CA1219129A - Methode de boulettage d'un minerai ou concentre avec de la tourbe - Google Patents
Methode de boulettage d'un minerai ou concentre avec de la tourbeInfo
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Abstract
La divulgation décrit une méthode de boulettage d'un concentré en utilisant la tourbe comme agent liant; le procédé s'applique plus particulièrement à un concentré d'oxydes de fer. La tourbe utilisée dans ce procédé doit être finement divisée et avoir un taux d'humidité élevé, de préférence 60% ou plus. De plus, pour produire des boulettes ayant les qualités désirées, le mélange de concentré et de tourbe doit avoir un pH d'au moins 8,5, sinon on ajoute une substance alcaline en quantité suffisante pour augmenter le pH à une valeur égale ou supérieure à 8,5.
Description
12~9~ 9 L'invention traite du boulettage de concentrés.
Plus precisément l'invention se rapporte à une méthode de boulettage d'un concentré, nota~nent un concentré d'oxydes de fer en utilisant de la tourbe comme agent liant.
Les premiers essais de boulettage furent effectués par Louis Erck vers 1922. Ce dernier a alors réussi, au niveau de la recherche, 2 bouletter de la magnétite en utilisant de la bentonite comme agent liant.
Les essais se sont poursuivis et on a commencé à
boulet.ter sur une base industrielle vers 1954 à la mine Reserve du Minnesota en utilisant de la bentonite comme agent liant~
Etant donné qu'on ne peut alimenter aux hauts fourneaux du concentré ou du minerai à granulométrie inférieure à 6,3 mm (1/4 pouce3, le boulettage est devenu une procédure standard dans l'industrie du fer parce qu'il permet d'éliminer les particules fines. En plus d'éliminer les particules fines, le boulettage permet de faciliter la manipulation et le transbordement des concentrés de fer entre le concentrateur et le haut fourneau. Finalement, les oxydes de fer boulettés se pretent très bien au traitement de préréduction dans les aciéries électriques.
Le procédé utilisé pratiquement partout au monde pour la production de boulettes de concentré d'oxydes de fer et d'autres substances minérales, implique l'usage d'environ 0,5 à 1,5% en poids de bentonite que l'on ajoute au minerai ou au concentré (avec de la dolomie et des fines de coke, option-nellement).
Bien que la bentonite soit un liant idéal, parce qu'elle produit des bou].ettes d'excellente qualité, ce produit a des désavantages sérieux à cause de problèmes d'approvi-~2~91~9 sionnement et de qualité et parce qu'elle hausse la teneur ensilice dans les boulettes. Il faut alors augmenter le volume de scorie au haut fourneau pour éliminer cette silice.
On sait~ d'autre part, que la plupart des usines de boulettage sont situées à proximité d'énormes réserves de tourbe, ce qui en ferait un agent intéressant pour lier le minerai sous fo1~e de boulettes.
Le brevet U.S. 44 872 du ler novembre 1864 décrit la préparation d'agglomérés d'lm minerai avec de la tourbe en mélangeant tout simplement les deux ingrédients. A cette époque, en 1864, il n'était pas question de boulettage, ce procédé
n'était pas connu, dans ce brevet, la tourbe est utilisée comme réducteur et non comme agent de boulettage.
Le brevet U.S. 72 980, en date du 7 janvier 1868, prévoit le mélange de matière inflammable fibreuse avec un minerai, de façon à obtenir un produit poreux après calcination du mélange, dans ce brevet également, la tourbe lorsqu'elle est utilisée, agit comme agent réducteur.
Les brevets U.S. 569 820 et 569 821 du 20 octobre 1896, produisent par pression un aggloméré de tourbe sèche et de minerai, cet aggloméré est ensuite traité dans un four à
réduction pour produire le métal par l'action réductrice de la tourbe. On n'y enseigne donc pas la technique du boulettage.
Les brevets U.S. 3 266 887 du 16 août 1966 et 3 425 823 du 4 février 1969, décrivent le boulettage des minerais en utilisant des humates, qui sont des substances chimiques que l'on peut extraire de la tourbe et d'autres produits naturels.
Le brevet U.S. 4 229 183 décrit une méthode d'affi-nage entre autres de tourbe en vue d'en faire un combustible L9~Z9 satisfaisant. On y enseigne que l'on peut bouletter latourbe, mais on ne démontre pas que cette dernière peut être utilisée pour le boulettage d'un minerai, notamment du minerai de fer.
Le brevet UA S. 3 326 668 du 20 juin 1967, utilise la tourbe en un état quelconque dans le boulettage d'un minerai argileux, la fonction de la tourbe étant de créer des tunnels par où la vapeur peut s'échapper lors de la cuisson des boulettes. Dan~ ce cas, le boulettage pourrait se réaliser meme en absence de tourbe.
Le brevet canadien 541 050 décrit la transformation de la tourbe en un produit de même type que le charbon. Il s'agit d'ajuster le p~ entre 6,2 et 6,4 de chauffer à 60C
et de presser le contenu de fac,on que la masse chauffée renferme une quantité d'eau entre 68 et 72% en poids. On n'y enseigne pas l'utilisation de ce produit pour le boulettage d'un minerai.
Le brevet U.R.S.S. 358 364 décrit l'utilisation de la tourbe dans l'eau pour humidifier une charge de boulettage.
Le brevet U.S. 3 811 865 du 21 mai 1974, utilise de 1'écorce pour le ~oulettage d'un minerai. On note que la granulométrie varie généralement entre -40 et -100 mailles et que le pourcentage d'humidité se situe à environ 10%.
On voit donc qu'on n'a pas encore réussi à faire le boulettage d'un minerai ou concentré en utilisant unique ment les propriétés liantes de la tourbe.
La présente invention traite d'une méthode selon laquelle on ajoute, à un concentré finement broyé, de la tourbe comme agent liant, après quoi on effectue le boùlettage du mélange obtenu suivi d'une cuisson au four, afin de produire des boulettes. L'invention est caractérisée par le fait que ~21g~29 l'agent liant est constitué par de la tourbe finement divisee, qui doit avoir un taux d'humidité élevé, c'est-à-dire qui contient une quantité importante d'eau, de l'ordre d'au moins 50% en poids. Le pH du mélange à bouletter doit avoir une valeur supérieure à 8,5.
La quantité de tourbe requise au boulettage se situe de préférence entre 0,3 et 2,0% en poids sur base sèc~e (c'est-à-dire mesurée en poids de tourbe sèche) par rapport au poids de concentré ou de minerai à bouletter. De préférence, on utilise de 0,7 à 1,2% de tourbe, toujours sur base sèche.
Il y a avantage à ce que la tourbe soit le plus humide possible. Toutefois/ le taux d'humidité acceptable sera limité par la teneur en eau des autres produits présents lors du boulettage et par le traitement que doit subir la tourbe. Le taux d'humidité de la tourbe doit être d'au moins 50% et, préférentiellement, entre 60 et 80%.
La tourbe utilisée dans la méthode selon la présente invention doit être finement divisée. En pratique, on s'est rendu compte que les meilleurs résultats seront obtenus lorsque environ 40% à 90% de la tourbe utilisée possède une granulo-métrie -200 mailles.
Selon l'invention, le mélange à bouletter doit avoir un pH supérieur à 8,5. Dans certains cas le mélange possède le pH désiré. Si le pH du mélange à traiter n'a pas le p~
désiré, selon une réalisation préférée de l'invention, on ajoute une substance alcaline soluble en quantité suffisante pour élever le pH à environ 8,5 ou plus. L'hydroxyde de sodium, le carbonate de sodium, l'hydroxyde de potassium, l'hydroxyde de calcium, le silicate de sodium, l'ammoniac ou des mélanges de ces substances alcalines peuvent, à titre d'exemple, être 9~9 utilisées comme substance alcaline. Dans certaines circons-tances, dépendant de la nature du minerai, du concentré ou de la tourbe utilisée, il peut se faire que l'addition d'une substance alcaline ne soit pas essentielle, car le pH se situe déjà au-dessus de 8,5. Il apparaît que la présence d'une substance alcaline rend la tourbe plus hydrophile et, de ce fait, favorise l'obtention de boulettes vertes de meilleure qualité. De préférence, le pH du mélange à bouletter doit se situer entre 9,0 et 12,5.
Bien que l'invention soit applicable à de nombreux minerais, il est évident que le boulettage s'applique surtout au concentré d'oxydes de fer.
L'invention va atre maintenant illustrée au moyen d'exemples, donnés à titre non limitatif.
Les essais ont été faits en utilisant une méthode de boulettage standard. Cette méthode consiste à peser 2 600 g de concentré et à y mélanger la quantité de tourbe requise ainsi que la ou les substances alcalines et l'eau nécessaires au boulettage.
On met dans le pneu à bouletter, environ 100 g du mélange humide pour former des noyaux de 2,5 à 3,5 mm de diamètre (6 à 8 mailles au pouce) que l'on tamise. On répete la procédure pour obtenir environ 100g de noyaux ayant les bonnes dimensions.
Pour former les boulettes, on humidifie légèrement les noyaux dans le pneu et on saupoudre à la main le mélange humide déjà préparé, au besoin, on ajoute de petites quantités d'eau de façon à ce que le mélange alimenté adhère immédiatement aux noyaux. Lorsqu'on a ajouté environ la moitié du mélange, on tamise les boulettes pour enlever celles dont le diamètre ~219~Z~
est inférieur à 6,3 rnm ~1/4 pouce). On remet les boulettes dans le pneu en continuant d'ajouter le mélange graduellement et de l'eau si nécessaireO Lorsque le boulettage est terminé, on laisse tourner pendant environ 30 secondes pour obtenir une bonne sphéricité. Finalement, les boulettes sont tamisées pour séparer les boulettes de diamètre + 15,8 mm (5/8 pouce), + 12,7 mm (1/2 pouce), + 9,5 mm (3/8 pouce), ~ 6,3 mm (1/4 pouce) et - 6,3 mm (1/4 pouce). On doit obtenir 2 000 g de boulettes dont le diamètre se situe entre 15,8 mm (5/8 pouce) et 9,5 mm (3/8 pouce).
On détermine sur les boulettes produites les para-mètres suivants:
Nv: le nombre de chutes d'une hauteur de 45,7 cm (18 pouces) avant fracture (le minimum accep-table est d'environ 5).
Rs: la résistance à la compression en Newton (livres~ après séchage (une résistance de 35,6 N (8 livres) à ~4,5 ~ (10 livres) est acceptable).
Chacune de ces mesures est une moyenne arithmétique d'essais sur 20 boulettes dont le diamètre se situe entre 11,1 mm (7/16 pouce) et 12,7 mm (1/2 pouce).
Les tests ont été faits en vue d'établir la relation entre le pourcentage d'humidité de la tourbe (tableau I), sa granulométrie (tableau II) et la présence de substances alcalines dans le mélange à bouletter (tableau III) par rapport à la qualité des boulettes produites.
:~Z~9~9 Tableau 1 Effet de l'humidité de la tourbe*
Humïdité Nv Rs % Chutes Newtons (lbs) 4,1 29,8 (6,7) 5,1 29,8 (6,7) 4,1 32,9 (7,4) 6,8 39,1 (8,8) 9o 6,4 51,1 (11,5) * Pour cette série d'essais, on a utilisé 1% de tourbe sur base sèche, la granulométrie de la tourbe est 39,2% moins O,074 mm (-200 mailles).
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o _ g _ ~LZ~9~29 Tableau III
Effet de l'addition de substances alcalines sur la qualité des boulettes *
Substances pH Nv Rs Alcalines N (lhs) NaOH 5,2 5,3 2,7 ~0,6) 8, 7 7,6 17,8 (4,0) 9,2 6,6 24~5 (5,5) 11,2 6,3 36,5 18,2) KOH 8,1 5,7 11,6 (2,6) 10,4 5,2 24,5 (5,5) 11,2 5,0 33,8 (7,6) Na2CO39,4 4,8 23,1 (5~ 2) 1.0,1 7,0 23,6 (5,3)
Plus precisément l'invention se rapporte à une méthode de boulettage d'un concentré, nota~nent un concentré d'oxydes de fer en utilisant de la tourbe comme agent liant.
Les premiers essais de boulettage furent effectués par Louis Erck vers 1922. Ce dernier a alors réussi, au niveau de la recherche, 2 bouletter de la magnétite en utilisant de la bentonite comme agent liant.
Les essais se sont poursuivis et on a commencé à
boulet.ter sur une base industrielle vers 1954 à la mine Reserve du Minnesota en utilisant de la bentonite comme agent liant~
Etant donné qu'on ne peut alimenter aux hauts fourneaux du concentré ou du minerai à granulométrie inférieure à 6,3 mm (1/4 pouce3, le boulettage est devenu une procédure standard dans l'industrie du fer parce qu'il permet d'éliminer les particules fines. En plus d'éliminer les particules fines, le boulettage permet de faciliter la manipulation et le transbordement des concentrés de fer entre le concentrateur et le haut fourneau. Finalement, les oxydes de fer boulettés se pretent très bien au traitement de préréduction dans les aciéries électriques.
Le procédé utilisé pratiquement partout au monde pour la production de boulettes de concentré d'oxydes de fer et d'autres substances minérales, implique l'usage d'environ 0,5 à 1,5% en poids de bentonite que l'on ajoute au minerai ou au concentré (avec de la dolomie et des fines de coke, option-nellement).
Bien que la bentonite soit un liant idéal, parce qu'elle produit des bou].ettes d'excellente qualité, ce produit a des désavantages sérieux à cause de problèmes d'approvi-~2~91~9 sionnement et de qualité et parce qu'elle hausse la teneur ensilice dans les boulettes. Il faut alors augmenter le volume de scorie au haut fourneau pour éliminer cette silice.
On sait~ d'autre part, que la plupart des usines de boulettage sont situées à proximité d'énormes réserves de tourbe, ce qui en ferait un agent intéressant pour lier le minerai sous fo1~e de boulettes.
Le brevet U.S. 44 872 du ler novembre 1864 décrit la préparation d'agglomérés d'lm minerai avec de la tourbe en mélangeant tout simplement les deux ingrédients. A cette époque, en 1864, il n'était pas question de boulettage, ce procédé
n'était pas connu, dans ce brevet, la tourbe est utilisée comme réducteur et non comme agent de boulettage.
Le brevet U.S. 72 980, en date du 7 janvier 1868, prévoit le mélange de matière inflammable fibreuse avec un minerai, de façon à obtenir un produit poreux après calcination du mélange, dans ce brevet également, la tourbe lorsqu'elle est utilisée, agit comme agent réducteur.
Les brevets U.S. 569 820 et 569 821 du 20 octobre 1896, produisent par pression un aggloméré de tourbe sèche et de minerai, cet aggloméré est ensuite traité dans un four à
réduction pour produire le métal par l'action réductrice de la tourbe. On n'y enseigne donc pas la technique du boulettage.
Les brevets U.S. 3 266 887 du 16 août 1966 et 3 425 823 du 4 février 1969, décrivent le boulettage des minerais en utilisant des humates, qui sont des substances chimiques que l'on peut extraire de la tourbe et d'autres produits naturels.
Le brevet U.S. 4 229 183 décrit une méthode d'affi-nage entre autres de tourbe en vue d'en faire un combustible L9~Z9 satisfaisant. On y enseigne que l'on peut bouletter latourbe, mais on ne démontre pas que cette dernière peut être utilisée pour le boulettage d'un minerai, notamment du minerai de fer.
Le brevet UA S. 3 326 668 du 20 juin 1967, utilise la tourbe en un état quelconque dans le boulettage d'un minerai argileux, la fonction de la tourbe étant de créer des tunnels par où la vapeur peut s'échapper lors de la cuisson des boulettes. Dan~ ce cas, le boulettage pourrait se réaliser meme en absence de tourbe.
Le brevet canadien 541 050 décrit la transformation de la tourbe en un produit de même type que le charbon. Il s'agit d'ajuster le p~ entre 6,2 et 6,4 de chauffer à 60C
et de presser le contenu de fac,on que la masse chauffée renferme une quantité d'eau entre 68 et 72% en poids. On n'y enseigne pas l'utilisation de ce produit pour le boulettage d'un minerai.
Le brevet U.R.S.S. 358 364 décrit l'utilisation de la tourbe dans l'eau pour humidifier une charge de boulettage.
Le brevet U.S. 3 811 865 du 21 mai 1974, utilise de 1'écorce pour le ~oulettage d'un minerai. On note que la granulométrie varie généralement entre -40 et -100 mailles et que le pourcentage d'humidité se situe à environ 10%.
On voit donc qu'on n'a pas encore réussi à faire le boulettage d'un minerai ou concentré en utilisant unique ment les propriétés liantes de la tourbe.
La présente invention traite d'une méthode selon laquelle on ajoute, à un concentré finement broyé, de la tourbe comme agent liant, après quoi on effectue le boùlettage du mélange obtenu suivi d'une cuisson au four, afin de produire des boulettes. L'invention est caractérisée par le fait que ~21g~29 l'agent liant est constitué par de la tourbe finement divisee, qui doit avoir un taux d'humidité élevé, c'est-à-dire qui contient une quantité importante d'eau, de l'ordre d'au moins 50% en poids. Le pH du mélange à bouletter doit avoir une valeur supérieure à 8,5.
La quantité de tourbe requise au boulettage se situe de préférence entre 0,3 et 2,0% en poids sur base sèc~e (c'est-à-dire mesurée en poids de tourbe sèche) par rapport au poids de concentré ou de minerai à bouletter. De préférence, on utilise de 0,7 à 1,2% de tourbe, toujours sur base sèche.
Il y a avantage à ce que la tourbe soit le plus humide possible. Toutefois/ le taux d'humidité acceptable sera limité par la teneur en eau des autres produits présents lors du boulettage et par le traitement que doit subir la tourbe. Le taux d'humidité de la tourbe doit être d'au moins 50% et, préférentiellement, entre 60 et 80%.
La tourbe utilisée dans la méthode selon la présente invention doit être finement divisée. En pratique, on s'est rendu compte que les meilleurs résultats seront obtenus lorsque environ 40% à 90% de la tourbe utilisée possède une granulo-métrie -200 mailles.
Selon l'invention, le mélange à bouletter doit avoir un pH supérieur à 8,5. Dans certains cas le mélange possède le pH désiré. Si le pH du mélange à traiter n'a pas le p~
désiré, selon une réalisation préférée de l'invention, on ajoute une substance alcaline soluble en quantité suffisante pour élever le pH à environ 8,5 ou plus. L'hydroxyde de sodium, le carbonate de sodium, l'hydroxyde de potassium, l'hydroxyde de calcium, le silicate de sodium, l'ammoniac ou des mélanges de ces substances alcalines peuvent, à titre d'exemple, être 9~9 utilisées comme substance alcaline. Dans certaines circons-tances, dépendant de la nature du minerai, du concentré ou de la tourbe utilisée, il peut se faire que l'addition d'une substance alcaline ne soit pas essentielle, car le pH se situe déjà au-dessus de 8,5. Il apparaît que la présence d'une substance alcaline rend la tourbe plus hydrophile et, de ce fait, favorise l'obtention de boulettes vertes de meilleure qualité. De préférence, le pH du mélange à bouletter doit se situer entre 9,0 et 12,5.
Bien que l'invention soit applicable à de nombreux minerais, il est évident que le boulettage s'applique surtout au concentré d'oxydes de fer.
L'invention va atre maintenant illustrée au moyen d'exemples, donnés à titre non limitatif.
Les essais ont été faits en utilisant une méthode de boulettage standard. Cette méthode consiste à peser 2 600 g de concentré et à y mélanger la quantité de tourbe requise ainsi que la ou les substances alcalines et l'eau nécessaires au boulettage.
On met dans le pneu à bouletter, environ 100 g du mélange humide pour former des noyaux de 2,5 à 3,5 mm de diamètre (6 à 8 mailles au pouce) que l'on tamise. On répete la procédure pour obtenir environ 100g de noyaux ayant les bonnes dimensions.
Pour former les boulettes, on humidifie légèrement les noyaux dans le pneu et on saupoudre à la main le mélange humide déjà préparé, au besoin, on ajoute de petites quantités d'eau de façon à ce que le mélange alimenté adhère immédiatement aux noyaux. Lorsqu'on a ajouté environ la moitié du mélange, on tamise les boulettes pour enlever celles dont le diamètre ~219~Z~
est inférieur à 6,3 rnm ~1/4 pouce). On remet les boulettes dans le pneu en continuant d'ajouter le mélange graduellement et de l'eau si nécessaireO Lorsque le boulettage est terminé, on laisse tourner pendant environ 30 secondes pour obtenir une bonne sphéricité. Finalement, les boulettes sont tamisées pour séparer les boulettes de diamètre + 15,8 mm (5/8 pouce), + 12,7 mm (1/2 pouce), + 9,5 mm (3/8 pouce), ~ 6,3 mm (1/4 pouce) et - 6,3 mm (1/4 pouce). On doit obtenir 2 000 g de boulettes dont le diamètre se situe entre 15,8 mm (5/8 pouce) et 9,5 mm (3/8 pouce).
On détermine sur les boulettes produites les para-mètres suivants:
Nv: le nombre de chutes d'une hauteur de 45,7 cm (18 pouces) avant fracture (le minimum accep-table est d'environ 5).
Rs: la résistance à la compression en Newton (livres~ après séchage (une résistance de 35,6 N (8 livres) à ~4,5 ~ (10 livres) est acceptable).
Chacune de ces mesures est une moyenne arithmétique d'essais sur 20 boulettes dont le diamètre se situe entre 11,1 mm (7/16 pouce) et 12,7 mm (1/2 pouce).
Les tests ont été faits en vue d'établir la relation entre le pourcentage d'humidité de la tourbe (tableau I), sa granulométrie (tableau II) et la présence de substances alcalines dans le mélange à bouletter (tableau III) par rapport à la qualité des boulettes produites.
:~Z~9~9 Tableau 1 Effet de l'humidité de la tourbe*
Humïdité Nv Rs % Chutes Newtons (lbs) 4,1 29,8 (6,7) 5,1 29,8 (6,7) 4,1 32,9 (7,4) 6,8 39,1 (8,8) 9o 6,4 51,1 (11,5) * Pour cette série d'essais, on a utilisé 1% de tourbe sur base sèche, la granulométrie de la tourbe est 39,2% moins O,074 mm (-200 mailles).
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o _ g _ ~LZ~9~29 Tableau III
Effet de l'addition de substances alcalines sur la qualité des boulettes *
Substances pH Nv Rs Alcalines N (lhs) NaOH 5,2 5,3 2,7 ~0,6) 8, 7 7,6 17,8 (4,0) 9,2 6,6 24~5 (5,5) 11,2 6,3 36,5 18,2) KOH 8,1 5,7 11,6 (2,6) 10,4 5,2 24,5 (5,5) 11,2 5,0 33,8 (7,6) Na2CO39,4 4,8 23,1 (5~ 2) 1.0,1 7,0 23,6 (5,3)
2 3 ~ 5,0 31,6 (7,1) 11,1 5~8 30~ 2 (6~
12,2 7,5 42,2 (9,5) N~40H 8, 3 6,0 13,8 ( 3~1) 9~4 6~5 21,3 (4~8~
10,0 6,0 33,4 (7,5) * Pour ces essais, on a utilisé 1% de tourbe sur base sèche, la granulométrie de la tourbe étant 39, 2% moins 0,074 mm (- 200 mailles) et son humidifé 70%~
Comme un des phénomènes importants lors du boulettage d'un minerai ou d'un concentré de fer est l'absorption d'eau, on doit reconnaître que la granulométrie de la tourbe pourra jouer un role dans l'efficacité du boulettage. Ce qui est peut-être moins évident, c'est que la tourbe aura des proprié-tés liantes d~autantmeilleures qu'elle sera plus humide ou, en d'autres termes, moins séchée de façon artificielle:
~Z~L~129 comme si la tourbe qui a perdu une partie de son eau ne pourrait plus avoir les memes propriétés absorbantes par la suite. Ce phénomène donne l'impression qu'il s'établit un équilibre entre l'eau absorbée par la tourbe et l'eau qui mouille le minerai ou le concentré à bouletter.
Une autre caractéristique de la tourbe dans ce phénomène du boulettage est le fait que la tourbe agit d'autant mieux comme liant que le pH du mélange est plus élevé. Le pH
du mélange se mesure en prenant les pH d'une pulpe constituée de 50% de mélange et 50% d'eau.
Nous avons constaté que la tourbe en milieu alcalin devient de plus en plus hydrophile avec une augmentation de pH. A un pH inférieur à 8,5, elle devient hydrophobe et impro-pre au boulettage.
Les substances alcalines mentionnées ne sont donc pas les seules qui peuvent favoriser le boulettage avec la tourbe et, de plus, tout mélange de substances alcalines susceptible de rendre la tourbe hydrophile, provoquera de bons rendements au boulettage.
12,2 7,5 42,2 (9,5) N~40H 8, 3 6,0 13,8 ( 3~1) 9~4 6~5 21,3 (4~8~
10,0 6,0 33,4 (7,5) * Pour ces essais, on a utilisé 1% de tourbe sur base sèche, la granulométrie de la tourbe étant 39, 2% moins 0,074 mm (- 200 mailles) et son humidifé 70%~
Comme un des phénomènes importants lors du boulettage d'un minerai ou d'un concentré de fer est l'absorption d'eau, on doit reconnaître que la granulométrie de la tourbe pourra jouer un role dans l'efficacité du boulettage. Ce qui est peut-être moins évident, c'est que la tourbe aura des proprié-tés liantes d~autantmeilleures qu'elle sera plus humide ou, en d'autres termes, moins séchée de façon artificielle:
~Z~L~129 comme si la tourbe qui a perdu une partie de son eau ne pourrait plus avoir les memes propriétés absorbantes par la suite. Ce phénomène donne l'impression qu'il s'établit un équilibre entre l'eau absorbée par la tourbe et l'eau qui mouille le minerai ou le concentré à bouletter.
Une autre caractéristique de la tourbe dans ce phénomène du boulettage est le fait que la tourbe agit d'autant mieux comme liant que le pH du mélange est plus élevé. Le pH
du mélange se mesure en prenant les pH d'une pulpe constituée de 50% de mélange et 50% d'eau.
Nous avons constaté que la tourbe en milieu alcalin devient de plus en plus hydrophile avec une augmentation de pH. A un pH inférieur à 8,5, elle devient hydrophobe et impro-pre au boulettage.
Les substances alcalines mentionnées ne sont donc pas les seules qui peuvent favoriser le boulettage avec la tourbe et, de plus, tout mélange de substances alcalines susceptible de rendre la tourbe hydrophile, provoquera de bons rendements au boulettage.
Claims (10)
1. Méthode selon laquelle on ajoute un agent liant à un minerai ou concentré, après quoi on effectue le boulettage du mélange obtenu afin de produire des boulettes, caractérisée par le fait que l'agent liant est essentiellement constitué par de la tourbe finement divisée possédant un taux d'humidité d'au moins 50%, le pH du mélange à bouletter ayant une valeur supérieure à 8,5.
2. Méthode selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la tourbe possède un taux d'humidité entre 60 et 80%.
3. Méthode selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la quantité de tourbe à ajouter se situe entre 0,3 et 2,0% sur base sèche par rapport au concentré ou au minerai à bouletter.
4. Méthode selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la quantité de tourbe à ajouter se situe entre 0,7 et 1,2% sur base sèche par rapport au concentré ou au minerai à bouletter.
5. Méthode selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'environ 40 à 90% de la tourbe finement divisée possède une granulométrie - 200 mailles.
6. Méthode selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le mélange à bouletter est traité pour atteindre un pH supérieur à 8,5.
7. Méthode selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le mélange à bouletter est traité pour atteindre un pH variant entre 9,0 et 12,5.
8. Méthode selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'on ajoute au mélange à bouletter une substance alcaline de façon à élever le pH du mélange à une valeur supé-rieure à 8,5.
9. Méthode selon la revendication 8, caractérisée par le fait que la substance alcaline utilisée est choisie dans le groupe constitué par de l'hydroxyde de sodium, du carbonate de sodium, de l'hydroxyde de potassium, de l'hydroxyde de calcium, du silicate de sodium, de l'ammoniac et un mélange de ces substances.
10. Méthode selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le concentré est un concentré d'oxydes de fer.
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
CA000440214A CA1219129A (fr) | 1983-11-02 | 1983-11-02 | Methode de boulettage d'un minerai ou concentre avec de la tourbe |
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
CA000440214A CA1219129A (fr) | 1983-11-02 | 1983-11-02 | Methode de boulettage d'un minerai ou concentre avec de la tourbe |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
CA1219129A true CA1219129A (fr) | 1987-03-17 |
Family
ID=4126427
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
CA000440214A Expired CA1219129A (fr) | 1983-11-02 | 1983-11-02 | Methode de boulettage d'un minerai ou concentre avec de la tourbe |
Country Status (1)
Country | Link |
---|---|
CA (1) | CA1219129A (fr) |
Cited By (1)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
RU2631771C1 (ru) * | 2016-04-07 | 2017-09-26 | Федеральное государственное бюджетное учреждение науки Институт металлургии Уральского отделения Российской академии наук (ИМЕТ УрО РАН) | Способ получения окатышей |
-
1983
- 1983-11-02 CA CA000440214A patent/CA1219129A/fr not_active Expired
Cited By (1)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
RU2631771C1 (ru) * | 2016-04-07 | 2017-09-26 | Федеральное государственное бюджетное учреждение науки Институт металлургии Уральского отделения Российской академии наук (ИМЕТ УрО РАН) | Способ получения окатышей |
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