CA2214012C - Procede de fabrication de fils en acier - fils de forme et application a une conduite flexible - Google Patents
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Abstract
La présente invention concerne un procédé de fabrication de fil en acier comportant les étapes suivantes: on fabrique un fil de forme de grande longueur par laminage ou tréfilage à partir d'un acier comportant les éléments suivants: de 0,05 % à 0,8 % de C, de 0,4 % à
1,5 % de Mn, de 0 à 2,5 % de Cr, de 0,1 % à 0,6 % de Si, de 0 à 1 % de Mo, au plus 0,25 % de Ni, au plus 0,02 % de S et de P; on effectue un premier traitement thermique comprenant au moins une opération de trempe du fil de forme dans des conditions déterminées pour obtenir une dureté HRC supérieure ou égale à 32, une structure de l'acier à prédominance martensitique-bainitique et une quantité
faible de ferrite. L'invention concerne un fil de forme et un tube flexible pour le transport d'effluent comportant de l'H2S.
1,5 % de Mn, de 0 à 2,5 % de Cr, de 0,1 % à 0,6 % de Si, de 0 à 1 % de Mo, au plus 0,25 % de Ni, au plus 0,02 % de S et de P; on effectue un premier traitement thermique comprenant au moins une opération de trempe du fil de forme dans des conditions déterminées pour obtenir une dureté HRC supérieure ou égale à 32, une structure de l'acier à prédominance martensitique-bainitique et une quantité
faible de ferrite. L'invention concerne un fil de forme et un tube flexible pour le transport d'effluent comportant de l'H2S.
Description
PROCÉDÉ DE FABRICATION DE FILS EN ACIER - FILS DE FORME
ET APPLICATION A UNE CONDUITE FLEXIBLE
La présente invention concerne des éléments. allongés de grande longueur, tels .
des fils d'acier pour renforcer des conduites flexibles destinées au transport d'effluent sous pression. L'invention concerne un procédé de fabrication de ces fils de renfort, les fils obtenus par le procédé et les conduites flexibles qui comportent de tels fils de renfort dans leur structure.
On connaît des applications dans lesquelles on utilise pour le transport de fluides, notamment des hydrocarbures, des conduites flexibles armées par des nappes d'armures constituées par des fils en acier. Dans certains cas, ces conduites sont placées dans des conditions dans lesquelles elles sont soumises à une ambiance corrosive, par exemple en présence de fluides acides comportant des produits sulfurés.
En outre, dans le cas où de telles conduites flexibles sont disposées dans de grandes profondeurs d'eau, elles doivent, de plus en plus, présenter des performances mécaniques très élevées en termes de résistance à la pression intérieure, à la charge axiale, à la pression extérieure consécutive à la grande profondeur d'eau d'immersion.
Dans les conduites flexibles, l'étanchéité étant assurée par une ou plusieurs Qaines en polymère, la résistance mécanique à la pression interne et externe et aux sollicitations mécaniques externes, est réalisée par une ou plusieurs nappes d'armures constituées par des fils ou des profilés en acier ayant un profil spécifique.
ET APPLICATION A UNE CONDUITE FLEXIBLE
La présente invention concerne des éléments. allongés de grande longueur, tels .
des fils d'acier pour renforcer des conduites flexibles destinées au transport d'effluent sous pression. L'invention concerne un procédé de fabrication de ces fils de renfort, les fils obtenus par le procédé et les conduites flexibles qui comportent de tels fils de renfort dans leur structure.
On connaît des applications dans lesquelles on utilise pour le transport de fluides, notamment des hydrocarbures, des conduites flexibles armées par des nappes d'armures constituées par des fils en acier. Dans certains cas, ces conduites sont placées dans des conditions dans lesquelles elles sont soumises à une ambiance corrosive, par exemple en présence de fluides acides comportant des produits sulfurés.
En outre, dans le cas où de telles conduites flexibles sont disposées dans de grandes profondeurs d'eau, elles doivent, de plus en plus, présenter des performances mécaniques très élevées en termes de résistance à la pression intérieure, à la charge axiale, à la pression extérieure consécutive à la grande profondeur d'eau d'immersion.
Dans les conduites flexibles, l'étanchéité étant assurée par une ou plusieurs Qaines en polymère, la résistance mécanique à la pression interne et externe et aux sollicitations mécaniques externes, est réalisée par une ou plusieurs nappes d'armures constituées par des fils ou des profilés en acier ayant un profil spécifique.
2 Généralement, le tube flexible comporte au moins l'une des nappes d'armure suivantes : une carcasse de résistance à la pression externe en fils ou profilés posés suivant un angle proche de 90 par rapport à l'axe, une nappe de résistance à
la pression interne (appelée voûte) posée avec un angle supérieur à 55 , les éléments allongés de la carcasse et de la voûte étant préférentiellement des fils agrafables, et au moins une nappe d'armures de résistance à la traction posée avec un angle inférieur à
55 . Selon un autre mode, la voûte et les armures de traction sont remplacées par deux nappes d'armure symétriques armées à un angle d'environ 55 , ou par deux paires de nappes armées à 55 , ou encore par un ensemble d'au moins deux nappes, l'angle d'armage d'au moins une nappe étant inférieur à 55 et l'angle d'armage d'au moins une autre nappe étant supérieur à 55 . L'acier des fils composant les armures doit être choisi de façon telle que ces fils, compte tenu de leur section, apportent la résistance mécanique nécessaire en service, en même temps qu'ils résistent à la corrosion, en particulier dans certains cas en présence de H2S.
Ces fils d'acier, mis en forme généralement par laminage ou tréfilage à chaud ou à froid, peuvent avoir des profils, c'est-à-dire des sections droites, variés sensiblement plat ou méplat, en U, en T, en Z, avec ou sans moyens d'accrochage sur un fil voisin, ou circulaire.
Dans le cas de l'utilisation en présence de gaz acide, essentiellement l'H,S
et le CO2~, en plus de la corrosion généralisée, peuvent se poser des problèmes liés à la pénétration d'hydrogène dans l'acier. En effet l'H~S (ou plutôt l'ion HS ) est un inhibiteur de recombinaison des atomes d'hvdrogène produits par réduction des protons à la surface de l'acier. Ces atomes d'hydrogène s'introduisent à
l'intérieur du métal et s'y recombinent, étant ainsi à l'origine de deux types de détériorations - des soufflures sous la surface de l'acier ("Hydrogen Blistering", on parle alors de "Blister"), ou des fissurations internes (dites en gràdin), pouvant apparaître en
la pression interne (appelée voûte) posée avec un angle supérieur à 55 , les éléments allongés de la carcasse et de la voûte étant préférentiellement des fils agrafables, et au moins une nappe d'armures de résistance à la traction posée avec un angle inférieur à
55 . Selon un autre mode, la voûte et les armures de traction sont remplacées par deux nappes d'armure symétriques armées à un angle d'environ 55 , ou par deux paires de nappes armées à 55 , ou encore par un ensemble d'au moins deux nappes, l'angle d'armage d'au moins une nappe étant inférieur à 55 et l'angle d'armage d'au moins une autre nappe étant supérieur à 55 . L'acier des fils composant les armures doit être choisi de façon telle que ces fils, compte tenu de leur section, apportent la résistance mécanique nécessaire en service, en même temps qu'ils résistent à la corrosion, en particulier dans certains cas en présence de H2S.
Ces fils d'acier, mis en forme généralement par laminage ou tréfilage à chaud ou à froid, peuvent avoir des profils, c'est-à-dire des sections droites, variés sensiblement plat ou méplat, en U, en T, en Z, avec ou sans moyens d'accrochage sur un fil voisin, ou circulaire.
Dans le cas de l'utilisation en présence de gaz acide, essentiellement l'H,S
et le CO2~, en plus de la corrosion généralisée, peuvent se poser des problèmes liés à la pénétration d'hydrogène dans l'acier. En effet l'H~S (ou plutôt l'ion HS ) est un inhibiteur de recombinaison des atomes d'hvdrogène produits par réduction des protons à la surface de l'acier. Ces atomes d'hydrogène s'introduisent à
l'intérieur du métal et s'y recombinent, étant ainsi à l'origine de deux types de détériorations - des soufflures sous la surface de l'acier ("Hydrogen Blistering", on parle alors de "Blister"), ou des fissurations internes (dites en gràdin), pouvant apparaître en
3 l'absence de contraintes et pouvant être aggravées en présence de contraintes résiduelles, - une fragilisation résultant en ruptures différées dans le cas où l'acier est mis sous contraintes (corrosion sous contraintes par l'hydrogène).
Des normes NACE ont été prévues pour évaluer l'aptitude d'un élément structurel en acier à être utilisé en présence d'H2S. Les aciers doivent subir un test sur un échantillon représentatif, sous contrainte en milieu H~S avec un pH de 2,8 à 3,4 (NACE Test Method TM 0177 relatif aux effets de fissuration sous contrainte, io désignés communément par "Sulfide Stress Corrosion Cracking" ou SSCC), pour pouvoir être considérés comme utilisables dans la fabrication de structures métalliques devant résister aux effets de la corrosion sous contrainte en présence d'H2S.
Une autre norme NACE (TM 0284) est relative aux effets de fissuration induits par l'hydrogène, désignés communément par "Hydrogen Induced Cracking"
ou HIC. La procédure de test recommandée par la norme ci-dessus consiste à
exposer des échantillons, sans tension, dans une solution d'eau de mer saturée par de l'H~S, à
température et pression ambiantes, à un pH compris entre 4,8 et 5,4. La procédure prévoit d'effectuer ensuite des examens métallographiques pour quantifier la fissuration des échantillons, ou constater l'absence de fissuration. Un critère complémentaire d'évaluation de l'endommagement des échantillons peut être la détermination des caractéristiques mécaniques après essai HIC. Ce critère ne figure pas dans la norme NACE TM 0284. Les déposants ont ainsi été amenés à définir une méthode d'évaluation complémentaire consistant à effectuer des essais de traction sur les échantillons pour déterminer les caractéristiques mécaniques après HIC et comparer ces résultats aux caractéristiques mécaniques avant HIC. Cette méthode s'est révélée particulièrement intéressante dans le cas des fils d'armure visés par la présente invention, ces fils étant soumis à un régime de contraintes uniaxiales longitudinales.
par comparaison avec la paroi des tubes en aciers, tubes qui constituent la principale application des'normes NACE. Une autre méthode complémentaire consiste à
Des normes NACE ont été prévues pour évaluer l'aptitude d'un élément structurel en acier à être utilisé en présence d'H2S. Les aciers doivent subir un test sur un échantillon représentatif, sous contrainte en milieu H~S avec un pH de 2,8 à 3,4 (NACE Test Method TM 0177 relatif aux effets de fissuration sous contrainte, io désignés communément par "Sulfide Stress Corrosion Cracking" ou SSCC), pour pouvoir être considérés comme utilisables dans la fabrication de structures métalliques devant résister aux effets de la corrosion sous contrainte en présence d'H2S.
Une autre norme NACE (TM 0284) est relative aux effets de fissuration induits par l'hydrogène, désignés communément par "Hydrogen Induced Cracking"
ou HIC. La procédure de test recommandée par la norme ci-dessus consiste à
exposer des échantillons, sans tension, dans une solution d'eau de mer saturée par de l'H~S, à
température et pression ambiantes, à un pH compris entre 4,8 et 5,4. La procédure prévoit d'effectuer ensuite des examens métallographiques pour quantifier la fissuration des échantillons, ou constater l'absence de fissuration. Un critère complémentaire d'évaluation de l'endommagement des échantillons peut être la détermination des caractéristiques mécaniques après essai HIC. Ce critère ne figure pas dans la norme NACE TM 0284. Les déposants ont ainsi été amenés à définir une méthode d'évaluation complémentaire consistant à effectuer des essais de traction sur les échantillons pour déterminer les caractéristiques mécaniques après HIC et comparer ces résultats aux caractéristiques mécaniques avant HIC. Cette méthode s'est révélée particulièrement intéressante dans le cas des fils d'armure visés par la présente invention, ces fils étant soumis à un régime de contraintes uniaxiales longitudinales.
par comparaison avec la paroi des tubes en aciers, tubes qui constituent la principale application des'normes NACE. Une autre méthode complémentaire consiste à
4 comparer les valeurs de perte de striction Z (%) avant et après essai HIC, la différence devant être relativement faible et de préférence inférieure à 30%.
Les conditions d'exploitation des gisements sous-marins étant devenues de plus en plus sévères, il est apparu récemment que la qualification des matériaux pour 5 leur utilisation en présence d'H2S doit viser le cas de milieu plus acide, le pH pouvant descendre jusqu'à environ 3. On a été ainsi conduit à spécifier que, dans certains cas.
les essais selon la norme NACE TM 0284 doivent être réalisés dans une solution saturée en HIS présentant un pH, par exemple de 3 ou 2,8, semblable à la solution définie par la norme NACE TM 0177, et non plus avec un pH au moins égal à 4.8.
Selon les techniques actuellement connues, les fils d'armure des flexibles, en particulier pour le cas du transport des fluides comportant de l'H.,S, sont réalisés avec des aciers au carbone-manganèse doux ou mi-dur (0,15 à 0,50(7o de carbone) présentant une structure ferrite-perlite, auxquels on applique, après mise en forme à
froid du fil machine, un traitement thermique de recuit approprié pour amener la dureté
à la valeur admise, si nécessaire.
La norme NACE 0175 définit que de tels aciers au carbone-manganèse sont compatibles avec un milieu H2S s'ils présentent une dureté inférieure ou égale à
22 HRC. Il a été ainsi vérifié que des fils d'armure tels que décrits ci-dessus. réalisés en acier au carbone-manganèse et présentant une structure ferrite-perlite, peuvent être fabriqués par formage à froid suivi d'un recuit de façon à satisfaire les critères NACE
traditionnels. On connaît un procédé décrit dans le document FR-A-2661194 permettant d'obtenir un acier de dureté supérieure à 22 HRC compatible avec l'H,,S
selon les normes NACE TM 0177 et TM 0284, la solution utilisée pour les essais selon TM 0284 ayant un pH compris entre 4.8 et 5,4.
Par contre, il a été constaté que les aciers au carbone à structure ferrite-perlite sont inaptes à supporter de façon satisfaisante les essais HIC réalisés selon la procédure de la norme TM 0284 lorsque ces essais sont réalisés en milieu plus acide.
par exemple avec un pH de l'ordre de 3 correspondant aux conditions dorénavant rencontrées dans certains cas d'exploitation des gisements pétroliers. Ces résultats inacceptables ont été obtenus même dans le cas où le traitement thermique final est plus poussé de façon à obtenir une dureté HRC inférieure à 22 HRC.
Il y a donc un besoin pour la réalisation de fils d'armure des flexibles, d'un acier qui, d'une part soit compatible avec l'H2S dans les conditions nouvelles décrites
Les conditions d'exploitation des gisements sous-marins étant devenues de plus en plus sévères, il est apparu récemment que la qualification des matériaux pour 5 leur utilisation en présence d'H2S doit viser le cas de milieu plus acide, le pH pouvant descendre jusqu'à environ 3. On a été ainsi conduit à spécifier que, dans certains cas.
les essais selon la norme NACE TM 0284 doivent être réalisés dans une solution saturée en HIS présentant un pH, par exemple de 3 ou 2,8, semblable à la solution définie par la norme NACE TM 0177, et non plus avec un pH au moins égal à 4.8.
Selon les techniques actuellement connues, les fils d'armure des flexibles, en particulier pour le cas du transport des fluides comportant de l'H.,S, sont réalisés avec des aciers au carbone-manganèse doux ou mi-dur (0,15 à 0,50(7o de carbone) présentant une structure ferrite-perlite, auxquels on applique, après mise en forme à
froid du fil machine, un traitement thermique de recuit approprié pour amener la dureté
à la valeur admise, si nécessaire.
La norme NACE 0175 définit que de tels aciers au carbone-manganèse sont compatibles avec un milieu H2S s'ils présentent une dureté inférieure ou égale à
22 HRC. Il a été ainsi vérifié que des fils d'armure tels que décrits ci-dessus. réalisés en acier au carbone-manganèse et présentant une structure ferrite-perlite, peuvent être fabriqués par formage à froid suivi d'un recuit de façon à satisfaire les critères NACE
traditionnels. On connaît un procédé décrit dans le document FR-A-2661194 permettant d'obtenir un acier de dureté supérieure à 22 HRC compatible avec l'H,,S
selon les normes NACE TM 0177 et TM 0284, la solution utilisée pour les essais selon TM 0284 ayant un pH compris entre 4.8 et 5,4.
Par contre, il a été constaté que les aciers au carbone à structure ferrite-perlite sont inaptes à supporter de façon satisfaisante les essais HIC réalisés selon la procédure de la norme TM 0284 lorsque ces essais sont réalisés en milieu plus acide.
par exemple avec un pH de l'ordre de 3 correspondant aux conditions dorénavant rencontrées dans certains cas d'exploitation des gisements pétroliers. Ces résultats inacceptables ont été obtenus même dans le cas où le traitement thermique final est plus poussé de façon à obtenir une dureté HRC inférieure à 22 HRC.
Il y a donc un besoin pour la réalisation de fils d'armure des flexibles, d'un acier qui, d'une part soit compatible avec l'H2S dans les conditions nouvelles décrites
5 ci-dessus et qui d'autre part, soit d'une composition et d'une procédure d'élaboration relativement classiques et peu sophistiquées dans le but de conserver des coûts de fabrication suffisamment faibles.
Par ailleurs, les aciers et les procédés d'élaboration utilisés pour réaliser les fils d'armure des flexibles doivent être tels que le fil de forme peut être produit en très grandes longueurs continues, de l'ordre de plusieurs centaines de mètres ou de plusieurs kilomètres. Le fil ainsi fabriqué est enroulé sur des bobines en vue de sa mise en oeuvre ultérieure pour réaliser les nappes d'armure des flexibles. En outre, et malgré la longueur unitaire très importante des fils ainsi produits, il est important qu'ils puissent être raccordés par soudure pendant l'opération d'arrnage lors de la fabrication du flexible. Dans le but de reconstituer dans la zone de soudure, les propriétés spécifiées de l'acier, en particulier la résistance à l'H2S, un traitement thermique est à
prévoir après soudure. Mais il est important, afin de ne pas surcharger excessivement les coûts de fabrication que ce traitement thermique après soudure permette d'atteindre le but fixé dans un délai suffisamment court, de quelques minutes si possible, préférablement moins de 30 minutes.
Dans le cas où la compatibilité avec l'H2S n'est pas requise (production de "sweet crude"), on utilise couramment des aciers au carbone à l'état brut de formage à
froid présentant également une structure ferrite-perlite, mais possédant des valeurs sensiblement plus élevées de résistance mécanique et de dureté. Néanmoins, il a été
constaté que l'augmentation de la résistance mécanique au delà de certaines limites.
conduit pour de tels aciers à présenter une ductilité insuffisante compte tenu des opérations de préformation et d'armage qui doivent être réalisées avec le fil d'armure.
Par ailleurs, les aciers et les procédés d'élaboration utilisés pour réaliser les fils d'armure des flexibles doivent être tels que le fil de forme peut être produit en très grandes longueurs continues, de l'ordre de plusieurs centaines de mètres ou de plusieurs kilomètres. Le fil ainsi fabriqué est enroulé sur des bobines en vue de sa mise en oeuvre ultérieure pour réaliser les nappes d'armure des flexibles. En outre, et malgré la longueur unitaire très importante des fils ainsi produits, il est important qu'ils puissent être raccordés par soudure pendant l'opération d'arrnage lors de la fabrication du flexible. Dans le but de reconstituer dans la zone de soudure, les propriétés spécifiées de l'acier, en particulier la résistance à l'H2S, un traitement thermique est à
prévoir après soudure. Mais il est important, afin de ne pas surcharger excessivement les coûts de fabrication que ce traitement thermique après soudure permette d'atteindre le but fixé dans un délai suffisamment court, de quelques minutes si possible, préférablement moins de 30 minutes.
Dans le cas où la compatibilité avec l'H2S n'est pas requise (production de "sweet crude"), on utilise couramment des aciers au carbone à l'état brut de formage à
froid présentant également une structure ferrite-perlite, mais possédant des valeurs sensiblement plus élevées de résistance mécanique et de dureté. Néanmoins, il a été
constaté que l'augmentation de la résistance mécanique au delà de certaines limites.
conduit pour de tels aciers à présenter une ductilité insuffisante compte tenu des opérations de préformation et d'armage qui doivent être réalisées avec le fil d'armure.
6 L'objet de la présente invention est de décrire un procédé d'obtention d'un élément allon~é de Qrande longueur destiné à la fabrication de tube flexible, l'élément allon;é présentant des caractéristiques mécaniques optimisées ainsi que, dans une application selon l'invention, une bonne résistance à l'HIS
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un fil de forme en acier, ce fil étant de ~rande longueur et apte à être utilisé comme fil d'armure d'un flexible. Le procédé comporte les étapes suivantes :
- on fabrique un fil de forme de grande longueur par lamina8e ou tréfilage à
partird'unaciercomprenant les éléments suivants:
de 0,05% à 0,8% de C, - de 0,4% à 1,5% de Mn, de préférence moins de 1% de Mn, - de 0 à 2,5% de Cr, entre 0,25 et 1,3%, - de 0,1% à 0,6% de Si, - de 0 à 1% de Mo, - au plus 0,50% de Ni, - au plus 0,02% de S et de P, et de préférence S inférieur ou égal à
0,005%, - avec éventuellement, en complément de l'action du Si, un calmaQe avec de l'aluminium ou du silico-calcium, - on effectue au moins un premier traitement thermique comprenant au moins une opération de trempe du fil de forme dans des conditions déterminées pour obtenir une dureté HRC supérieure ou égale à 32, et une structure de l'acier dudit fil au moins 90% martensitique-bainitique, ledit fil ayant une limite de rupture Rm qui ne dépasse pas 1600 MPa après les traitements thermiques, dans lequel ladite trempe comprend le passage dans un four d'austénitisation à une température supérieure au point AC3 de l'acier.
La quantité de ferrite sera préférentiellement faible, en particulier inférieure ou égale à 10%, et avantageusement inférieure ou égale à 1%.
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un fil de forme en acier, ce fil étant de ~rande longueur et apte à être utilisé comme fil d'armure d'un flexible. Le procédé comporte les étapes suivantes :
- on fabrique un fil de forme de grande longueur par lamina8e ou tréfilage à
partird'unaciercomprenant les éléments suivants:
de 0,05% à 0,8% de C, - de 0,4% à 1,5% de Mn, de préférence moins de 1% de Mn, - de 0 à 2,5% de Cr, entre 0,25 et 1,3%, - de 0,1% à 0,6% de Si, - de 0 à 1% de Mo, - au plus 0,50% de Ni, - au plus 0,02% de S et de P, et de préférence S inférieur ou égal à
0,005%, - avec éventuellement, en complément de l'action du Si, un calmaQe avec de l'aluminium ou du silico-calcium, - on effectue au moins un premier traitement thermique comprenant au moins une opération de trempe du fil de forme dans des conditions déterminées pour obtenir une dureté HRC supérieure ou égale à 32, et une structure de l'acier dudit fil au moins 90% martensitique-bainitique, ledit fil ayant une limite de rupture Rm qui ne dépasse pas 1600 MPa après les traitements thermiques, dans lequel ladite trempe comprend le passage dans un four d'austénitisation à une température supérieure au point AC3 de l'acier.
La quantité de ferrite sera préférentiellement faible, en particulier inférieure ou égale à 10%, et avantageusement inférieure ou égale à 1%.
7 Selon une variante de la présente invention, la teneur en carbone C peut être supérieure ou égale à 0,08%, de préférence supérieure ou égale à 0,12% et l'acier peut comporter au plus 0,4 de Si.
Le fil de forme peut être fabriqué par formage à froid, en particulier par laminage ou tréfilage à partir d'un fil machine. Le fil machine a pu être laminé à chaud avec un refroidissement contrôlé, par exemple du type STELMOR, de façon à
conduire à des valeurs de Rm inférieures à 850 MPa. Dans le cas de fils machines ayant une valeur de Rm supérieure à 850 MPa, il peut être avantageux de les soumettre à
un recuit pour adoucir la nuance à Rm<850 MPa.
Le fil de forme peut aussi être obtenu directement par laminage à chaud. Dans ce cas, la contrainte à la rupture Rm du fil sera de préférence également inférieure à
850 MPa, soit après laminage soit après un recuit d'adoucissement afin de faciliter les opérations de manipulation de l'élément allongé, avant ou en cours des opérations de trempe.
Le procédé comporte ainsi normalement une étape préliminaire de formage à
chaud, soit d'un fil machine ultérieurement transformé en fil de forme par formage à
froid, soit directement du fil de forme. Dans les deux cas. le fil ainsi formé
à chaud présente une structure à prédominance ferritique-perlitique, mais pouvant comporter des zones dures, telles que de la martensite. De préférence; avant toute opération ultérieure de formage à froid et/ou de trempe, l'acier doit présenter une limite de rupture Rm inférieure à 850 MPa, cette propriété pouvant être obtenue, soit directement après formage à chaud, soit grâce à un traitement de recuit-adoucissement.
De préférence, l'opération de trempe peut être réalisée en continu au défilé.
Le procédé peut comporter en complément de ladite trempe, un traitement thermique de détente. Dans ce cas, la limitation de dureté HRC devant être supérieure ou égale à 32, et de préférence supérieure ou égale à 35, doit être respectée après le traitement de détente.
Le traitement de détente peut être effectué en botte dans un four.
WO 96/28575 PCT/F'R96100363
Le fil de forme peut être fabriqué par formage à froid, en particulier par laminage ou tréfilage à partir d'un fil machine. Le fil machine a pu être laminé à chaud avec un refroidissement contrôlé, par exemple du type STELMOR, de façon à
conduire à des valeurs de Rm inférieures à 850 MPa. Dans le cas de fils machines ayant une valeur de Rm supérieure à 850 MPa, il peut être avantageux de les soumettre à
un recuit pour adoucir la nuance à Rm<850 MPa.
Le fil de forme peut aussi être obtenu directement par laminage à chaud. Dans ce cas, la contrainte à la rupture Rm du fil sera de préférence également inférieure à
850 MPa, soit après laminage soit après un recuit d'adoucissement afin de faciliter les opérations de manipulation de l'élément allongé, avant ou en cours des opérations de trempe.
Le procédé comporte ainsi normalement une étape préliminaire de formage à
chaud, soit d'un fil machine ultérieurement transformé en fil de forme par formage à
froid, soit directement du fil de forme. Dans les deux cas. le fil ainsi formé
à chaud présente une structure à prédominance ferritique-perlitique, mais pouvant comporter des zones dures, telles que de la martensite. De préférence; avant toute opération ultérieure de formage à froid et/ou de trempe, l'acier doit présenter une limite de rupture Rm inférieure à 850 MPa, cette propriété pouvant être obtenue, soit directement après formage à chaud, soit grâce à un traitement de recuit-adoucissement.
De préférence, l'opération de trempe peut être réalisée en continu au défilé.
Le procédé peut comporter en complément de ladite trempe, un traitement thermique de détente. Dans ce cas, la limitation de dureté HRC devant être supérieure ou égale à 32, et de préférence supérieure ou égale à 35, doit être respectée après le traitement de détente.
Le traitement de détente peut être effectué en botte dans un four.
WO 96/28575 PCT/F'R96100363
8 La trempe et ledit traitement de détente peuvent être effectués au défilé, de préférence en ligne, ce qui permet la fabrication des fils de très grande longueur nécessaires à la réalisation des nappes d'armure des flexibles.
Selon une première variante de la présente invention, la teneur en carbone C
peut être inférieure ou égale à 0,45%, de préférence inférieure ou égale à 35%
et l'acier comporte au moins l'un des deux éléments d'alliage suivant, en faible quantité
:
- entre 0,1 % et 2,5% de Cr, de préférence entre 0,25 et 1,3%, - entre 0,1 % et 1% de Mo, l'acier étant ainsi du type faiblement allié et pouvant correspondre à des nuances courantes dans l'industrie et de coût relativement limité.
Un tel acier, contenant une teneur limitée de Cr et/ou de Mo peut éventuellement ne pas contenir d'autre élément d'alliage, ni de dispersoïde.
Cependant, on ne sortira pas du cadre de la présente invention si l'acier contient un peu de dispersoïde, tel que du vanadium, du titane ou du niobium, en particulier pour des aciers à faible carbone, la teneur en carbone pouvant être égale ou supérieure à 0,05%.
Dans ce cas, la teneur en vanadium peut être limitée à une valeur faible de façon à éviter une durée trop importante de recuit après soudure, de préférence la teneur en vanadium sera inférieure ou égale à 0,10%.
Selon une autre variante de l'invention, la teneur en carbone de l'acier peut être supérieure ou égale à 0,4%, tout en restant inférieure à 0,8%, et correspondre à un acier standard au carbone-manganèse dur ou mi-dur, classique en tréfilerie ou câblerie, sans addition d'élément d'alliage tels que du Cr ou du Mo. L'acier pourra éventuellement contenir une faible quantité de dispersoïde, telle qu'on peut en trouver couramment dans les aciers du commerce. De tels aciers peuvent être compris dans la gamme d'acier FM40 à FM80, selon la norme AFNOR.
Le traitement thermique de trempe peut comporter le passage dans un four d'austénitisation à une température supérieure au point AC3 de la nuance d'acier du fil, puis dans une zone de trempe dans un fluide de drasticité adaptée à la fois à
la nuance d'acier et à la taille des fils, la température et le temps de séjour étant adaptés selon la
Selon une première variante de la présente invention, la teneur en carbone C
peut être inférieure ou égale à 0,45%, de préférence inférieure ou égale à 35%
et l'acier comporte au moins l'un des deux éléments d'alliage suivant, en faible quantité
:
- entre 0,1 % et 2,5% de Cr, de préférence entre 0,25 et 1,3%, - entre 0,1 % et 1% de Mo, l'acier étant ainsi du type faiblement allié et pouvant correspondre à des nuances courantes dans l'industrie et de coût relativement limité.
Un tel acier, contenant une teneur limitée de Cr et/ou de Mo peut éventuellement ne pas contenir d'autre élément d'alliage, ni de dispersoïde.
Cependant, on ne sortira pas du cadre de la présente invention si l'acier contient un peu de dispersoïde, tel que du vanadium, du titane ou du niobium, en particulier pour des aciers à faible carbone, la teneur en carbone pouvant être égale ou supérieure à 0,05%.
Dans ce cas, la teneur en vanadium peut être limitée à une valeur faible de façon à éviter une durée trop importante de recuit après soudure, de préférence la teneur en vanadium sera inférieure ou égale à 0,10%.
Selon une autre variante de l'invention, la teneur en carbone de l'acier peut être supérieure ou égale à 0,4%, tout en restant inférieure à 0,8%, et correspondre à un acier standard au carbone-manganèse dur ou mi-dur, classique en tréfilerie ou câblerie, sans addition d'élément d'alliage tels que du Cr ou du Mo. L'acier pourra éventuellement contenir une faible quantité de dispersoïde, telle qu'on peut en trouver couramment dans les aciers du commerce. De tels aciers peuvent être compris dans la gamme d'acier FM40 à FM80, selon la norme AFNOR.
Le traitement thermique de trempe peut comporter le passage dans un four d'austénitisation à une température supérieure au point AC3 de la nuance d'acier du fil, puis dans une zone de trempe dans un fluide de drasticité adaptée à la fois à
la nuance d'acier et à la taille des fils, la température et le temps de séjour étant adaptés selon la
9 nuance pour obtenir une taille de grain se situant entre les indices 5 et 12, et avantageusement entre les indices 8 et 11, selon la norme NF 04102. La structure obtenue après trempe, peut être à prédominance martensitique avec un pourcentage ~ compris entre 0 et 50% de bainite inférieure ou à prédominance de bainite inférieure avec un pourcentage compris entre 0 et 50% de martensite. De préférence, la bainite est à l'état bainite inférieure et non pas bainite supérieure. De préférence, la structure peut ne comporter qu'une quantité faible de ferrite.
Le procédé d'élaboration peut se terminer avec l'opération de trempe, de préférence suivie d'un traitement de détente.
Les températures du traitement de détente peuvent être :
- au défilé entre 300 et 550 C, la vitesse étant adaptée à la section du fil de façon à obtenir la dureté selon la présente invention, supérieure ou égale à
32 HRC, - en botte dans un four entre 150 et 300 C.
Le fil ainsi obtenu peut ne pas être apte à résister à l'H~ S dans certaines conditions d'exploitation, mais il peut être utilisé de façon très intéressante comme fil d'armure pour des conduites flexibles grâce à ses excellentes propriétés mécaniques optimisées, en particulier par la combinaison d'une résistance mécanique élevée et d'une ductilité supérieure à celle que l'on peut obtenir avec les procédés connus. La limite de rupture Rm peut atteindre 1000 à 1600 MPa, égale ou supérieure à
celle des fils d'armure les plus résistant actuellement connus, et l'allongement à la rupture peut être supérieur à 5%, éventuellement supérieur à 10% et pouvant dépasser 15%
dans certains cas. Alors que pour les fils d'acier connus présentant un niveau de résistance comparable à l'état écroui, ceux-ci présentent un allongement à la rupture ne dépassant pas 5%.
Selon un mode de mise en oeuvre particulier de l'invention afin d'obtenir des fils de forme optimisés résistant à l'H~S, le procédé peut comporter, postérieurement au traitement thermique de trempe, éventuellement complété par un traitement de détente, un traitement thermique final de revenu dans des conditions déterminées pour obtenir une dureté supérieure ou égale à 20 HRC et inférieure ou égale à 35 HRC.
Les conditions du traitement thermique final de revenu peuvent être adaptées de façon à obtenir une dureté inférieure ou égale à 28 HRC, compatible avec les 5 conditions d'exploitation pouvant prévoir une ambiance à pH voisin de 3.
Dans tous les cas, après trempe et revenu final, tels que définis, y compris à
pH voisin de 3, un acier selon la présente invention ne présente pas de cloque ni de fissure aux essais HIC, et en outre ne présente pas de fissuration lorsqu'il est soumis à
des essais selon la norme NACE 0177 (SSCC) avec une contrainte de traction au
Le procédé d'élaboration peut se terminer avec l'opération de trempe, de préférence suivie d'un traitement de détente.
Les températures du traitement de détente peuvent être :
- au défilé entre 300 et 550 C, la vitesse étant adaptée à la section du fil de façon à obtenir la dureté selon la présente invention, supérieure ou égale à
32 HRC, - en botte dans un four entre 150 et 300 C.
Le fil ainsi obtenu peut ne pas être apte à résister à l'H~ S dans certaines conditions d'exploitation, mais il peut être utilisé de façon très intéressante comme fil d'armure pour des conduites flexibles grâce à ses excellentes propriétés mécaniques optimisées, en particulier par la combinaison d'une résistance mécanique élevée et d'une ductilité supérieure à celle que l'on peut obtenir avec les procédés connus. La limite de rupture Rm peut atteindre 1000 à 1600 MPa, égale ou supérieure à
celle des fils d'armure les plus résistant actuellement connus, et l'allongement à la rupture peut être supérieur à 5%, éventuellement supérieur à 10% et pouvant dépasser 15%
dans certains cas. Alors que pour les fils d'acier connus présentant un niveau de résistance comparable à l'état écroui, ceux-ci présentent un allongement à la rupture ne dépassant pas 5%.
Selon un mode de mise en oeuvre particulier de l'invention afin d'obtenir des fils de forme optimisés résistant à l'H~S, le procédé peut comporter, postérieurement au traitement thermique de trempe, éventuellement complété par un traitement de détente, un traitement thermique final de revenu dans des conditions déterminées pour obtenir une dureté supérieure ou égale à 20 HRC et inférieure ou égale à 35 HRC.
Les conditions du traitement thermique final de revenu peuvent être adaptées de façon à obtenir une dureté inférieure ou égale à 28 HRC, compatible avec les 5 conditions d'exploitation pouvant prévoir une ambiance à pH voisin de 3.
Dans tous les cas, après trempe et revenu final, tels que définis, y compris à
pH voisin de 3, un acier selon la présente invention ne présente pas de cloque ni de fissure aux essais HIC, et en outre ne présente pas de fissuration lorsqu'il est soumis à
des essais selon la norme NACE 0177 (SSCC) avec une contrainte de traction au
10 moins égale à 60% de la limite élastique et pouvant atteindre environ 90%
de cette dernière.
Le revenu final peut être effectué au défilé, en ligne ou séparé.
Le revenu final peut être effectué en botte dans un four.
La température du revenu peut être au plus égale à une température inférieure d'environ 10 C à 30 C par rapport à la température AC1 de début d'austénitisation de l'acier, afin d'éviter une coalescence excessive de carbure pouvant conduire à
une diminution des caractéristiques.
En fin de fabrication, le fil est enroulé sur une bobine de façon à pouvoir être ultérieurement monté sur une spiraleuse ou armeuse pour la fabrication d'armure de la conduite flexible.
D'une façon générale, en particulier dans le but d'obtenir les meilleures caractéristiques possibles de résistance mécanique, la nuance d'acier peut être optimisée en fonction du procédé de formage du fil de forme à partir du fil machine:
- Formage du fil par transformation à froid:
Il a été trouvé que cette méthode de mise en oeuvre de l'invention permet d'obtenir des résultats intéressants en choisissant un acier faiblement allié, ou du type acier au carbone.
de cette dernière.
Le revenu final peut être effectué au défilé, en ligne ou séparé.
Le revenu final peut être effectué en botte dans un four.
La température du revenu peut être au plus égale à une température inférieure d'environ 10 C à 30 C par rapport à la température AC1 de début d'austénitisation de l'acier, afin d'éviter une coalescence excessive de carbure pouvant conduire à
une diminution des caractéristiques.
En fin de fabrication, le fil est enroulé sur une bobine de façon à pouvoir être ultérieurement monté sur une spiraleuse ou armeuse pour la fabrication d'armure de la conduite flexible.
D'une façon générale, en particulier dans le but d'obtenir les meilleures caractéristiques possibles de résistance mécanique, la nuance d'acier peut être optimisée en fonction du procédé de formage du fil de forme à partir du fil machine:
- Formage du fil par transformation à froid:
Il a été trouvé que cette méthode de mise en oeuvre de l'invention permet d'obtenir des résultats intéressants en choisissant un acier faiblement allié, ou du type acier au carbone.
11 La teneur en éléments d'alliage, tout en étant faible, doit être suffisante pour obtenir après trempe une structure à dominante martensitique ou bainitique avec peu de ferrite (on peut ainsi, dans les cas les plus favorables, obtenir une structure contenant près de 100% de martensite et couramment, au moins 90% de martensite et bainite).
Par ailleurs, la teneur en éléments d'alliage doit être limitée à des valeurs relativement faibles. En effet, si cette teneur dépasse certaines limites (qui peuvent être déterminées par l'homme de l'art en procédant à plusieurs essais successifs), il en résulte des conséquences rendant le fil inapte aux opérations de transformation à froid:
a) risque de formation d'une quantité de martensite excessive dans la i0 structure du fil machine, par le simple effet du refroidissement suivant le formage à
chaud du fil machine.
b) dureté du fil machine trop élevée pour pouvoir effectuer correctement le laminage à froid de transformation du fil machine en fil de forme selon les dimensions spécifiées.
. Il a été ainsi trouvé qu'il est possible, entre des aciers trop faiblement alliés et des aciers excessivement alliés, de trouver des aciers présentant une teneur optimisée en éléments d'alliage de manière à réaliser par laminage à froid des fils de forme de caractéristiques particulièrement intéressantes après trempe et revenu.
- Formage du fil par laminage à chaud:
Ce procédé permet de réduire les coûts de fabrication. Il permet en outre d'obtenir des fils de forme de sections plus importantes que le laminage à
froid.
L'invention permet de réaliser ainsi un fil de forme présentant après trempe une structure à dominante martensitique ou bainitique de façon relativement homogène dans toute l'épaisseur du fil, malgré l'augmentation de l'épaisseur du fil. On peut ainsi obtenir, dans les cas les plus favorables, jusqu'à environ 100% de martensite, la teneur totale en martensite et bainite étant couramment, au moins égale à 90%.
Un tel résultat est obtenu en utilisant une nuance d'acier plus alliée que les aciers recommandés pour le formage par laminage à froid. De tels aciers plus fortement
Par ailleurs, la teneur en éléments d'alliage doit être limitée à des valeurs relativement faibles. En effet, si cette teneur dépasse certaines limites (qui peuvent être déterminées par l'homme de l'art en procédant à plusieurs essais successifs), il en résulte des conséquences rendant le fil inapte aux opérations de transformation à froid:
a) risque de formation d'une quantité de martensite excessive dans la i0 structure du fil machine, par le simple effet du refroidissement suivant le formage à
chaud du fil machine.
b) dureté du fil machine trop élevée pour pouvoir effectuer correctement le laminage à froid de transformation du fil machine en fil de forme selon les dimensions spécifiées.
. Il a été ainsi trouvé qu'il est possible, entre des aciers trop faiblement alliés et des aciers excessivement alliés, de trouver des aciers présentant une teneur optimisée en éléments d'alliage de manière à réaliser par laminage à froid des fils de forme de caractéristiques particulièrement intéressantes après trempe et revenu.
- Formage du fil par laminage à chaud:
Ce procédé permet de réduire les coûts de fabrication. Il permet en outre d'obtenir des fils de forme de sections plus importantes que le laminage à
froid.
L'invention permet de réaliser ainsi un fil de forme présentant après trempe une structure à dominante martensitique ou bainitique de façon relativement homogène dans toute l'épaisseur du fil, malgré l'augmentation de l'épaisseur du fil. On peut ainsi obtenir, dans les cas les plus favorables, jusqu'à environ 100% de martensite, la teneur totale en martensite et bainite étant couramment, au moins égale à 90%.
Un tel résultat est obtenu en utilisant une nuance d'acier plus alliée que les aciers recommandés pour le formage par laminage à froid. De tels aciers plus fortement
12 alliés auraient d'ailleurs été difficile à utiliser ou même inadaptés pour le iaminage à
froid.
Selon l'invention, on peut, en particulier, réaliser des fils de forme présentant à la fois une résistance mécanique élevée et une tenue excellente en présence de H2S
par transformation à froid, même si le corroyaae induit des déformations alobales ou locales fortes. Ce résultat est obtenu bien qu'un niveau élevé de déformation à froid risque, en fonct'ion du taux de déformation et de la nuance, de provoquer des auQmentations excessives de résistance et une réduction de la ductilité
pouvant entrainer des défauts lors des opérations ultérieures de formaQe. Selon un mode particulier de mise en oeuvre, le forma8e à froid comportant au moins, deux étapes successives de transformation à froid, une opération intermédiaire de traitement thermique est réalisée entre la première et la dernière étape de transformation à froid.
Par exemple, l'opération intermédiaire de traitement thermique peut être réalisée entre une opération préliminaire de tréfila-e et le début de laminage, ou entre deux passes successives de laminage.
Un tel traitement thermique intermédiaire intermédiaire peut être réalisé de diverses façons connues en métallurgie, de façon à abaisser la résistance mécanique, de préférence en dessous de 850 MPa, et à retrouver la ductilité permettant la transformation à froid.
L'invention concerne également un fil de forme de section constante et de Qrande lon~ueur, adapté à être utilisé comme fil d'armure d'une conduite flexible. ledit fil étant fabriqué à partir d'un acier comprenant les éléments suivants:
- de 0,05% à 0,8% de C, - de 0,49o à 1,5 io de Mn, de préférence moins de 1 % de Mn.
- de 0 à 2.517o de Cr. de préférence entre 0,25 et 1.39~, - de 0,19o à 0,6% de Si, -de0à 1iodeMo, - au plus 0,50~7o de Ni,
froid.
Selon l'invention, on peut, en particulier, réaliser des fils de forme présentant à la fois une résistance mécanique élevée et une tenue excellente en présence de H2S
par transformation à froid, même si le corroyaae induit des déformations alobales ou locales fortes. Ce résultat est obtenu bien qu'un niveau élevé de déformation à froid risque, en fonct'ion du taux de déformation et de la nuance, de provoquer des auQmentations excessives de résistance et une réduction de la ductilité
pouvant entrainer des défauts lors des opérations ultérieures de formaQe. Selon un mode particulier de mise en oeuvre, le forma8e à froid comportant au moins, deux étapes successives de transformation à froid, une opération intermédiaire de traitement thermique est réalisée entre la première et la dernière étape de transformation à froid.
Par exemple, l'opération intermédiaire de traitement thermique peut être réalisée entre une opération préliminaire de tréfila-e et le début de laminage, ou entre deux passes successives de laminage.
Un tel traitement thermique intermédiaire intermédiaire peut être réalisé de diverses façons connues en métallurgie, de façon à abaisser la résistance mécanique, de préférence en dessous de 850 MPa, et à retrouver la ductilité permettant la transformation à froid.
L'invention concerne également un fil de forme de section constante et de Qrande lon~ueur, adapté à être utilisé comme fil d'armure d'une conduite flexible. ledit fil étant fabriqué à partir d'un acier comprenant les éléments suivants:
- de 0,05% à 0,8% de C, - de 0,49o à 1,5 io de Mn, de préférence moins de 1 % de Mn.
- de 0 à 2.517o de Cr. de préférence entre 0,25 et 1.39~, - de 0,19o à 0,6% de Si, -de0à 1iodeMo, - au plus 0,50~7o de Ni,
13 - au plus 0,02% de S et de P, et - en ce qu'il a une structure au moins 90% martensitique-bainitique, et une limite de rupture Rm qui ne dépasse pas 1600 MPa.
De préférence, l'acier comprend du S inférieur ou égal à 0.005%.
Selon une variante de la présente invention, la teneur en carbone C peut être supérieure ou égale à 0,08%, de préférence supérieure ou égale à 0,12% et l'acier peut comporter au plus 0,4 de Si.
L'acier du type martensitique bainitique revenu, le revenu pouvant être plus ou moins. prononcé, en particulier tel qu'un revenu de détente, de sorte que le fil obtenu présente la ductilité nécessaire pour son utlisation ultérieure comme fil d'armure, ou tef qu'un revenu de qualité rendant le fil apte à l'utilisation en présence d'H2S.
De préférence, la structure martensitique bainitique est à prédominance martensitique avec un pourcentage compris entre 0 et 50% de bainite inférieure ou à
prédominance de bainite inférieure avec un pourcentage compris entre 0 et 50%
de martensite. De préférence, la structure peut ne comporter qu'une quantité
faible de ferrite. Le fil peut avoir une dureté supérieure à 20 HRC. Dé préférence, la taille du grain austénitique se situe entre les indices 5 et 12, et avantageusement entre les indices 8 et 11, selon la norme NF 04102.
Le fil de forme peut avoir une section ayant au moins l'une des formes oénérales suivantes : en U, en T, en Z, rectangulaire ou rond.
La section du fil de forme peut avoir une largeur L et une épaisseur e, et avoir les proportions suivantes : L/e supérieur à 1 et inférieur à 7. L'épaisseur peut varier entre 1 mm et 20 mm, pouvant atteindre 30 mm.
Le profil du fil de forme peut comporter des moyens d'accrochage avec un fil adjacent.
Dans une première variante du fil de forme selon la présente invention. la teneur en carbone C peut être inférieure ou égale à 0.45%, et l'acier comporte au moins l'un des deux éléments d'alliage suivant, en faible quantité
- entre 0,1% et 2,59o de Cr, de préférence entre 0,25 et 1,3 r'c.
- entre 0,1 % et 1% de Mo.
De préférence, l'acier comprend du S inférieur ou égal à 0.005%.
Selon une variante de la présente invention, la teneur en carbone C peut être supérieure ou égale à 0,08%, de préférence supérieure ou égale à 0,12% et l'acier peut comporter au plus 0,4 de Si.
L'acier du type martensitique bainitique revenu, le revenu pouvant être plus ou moins. prononcé, en particulier tel qu'un revenu de détente, de sorte que le fil obtenu présente la ductilité nécessaire pour son utlisation ultérieure comme fil d'armure, ou tef qu'un revenu de qualité rendant le fil apte à l'utilisation en présence d'H2S.
De préférence, la structure martensitique bainitique est à prédominance martensitique avec un pourcentage compris entre 0 et 50% de bainite inférieure ou à
prédominance de bainite inférieure avec un pourcentage compris entre 0 et 50%
de martensite. De préférence, la structure peut ne comporter qu'une quantité
faible de ferrite. Le fil peut avoir une dureté supérieure à 20 HRC. Dé préférence, la taille du grain austénitique se situe entre les indices 5 et 12, et avantageusement entre les indices 8 et 11, selon la norme NF 04102.
Le fil de forme peut avoir une section ayant au moins l'une des formes oénérales suivantes : en U, en T, en Z, rectangulaire ou rond.
La section du fil de forme peut avoir une largeur L et une épaisseur e, et avoir les proportions suivantes : L/e supérieur à 1 et inférieur à 7. L'épaisseur peut varier entre 1 mm et 20 mm, pouvant atteindre 30 mm.
Le profil du fil de forme peut comporter des moyens d'accrochage avec un fil adjacent.
Dans une première variante du fil de forme selon la présente invention. la teneur en carbone C peut être inférieure ou égale à 0.45%, et l'acier comporte au moins l'un des deux éléments d'alliage suivant, en faible quantité
- entre 0,1% et 2,59o de Cr, de préférence entre 0,25 et 1,3 r'c.
- entre 0,1 % et 1% de Mo.
14 Dans une autre variante du fil de forme selon l'invention, la teneur en carbone de l'acier peut être supérieure ou égale à 0,4%, tout en restant inférieure à
0,8%, et correspondre à un acier standard au carbone-manganèse dur ou mi-dur, classique en tréfilerie ou câblerie, sans addition d'élément d'alliage tels que du Cr ou du Mo, avec éventuellement une faible quantité de dispersoïde. De tels aciers peuvent être compris dans la gamme d'acier FM40 à FM80, selon la norme AFNOR.
Selon un premier mode de réalisation, le fil de forme selon l'invention peut avoir une dureté HRC supérieure ou égale à 32, de préférence supérieure ou égale à
35. Le fil ainsi obtenu peut ne pas être apte à résister à l'H2S dans certaines conditions d'exploitation, mais il peut être utilisé de façon très intéressante comme fil d'armure pour des conduites flexibles grâce à ses excellentes propriétés mécaniques optimisées.
en particulier par la combinaison d'une résistance mécanique élevée et d'une ductilité
supérieure à celle que l'on peut obtenir avec les procédés connus. La limite de rupture Rm peut atteindre 1000 à 1600 MPa., de préférence supérieure ou égale à 1200 MPa.
Un tel fil peut avantageusement être utilisé pour réaliser l'armure de flexibles destinés au transport de pétrole brut faiblement corrosif ("sweet crude"). de pétrole dégazé
("dead oil") ou d'eau. Le procédé pour élaborer un tel fil peut se terminer par une opération de trempe, de préférence suivie par un traitement de détente.
Selon un autre mode de réalisation, le fil de forme selon l'invention peut avoir une dureté HRC supérieure ou égale à 20, de préférence inférieure ou égale à
35. Le fil ainsi obtenu péut présenter des propriétés de résistance à l'H,,S dans les conditions d'exploitation décrites ci-dessus, en particulier à la suite d'essais HIC en milieu très acide (pH voisin de 2,8 ou 3). La résistance mécanique Rm peut être de l'ordre de 700 à 900 MPa sous pH voisin de 3 et peut atteindre au moins 1100 MPa avec un pH
plus élevé. La contrainte appliquée dans les essais SSCC selon NACE, avec un pH
voisin de 2,8, peut être au moins de 400 MPa et peut atteindre 600 MPa.
Dans le cas où les essais SSCC sont réalisés avec un pH supérieur à 3, les contraintes admissibles peuvent être plus élevées, pouvant atteindre environ 90% de la limite élastique.
En vue de leur utilisation comme fils d'armure de conduites flexibles destinées 5 au transport de pétrole brut comprenant du gaz acide, en particulier du H2S
et du C02, le procédé selon l'invention permet de réaliser des fils de forme en acier du type martensite-bainite revenu dont la structure présente des nodules de carbure extrèmement fins dans un état de très grande dispersion dans une matrice de ferrite issue par revenu d'une structure martensite-bainite. Il est interessant de comparer cet 10 acier à d'autres aciers déjà proposés ou utilisés pour réaliser des fils d'armure destinés au même usage, tels que des aciers obtenus par traitement de sphéroidisation à
partir d'une structure ferrite-perlite écrouie, ces aciers comportant également des éléments de carbure dans une matrice ferritique. Les éléments de carbure sphéroidisés de ces aciers sont considérablement moins fins et moins dispersés que dans le cas de l'acier selon
0,8%, et correspondre à un acier standard au carbone-manganèse dur ou mi-dur, classique en tréfilerie ou câblerie, sans addition d'élément d'alliage tels que du Cr ou du Mo, avec éventuellement une faible quantité de dispersoïde. De tels aciers peuvent être compris dans la gamme d'acier FM40 à FM80, selon la norme AFNOR.
Selon un premier mode de réalisation, le fil de forme selon l'invention peut avoir une dureté HRC supérieure ou égale à 32, de préférence supérieure ou égale à
35. Le fil ainsi obtenu peut ne pas être apte à résister à l'H2S dans certaines conditions d'exploitation, mais il peut être utilisé de façon très intéressante comme fil d'armure pour des conduites flexibles grâce à ses excellentes propriétés mécaniques optimisées.
en particulier par la combinaison d'une résistance mécanique élevée et d'une ductilité
supérieure à celle que l'on peut obtenir avec les procédés connus. La limite de rupture Rm peut atteindre 1000 à 1600 MPa., de préférence supérieure ou égale à 1200 MPa.
Un tel fil peut avantageusement être utilisé pour réaliser l'armure de flexibles destinés au transport de pétrole brut faiblement corrosif ("sweet crude"). de pétrole dégazé
("dead oil") ou d'eau. Le procédé pour élaborer un tel fil peut se terminer par une opération de trempe, de préférence suivie par un traitement de détente.
Selon un autre mode de réalisation, le fil de forme selon l'invention peut avoir une dureté HRC supérieure ou égale à 20, de préférence inférieure ou égale à
35. Le fil ainsi obtenu péut présenter des propriétés de résistance à l'H,,S dans les conditions d'exploitation décrites ci-dessus, en particulier à la suite d'essais HIC en milieu très acide (pH voisin de 2,8 ou 3). La résistance mécanique Rm peut être de l'ordre de 700 à 900 MPa sous pH voisin de 3 et peut atteindre au moins 1100 MPa avec un pH
plus élevé. La contrainte appliquée dans les essais SSCC selon NACE, avec un pH
voisin de 2,8, peut être au moins de 400 MPa et peut atteindre 600 MPa.
Dans le cas où les essais SSCC sont réalisés avec un pH supérieur à 3, les contraintes admissibles peuvent être plus élevées, pouvant atteindre environ 90% de la limite élastique.
En vue de leur utilisation comme fils d'armure de conduites flexibles destinées 5 au transport de pétrole brut comprenant du gaz acide, en particulier du H2S
et du C02, le procédé selon l'invention permet de réaliser des fils de forme en acier du type martensite-bainite revenu dont la structure présente des nodules de carbure extrèmement fins dans un état de très grande dispersion dans une matrice de ferrite issue par revenu d'une structure martensite-bainite. Il est interessant de comparer cet 10 acier à d'autres aciers déjà proposés ou utilisés pour réaliser des fils d'armure destinés au même usage, tels que des aciers obtenus par traitement de sphéroidisation à
partir d'une structure ferrite-perlite écrouie, ces aciers comportant également des éléments de carbure dans une matrice ferritique. Les éléments de carbure sphéroidisés de ces aciers sont considérablement moins fins et moins dispersés que dans le cas de l'acier selon
15 l'invention, ce qui permet d'identifier de façon évidente la différence entre les deux types de matériau. En outre, il semble que les propriétés supérieures de fil de forme selon l'invention, en termes de résistance mécanique et de compatibilité à
l'H2S, par comparaison aux fils de l'art antérieur, en particulier en acier sphéroidisé, peuvent avoir une relation avec le fait de présenter une structure nodulaire beaucoup plus fine et dispersé.
Il faut noter que l'invention présente notamment l'avantage qu'à partir des mêmes lots de fil machine et en procédant aux mêmes opérations de trempe.
éventuellement de détente, on peut réaliser, en fonction des besoins, soit des fils en acier très résistant mécaniquement mais ne présentant pas parfois les propriétés requises de résistance à l'H.,S, soit des fils résistant à l'H~S même dans les conditions les plus sévères. Dans le premier cas, la gamme de fabrication se termine avec l'opération de trempe, de préférence suivie d'une détente. Dans l'autre cas, la Qamme de fabrication est poursuivie par une étape complémentaire de revenu final.
l'H2S, par comparaison aux fils de l'art antérieur, en particulier en acier sphéroidisé, peuvent avoir une relation avec le fait de présenter une structure nodulaire beaucoup plus fine et dispersé.
Il faut noter que l'invention présente notamment l'avantage qu'à partir des mêmes lots de fil machine et en procédant aux mêmes opérations de trempe.
éventuellement de détente, on peut réaliser, en fonction des besoins, soit des fils en acier très résistant mécaniquement mais ne présentant pas parfois les propriétés requises de résistance à l'H.,S, soit des fils résistant à l'H~S même dans les conditions les plus sévères. Dans le premier cas, la gamme de fabrication se termine avec l'opération de trempe, de préférence suivie d'une détente. Dans l'autre cas, la Qamme de fabrication est poursuivie par une étape complémentaire de revenu final.
16 L'invention peut être appliquée à un tube flexible pour le transport d'un effluent comportânt de l'H2S, le tube pouvant comporter au moins une couche d'armures de renfort à la pression et/ou à la traction comportant des fils de forme selon l'invention.
La présente invention sera mieux comprise et ses avantaaes apparaîtront plus clairement à la lecture des exemples suivants, nullement limitatifs.
Exemple 1 Des fils de forme de section circulaire de diamètre 15 mm ont été élaborés à
partir d'un acier du type Chrome-Molybdène conforme à la nuance 30CD4 de la norme AFNOR (équivalente à la norme ASTM 4130 en correspondance avec le nombre UNS
G41300). L'acier utilisé a la composition suivante :
C: 0,30% Mn : 0,46% Cr : 0,90% Si: 0,32% Mo : 0,18% Ni 0,12% S=0,003% P=0,009%
L'opération de trempe a été réalisée au défilé à la vitesse de 1,8 m/minute avec chauffage par induction à haute fréquence à 980 C-1000 C, puis trempe à
l'huile.
Le traitement de détente a été effectué au four pendant 2 heures à 180 C.
Après ces traitements thermiques de trempe et de détente, la dureté du fil est de 40 HRC (Rm=1200 MPa) et sa structure est à prépondérance martensitique. La taille des grains correspond à un indice 8 de la norme NF 04.102.
Des traitements thermiques de revenu en four pendant 2 heures conduisent aux caractéristiques mécaniques suivantes :
Temp.( C) 600 620 645 655 675 Dureté HRC 30 28 26 24 22
La présente invention sera mieux comprise et ses avantaaes apparaîtront plus clairement à la lecture des exemples suivants, nullement limitatifs.
Exemple 1 Des fils de forme de section circulaire de diamètre 15 mm ont été élaborés à
partir d'un acier du type Chrome-Molybdène conforme à la nuance 30CD4 de la norme AFNOR (équivalente à la norme ASTM 4130 en correspondance avec le nombre UNS
G41300). L'acier utilisé a la composition suivante :
C: 0,30% Mn : 0,46% Cr : 0,90% Si: 0,32% Mo : 0,18% Ni 0,12% S=0,003% P=0,009%
L'opération de trempe a été réalisée au défilé à la vitesse de 1,8 m/minute avec chauffage par induction à haute fréquence à 980 C-1000 C, puis trempe à
l'huile.
Le traitement de détente a été effectué au four pendant 2 heures à 180 C.
Après ces traitements thermiques de trempe et de détente, la dureté du fil est de 40 HRC (Rm=1200 MPa) et sa structure est à prépondérance martensitique. La taille des grains correspond à un indice 8 de la norme NF 04.102.
Des traitements thermiques de revenu en four pendant 2 heures conduisent aux caractéristiques mécaniques suivantes :
Temp.( C) 600 620 645 655 675 Dureté HRC 30 28 26 24 22
17 Des fils ainsi traités thermiquement ayant une dureté entre 22 et 26 HRC
satisfont les essais SSC NACE TM 0177 pendant 30 jours sous les contraintes de tensions uni-axiales (T) suivantes :
Contrainte Caractéristiques de l'acier de tension (en fonction du revenu) T (MPa) HRC Re (MPa) Rm (MPa) Après ces essais NACE, des essais de traction sur les éprouvettes montrent que les caractéristiques mécaniques et notamment l'allongement à la rupture ne sont pas affectées, restant très voisines des valeurs obtenues avant l'essai NACE.
Des essais HIC réalisés selon la procédure NACE TM 0284, mais dans une solution dite type "NACE TM 0177" (pH=2,8) au lieu d'eau de mer synthétique (pH
environ 5) révèlent une non sensibilité à la fissuration en gradin pour ces trois niveaux de dureté (22, 24 et 26 HRC) :
CLR=O% CTR=O% CSR=O%
De plus, les soudures réalisées par chauffage par induction ou résistance, avec compression axiale, complétées par des traitement de revenu de moins de 5 n-linutes, satisfont l'essai SSC NACE TM 0177 sous tension uni-axiale de 400 MPa. De préférence, les températures de revenu de post soudaQe devront être supérieures à celle du traitement de revenu du métal et inférieures à la température de début d'austénitisation AC1, préférentiellement inférieure de 20 à 30 C par rapport à AC1.
Dans la fabrication industrielle des flexibles, de telles opérations de soudure sont indispensables pour raccorder les sections unitaires de fils. Il convient de noter
satisfont les essais SSC NACE TM 0177 pendant 30 jours sous les contraintes de tensions uni-axiales (T) suivantes :
Contrainte Caractéristiques de l'acier de tension (en fonction du revenu) T (MPa) HRC Re (MPa) Rm (MPa) Après ces essais NACE, des essais de traction sur les éprouvettes montrent que les caractéristiques mécaniques et notamment l'allongement à la rupture ne sont pas affectées, restant très voisines des valeurs obtenues avant l'essai NACE.
Des essais HIC réalisés selon la procédure NACE TM 0284, mais dans une solution dite type "NACE TM 0177" (pH=2,8) au lieu d'eau de mer synthétique (pH
environ 5) révèlent une non sensibilité à la fissuration en gradin pour ces trois niveaux de dureté (22, 24 et 26 HRC) :
CLR=O% CTR=O% CSR=O%
De plus, les soudures réalisées par chauffage par induction ou résistance, avec compression axiale, complétées par des traitement de revenu de moins de 5 n-linutes, satisfont l'essai SSC NACE TM 0177 sous tension uni-axiale de 400 MPa. De préférence, les températures de revenu de post soudaQe devront être supérieures à celle du traitement de revenu du métal et inférieures à la température de début d'austénitisation AC1, préférentiellement inférieure de 20 à 30 C par rapport à AC1.
Dans la fabrication industrielle des flexibles, de telles opérations de soudure sont indispensables pour raccorder les sections unitaires de fils. Il convient de noter
18 qu'il est particulièrement intéressant d'obtenir de bons résultats aux essais NACE sur les fils et également la possibilité de réaliser rapidement l'opération de revenu après soudure. Il a été trouvé, par exemple, que la durée nécessaire d'un tel traitement de revenu dépasse 30 minutes dans le cas où l'acier comporte plus de 0,10% de vanadium et que, par voie de conséquence, l'utilisation de cet acier n'est pas recommandée pour les applications visées par la présente invention, alors qu'a priori, il semblerait évident de recourir à l'addition de vanadium pour un usage de ce genre.
A partir d'un acier légèrement différent, également du type 30CD4, et ayant la composition suivante :
C=0,31%, Mn=0,66%, Si=0,23%, Cr=1,02%, Mo=0,22%, Ni=0,24%, S=0,010%, P=0,009%, on a fabriqué un fil ayant une section en T (Hauteur 14 mm, largeur 25 mm).
Après une opération de trempe au défilé et un traitement de détente, le fil a une dureté
de 40 HRC.
Après revenu au four pendant environ 3 heures à une température voisine de 650 C, on obtient les caractéristiques mécaniques suivantes en fonction des duretés entre 23 et 25 HRC :
HRC Re (MPa) Rm (MPa) Les essais HIC effectués comme pour le fil rond de 15 mm, montrent les mêmes résultats d'absence de fissuration.
Les essais SSCC donnent au moins une valeur de tension uni-axiale de 400 MPa pour chacune des duretés.
A partir d'un acier légèrement différent, également du type 30CD4, et ayant la composition suivante :
C=0,31%, Mn=0,66%, Si=0,23%, Cr=1,02%, Mo=0,22%, Ni=0,24%, S=0,010%, P=0,009%, on a fabriqué un fil ayant une section en T (Hauteur 14 mm, largeur 25 mm).
Après une opération de trempe au défilé et un traitement de détente, le fil a une dureté
de 40 HRC.
Après revenu au four pendant environ 3 heures à une température voisine de 650 C, on obtient les caractéristiques mécaniques suivantes en fonction des duretés entre 23 et 25 HRC :
HRC Re (MPa) Rm (MPa) Les essais HIC effectués comme pour le fil rond de 15 mm, montrent les mêmes résultats d'absence de fissuration.
Les essais SSCC donnent au moins une valeur de tension uni-axiale de 400 MPa pour chacune des duretés.
19 Exemple 2:
Des fils de forme ont été élaborés à partir d'un acier de type chrome-molybdène conforme à la nuance 12CD4 définie par la norme AFNOR
comportant :
C :0,14% Mn :0,74% Cr :1,095% Si :0,203%
Mo :0,246% Ni :0,24% 5=0,006% P=0,008%
A partir d'un fil machine rond de 8 mm de diamètre (ayant une contrainte à la rupture de 750 MPa environ), on a obtenu un fil plat de largeur 9 mm et d'épaisseur 3 mm (9x3) par tréfilage et laminage à froid.
La trempe a été réalisée à l'huile au défilé suivie par un revenu de détente au défilé dans un bain de plomb dans une température au voisinage de 500 C. On obtient une dureté de 40 HRC et une contrainte à la rupture de 1240 MPa. La taille des grains correspond à un indice 8 de la norme NF 04.102.
- Traitement de revenu au four :
Le tableau ci-dessous permet de comparer les caractéristiques mécaniques des fils avant et après essai HIC réalisé selon la procédure NACE TM 0284 mais dans une solution dite "NACE TM 0177" (pH=2,8) au lieu de l'eau de mer synthétique (pH
environ 5) HRC Re Rm A (%) Z (%) 5 Après détente, avant revenu final :
40 Avant HIC 1140 1230 18 81 Après HIC 1100 1177 18,4 77 10 Après revenu final :
570 C 28 Avant HIC 790 850 24 85 Après HIC 800 .861 22 67 600 C 26 Avant HIC 740 830 26 66 15 Après HIC 750 792 23 72 630 C 24 Avant HIC 720 796 28 64 Après HIC 670 746 24 70
Des fils de forme ont été élaborés à partir d'un acier de type chrome-molybdène conforme à la nuance 12CD4 définie par la norme AFNOR
comportant :
C :0,14% Mn :0,74% Cr :1,095% Si :0,203%
Mo :0,246% Ni :0,24% 5=0,006% P=0,008%
A partir d'un fil machine rond de 8 mm de diamètre (ayant une contrainte à la rupture de 750 MPa environ), on a obtenu un fil plat de largeur 9 mm et d'épaisseur 3 mm (9x3) par tréfilage et laminage à froid.
La trempe a été réalisée à l'huile au défilé suivie par un revenu de détente au défilé dans un bain de plomb dans une température au voisinage de 500 C. On obtient une dureté de 40 HRC et une contrainte à la rupture de 1240 MPa. La taille des grains correspond à un indice 8 de la norme NF 04.102.
- Traitement de revenu au four :
Le tableau ci-dessous permet de comparer les caractéristiques mécaniques des fils avant et après essai HIC réalisé selon la procédure NACE TM 0284 mais dans une solution dite "NACE TM 0177" (pH=2,8) au lieu de l'eau de mer synthétique (pH
environ 5) HRC Re Rm A (%) Z (%) 5 Après détente, avant revenu final :
40 Avant HIC 1140 1230 18 81 Après HIC 1100 1177 18,4 77 10 Après revenu final :
570 C 28 Avant HIC 790 850 24 85 Après HIC 800 .861 22 67 600 C 26 Avant HIC 740 830 26 66 15 Après HIC 750 792 23 72 630 C 24 Avant HIC 720 796 28 64 Après HIC 670 746 24 70
20 640 C 22 Avant HIC 700 781 30 82 Après HIC 640 731 24 76 Les fils après traitement de revenu réglé de façon à obtenir 24 HRC, ont satisfait les essais selon la procédure NACE TM 0177 (Méthode A) sous 500 MPa de contrainte.
- Traitement de revenu au défilé : -
- Traitement de revenu au défilé : -
21 Le revenu a été effectué à la vitesse de 15 m/minute par chauffage par induction moyenne fréquence à différentes puissances conduisant aux caractéristiques mécaniques suivantes en fonction de la température mesurée en sortie de la self de chauffage :
T sortie self ( C) 680 700 710 Dureté HRC 29 28 26 Dans les deux cas de traitement de revenu (revenu au four ou au défilé), des essais HIC sont réalisés pour chaque niveau de dureté, selon la procédure NACE TM 0284, mais dans une solution dite type "NACE TM 0177" (pH=2,8) au lieu de l'eau de mer synthétique (pH environ 5). Les essais révèlent une non sensibilité
à la fissuration en gradin pour les différents niveaux de dureté (de 22 à 28 HRC pour le traitement au four et de 26 à 29 pour le traitement au défilé) :
CLR=O% CTR=O% CSR=0%
Exemple 3 Aciers au carbone-manganèse avec addition de chrome entre 0,1 et 1%, aptes à la trempe et au revenu, conformes à la ganune 20C4 à 40C 1 selon la norme AFNOR.
1)- Dans la nuance 35C 1 (0,35 de C) on fabrique des fils de forme rectangulaire (9x3) avec un acier présentant la composition suivante :
C=0,35%, Mn=0,75%, Si=0,26%, Cr=0,35%
S=0,02%, P=0,02%, sans addition de molybdène ni de nickel.
Après trempe à l'huile et traitement de détente, on obtient des fils de dureté
40 HRC et de Rm=1310 MPa. La taille des grains correspond à un indice 8 de la norme NF 04.102.
T sortie self ( C) 680 700 710 Dureté HRC 29 28 26 Dans les deux cas de traitement de revenu (revenu au four ou au défilé), des essais HIC sont réalisés pour chaque niveau de dureté, selon la procédure NACE TM 0284, mais dans une solution dite type "NACE TM 0177" (pH=2,8) au lieu de l'eau de mer synthétique (pH environ 5). Les essais révèlent une non sensibilité
à la fissuration en gradin pour les différents niveaux de dureté (de 22 à 28 HRC pour le traitement au four et de 26 à 29 pour le traitement au défilé) :
CLR=O% CTR=O% CSR=0%
Exemple 3 Aciers au carbone-manganèse avec addition de chrome entre 0,1 et 1%, aptes à la trempe et au revenu, conformes à la ganune 20C4 à 40C 1 selon la norme AFNOR.
1)- Dans la nuance 35C 1 (0,35 de C) on fabrique des fils de forme rectangulaire (9x3) avec un acier présentant la composition suivante :
C=0,35%, Mn=0,75%, Si=0,26%, Cr=0,35%
S=0,02%, P=0,02%, sans addition de molybdène ni de nickel.
Après trempe à l'huile et traitement de détente, on obtient des fils de dureté
40 HRC et de Rm=1310 MPa. La taille des grains correspond à un indice 8 de la norme NF 04.102.
22 - Traitement de revenu au four :
Pendant un traitement d'une heure environ aux températures suivantes, on obtient les duretés :
Temp. de revenu 450 C 500 C 550 C 600 C
HRC 27,3 27,2 26,1 22 Après essais HIC selon la procédure NACE TM 0284 mais dans une solution dite "NACE TM 0177" (pH=2,8) au lieu de l'eau de mer synthétique (pH environ 5), on obtient les caractéristiques mécaniques suivantes comparées à celles mesurées avant HIC:
HRC Re Rm A(%) 27 Avant HIC 730 890 16 Après HIC 730 890 14,5 22 Avant HIC 705 780 18 Après HIC 710 780 20 - Traitement de revenu au défilé :
Pour une température de 700 C, le fil obtenu a une dureté de 27,5 HRC.
Re=710 MPa, Rm=940 MPa et A=14,6%.
Dans les deux cas de traitement de revenu, les essais HIC réalisés selon la procédure NACE TM 0284, mais dans une solution dite type "NACE TM 0177"
Pendant un traitement d'une heure environ aux températures suivantes, on obtient les duretés :
Temp. de revenu 450 C 500 C 550 C 600 C
HRC 27,3 27,2 26,1 22 Après essais HIC selon la procédure NACE TM 0284 mais dans une solution dite "NACE TM 0177" (pH=2,8) au lieu de l'eau de mer synthétique (pH environ 5), on obtient les caractéristiques mécaniques suivantes comparées à celles mesurées avant HIC:
HRC Re Rm A(%) 27 Avant HIC 730 890 16 Après HIC 730 890 14,5 22 Avant HIC 705 780 18 Après HIC 710 780 20 - Traitement de revenu au défilé :
Pour une température de 700 C, le fil obtenu a une dureté de 27,5 HRC.
Re=710 MPa, Rm=940 MPa et A=14,6%.
Dans les deux cas de traitement de revenu, les essais HIC réalisés selon la procédure NACE TM 0284, mais dans une solution dite type "NACE TM 0177"
23 (pH=2,8) au lieu d'eau de mer synthétique (pH environ 5) révèlent une non sensibilité
à la fissuration en gradin pour les niveaux de dureté compris entre 22 et 27 HRC.
Dans le cas du traitement de revenu au défilé (HRC=27,5) les essais SSC
NACE TM 0177 (Méthode A) sont satisfaits sous une tension axiale de 400 MPa.
2)-On effectue des essais sur un fil de forme rectangulaire 9x3 fabriqué à
partir d'un acier conforme aux nuances 18C4 ou 20C4 selon les normes AFNOR. La composition comprend : C : 0,18% - Mn : 0,85% - Si : 0,11 % - Cr : 0,91 -Ni 0,174% - Mo :0,039% - S et P= 0,015%.
On effectue une trempe à l'huile, suivie d'un traitement de détente, pour obtenir une dureté de 39 HRC et Rm= 1180 MPa. La taille des grains correspond à
un indice 8 de la norme NF 04.102.
Un revenu au four pendant environ 4 heures a été effectué aux températures de 510 C, 525 C et 540 C pour obtenir respectivement les duretés de 26, 24 et 22 HRC.
Les tests HIC, réalisés dans une solution dite "NACE TM 0177" (pH=2,8) au lieu de l'eau de mer synthétique (pH environ 5), donnent les mêmes résultats satisfaisants que précédemment.
Le test SSCC est satisfait selon les duretés (22 à 26 HRC) sous une contrainte comprise entre 400 et 450 MPa.
Pour un fil rond de diamètre 13 mm, dans le même acier et à la suite de traitements équivalents, on peut donner les caractéristiques mécaniques en fonction des duretés HRC Re (MPa) Rm (MPa)
à la fissuration en gradin pour les niveaux de dureté compris entre 22 et 27 HRC.
Dans le cas du traitement de revenu au défilé (HRC=27,5) les essais SSC
NACE TM 0177 (Méthode A) sont satisfaits sous une tension axiale de 400 MPa.
2)-On effectue des essais sur un fil de forme rectangulaire 9x3 fabriqué à
partir d'un acier conforme aux nuances 18C4 ou 20C4 selon les normes AFNOR. La composition comprend : C : 0,18% - Mn : 0,85% - Si : 0,11 % - Cr : 0,91 -Ni 0,174% - Mo :0,039% - S et P= 0,015%.
On effectue une trempe à l'huile, suivie d'un traitement de détente, pour obtenir une dureté de 39 HRC et Rm= 1180 MPa. La taille des grains correspond à
un indice 8 de la norme NF 04.102.
Un revenu au four pendant environ 4 heures a été effectué aux températures de 510 C, 525 C et 540 C pour obtenir respectivement les duretés de 26, 24 et 22 HRC.
Les tests HIC, réalisés dans une solution dite "NACE TM 0177" (pH=2,8) au lieu de l'eau de mer synthétique (pH environ 5), donnent les mêmes résultats satisfaisants que précédemment.
Le test SSCC est satisfait selon les duretés (22 à 26 HRC) sous une contrainte comprise entre 400 et 450 MPa.
Pour un fil rond de diamètre 13 mm, dans le même acier et à la suite de traitements équivalents, on peut donner les caractéristiques mécaniques en fonction des duretés HRC Re (MPa) Rm (MPa)
24 720 805
25 740 825 3)-En utilisant une variante de la nuance avec 0,35% de C décrite ci-dessus, on fabrique des fils de forme d'épaisseur entre 2 et 7,5 mm et de largeur entre 5 et 15 mm, avec un acier présentant la composition suivante :
C=0,33%, Mn=0,73%, Si=0,21%, Cr=0,34%
S=0,015%, P=0,007%, Après trempe à l'eau et traitement de détente, on obtient des fils de dureté
Vickers (40 HRC) et de Rm=1400 MPa. La taille des grains correspond à un indice 11 de la norme NF 04.102.
Après traitement de revenu dans un four à 615 C pendant 15 minutes (résultat équivalent pouvant être obtenu par traitement à 680 C pendant environ 1 minute), on obtient un fil final présentant une dureté HRC de 24, avec une limite de rupture Rm=828 MPa et une limite élastique Rpo,2=724 MPa. Les essais du type HIC ont montré que ce fil ne présente pas de sensibilité à la fissuration en présence d'H2S, les essais étant conduits selon la norme NACE TM 0284, mais dans une solution selon NACE TM 0177 avec pH=2,7.
Des essais de corrosion sous contrainte du type SSCC selon la norme NACE TM 0177 ont pu atteindre une durée de 720 heures sans apparition de rupture ni de fissure. Dans un cas, la contrainte atteignait 90% de la limite élastique, soit 652 MPa, le pH étant égal à 3,5. Dans un autre cas, le pH était à la valeur très basse de 2,7, la contrainte appliquée étant de 600 MPa, soit 83% de la limite élastique.
C=0,33%, Mn=0,73%, Si=0,21%, Cr=0,34%
S=0,015%, P=0,007%, Après trempe à l'eau et traitement de détente, on obtient des fils de dureté
Vickers (40 HRC) et de Rm=1400 MPa. La taille des grains correspond à un indice 11 de la norme NF 04.102.
Après traitement de revenu dans un four à 615 C pendant 15 minutes (résultat équivalent pouvant être obtenu par traitement à 680 C pendant environ 1 minute), on obtient un fil final présentant une dureté HRC de 24, avec une limite de rupture Rm=828 MPa et une limite élastique Rpo,2=724 MPa. Les essais du type HIC ont montré que ce fil ne présente pas de sensibilité à la fissuration en présence d'H2S, les essais étant conduits selon la norme NACE TM 0284, mais dans une solution selon NACE TM 0177 avec pH=2,7.
Des essais de corrosion sous contrainte du type SSCC selon la norme NACE TM 0177 ont pu atteindre une durée de 720 heures sans apparition de rupture ni de fissure. Dans un cas, la contrainte atteignait 90% de la limite élastique, soit 652 MPa, le pH étant égal à 3,5. Dans un autre cas, le pH était à la valeur très basse de 2,7, la contrainte appliquée étant de 600 MPa, soit 83% de la limite élastique.
Claims (31)
1. Procédé de fabrication d'un fil en acier adapté à être utilisé comme fil d'armure d'un flexible, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes:
- on fabrique un fil de forme de grande longueur par laminage ou tréfilage a partir d'un acier comprenant les éléments suivants:
- de 0,05% à 0,8% de C, - de 0,4% à 1,5% de Mn, - de 0,1% à 2,5% de Cr, - de 0,1% à 0,6% de Si, - de 0 à 1% de Mo, - au plus 0,50% de Ni, et - au plus 0,02% de S et de P, et - on effectue au moins un premier traitement thermique comprenant au moins une opération de trempe du fil de forme dans des conditions déterminées pour obtenir une dureté HRC supérieure ou égale à 32, et une structure de l'acier dudit fil au moins 90% martensitique-bainitique, ledit fil ayant une limite de rupture Rm qui ne dépasse pas 1600 MPa après les traitements thermiques, dans lequel ladite trempe comprend le passage dans un four d'austénitisation à une température supérieure au point AC3 de l'acier.
- on fabrique un fil de forme de grande longueur par laminage ou tréfilage a partir d'un acier comprenant les éléments suivants:
- de 0,05% à 0,8% de C, - de 0,4% à 1,5% de Mn, - de 0,1% à 2,5% de Cr, - de 0,1% à 0,6% de Si, - de 0 à 1% de Mo, - au plus 0,50% de Ni, et - au plus 0,02% de S et de P, et - on effectue au moins un premier traitement thermique comprenant au moins une opération de trempe du fil de forme dans des conditions déterminées pour obtenir une dureté HRC supérieure ou égale à 32, et une structure de l'acier dudit fil au moins 90% martensitique-bainitique, ledit fil ayant une limite de rupture Rm qui ne dépasse pas 1600 MPa après les traitements thermiques, dans lequel ladite trempe comprend le passage dans un four d'austénitisation à une température supérieure au point AC3 de l'acier.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la dureté après ledit premier traitement thermique est supérieure ou égale à 35 HRC.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le fil de forme est obtenu par transformation à froid d'un fil machine et en ce que ledit fil machine est fabriqué et/ou traité thermiquement de façon à obtenir une valeur de Rm inférieure à environ 850 MPa.
4. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le fil de forme est obtenu directement par laminage à chaud, suivi par une opération de recuit d'adoucissement de façon à obtenir une valeur de Rm dudit fil de forme inférieure à environ 850 MPa.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'opération de trempe est réalisée en continu au défilé.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit premier traitement thermique comporte un traitement de détente en complément de ladite trempe.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit traitement de détente est effectué en botte dans un four.
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite trempe et ledit traitement de détente sont effectués au défilé.
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit acier comporte:
- au plus 0,45% de C, et au moins l'un des deux éléments suivants:
- entre 0,1% et 2,5% de Cr, - entre 0,1 % et 1% de Mo.
- au plus 0,45% de C, et au moins l'un des deux éléments suivants:
- entre 0,1% et 2,5% de Cr, - entre 0,1 % et 1% de Mo.
10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit acier comporte:
- entre 0,40% et 0,8% de C, - pas de quantité utile de Cr et de Mo.
- entre 0,40% et 0,8% de C, - pas de quantité utile de Cr et de Mo.
11. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ladite trempe comprend le passage dans une zone de trempe avec un fluide de drasticité adaptée à la nuance d'acier et à la taille des fils.
12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 6 à 11, caractérisé en ce que la température dudit traitement de détente sont:
- entre 300 et 550°C en traitement au défilé, - entre 150 et 300°C en traitement en botte dans un four.
- entre 300 et 550°C en traitement au défilé, - entre 150 et 300°C en traitement en botte dans un four.
13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte, postérieurement au premier traitement thermique, un traitement thermique final de revenu dans des conditions déterminées pour obtenir une dureté supérieure ou égale à 20 HRC et inférieure ou égale à 35 HRC.
14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que la dureté est inférieure ou égale à 28 HRC.
15. Procédé selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que le revenu final est effectué au défilé.
16. Procédé selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que le revenu final est effectué en botte dans un four.
17. Procédé selon l'une quelconque des revendications 13 à 16, caractérisé
en ce que la température dudit revenu final est au plus égale à une température inférieure d'environ 10°C à 30°C par rapport à la température ACI de début d'austénitisation de l'acier.
en ce que la température dudit revenu final est au plus égale à une température inférieure d'environ 10°C à 30°C par rapport à la température ACI de début d'austénitisation de l'acier.
18. Fil de forme de grande longueur et de section constante, caractérisé en ce qu'il est fabriqué à partir d'un acier comprenant les éléments suivants:
- de 0,05% à 0,8% de C, - de 0,4% à 1,5% de Mn, - de 0 à 2,5% de Cr, - de 0,1% à 0,6% de Si, - de 0 à 1% Mo, - au plus 0,50% de Ni, et - au plus 0,02% de S et de P, et en ce qu'il a une structure au moins 90% martensitique-bainitique, et une limite de rupture Rm qui ne dépasse pas 1600 MPa.
- de 0,05% à 0,8% de C, - de 0,4% à 1,5% de Mn, - de 0 à 2,5% de Cr, - de 0,1% à 0,6% de Si, - de 0 à 1% Mo, - au plus 0,50% de Ni, et - au plus 0,02% de S et de P, et en ce qu'il a une structure au moins 90% martensitique-bainitique, et une limite de rupture Rm qui ne dépasse pas 1600 MPa.
19. Fil de forme selon la revendication 18, caractérisé en ce qu'il a une dureté
HRC supérieure ou égale à 20.
HRC supérieure ou égale à 20.
20. Fil de forme selon la revendication 18 ou 19, caractérisé en ce que ledit acier comporte:
- au plus 0,45% de C, et l'un au moins des éléments suivants:
- entre 0,1% et 2,5% de Cr, - entre 0,1% et 1% de Mo.
- au plus 0,45% de C, et l'un au moins des éléments suivants:
- entre 0,1% et 2,5% de Cr, - entre 0,1% et 1% de Mo.
21. Fil de forme selon la revendication 18 ou 19, caractérisé en ce que ledit acier comporte:
- entre 0,40% et 0,8% de C, - pas de quantité utile de Cr et de Mo.
- entre 0,40% et 0,8% de C, - pas de quantité utile de Cr et de Mo.
22. Fil de forme selon l'une quelconque des revendications 18 à 21, caractérisé en ce qu'il a une dureté supérieure ou égale à 32 HRC, une valeur de Rm supérieure à 1000 MPa et un allongement à la rupture supérieur ou égal à 5%.
23. Fil de forme selon l'une quelconque des revendications 18 à 21, caractérisé en ce qu'il a une dureté supérieure ou égale à 20 HRC et inférieure ou égale à 35 HRC, et une Rm supérieure à 700 MPa.
24. Fil de forme selon l'une quelconque des revendications 18 à 23, caractérisé en ce que ladite section a une largeur L et une épaisseur e, et en ce qu'il a les proportions suivantes: L/e supérieur à 1 et inférieur à 7, avec e inférieur ou égal à 30 mm.
25. Fil de forme selon l'une quelconque des revendications 18 à 24, caractérisé en ce que le profil de la section comporte des moyens d'accrochage avec un fil adjacent.
26. Tube flexible pour le transport d'un effluent comportant de l'H2S, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une couche d'armures de renfort à la pression ou à la traction comportant des fils de forme selon l'une quelconque des revendications 18 à 25.
27. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que ledit acier comporte de 0,08% à 0,8% de C et Si inférieur ou égal à
0,4.
0,4.
28. Procédé selon la revendication 27, caractérisé en ce que ledit acier comporte de 0,12% à 0,8% de C.
29. Fil de forme selon l'une quelconque des revendications 18 à 26, caractérisé en ce que ledit acier comporte de 0,08% à 0,8% de C et Si inférieur ou égal à 0,4.
30. Fil de forme selon la revendication 29, caractérisé en ce que ledit acier comporte de 0,12% à 0,8% de C.
31. Fil de forme selon la revendication 18, comprenant au plus 1% de ferrite dans la micro structure.
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- 1996-03-08 CA CA002214012A patent/CA2214012C/fr not_active Expired - Lifetime
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