CA1228394A - Disposition de protection des lignes electro- conductrices aeriennes vis a vis de la foudre - Google Patents

Abstract

Disposition de protection des lignes aériennes de transport d'énergie électrique et des installations reliées à de telle lignes. Elle met en oeuvre un élément d'un groupe d'éléments qui est constitué par un éclateur, une prise de terre et un dispositif de raccordement d'un câble électroconducteur à un autre. L'isolateur est du genre comportant un couple d'électrodes supportés par un support solidaire d'un isolateur et séparées l'une de l'autre. Le couple d'électrodes est dit éclateur. L'une des électrodes est reliée à la ligne, l'autre électrode étant reliée à la terre. La prise de terre est du genre comprenant un câble électroconducteur enfoui dans le sol. Un élément de ce groupe d'éléments constitué par un éclateur, une prise de terre, un dispositif de raccordement d'un câble électro-conducteur à un autre, est conformé de manière telle que l'effet de conduction électrique pédiculaire soit maximal, et ledit élément est constitué d'un métal amagnétique.

Description

~228394 DISPOSITION DE PROTECTION DES LIGNES ELECIRO-CONDU_TR:CCES
AÉRIENNES VIS A VIS DE LA FOUDRE.

La présente invention est du domaine du transport de l'énergie électrique par lignes aériennes et elle a pus précisément pour objet des moyens améliorés de protection contre là foudre de telles lignes et des installations qui leur sont électriquement reliées.
On sait que la foudre peut se présenter sous forme d'une déchargé électrique sous très haute tension entre le sol et des masses nu.~gellses par exemple, en empruntant de prfiférence le chemin le troconducteur offert par des objets s'élevant au-dessus du su tels qu'arbres, constructions et bien entendu installations électriques aériennes. On Slip t Protéger les installations aériennes de transport de énergie électrique au moyen de dispositifs connus sous le nom délateurs et constitués par un couple d'électrodes constituées chacune par une tige d'acier galvanisé coudée à environ 45 ; les électrodes sont disposées au voisinage, et généralement à aplomb d'un groupe d'isolateurs, d'un plain ou d'un poteau, de lagon coplanaire et leur coude en regard l'un de l'autre séparé
par une certaine distance, l'une des électrodes étant reliée à la igné électrique, l'autre étant reliée à à
terre ; l'une des électrodes est supportée par l'intermédiaire d'une potence directement par le câble de ligne, l'autre électrode est aussi supportée par une potence solidaire d'un câble ou tige de fixation des isolateurs aux poteaux ; ce câble de fixation peut aussi servir, étant relié à lia terre, de conducteur de terre pour la seconde électrode ; généralement, les électrodes, leur potence support et le câble de fixation sont en acier. La pratique d'un tel mode de protection a montré
que les installations sous tension, tés que transformateurs par exemple, étaient protégées pour des décharges n'excédant pas 15 kilo-ampères; pour des décharges d'intensité supérieure, la mise à la terre de lia ligne par des clameurs de conception actuelle est insuffisante; un certain nombre de transformateurs e' autres appareils appartenant aux installations sont ainsi endommagés par la foudre chaque année.
S D'autre part, on connait depuis très longtemps des dispositifs de mise à la terre des moyens para foudres, ces dispositifs étant généralement constitués par un conducteur électrique enfoui dans le sol., ou mieux encore, plongeant dans un pli de lagon à, par l~intermédiaire de la nappe phre~.atique, trouver dans le sol un volume électroconducteur ayant une résistance la plus faible possible. Or les prises de terre jusqu'à ce jour proposées, si elles sont tout à fait aptes à dissiper une tension électrique permanente, semblent mal appro-priées à la dissipation de énergie d'une onde é].ectrique de très forte amplitude et de très courte période télé
que celle sous laquelle se présente généralement le phénomène de la foudre.
L'idée-mère de la présente invention repose d'une part sur des connaissances récentes sur la nature et le comportement du courant composant la décharge de la foudre dans des conducteurs et d'autre part sur la prise en compte du fait, plus anciennement connu que les charges électriques se répartissent à lia surface des conducteurs. Des études faites dans les dernières décennies ont montré qu'une décharge atmosphérique comportait une phase d'intensité croissante (front de lia décharge) d'environ 8 micro-seconde, et une phase d'intensité décroissante (queue de décharge) d'environ 20 micro-seconde ; c'est cette onde d'intensité qui se propage le long du "canal de décharge" et dans les con-docteurs rencontrés ; ainsi, alors que les techniques de l'art antérieur ne prenaient pas en compte cet aspect oscillatoire et dynamique aie la décharge, la présente invention va précisément en tenir le plus grand cas en s'attachant à réduire au maximum l'impédance des circuits d'évacuation à la terre, notamment en s'attachant à pro-sevrer l'effet de conduction superficielle, ou pellicu-faire, de ces circuits.
Ainsi, les améliorations proposées par l'inven-lion vont porter sur trois catégories de moyens: en premier lieu, les clameurs et leur mode de raccordement, en second lieu les prises de terre et leur raccordement, en troisième lieu des moyens de raccordement ou de jonction.
Selon la présente invention, il est prévu un dispositif de protection de lignes aériennes de transport d'énergie électrique, selon lequel une ligne transportant lier gis électrique est reliée à une extrémité d'un isolateur, l'autre extrémité étant reliée à un poteau ancré dans le sol, caractérisé:
par une prise de terre enfouie dans le sol;
par deux électrodes séparées l'une de l'autre et fixées sur ledit isolateur par deux supports, chaque support étant constitué d'une partie transversale con duc-triée ayant une entrée et une sortie, les électrodes étant respectivement fixées en saillie des entrées de chacun des supports, lesdites électrodes et lesdites parties transversales étant constituées de métal magnétique pour former une trajectoire d'impédance très faible par rapport aux décharges électriques du type produit par la foudre;
par un premier câble reliant la sortie de la première partie transversale à la ligne en un point de raccordement distant de la première extrémité de lis laveur, et par un second câble reliant la sortie de la seconde partie transversale à ladite prise de terre.
Il résulte d'une telle conception générale de l'éclateur, d'une part que la circulation pelliculaire des charges électriques est favorisée au maximum et que l'impédance, et de ce fait, les phénomènes d'induction, bien particuliers au courant d'onde de la foudre sont y,:

- fa -~228394 réduits au minimum.
Des caractéristiques préférentielles sont décrites ci-après.
Pour des raisons de commodités de montage S et de réglage, il est préconisé que les supports d'élec-troues sont eux-mêmes composés de plusieurs pièces; on notera, toujours en considération de l'aspect ondulatoire à courte longueur d'onde de la décharge, que les contacts surface surface ne sont pas à craindre; la nature composite des supports d'électrodes présente des avantages dans les opérations de mise en place et de réglage.
S Suivant une première forme de réalisation, la partie transversale du porte électrodes est une pièce cylindrique comportant à une de ses extrémités un mandrin du type à pince poussée destiné à
enserrer l'extrémité de électrode tandis que son autre extrémité comporte un organe de raccordement de gable multibrins à portée interne conique et noyau conique alèse axiale ment destiné à enserrer l'extrémité d'un conducteur multibrins du circuit d'évacuation de décharge.
Suivant une deuxième forme de réalisation, la pièce transversale du support d'électrodes est une pièce cylindrique pourvue à chacune de ses extrémités de deux mandrins à princes poussées, l'un des mandrins enserrant ladite électrode, l'autre mandrin enserrant une tige conductrice droite de même diamètre que l'électrode, l'extrémité de ladite tige est elle- même enserrée dans un mandrin à pinces poussées d'un raccord dont l'autre extrémité comporte un organe de serrage de raccordement de câble mu].tibrins à portée interne conique et noyau conique alésé axiale ment pour enserrer ~25 l'extrémité d'un conducteur multibrins du circuit d'évacuation de décharge.
Suivant une forme de réalisation préférée du pied porte électrodes, celui-ci est constitué
d'une partie supérieure comportant une bague alésée axiale ment pour enserrer ladite partie transversale, ladite bague étant reliée à une tige, d'une pièce de raccordement formant double mandrins à pinces poussées, et d'une tige inférieure solidaire d'un isolateur, une extrémité de la tige supérieure est enserrée dans une pince du mandrin de la pièce de raccordement, tandis qu'une extrémité de à tige inférieure est enserrée dans la pince de l'autre mandrin de cette même pièce.

~2ZE?~3~4 Suivant une autre caractérisé
tique secondaire de l'invention et, en notant qu'il ne servirait à rien d'abaisser l'impédance des supports d'électrodes, si les autres parties du circuit d'évacua-lion devaient présenter une forte impédance, la présente invention propose de disposer les autres éléments de ce circuit de façon telle qu'ils soient le pus rectilignes possibles, tout au plus que leur courbure soit de grand rayon et tout cil Moins qu'aucun élément de ce circuit ne présente de point de rebrousse ment, mais plutôt se raccordent entre eux de façon tangentielle.
Ainsi le câble de raccordement de la première électrode à la ligne é3ectroconductrice est effectué de façon tangentielle, en un point de nec-corde ment, tandis que le câble de raccordement de la seconde électrode à la terre présente un voisinage du poteau un rayon d'environ 50 centimètres.
En deuxième lieu et toujours selon la présente invention, une prise de terre destinée à
la mise à la terre de fortes surcharges, telles que provoquées par la foudre, des lignes électriques aériennes, ladite prise de terre étant du type constitué
par un conducteur électrique enfoui dans le sol, est caractérisée d'une manière générale en ce que ledit conducteur enfoui dans le sol est un conducteur unique refermé sur lui-même en un point de bouclage pour former une boucle et en ce que le conducteur de mise à la terre en provenance de l'installation aérienne est raccordé
tangentielle ment à ladite boucle en au moins un point de raccordement.
De référence, le bouclage sur lui-même du conducteur enfoui est racé au moyen d'un dispositif constitué par un double mandrin à ponces et à
portées coniques coaxiales, tandis que le raccordement tangentiel à la boucle du conducteur de mise à la terre est effectué au moyen d'au moins un cavalier.
De préférence encore le raccord dément du conducteur de mise à La terre comprend en outraient troisième élément conducteur raccordé tangentielle ment à chacune de ses extrémités, d'une part cil dit conducteur de mise à à terre et d'autre part, au conducteur en S boucle, le raccordement de ce dernier à lia boucle étant effectué dans une direction tangentielle opposée à celle du raccordement prit le conducteur aie mise à à terre, le conducteur de la boucle et le troisième conducteur de raccordement formant une sorte de triangle, dit "triangle qui potentiel de raccordement, les côtés de ce triangle étant en fait sensiblement des arcs de cercle.
De préférence ladite boucle a la forme générale d'un rectangle aux angles arrondis suivant sensiblement des ares de cercle.
De préférence enfin, l'un des côtés du "triangle qui potentiel est l'un des angles arrondis de ladite boucle.
En troisième lieu et. toujours selon la présente invention, un dispositif de jonction électrique de câbles éleetro- conducteurs est caractérisée d'une manière générale en ce qu'il incorpore au moins une pièce de forme allongée et recourbée sur elle-même dans le sens de sa largeur pour former à elle seule ; ou en association avec une autre pièce semblable, un manchon destiné à entourer complètement deux câbles électriques parallèles l'un à l'autre dans ledit manchon, ladite pièce étant constituée d'un métal électroconducteur magnétique ; avantageusement les deux bords de coquines adjacents sont pressés l'un contre l'autre en étroit contact électrique.
Il. résulte de ces dispositions que la jonction ainsi formée présente une très faible impédance vis-à-vis des décharges électriques, du genre de celles de la foudre ou induites par elle.
De préférence la ou les acquis-les sus-visées sont bridées par des moyens appropriés autour des conducteurs, ces moyens étant disposés au A

voisinage de chacune des extrémités de la coquille au moins.
De préférence encore, un dispos si tif de jonction conforme à l'invention incorpore en S outre une pièce dite de contact ayant un profil en double berceau et une longueur sensiblement égale à celle d'une coquine le rayon de courbure d'un berceau étant senti-bêlement égal au rayon d'un conducteur.
Un dispositif de jonction con-forme à la présente invention trouvera son application dans la jonction côte à côte de conducteurs électriques, comme de telles jonctions apparaissent dans les demandes de brevets précisés, principalement lorsqu'll s'agira "de mise à La terre" d'une installation para foudre et notamment lorsque la prise de terre de telles installa lions sera constituée de plusieurs conducteurs électrique enfouis dans le sol ; dans ce cas les conducteurs enfouis dans le sol sont reliés les uns aux autres par des segments électro-conducteurs eux-mêmes enfouis, la jonction d'un segment avec un conducteur étant réalisée au moyen dédit dispositif.
Appliqué au cas où deux con duc-leurs de mise à la terre pénètrent dans le sol au voisin nage l'un de l'autre, ces deux conducteurs sont reliés d'une part par au moins un dispositif te] que ci-dessus décrit, et d'autre part par un segment électro-conducteur, le segment électro-conducteur et lesdits conducteurs formant sous terre un triangle de raccordement dit triant gèle qui potentiel La présente invention sera mieux comprise et des détails en relevant apparaîtront à
la description qui va être faite d'une part et sommaire-ment de la technique de l'art antérieur et d'autre part de formes préférées de réalisation suivant la technique de l'invention en relation avec les figures des planches annexées dans lesquelles :

- la figé est une illustration schématique d'un montage typique de l'art antérieur, . - la figé est une illustration d'un dispositif de protection antifoudre conforme à in mention, - La figé est un détail en coupe et à plus grande échelle d'un organe de la Figure précédente, - les figé sont des illustra-lions d'autres formes de réalisation, - la figé est une illustration analogue d'une autre variante et. la figea en est un détail en coupe, - la figé illustre diverses applications pour lignes M T, HT et THT, - les figé fa, 7b illustrent un éclater pour la basse tension (BT), - la figé illustre une réagi-station des pieds de support, - la figé est une illustration schématique simplifiée d'une prise de terre conforme à
l'invention, - la fi est un détail en coupe de la figure précédente, - la fi est un détail en coupe de la figé
- la fi est une illustration en perspective d'une application à un terminal de ligne, d'une prise de terre telle que celle de lia figé
- les fi à 16 illustrent de lagon analogue à la figé des cas particuliers plus complexes de réalisation d'une prisse de terre conforme à
l'invention, - la fi illustre un poste de transformation comportant une prise de terre conforme à
invention - la f:ig~17a est un détail à

plus grande échelle de la figure précédente, - la fi illustre la mise à
à terre d'un pylône conformément à invention et faisant application des dispositifs en relevant, - la fig.l9 est une illustration de face et de côté d'un dispositif de jonction à pèze unique de l'invention, - la fi est une illustration analogue d'un dispositif de jonction à deux coquilles, - la fi est une illustration en bout d'une jonction de conducteurs de grosseur piffé-rente, et - les f:;g.22 et a illustrent des dispositifs de jonction incorporant une pièce de contact intermédiaire.
Sur la figé à titre illustra-tif de l'art antérieur en la matière, un arrêt de il-gène 101 électroconductrice moyenne tension par exemple, comprend un poteau 102, un raccordement 103 aux installa-lions subséquentes, un ensemble isolateur 104 et uni dispos si tif de protection antifoudre comprenant lui-même un couple d'électrodes 105 et 106 et. un conduit d'évacua-lion 107 vers une prise de terre 10~ ; accessoirement une tige "anti-oiseaux" est disposée entre les électrodes pour éviter l'électrocution de ces animaux. On remarquera que le raccordement de chaque électrode par l'intermédiaire de son support, comprend au moins deux angles droits ; on note que le pied de l'électrode sert de conducteur et qu'en général, l'électrode est raccordée à son pied par le moyen d'un oeilleton et d'un boutonnage à travers l'oeil-toton ; d'une manière générale encore, aussi bien laïc troue que son pied support sont réalisés en fer galvanisé.
Ce dispositif de protection de l'installation subséquente contre les effets de la foudre dit éclater est en général comme cela a été dit plus haut, inefficace pour des décharges excédant 15 fa et il est tout à fait représenta-tif de l'art antérieur connu.

~Z2B394 Sur la figé illustrant un éclat leur amélioré ou perfectionné conformément à invention des électrodes 111 et 112 en cuivre par exemple sont supportées chacune par un support, 113 et 114 respect vivement, ayant une forme générale en T ; chaque support tel que le support 114 est constitué d'une partie transi sale 115 et d'un pied 116. On décrira plus loin la stuc-ivre particulière de ces supports mais on doit déjà noter que la partie transversale a une forme grosso modo câlin-dorique suivant l'axe de laquelle sont raccordés laïc troue 112 d'une part et le câble 117 de raccordement de cette première électrode à la ligne électroconductrice ou de dérivation de la décharge ; on remarquera qu'il en est de même pour l'autre électrode avec le câble de raccorde-ment 118 de la seconde é].ectrode à la terre.
Il appareil bien aussi sur les figures que conformément à ce qui est préconisé par la présente invention, le gâble 117 est relié tangentiel-liment à la ligne 101' en un point 119 à 1,50 mètre mini-mué de l'éclateur et que le câble de raccordement isolé à
1.000 Volts minimum, de la seconde électrode à à terre présente au voisinage du poteau 102' une courbure 120 d'assez grand rayon (de l'ordre de 50 centimètres par exemple).
Sur la figé on a représenté en coupe à plus grande échelle et avec plus de détails un porte électrode tel que le porte électrode 1~4 de la figure précédente ; ce porte électrode est essentiellement constitué d'une partie transversale 115 et d'un pied 116 ;
la partie transversale 115 est une pisse sensiblement cylindrique ou encore de symétrie due 121 ; elle compare-te à une de ses extrémités 122 un mandrin de type à pionce poussée 123 enserrant l'extrémi.té de l'électrode 112 ;
elle comporte à son autre extrémité 127 un organe de raccordement du câble multi-brins 117 comprenant un écrou-124 à portée interne conique et noyau conique 125 alésé
àxialement ; ce type de raccordement des câbles mué

lllZXa3s4 lti-brins est connu en lui-même et on rappelle que le serrage de cru 124 amène l~extrémité interne du noyau et des brins enserrés en contact avec la butée de fond 126. Le mandrin à pince poussée de l'extrémité 122 est également connu en lui-même ; on notera toutefois que la pièce cylindrique, ou partie transversale 115, est pourvue d'un alésage intérieur 128 assez profond pour permettre d'y engager plus ou moins l'électrode.
Suivant invention les pièces constitutives de la partie transversale sont constituées d'un ou plusieurs métaux magnétiques, ou encore non ferro-magnétiques tels que cuivre, laiton, bronze, aluni-nium ou autre à Exclusion des métaux ayant des proprio-tés ferro-magnétiques.
Le pied 116 est relié à la partie transversale 115 par une bague 129 alésée axiale-ment.
Sur la figé un support d'élec-troues 130 est constitué d'une pièce transversale 131 pourvue à chacune de ses extrémités de deux mandrins à
pince poussée analogue aux mandrins à pince poussée 123 de la figure précédente ; un des mandrins sert à enserrer l'électrode 112, l'autre mandrin enserre une tige 32 ci-le-même raccordée au conducteur multi-brins 117 par l'in-termédiaire d'un raccord 133 ayant sensiblement la même structure fonctionnelle que la pièce transversale de la figure précédente ; ce raccord est illustré avec plus de détails sur les figé et fa. Le pied du support d'électro-des 130 est constitué d'une partie supériellre formée par une tige 116 et par une bague 129 alésée axiale ment pour enserrer la partie transversale 131 d'une pièce de raccord dément 134 formant double mandrins à pince poussée et d'une tige 136 solidaire d'une partie d'isolateur 137 à
une de ses extrémités, son autre extrémité étant engagée dans l'un des mandrins de la pièce 134. L'intérêt de ce montage avec pièce intermédiaire 134 est de permettre un réglage facile en hauteur et en orientation de l'électro-lZ28394 de 112.
Sur la figea une variante de montage délateur diffère de la précédente en ce que la pièce transversale 131' comporte à une de ses extrémités S une partie décolletée 132' analogue à la pièce 132 et à
son autre extrémité un mandrin de serrage axial constitué
par un écrou 160 à maraudage intérieur conique et par un filetage extérieur 161, lui-même conique, de l'extrémité
de la pièce transversale 131, cette e.Ytrémité filet comporte plusieurs fentes longitudinales permettant, lors du vissage de l'écrou, le serrage de l'électrode 112'. Les autres parties de ce montage d'électrodes sont analogues à
celles de la figure précédente.
Sur les figé et fa, la pièce de raccordement 133 de la figure précédente est constituée pour une première partie 140, par un mandrin à ponce poussée et pour une deuxième partie 141 pur un organe de raccordement de câble multi-brins comprenant un écrou 142 à portée interne conique et noyau conique 143 as axiale ment; cet organe de raccordement est tout à fait analogue dans son propre à celui comporté par la pièce 127 de la pièce transversale de la f;.g.3.
On notera que la pièce 134 de raccordement de la figé est constituée de deux par-lies 140 de la pièce de la f;.g.3.
On notera que la pièce 134 de raccordement de la figé est constituée de deux par-lies 140 de la pièce de la figé
La f;g.5a rappelle qu'une pince poussée telle que la pince 145 de la figé est une pièce conique alésée axiale ment et fendue le long d'une généra-triée.
Sur la figé divers exemples d'utilisation du dispositif de l'invention sont illustrés appliqués à différentes lignes. On remarquera que le pied de support d'électrodes peut; être doublé, comme c'est le cas pour un pied 150 par exemple, appliqué à à protection 13 ~Z2~3394 antifoudre d'une ligne à très halète tension, et cela en raison de la grande longueur de la ligne d'isolateur.
Sur les figé et fa un éclater applique également les principes de invention en ce que le support d'électrodes est constitué d'une pièce transi vernale telle que 152 enserrant a~ialement une le troue 153 et raccordée toujours de façon axiale au con duc-leur 117'. Des pieds tels que 54 sont réalisés en un matériau isolant tel que la porcelaine et sont fixés sur une plaque support 155 qui peut être en aluminium. Le raccordement des électrodes au câble multi-brins 117' est réalisé par exemple par l'intermédiaire d'une pièce 133 analogue à celle de la figé et par un mandrin 158 d'extrémité de la pièce transversale 152. Sur la figea le mandrin 154 de la figure précédente est remplacé par un serrage à vis transversale 156.
On a représente sur la fi.g.7b une variante de réalisation de la figé dans laquelle les électrodes 153 de la figure précédente sont remplacées par des électrodes à sphères 157. De telles électrodes à
sphères qui. sont légèrement plus coûteuses que les le troues à cornes jusqu'ici décrites, peuvent aussi bien équiper tous les clameurs précédemment décrits et être substituées aux électrodes à cornes ; les électrodes à
sphères sont en principe légèrement plus efficaces que les électrodes à cornes mais on notera que cette augmentation de l'efficacité est tout à fait minime en regard de celle supporté par le montage des électrodes quelles qu'elles soient, préconisées par l'invention.
Sur la figé on a représenté un montage délateurs anti-foudre conforme à l'invention assez semblable à celui représenté en figé à 4 (les organes équivalent y sont affectés des mêmes références) ;
on note cependant que SIII` cette figure, les pieds support délateurs tels que 161 et 162 sont des barres, ou. me-plats, de section rectangulaire, visibles respectivement dans les encarts 163 et: 164 ; Ira partie inférieure du ~2Z8394 pied 161 est raccordée par le moyen d'un boulon 164 à uni organe de liaison 165 de la ligne 101 à un premier isolateur 166 tandis que la partie inférieure du pied 162 est fixée à un second isolateur 167 paf un boulon 168.
On remarque aussi sur cette fui-gère qu'un dispositif anti-oiseau 170 est lui aussi cons-tiqué par un méplat dont la section rectangulaire est visible dans l'encart 171 ; ce mêla est torsadé d'un quart de tour au voisinage de sa partie inférieure pour être fixé par l'intermédiaire d'un boulon 172 sur la partie de raccordement de deux isolateurs voisins 166 et 167.
On remarque occis sur cette fi-gère la gaine désolation 175 du cèle 120 qui est une gaine d'isolation à 1.000 Volts minimum.
Sur la figé un conducteur électrique unique est refermé su] lui-même en une bout aie 202 par un dispositif de bouclage 201 ; la boucle a une forme sensiblement rectangulaire dont les parties droites ont des longueurs supérieures à 1 mètre et de préférence d'au moins S mètres ; le conducteur est un câble de cuivre nu de 25 à 150 mm2 de section ; les côtés de la boucle se raccordent les uns aux autres suivant des parties courbes d'un rayon d'environ 0,5 mètre.
Un conducteur 203 aie mise à If terre, par exelnple délateurs ou de dispositifs para-foudres à résistance variable de l'installation aérienne, est un conducteur électrique de mêmes caractéristiques que celui de la boucle 202 mais il est de préférence isolé au moins sur sa partie aérienne ; ce conducteur de mise à La terre est raccordé tangentielle ment une première fois à la boucle 202 en un premier point de raccordement 204 au moyen daigne dispositif de raccordement ; il est encore raccordé une seconde fouis tangentielle ment à lia boucle en un second point de raccordement 204 aile moyen d'un troisiè-me conducteur 208 qui est raccordé lui-même tangentielle-ment, à chacune de ses extrémités au conducteur 203 et à

15 lZ28394 la boucle 202 en un troisième point de raccordement 204 ;
les premier et deuxième points de raccordement 204 sur la boucle ont des directions tangentielles opposées ; les conducteurs 202, 203 et 208 sont recourbés cil voisinage de leur point de raccordement et ils forment une sorte de triangle 210, dit triangle qui potentiel ; les côtés cour-bées de ce triangle sont sensiblement des arcs de cercle ayant un rayon d'environ 0,5 moire ; le troisième con duc-leur 208 est bien entendu analogue allô autres conducteurs de la prise de terre.
Sur la fi le dispositif 201 de bouclage est constitué par un double mandrin à pinces et portées coniques coaxiales, connu en lui-même dans les raccordements de conducteurs électriques ; dans l'applica-lion qui en est faite dans l'invention, les éléments constitutifs à savoir, corps 211, pince 212 et écrous 213 sont en métal magnétique et de préférence en bronze.
Sui la f:ig.ll, un dispositif de raccordement 204 est constitué par un cavalier 215 à deux écrous 216 et plaque de serrage 217, lui aussi de type connu, dont les éléments constitutifs, conformément à
invention sont constitués de motel amagnetique.
Sur la fig.l2, on a illustré de façon schématique un poteau 220 de bout de ligne coma portant un poste de transformation 221 et des moyens para foudres constitués par un éclater 222 mis à la terre par un conducteur isolé 203 ; la boucle 202 située à une distance d'environ 1 mètre ou 2 au-dessous de la surface du sol et autour du pied du poteau, est par exemple analogue à celle représentée en fig.l6 ; on y remarque notamment un conducteur 223 de mise à la terre de la masse de l'installation aérienne itou du neutre du réseau ; ce conducteur 223 est lui-même raccordé de façon tangentielle à la boucle 202.
Sur les f;g.l3, 14, 15 et 16 des prises de terre ont une structure itou une géométrie sensiblement différente de la prise de terre de la figé

~ZZ8394 ces prises de terre sont destinées à des installations aériennes plus importantes qu'un simple poteau ; par exemple les prises de terre des fi 14 et 15 pourront être destinées à ] a mise à la terre d'installations de S transformation tandis que à prise de terre de la fi conviendra par exemple pour un pylône de ligne à liante tension. On notera que plus l'installation aérienne est haute, plus la boucle 202 doit et ne étendue; pour une protection optimale, les dimensions de la boucle seront de préférence supérieures à lia plus grande dimension de l'installation protégée, et la boucle devra de préférence entourer la trace au sol de 1 ' installation. On notera toutefois que ces prises de terre conviennent d'une manière générale pour toutes les installations de haute, moyenne et basse tension. On reconnaît dans leur structure des éléments énoncés à à description de la mise à fa terre de la figé : un organe de bouclage 201, une ou plusieurs boucles à conducteur unique 202, des triangles de raccordement qui potentiels 210, des organes de raccord dément tels que 204 et divers conducteurs de mise à La terre tels que 203 et 223.
On remarquera enfin sur lancent bic des figures 9 à 16, le raccordement tangentiel itou coaxial des conducteurs; par raccordement coaxial du conducteur, on entend le raccordement du conducteur dans le prolongement de lui-même, cette caractéristique haussent-tigelle de l'invention ayant pour effet de diminuer lump danse des conducteurs vis-à-vis de onde électrique de la foudre.
Sur à fi qui. illustre de lagon schématique un poste de transformation 326 de type HT/MT ou THT/HT des dispositifs des figures précédentes sont symbolisés par les petits rectang] es 320 pontant deux câbles côte à côte. On remarque sur cette figure que les conducteurs tels que 321 et 322 de mise à la terre de l'installation para foudre aérienne ne subissent aucune interruption mécanique dans leur partie enfouie dans le 7 ~Z28394 sol ; on remarquera aussi que dans le sol. ils sont raccordés grâce à des dispositifs de jonction par un segment tel que 323 pour former des triangles de raccorde-ment 324 dits triangles qui potentiels ; on remarquera enfin que la partie enfouie dans le sol ayant la forme générale d'un rectangle, un conducteur 325 dit de pont interne relié du côté du rectangle au environs de leur milieu.
Sur la fi on rappelle qu'une prise de terre du genre de celle représentée à fa figure précédente est associée de manière avantageuse à des clameurs tels qu'éclateur 330 dit éclater à grand pou-voir d'écoulement, tels que ceux-ci sont définis dans la , première demande de brevet citée plus haut.
On trouvera sur ès fi et; 18 les mêmes éléments que ceux cités en relation avec les figures suivantes avec les mêmes références. On notera que les rayons de courbure r des conducteurs aussi bien aériens qu'enterrés, sont au minimum de y m.
Sur la fi un dispositif de jonction de conducteurs des deux câbles électriques panai-tètes 301 et 302 est essentiellement constitué d'une pièce allongée 303 recourbée sur elle-même pour former un manu con entourant les conducteurs ; il est remarquable que les deux bords adjacents des coquilles sont pressés un contre loutre en une surface 304 de contact électrique étroit ; des brides 305 sont disposées au voisinage des extrémités de la coquille 303.
Sur la fi le manchon enfer-rani les câbles 301 et 302 est constitué par un couple de coquilles identiques 306 et 307 dont les bords longitude-Baux sont maintenus en trot contact électrique au moyen de brides 305.
Sur la fi la jonction le trique de conducteurs 308 et 309 de diamètres différents est assurée par des coquilles 310 et, 311, elles-mêmes de rayons de courbure différents pour épouser la surface des conducteurs.
Sur les fi et a des dispos si tifs de jonction électrique analogues à ceux des figures précédentes en diffèrent toutefois par lia présence entre les conducteurs de pièces de contact 312 ou 313 ayant un profil en doublée berceau ; ces pièces de contact, de même que les brides sont réalisées en un métal ou alpage ama~nétique bon conducteur de l'électricité.
Bien que l'on ait décrit et représenté plusieurs éléments (éclater, prise de terre et dispositif de raccordement) de la présente invention sous une ou plusieurs formes de réalisation, il doit être compris que la portée de cette dernière n'est pas limitée à ces éléments pris isolément ou en combinaison, ou à eu forme de réalisation décrite ou représentée, mais qu'elle s'étend à tous les dispositifs de protection contre la foudre, ainsi qu'aux installations électriques mettant en oeuvre ces derniers, comportant les caractéristiques gène-fates sus-énoncées en vue de diminuer au maximum lump danse des circuits d'évacuation de sur tension notamment en favorisant au maximum l'effet de conduction pediculaire.

Claims (12)

Les réalisations de l'invention, au sujet desquelles un droit exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué, sont définies comme il suit :

1.- Dispositif de protection de lignes aériennes de transport d'éner-gie électrique, selon lequel une ligne transportant l'énergie électrique est reliée à une extrémité d'un isolateur, l'autre extrémité étant reliée à un poteau ancré dans le sol, caracté-risé :
par une prise de terre enfouie dans le sol ;
par deux électrodes séparées l'une de l'autre et fixées sur ledit isolateur par deux supports, cha-que support étant constitué d'une partie transversale conductrice ayant une entrée et une sortie, les électrodes étant respective-ment fixées en saillie des entrées de chacun des supports, lesdites électrodes et lesdites parties transversales étant cons-tituées de métal amagnétique pour former une trajectoire d'impé-dance très faible par rapport aux décharges électriques du type produit par la foudre ;
par un premier câble reliant la sortie de la première partie transversale à la ligne en un point de raccor-dement distant de la première extrémité de l'isolateur, et par un second câble reliant la sortie de la seconde partie transversale à ladite prise de terre ;

2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé :
en ce que cahque support a la forme d'un T composé de la partie transversale et d'un pied à angles droits, le pied du premier support étant fixé à une extrémité
de l'isolateur et le pied du second support à l'autre extrémi-té ;

3.- Dispositif selon la revendication 2, caractérisé :
en ce que le premier câble est relié
tangentiellement au dit point de raccordement et, en ce que le second câble a une courbure dont le rayon est d'environ 50 cm dans le voisinage du poteau, lesdits câbles formant de très faibles trajectoires d'impédance pour les décharges électriques transportées ;

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé :
en ce que chaque partie transversale pré-sente sensiblement une symétrie circulaire autour de son axe oongitudinal, et en ce que lesdites entrée et sortie desdi-tes parties sont prévues avec des moyens de serrage destinés à rendre solidaire l'électrode et le câble ;

5.- Dispositif selon la revendication 4, caractérisé :
en ce que lesdits moyens de serrage présen-tent un mandrin du type à pince poussée ;

6.- Dispositif selon la revendication 2, caractérisé :
en ce que ledit pied est constitué d'une bague alésée axialement qui enserre la partie transversale du support, ladite bague étant reliée à une tige liée à l'isola-teur ;

7.- Dispositif selon la revendication 2, caractérisé :
en ce que ladite tige est constituée par une bague alésée axialement qui enserre la partie transversale du support, la bague étant reliée à une tige ayant une section transversale rectangulaire qui est vissée à l'isolateur ;

8.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé :
par, en outre, un dispositif anti-oiseaux disposé entre les électrodes, le dispositif étant constitué
par une tige pourvue d'une section transversale rectangulaire qui est torsadée d'un quart de tour sur elle-même et vissée à
l'isolateur ;

9.-Dispositif selon la revendication 1, caractérisé :
en ce que ladite prise de terre est cons-tituée par un conducteur sous forme de boucle fermée, le second câble étant relié tangentiellement à la boucle ;

10.-Dispositif selon la revendication 9, caractérisé :
par un fil reliant de façon tangentielle le second câble à la boucle en une direction opposée à celle du raccordement tangentiel du second câble à la boucle, les deux raccordements tangentiels formant un triangle équipotentiel ;

11.-Dispositif selon la revendication 9, caractérisé :
en ce que ladite boucle a la forme généra-le d'un rectangle ;

12.- Dispositif selon la revendication 9, caractérisé :
en ce que les dimensions de la boucle sont au moins égales à la dimension la plus longue du dispositif de protection.