 5. Les zones épaisses 4 sont séparées d'une distance d'au moins 2 mm. La différence d'épaisseur entre ces deux types de zones est d'au moins 10 %.
Cette différence d'épaisseur sur chaque feuille peut par exemple être mise en évidence à l'aide d'un micromètre, qui va appliquer une pression de 20 g/cm2 sur un échantillon pendant 5 secondes. On mesure ainsi 1o successivement une zone épaisse 4 puis une zone non épaisse 5, afin d'en déduire la différence d'épaisseur entre ces deux zones.
Une autre façon de mesurer cette différence d'épaisseur consiste à
utiliser des appareils de topographie sans contact qui permettent d'obtenir le profil de chaque face de la feuille, tel que par exemple l'appareil Microtop commercialisé par la Société EoT'ECH.
En réalité, c'est-à-dire sur les dernières spires d'un rouleau selon l'invention, la superposition de deux feuilles la, lb pourra ressembler au schéma de la figure 3. Les zones les plus épaisses 4 sont ici en contact, avec une légère déformation, tandis que les zones les plus minces 5 de la première feuille la (visible depuis l'extérieur du rouleau) sont déformées et viennent presque au contact des zones les plus minces 5 de la deuxième feuille lb (non visible depuis l'extérieur du rouleau). Cet affaissement des zones minces extérieures est principalement dû aux contraintes que subit la feuille lors de l'enroulement. On exerce en effet une tension sur la feuille, afin d'obtenir un rouleau final de bonne tenue. On crée ainsi une différence de niveau H, par exemple de l'ordre d'un demi, millimètre, qui permet d'obtenir un relief visible de loin, comme illustré sur la figure 6.
Un effet bosses/creux est ainsi obtenu.
Comme il apparaît sur les figures 3, 4 et 5, la différence de niveau H
est la distance entre le sommet d'une zone épaisse 4 et le fond d'une zone mince 5 au niveau de la spire la plus externe du rouleau, c'est-à-dire celle qui est visible de l'extérieur.
La figure 4 concerne un autre mode de réalisation possible de l'invention, selon lequel chaque feuille est constituée de deux plis, le pli extérieur 3a étant gaufré et le pli intérieur 3b étant lisse ou non gaufré.
Les zones épaisses 4 sont constituées de micro-gaufrages sur le pli extérieur la, de densité supérieure à 30 picots/em2. Les zones épaisses 4 sont délimitées par des protubérances de plus gros diamètre 6 ou par des protubérances linéaires et de profondeur égale ou préférentiellement supérieure aux autres protubérances formant le micro-gaufrage. Les deux plis peuvent être associés par collage au niveau des grosses protubérances 6. Des exemples d'un tel motif de gaufrage correspondent aux figures 7 et 8.
Les deux feuilles la, lb sont disposées comme représenté sur la figure 4, c'est-à-dire avec leurs zones les plus épaisses 4 superposées, ainsi que leurs zones minces 5. Les protubérances du gaufrage peuvent être identiques ou non. On obtient aisément une différence de niveau H
significative qui induit donc un effet particulier sur l'extérieur du rouleau.
Le relief selon l'invention ne peut être obtenu que sous certaines conditions : les zones épaisses 4, par exemple gaufrées, sont entourées par des zones minces 5, sur la majeure partie de leur pourtour, c'est-à-dire sur au moins 90 % de leur pourtour.
Par ailleurs, les zones épaisses 4 doivent se trouver. à une certaine distance les unes des autres : 2 mm au minimum, de préférence 4 mm.
En outre le pas P dans le sens marche du motif en relief est lié au diamètre extérieur D du rouleau par la relation : NxP = IIxD ; N étant un nombre entier non nul de préférence supérieur à l'unité.
Dans un rouleau, il existera donc plusieurs zones de superposition répondant à cette équation, selon la valeur de N.
A titre illustratif, le pas P sens marche du motif peut être de l'ordre de 5 à 6 cm.
Avantageusement, les zones épaisses présentent une surface supérieure à 2 cm2, par exemple comprise entre 3 et 20 cm2. Elles peuvent être constituées par un micro-gaufrage c'est-à-dire un ensemble de protubérances de densité au moins égale à 30 picots/cm2, avec par exemple une surface au sommet comprise entre 0,03 mm2 et 2 mm2.
La figure 5 illustre encore un autre mode de réalisation de l'invention selon lequel les spires les plus externes du rouleau sont constituées de feuilles la, lb comprenant chacune deux plis gaufrés 3a, 3b.
Dans ce cas, les deux plis 3a, 3b sont disposés de telle sorte que leurs protubérances respectives soient en contact (association pointe-pointe). Ainsi, on obtient sur la dernière spire, une différence de niveau H
nettement visible de l'extérieur du rouleau. Bien entendu, la différence H
est à considérer comme une valeur moyenne car des écarts de fabrication peuvent conduire à de légères différences de la valeur de H sur le rouleau.
Tout système connu en lui-même peut être utilisé pour mesurer si nécessaire la différence de niveau H sur l'extérieur du rouleau : par exemple par analyse d'image à partir d'une photographie de la crête du rouleau, ou bien par topographie avec ou sans contact.
A cet effet il est possible d'utiliser une caméra numérique de visualisation du profil de' la crête du rouleau qui est éclairé en lumière rasante. Puis, une fois ce profil enregistré dans un ordinateur, il est possible grâce à un logiciel spécialisé de mesurer les différences de hauteur H entre le sommet des zones épaisses et le fond des zones minces.
Sans sortir du cadre de l'invention, les feuilles peuvent être chacune constituées de plusieurs plis de caractéristiques physiques différentes telles que grammage, taux d'allongement, épaisseur ...
Les procédés d'obtention des plis 3a, 3b formant les feuilles la, lb peuvent être de tout type connu en soi, exemple : CWP (Conventional Wet Press/Procédé standard avec séchage sur cylindre chauffé),.TAD (Through Air Drying/Procédé de séchage par soufflage d'air traversant). On peut également combiner, dans le cadre de l'invention, des plis obtenus selon des procédés différents.
La photographie de la figure 7 illustre un mode de réalisation où
l'on voit des zones épaisses 4 micro-gaufrées, en forme de losanges, délimitées par des éléments 6 tels que des picots de plus grande profondeur. Les zones de moindre épaisseur 5 séparent les zones 4 ; un espacement défini par les zones 5 est ainsi réalisé entre les zones 4. Cet espacement, combiné notamment à la superposition des spires les plus extérieures du rouleau, permet d'obtenir le relief selon l'invention.
Comme visible sur la figure 8, les zones épaisses 4 peuvent comprendre des protubérances linéaires 8, ou encore une combinaison de protubérances linéaires 8 et d'un micro-gaufrage. Sur la photographie de la figure 8, les éléments 6 qui délimitent les zones épaisses 4 formées essentiellement d'un micro-gaufrage, peuvent être formés de protubérances linéaires de plus grande profondeur.
Bien entendu, toute forme de motif à l'intérieur d'une zone épaisse 4 peut être imaginée.
Dans le cadre de l'invention, les zones peu épaisses 5 peuvent être des zones lisses, ne comprenant aucune protubérance, mais elles peuvent aussi être constituées de protubérances conférant peu d'épaisseur au produit. Leur épaisseur est préférablement égale à l'épaisseur de la matière de départ.
Une façon de réaliser ce type de produit peut consister à prégaufrer un ou plusieurs plis grâce à un micro-gaufrage puis à écraser par gaufrage ou moletage certaines zones qui vont ainsi devenir des zones peu épaisses 5.
Un autre mode de réalisation de l'invention peut consister à créer par tout moyen connu en soi, des zones d'épaisseur moindre sur un produit épais tel qu'une feuille comprenant 3 ou 4 plis ou de type T.A.D tel que défini plus haut.
Concernant l'assemblage des différents plis formant une feuille d'ouate de cellulose, plusieurs possibilités connues en soit sont envisageables : le collage, le moletage, le marquage à froid ou à chaud.
De façon privilégiée, les plis peuvent être collés au niveau des protubérances les plus hautes, délimitant les zones épaisses. Dans ce cas, les plis peuvent être associés à l'aide d'un cylindre marieur ou selon le procédé pointe-pointe.
Les zones épaisses 4 ne sont pas nécessairement séparées sur toute leur périphérie par des zones minces. Elles peuvent être reliées à
d'autres zones épaisses. C'est pourquoi il est prévu que les zones épaisses soient entourées sur au moins 90 % de leur périphérie par des zones minces 5.

Claims

1. Rouleau formé d'une pluralité de feuilles d'ouate de cellulose ayant chacune au moins un pli, le grammage de chacun des plis étant compris entre 10 et 40 g/m2, les feuilles présentant des différences de niveau (H) au moins sur l'extérieur du rouleau, formées par des zones épaisses de surface séparées sur au moins 90%
de leur périphérie par des zones non épaisses, où lesdites zones épaisses et lesdites zones non épaisses définissent au moins un motif en relief qui présente un pas P dans le sens machine tel que NxP = .PI.xD où N est un nombre entier non nul et D est le diamètre extérieur dudit rouleau.

2. Rouleau selon la revendication 1, caractérisé en ce que sur au moins les spires les plus externes du rouleau, lez zones épaisses sont au moins partiellement superposées les unes au autres de façon à cumuler les épaisseurs et à créer lesdites différences de niveau (H) au moins sur l'extérieur du rouleau.

3. Rouleau selon la revendication 2 caractérisé en ce que la différence d'épaisseur entre zone épaisse et zone moins épaisse d'une feuille est au moins de 10%.

4. Rouleau selon la revendication 3 caractérisé en ce que la différence d'épaisseur entre zone épaisse et zone moins épaisse d'une feuille est au moins de 20%.

5. Rouleau selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que les zones épaisses desdites feuilles sont gaufrés.

6. Rouleau selon l'une des revendications 1 à 5 caractérisé en ce qu'au moins 50% des zones épaisses desdites feuilles sont formées d'un micro-gaufrage sur au moins un pli, ledit micro-gaufrage étant constitué d'un ensemble de protubérances de densité au moins égale à 30 picots/cm2 et dont la surface au sommet est comprise entre 0,03 mm2 et 2mm2.

7. Rouleau selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que les zones épaisses sont espacées les unes des autres d'une distance supérieure à
2mm.

8. Rouleau selon la revendication 7 caractérisé en ce que les zones épaisses sont espacées les unes des autres d'une distance supérieure à 4mm.

9. Rouleau selon l'une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce qu les zones peu épaisses sont non gaufrées ou formées de protubérances dont la hauteur est au moins inférieure de 10% à la hauteur des protubérances formant les zones épaisses.

10. Rouleau selon l'une des revendications 1 à 9 caractérisé en ce que les zones épaisses sont délimitées par des éléments linéaires ou non, de profondeur supérieure à l'épaisseur des zones épaisses.

11. Rouleau selon l'une des revendications 1 à 10 caractérisé en ce que les feuilles comprennent au moins un premier pli gaufré et un deuxième pli non gaufré, le premier pli étant visible depuis l'extérieur du rouleau.

12. Rouleau selon l'une des revendications 1 à 11 caractérisé en ce que lesdites différences de niveau (H) entre les zones épaisses et les zones non épaisses sont d'au moins 0.2mm.

13. Rouleau selon la revendication 12 caractérisé en ce que lesdites différences de niveau (H) entre les zones épaisses et les zones non épaisses soit d'au moins 0.4mm.

14. Rouleau selon la revendication 1 caractérisé en ce que N est un nombre entier non nul supérieur à 1.

15. Procédé de réalisation d'un rouleau selon l'une des revendications 1 à 13 consistant à enrouler sur elle-même une bande formée d'une pluralité de feuilles d'ouate de cellulose juxtaposées, lesdites feuilles présentant des zones épaisses séparées sur au moins 90% de leur périphérie par des zones moins épaisses, l'enroulement étant tel que l'on superpose au moins partiellement les zones épaisses des spires les plus externes du rouleau, où lesdites zones épaisses et lesdites zones moins épaisses définissent ensemble au moins un motif en relief, présentant un pas P dans le sens machine tel que NxP = IIxD
où N est un nombre entier non nul et D est le diamètre extérieur dudit rouleau.

16. Procédé selon la revendication 11 caractérisé en ce que le rouleau est formé de feuilles constituées d'au moins deux plis gaufrés et arrangés selon le procédé
pointe-pointe.

17. Procédé selon la revendication 11 caractérisé en ce que le rouleau est formé de feuilles constituées d'au moins deux plis, dont au moins un pli est gaufré, et en ce que l'on associe les plis par collage.

18. Procédé selon l'une des revendications 16 ou 17 caractérisé en ce que les plis sont gaufrés séparément avec des motifs de gaufrage différents.

19. Procédé selon l'une des revendications 15 à 17 caractérisé en ce qu'il consiste en outre à prégaufrer au moins l'un des plis de ladite feuille grâce à un microgaufrage uniforme puis à gaufrer ledit pli pour former lesdites zones moins épaisses.

20. Procédé selon la revendication 19 caractérisé en ce que le (ou les) plis microgaufré(s) présente(nt) sur tout ou partie de sa surface au moins 30 protubérances par cm2.

21. Procédé selon la revendications 15 caractérisé en ce que N est un nombre entier non nul supérieur à 1.

22. Rouleau selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites zones épaisses ont une surface supérieure à 2cm.