CA1177122A - Methode et appareil servant a verifier l'etat des circuits electriques sur des remorques - Google Patents

Abstract

PR?CIS DE LA DIVULGATION Un appareil sur lequel les circuits électriques d'une remorque ou d'une roulotte peuvent être branchés pour en vérifier la continuité et pour contrôler les courts-cir-cuits source de voltage d.c. est appliquée séquentiellement aux bornes des circuits au moyen d'un commutateur rotatif qui assure un balayage cyclique. Chaque circuit est ainsi alimenté pendant une période de temps suffisamment longue pour permettre à l'opérateur, placé derrière le véhicule, de constater le bon fonctionnement des feux . En cas de court-circuit, l'appareil identifie le circuit défectueux en stoppant le balayage sur le circuit défectueux.

Description

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La présente invention concerne la vérification des circuits électriques des remorques ou roulottes; et plus particulièrement l'invention concerne une methode et un appareil servant à vérifier la continuité de ces circuits électriques et à détecter les courts-circuits.
La vérification du bon fonctionnement des feux de position, des feux de freinage et des signaux de direction des véhicules automobiles est d'une extreme importance pour la sécurite routière. Dans le cas des véhicules autonomes il est relativement facile de procéder à cette vérification;
le conducteur place aux commandes n'a qu'à faire appel a une autre personne placee derriere le vehicule en mesure de constater l'etat des feux et signaux. Cependant, dans le cas de remorques de camion, remorques de camping et autres vehicules destines à être remorqués, la vérification des circuits électriques s'avère beaucoup plus difficile car, d'une part, la distance entre la cabine du conducteur et l'arrière de la remorque est assez grande pour empêcher la communication verbale dans un endroit bruyant comme, par exemple, dans un atelier de réparation et, d'autre part, lors de cette verification la remorque n'est pas neces-sairement accouplee au vehicule autonome. En consequence, il existe un besoin reel pour un dispositif permettant à un seul operateur de procéder rapidement à la vérification des circuits electriques des remorques dans les ateliers de construction, dans les ateliers de reparation et dans les cours de triage et de stationnement de remorques.
Il existe plusieurs appareils servant à verifier la continuite des circuits electriques et electroniques. Ce-pendant, aucun des appareils connus ne peut servir à faire la verification decrite ci-haut de fason pratique car tous ces appareils -- - -------------------------- ~ - -J\ ~

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sont destines a des applications specifiques dans des domaines tels que ceux de la téléphonie, de la transmission par câbles ou de l'électronique. A titre d'exemple, citons les brevets américains numéros 3,600,673; 3,986,106 et 4,118,~64 et les brevets canadiens numéros 915,782 et 996,634 qui décrivent différents appareils connus destinés à vérifier des types spécifiques de circuits électriques. Mentionnons également le brevet américain Olsson, numero 3,663,939 qui décrit un verificateur manuel de circuits electriques de camions-remor-ques faisant appel à des lampes témoins afin de vérifier lacontinuité des circuits électriques sélectionnes par commandes manuelles, ce qui ne saurait remplacer l'examen visuel du bon fonctionnement des feux et signaux eux-m8mes.

L'objet de cette invention est donc de prévoir une méthode et un appareil spécifiquement adapte pour faire la verification des circuits électriques de base des remorques, c'est-a-dire les feux de position, feux de freinage, et signaux droit et gauche de direction. Cette verific~tion est effectuee convenablement et avantageusement par le balayage des circuits par cycles comprenant un nombre predetermine de périodes rela-tivement longues a partir d'une source de voltage compatible.
L'opérateur, place derriere la remorque, constate le bon fonc-tionnement des feux qui s'allument sequentiellement selon un ordre prédéterminé mettant en évidence non seulement les bris ~ d'ampoules mais également tout croisement de circuits. En ; incorporant un disjoncteur qui interrompt la source de voltage et le balayage lorsque le courant atteint un niveau maximum prédéterminé on peut déceler la présence de courts-circuits.
A cette fin, la durée de chaque période doit être plus longue que le temps de réaction du disjoncteur.

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Ainsi, l'invention présente une méthode de vérification des circuits electriques d~une remorque en utili-sant un tel appareil, comprenant l'application automatique et cyclique d'une source de voltage compatible aux circuits elec-triques principaux de ladite remorque, et le contrôle visuel du bon fonctionnement des ampoules électriques ou autres dis-positifs alimentés par lesdits circuits électriques principaux.
La surveillance de l'intensité du courant électrique émanant de ladite source de voltage, et l'interruption de la source de voltage et du balayage lorsque ce courant atteint un niveau maximum prédéterminé constitue, selon l'invention, un moyen de détecter les courts-circuits. De plus,-l'application cyclique comprend, pour chaque cycle, un nombre de périodes égal au nombre de circuits électriques principaux, lesdites périodes étant essentiellement contigues dans le temps et de meme durée.
En particulier, chaque cycle peut comprendre quatre périodes d'environ 15 secondes chacune, les circuits étant a) les feux de position, b) les feux de freinage, c) les signaux de .?ire(t.ion du c8te gauche, et d~ les signallx de direction du coté droit.

On peut surveiller l'intensité du courant élec-trique au moyen d'un élément chauffant dont la forme varie en fonction de sa température, et l'interruption de la source de voltage s'obtient au moyen d'un interrupteur soumis ~ l'effet de l'élément chauffant, l'ensemble constituant un disjoncteur dont le temps de réponse est substantiellement moindre que la durée desdites périodes.

Selon cette invention, l'application cyclique de voltage peut s'effectuer par un commutateur circulaire dont la rotation est assurée par un moteur électrique a la vitesse d'en-.. . . , .... ~
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viron un tour par minute, et l'alimentation électrique du moteur se fait par un circuit passant par un premier contact normalement ouvert d'un relais dont la bobine est alimentee par ladite source de voltage en passant par un deuxième contact normalement ouvert dudit relais.

L'invention comprend également un appareil elec-trique portati~ destiné a faire cette application cyclique d'un voltage d.c. et a fournir les contrôles et les indications nécessaires. Il comprend: a) un moyen recevant le câble d'alimentation de la remorque et ayant un conducteur terminal de contrôle pour chaque conducteur du câble d'alimentation relié a un circuit devant être verifié, et un conducteur ter-minal commun, b) une source de voltage d.c. compatible dont la premiere borne de polarité commune est connectée audit conduc-teur terminal commun, c) un commutateur rotatif motorisé com-prenant une série de contacts courbés contigus disposés en un arrangement circulaire et un contact central de balayage con-necté a la deuxieme borne de ladite source de voltage d.c., d) un conducteur électrique spécifique pour chacun des contacts courbés reliant chaque contact courbe a son conducteur terminal de contrôle correspondant, un moyen moteur causant un lent mouvement relatif de rotation entre ledit contact central et ladite série de contacts courbés, assurant ainsi le balayage cyclique desdits circuits électriques principaux, et de plus un moyen disjoncteur en circuit série entre ladite deuxieme borne de la source de voltage d.c. et ledit contact central, ledit moyen disjoncteur servant ~ interrompre le circuit dudit contact central lorsque l'intensité du courant électrique émanant deladite source de voltage d.c. atteint un niveau maximum prédetermine portant a croire en l'existence d'un court-circuit dans celui desdits circuits electriques princi-paux qui etait momentanement alimenté par ladite source de ~1771ZZ

voltage d.c.. La constance de temps dudit moyen disjoncteur est substantiellement moindre que la duree de balayage d'un desdits contacts courbés.

De plus, le moyen moteur est, selon une realisation preférentielle de cette invention, un moteur électrique dont le circuit d'alimentation passe par un premier contact normale-'.~
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ment ouvert d'un relais dont la bobine est alimentée par uncircuit passant par un second contact normalement ouvert dudit relais, ledit appareil comprenant aussi un inter-rupteur à bouton-pressoir branché de façon à court-circuiter momentanément ledit second contact normalement ouvert.
L'invention comprend également un commutateur rotatif dont les contacts courbés sont de la forme de secteurs annulaires faits d'un métal rigide bon conducteur, cette série de contacts courbés étant fixée sur un support plat en laissant un espace étroit entre lesdits contacts courbés pour ainsi présenter une surface de balayage à la fois plane et annulaire. De plus, le contact central est constitué d'un bras radial conducteur fixé à un bout sur un arbre axé sur le centre de ladite surface de balayage et électriquement relié au bras radial. En pratique, chaque contact courbé a une longueur angulaire d'un peu moins de 90 de sorte que l'ensemble de 4 contacts courbés placés en cercle avec peu d'espace entre leurs extrémités adjacentes constitue une surface annulaire essentiellement continue.
De préférence, une came disposée sur le support des contacts courbés derrière chaque espace séparant les contacts courbés, et un levier avec bord d'attaque retroussé, situé dans le prolongement du bras rotatif ou curseur du commutateur et en saillie par rapport à la surface de balayage, constituent un moyen approprié pour assurer le franchissement sans heurt des espaces séparant les contacts courbés. En effet, l'engagement d'une came par le levier solidaire du curseur cause l'élévation graduelle puis la descente de la brosse du curseur au-dessus des espaces entre les contacts courbés.

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~i7'^~lZ2 Selon l'inventi.on on peut également prévoir pour chaque conducteur spécifique un interrupteur manuel branché
de facon à court-circuiter le commutateur rotatif motorisé, de meme qu'une lampe-témoin indiquant la continuité du circuit sous étude par balayage ou par test manuel.
Deux des circuits spécifiques comprennent un moyen clignoteur s'il est nécessaire ou désirable de similer le clignotement des signaux de direction de la remorque sous test.
De plus, selon une réalisation préférentielle de cette invention, le moyen recevant le cable d'alimentation est la partie femelle d'un connecteur standard de cable d'alimentation de remorque de camion. Cette partie femelle comprend un conducteur terminal commun situé au haut de la face externe de ladite partie femelle et six conducteurs terminaux de contrôle dont quatre correspondent respec-tivement aux feux de position (en haut à gauche), aux feux de freinage (en bas au centre), aux signaux de direction gauche (en bas à droite), et aux signaux de direction droite (en bas à gauche), les deux autres conducteurs terminaux de contrôle correspondant à des circuits électriques d'acces-soires ou moyens optionnels de la remorque. Par exemple, le circuit de commande d'un essieu auxiliaire est situé au centre de la face externe, et celui des phares de recul est en haut, à droite.
Dans les dessins ci-joints qui illustrent une réalisation préférentielle de cette invention:
-La Figure 1 est un circuit électrique schématisé
d'un appareil construit selon cette invention;
-La Figure 2 est une élévation de face de l'appareil dont le circuit apparaît à la Figure l;

li7~122 -La Figure 3 est une vue en plan d'un commutateur rotatif;
-La Figùre 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la Figure 3;
-La Figure 5 est une vue partielle du dessus du curseur montré à la Figure 3; et -La Figure 6 est une vue partielle en élévation du curseur montré à la Figure 5 mais en position de circuit ouvert par rapport aux contacts courbés dont un est éga-lement montré en partie.
Le circuit électrique illustré à la Figure 1 est celui d'un appareil construit selon cette invention et destiné à appliquer par balayage cyclique un voltage aux bornes d'un certain nombre de circuits principaux d'une remorque dont le câble d'alimentation est branché sur cet appareil. L'exemple montré à la Figure 1 est construit de fason à effectuer un tel balayage aux bornes de 4 circuits électriques d'une remorque, c'est-à-dire les feux de position, les feux de freinage, le signal de direction gauche et le signal de direction droite. Les bornes de quatre circuits spécifiques correspondant de l'appareil de la Figure 1 sont montrées aux références 1 à 4 respec-tivement. Deux autres circuits specifiques sont prévus comme il est montre aux références 5 et 6 pour vérifier manuel-lement l'état d'au plus deux circuits auxiliaires -d'une remorque, par exemple, le circuit d'un phare de recul et le circuit d'abaissement d'un essieu auxiliaire.
Chacune des bornes 1 à 6 comporte un circuit spécifique identifié par les numéros de référence 11 à 16 respectivement. Ces circuits spécifiques comportent un commutateur manuel 21 à 26 et une lampe témoin 31 à 36 dont le fonctionnement sera décrit ci-après.

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~ la Figure 2, les lampes temoins 31 à 36 font partie du groupe de lampes témoins illustrées à la reference 40 tandis que les commutateurs 21 à 26 font partie du groupe de commutateurs montre à la reference 41.
Le circuit électrique de la Figure 1 comporte donc une source d'alimentation domestique 50 appliquee en paral-lèle à un convertisseur-redresseur 52 et à un transformateur de voltage 54 en passant par un interrupteur principal 56.

Le convertisseur-redresseur 52 transforme la source de vol-tage alternatif de 110 ou 220 volts en un voltage courant continu (c.c) de 6 ou 12 volts selon la tension des circuits des remorques à la verification desquels l'appareil est destine. Les bornes positives et negatives de cette source de voltage c.c. apparaissent à la reference 58 de la Figure 1. Dans l'exemple illustre à la Figure 1 la borne positive sera appliquee en parallèle à tous les circuits electriques de la remorque via le conducteur 96 tandis que le retour de chacun de ces circuits électriques, appliqué aux bornes 1,

2, 3, 4, 5 et 6 de l'appareil, sera interrompu pour être ensuite completé sélectivement soit par le commutateur rotatif ou par manipulation des interrupteurs 21 à 26.
Ainsi la borne négative à la sortie du conver-tisseur-redresseur 52 mène au circuit principal de l'ap-pareil, constitue d'un disjoncteur 60 en serie avec un ampèremètre 62 qui mesure le courant emanant du conver-tisseur-redresseur 52.
Le conducteur 70, 72 branche à la sortie de l'am-pèremètre 62 peut être relie à l'une ou l'autre des bornes 1 à 4 par la fermeture des interrupteurs manuels 21 à 24 qui forment des ponts entre le conducteur 72 et les circuits spécifiques 11, 12, 13 et 14. De plus, chacun des circuits spécifiques 11 à 14 peut être relie au conducteur 72 par ~ - 8 -l'entremise du commutateur rotatif 80 dont le bras rotatif ou curseur 82 est connecté au conducteur 72 via le conduc-teur 84 et l'interrupteur manuel 86. En effet, chacune des bornes 1, 2, 3 et 4 reliée à un contact courbé particulier 91, 92, 93 et 94 du commutateur rotatif 80 de sorte qu'en faisant pivoter le bras rotatif 82 autour de son axe, ce commutateur complète le circuit comprenant le conducteur 72, l'interrupteur 86, le conducteur 84, le bras rotatif 82, et successivement, l'un à la suite de l'autre, les contacts courbés 91 a 94. Ces derniers sont connectés aux bornes 1 a 4 par l'entremise de leur circuit spécifique 11 a 14.
Quant aux bornes 5 et 6 des circuits auxiliaires, elles sont également reliées au conducteur 72 par l'entre-mise des interrupteurs correspondants 25 et 26 faisant des ponts entre le conducteur 72 et chaque circuit spécifique auxiliaire 15 et 16.
Chacune des lampes témoins 31, 32, 33 et 34 est branchée entre le conducteur positif 96 (relié à l'autre borne 58 du convertisseur-redresseur 52) et le circuit spécifique correspondant 11 à 14. En conséquence, chacune : de ces lampes témoins 31 a 34 s'allumera lorsque le conducteur spécifique correspondant 11 a 14 sera relié au conducteur de polarité negative 72, que ce soit par l'entre-mise du commutateur rotatif 80, ou alternativement, par manipulation selective de l'un quelconque des interrupteurs manuels correspondants 21 à 24. Chaque lampe temoin 35 et 36, branchée entre le conducteur positif 96 et le conducteur négatif 72 en passant par un des interrupteurs manuels 25 et 26, signalera la fermeture de ce dernier pour indiquer que le circuit entre la borne 58 et le conducteur négatif 72 est complété. Une lampe témoin 97 est également prévue entre g _ ,:' ~ - .
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les conducteurs 96 et 84 pour indiquer que le circuit entre le conducteur négatif 72 et le curseur ou bras rotatif 82 du commutateur 80 est complété par l'interrupteur manuel 86.. ~ f ~ ' .

~'77~Z2 Un moyen moteur assure la rotation du curseur 82 du commutateur 80. En pratique, on utilise un petit moteur électrique 100 dont l'alimentation a la tension requise est fournie par le transformateur 54. L ' alimentation du moteur 100 est contrôlée par un relais dont la bobine 102 entraine un premier contact a une seule position stable 104 destinée à
maintenir l'alimentation de la bobine 102, et un second contact a une seule position stable 106 complétant 1~ circuit entre le transformateur 54 et le moteur 100. La bobine 102 est alimentee par deux circuits possibles. Le premier est constitué d'un conducteur 110 relié au conducteur négatif 70 par l'entremise d'un interrupteur à bouton-pressoir 112. ~e second comprend le conducteur 114, relié à la borne négative d'alimentation par les conducteurs 70 et 72 via le fusible 116, et le conducteur 118 via le circuit normalement ouvert du contact 104. Ainsi, afin de mettre en marche le moteur 100 il suffit de presser le bouton-pressoir 112 ce qui occasionne l'alimentation de la bobine du relais 102 par le premier circuit. L'alimentation de la bobine 102 entraîne les contacts 104 et 106 qui changent de la position illustrée, normalement fermee, a la position norma-lement ouverte complétant ainsi, d'une part, le second circuit d'alimentation de la bobine 102 constitué des conducteurs 114 et 118 et d'autre part, le circuit d'alimentation du moteur 100.
Le bouton-pressoir 112 peut donc être relâché sans que ceci n'in-terrompe l'alimentation de la bobine 102, si bien que le moteur 100 tournera tant que l'interrupteur principal 56 demeurera en position fermée ou bien que le disjoncteur 60 ne s'ouvre ou que le fusible 116 ne grille.

Une lampe témoin 121 connectée aux bornes de la bo-' 30 bine 102 restera allumée tant que durera l'alimentation de cet-~. .

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te dernière. La lampe temoin 122 branchée entre le circuit normalement ferme du contact 104 et le conducteur positif 96 demeurera allumee advenant une defectuosite du relais. La lampe temoin 123 indique le bon etat du fusible 116.
A la Figure 2 une paire de bornes positive et negative apparalt à la reference 130. Comme on peut le constater en se referant à la Figure 1, il s'agit des conducteurs principaux negatif et positif 72 et 96 respecti-vement, qui peuvent servir de moyen commode pour recharger une batterie auxiliaire (non illustree) pendant que l'appa-reil n'est pas utilisé pour fins de vérification.
La Figure 2 montre également, à la référence 132, la partie femelle d'un connecteur standard de cable d'ali-mentation d'une remorque de camion ou autre véhicule du genre.Ce connecteur standard comporte sept bornes, soit: un conducteur commun situé en haut, et six conducteurs termi-naux de controle dont un est situé au centre, un est en bas, et les quatre autres sont situés deux à deux de chaque cote.
Le terminal commun est relie, à l'interieur de l'appareil montre à la Figure 2, au conducteur positif 96 qui servira à
alimenter en parallèle tous les circuits electriques ins-` tallés sur une remorque dont le câble d'alimentation aura été branché sur la partie femelle 132 du connecteur stan-dard. De la même manière, les bornes 1, 2, 3 et 4 qui sont reliés aux circuits spécifiques 11 à 14 et qui correspondent respectivement aux feux de position, aux feux de freinage, aux signaux de direction gauche et aux signaux de direction droite, sont disposees à l'endroit conventionnel. Une cin-quième et une sixième position seront occupees par les bornes 5 et 6 reliees aux circuits auxiliaires 15 et 16 de la Figure 1. ~videmment, le nombre de circuits auxiliaires peut etre facilement augmenté selon les besoins mais en pratique, il s'avère qu'au plus, deux circuits auxiliaires suffisent.
Le fonctionnement de l'appareil illustré aux Figures 1 et 2 est comme suit: apres avoir relié le câble d'alimentation de la remorque à la partie femelle 132 du connecteur standard de cable, et une fois l'appareil de vérification branché sur une source d'alimentation domes-tique 50, l'opérateur ferme l'interrupteur principal 56 et les lampes témoins 122 et 123 s'allument, ce qui indique que le disjoncteur 60 est fermé et que le fusible 116 est en bon état. Normalement, tous les interrupteurs manuels 21 à 25 sont alors en position ouverte. Dans un premier temps l'opé-; rateur procédera à la vérification de la continuité des quatre circuits électriques principaux de la remorque au moyen du système automatique de balayage. A cet effet, il doit fermer l'interrupteur manuel 86 ce qui permettra à la lampe témoin 97 de s'allumer pour indiquer la continuité du circuit negatif jusqu'au curseur 82 du commutateur 80. Selon la position angulaire du curseur 82, l'un ou l'autre des circuits specifiques 11, 12, 13 et 14 se trouvera ainsi relie au conducteur négatif 72 et le témoin correspondant 31 à 34 s'allumera pour indiquer lequel des circuits électri-ques de la remorque est alimenté par l'appareil. ~videmment, si le circuit correspondant de la remorque est en bon état, le feu ou le signal correspondant s'allumera et demeurera : allumé tant que le balayage n'aura pas débuté. Ce balayage est mis en marche en pressant le bouton-pressoir 112 qui alimente la bobine de relais 102 et par la meme occasion, entraîne les contacts 104 et 106. Le bon fonctionnement du relai est vérifié par le fait que la lampe témoin 121 s'al-~ - 12 -lume tandis que la lampe témoin 122 s'éteint. Le moteur 100, qui est mécaniquement relié à l'axe du bras rotatif ou cur-seur 82 du commutateur_ . -~17712Z
80, cause la rotation du curseur à basse vitesse de l'ordre deun tour par minute de sorte que chacun des circuits ll, 12, 13 et 14 sera successivement relié au conducteur 84 pour une pé-riode d'environ 15 secondes par circuit. Ce délai donne suffi-samment de temps à un observateur de constater le bon fonction-nement de chacun des quatre circuits electriques principaux de la remorque dont la séquence d'allumage sera toujours la même pour un appareil donné, par exemple: feux de position, feux de freinage, signal de direction gauche, signal de direction droite, feux de position, feux de freinage et ainsi de suite.

Cette vérification par balayage automatique permet egalement a l'operateur qui est alors place derriere la remor-que de changer les ampoules brûlées et de rétablir le bon che-minement des circuits électriques dans le cas d'interversion de fils conducteurs ou autres erreurs de connection. Après chaque réparation ou changement, l'opérateur est en mesure de constater à nouveau la continuité et le bon ordre des divers circuits : électriques de la remorque puisque le balayage n'est jamais interrompu, sauf en cas de court-circuit.

Advenant un court-circuit dans un de ces quatre principaux circuits électriques de la remorque, le courant élec-- trique passant par le disjoncteur 60, l'ampèremètre 62, les con-ducteurs 70, 72 et 84 et le circuit specifique ll a 14 corres-~ pondant sera plusieurs fois plus grand que dans le cas de fonc-; tionnement normal. Cette augmentation subite et importante d'am-perage peut être détectee au moyen d'un élement thermo-mecanique ~ du genre d'un bi-métal resistif dont la forme change avec la tem;~

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rature et qui peut servir à déclencher un contact. C'est d'ail-leurs l'arrangement prév~ dans le disjoncteur 60. Ainsi celui-ci s'ouvrira peu de temps après le début du balayage du contact courbé 91, 92, 93 ou 94 relié au circuit électrique defectueux de la remorque. L'interruption de courant par le disjoncteur 60 interrompt l'alimentation aux bornes de la bobine 102 dont le contact 104 et 106 retourne a la position normale ouverte illus-trée à la Figure 1. En conséquence, l'alimentation du moteur 100 est coupée et le mouvement de rotation du bras 82 cesse mais sa position angulaire demeure. Quelques secondes plus tard, la source de courant ayant été interrompue, le disjoncteur 60 se refermera de lui-même et la condition de court-circuit sera véri-fiée par l'allumage des lampes témoins 122 et 123 en plus de la lampe témoin ~31 a 34) sur le circuit de laquelle le curseur 82 s s a rrêté

e er a L'opérateur devra alors ouvrir l'interrupteur prin-cipal 56 ou bien l'interrupteur 86, puis procéder a la répara-tion du circuit défectueux de la remorque.

Pour vérifier le bon état des circuits auxiliaires, l'opérateur n'aura qu'à manipuler successivement les interrup-teurs 25 et 26 une fois qu'il aura placé le système de balayage hors circuit en ouvrant l'interrupteur de balayage 86.

Afin de simuler la condition de clignotement des circuits spécifiques 13 et 14 correspondant aux signaux de di-rection sur une remorque, des circuits multivibrateurs 230 et 231, tels que ceux employés dans les véhicules automobiles, sont installés en circuit entre les conducteurs 13 et 14 et leur borne de sortie respective 3 et 4.

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Un aspect intéressant de cette invention reside dans la construction simple et peu coûteuse du commutateur ro-tatif 80 illustré à la Figure 1 mais montre en détail aux Fi-gures 3 a 6. Il s'agit d'un ensemble annulaire de quatre contacts courbés 91 a 94 faits d'un métal rigide bon conducteur.
En pratique on utilise un anneau d'aluminium fait a partir d'une tôle d'environ 1/4 de pouce d'epaisseur decoupee selon deux cer-cles concentriques d'environ 1 et 2 pouces de rayon respecti-vement. Cet anneau est ensuite coupe suivant deux plans per-pendiculaires entre eux et perpendiculaires au plan de l'anneau.Ces quatre pieces rigides dont la longueur angulaire est pres-que 90 degrés chacun sont ensuite fixées par des vis 95, par collage ou autrement sur une plaque de support rigide, plane et isolante 196 qui est aussi percée en son centre d'un trou d'environ 1/4 de pouce de diametre. Les extrémités contiguës des contacts courbés 91 a 94 sont legerement espaces, laissant un vide 98 d'environ 1/8 de pouce pour les isoler electrique-ment les uns des autres~ La plage annulaire 140 ainsi obtenue supportera la brosse 197 du curseur 82 sauf au-dessus des vides 98 o~ un moyen de coupe-circuit est prevu.

Le moyen de coupe-circuit est constitue, d'une part, d'une came 101 disposee a courte distance derriere chaque vide ; 98, et d'autre part d'un levier 103 solidaire du curseur 82 ou formant une partie integrante de celui-ci et destiné a soule-ver le curseur 82 et sa brosse 197 vis-a-vis chaque espace 98.
Le levier 103 comprend un plan incliné 204 sur son bord d'atta-que de fa~on a assurer un soulevement gxaduel de la brosse 197.

Chaque came 101 peut etre réalisée au moyen d'une tige à tête arrondie, fixee sur la base isolante 196. Le curseur 82 peut être fait d'une seule pièce mince métallique fixee convenable-ment sur un moyen isolant 105, lui-même fixe sur l'arbre 206 du moteur 100. Il suffit de plier legèrement vers le bas la partie intermédiaire du curseur 82 pour assurer un bon contact entre sa brosse solidaire 197 et les contacts sous-jacents 91 à
94. Une seconde brosse 107, convenablement fixee par rapport à
la base 196, et relié par un conducteur (non illustre) au conducteur 84 du circuit de la Figure 1 complète le montage.

Evidemment l'appareil selon cette invention n'est pas limité à la structure illustrée o~ le balayage couvre quatre - circuits électriques. En effet, selon les besoins on peu re-duire le nombre de circuits electriques balayes à trois en utili-sant trois contacts courbes, chacun soutendant un angle de 120 degrés, et on peut augmenter ce nombre à S, 6 ou m~me 7 circuits ; en augmentant d'autant le nombre de contacts courbes mesurant moins de 90 degres. Au besoin la vitesse de rotation de l'arbre 206 sera ou bien augmentée (pour trois circuits) ou bien reduite ~ 20 (pour plus de 4 circuits) de façon a maintenir à environ 15 ~ secondes la duree de chaque alimentation d'un circuit car cet -: intervalle s'avère un choix judicieux.

Claims (13)

Les réalisations de l'invention au sujet desquelles un droit exclusif de propriété ou de privilète est revendiqué, sont définies comme il suit:

1- Une méthode de vérification des circuits électri-ques d'une remorque comprenant l'application cyclique d'une source de voltage compatible aux circuits électriques principaux de ladite remorque par un commutateur circulaire dont la rotation est assurée par un moteur électrique, laquelle application cy-clique comprend pour chaque cycle un nombre de périodes égal au nombre de circuits électriques principaux, lesdites périodes étant essentiellement contig?es dans le temps et de même durée;
le contrôle visuel du bon fonctionnement des ampoules électriques ou autres dispositifs alimentés par lesdits circuits électri-ques principaux; la surveillance de l'intensité du courant élec-trique émanant de ladite source de voltage; et l'interruption de ladite source de voltage et de son application cyclique lorsque ladite intensité atteint un niveau maximum prédéterminé portant à
croire en l'existence d'un court-circuit dans celui desdits cir-cuits électriques qui était momentanément alimenté par ladite source de voltage.

2- La méthode définie à la revendication 1 dans laquelle chaque cycle comporte quatre périodes d'environ 15 secondes chacune, et dans laquelle lesdits circuits électriques principaux sont a) les feux de position, b) les feux de freinage, c) les signaux de direction du côté gauche, et d) les signaux de direction du côté droit.

3- La méthode définie dans la revendication 1 dans laquelle la surveillance de l'intensité dudit courant électrique est effectuée au moyen d'un élément chauffant dont la forme varie en fonction de sa température, dans laquelle l'interrup-tion de ladite source de voltage est effectuée au moyen d'un interrupteur agissant sous l'effet dudit élément chauffant, et dans laquelle l'ensemble dudit élément chauffant et dudit interrupteur constitue un disjoncteur dont le temps de réponse est substantiellement moindre que la durée d'une desdites périodes.

4- La méthode définie dans l'une quelconque des revendications 1 et 2 dans laquelle la vitesse de rotation dudit commutateur circulaire est d'environ un tour par minute, et dans laquelle l'alimentation électrique dudit moteur est en circuit avec un premier contact normalement ouvert d'un relais dont la bobine est alimentée par ladite source de voltage en passant par un deuxième contact normalement ouvert dudit relais.

5- Un appareil électrique portatif destiné à être branché aux circuits électriques principaux d'une remorque via le câble d'alimentation de celle-ci, et servant à la vérifica-tion desdits circuits électriques principaux, ledit appareil comprenant a) un moyen recevant ledit câble d'alimentation et présentant un conducteur terminal de contrôle pour chacun des conducteurs dudit câble d'alimentation qui correspondent auxdits circuits électriques principaux et un conducteur terminal commun, b) une source de voltage d.c. compatible dont la première borne de polarité commune est connectée audit conducteur terminal commun, c) un commutateur rotatif motorisé comprenant une série de contacts courbés contig?s disposés en un arrangement circu-laire et un contact central de balayage connecté à la deuxième borne de ladite source de voltage d.c., d) un conducteur élec-trique spécifique pour chacun des contacts courbés reliant chaque contact courbé à son conducteur terminal de contrôle correspondant, e) un moyen moteur causant un lent mouvement relatif de rotation entre ledit contact central et ladite série de contacts courbés, assurant ainsi le balayage cyclique desdits circuits électriques principaux; ledit appareil électrique portatif comportant de plus un moyen disjoncteur en circuit série entre ladite deuxième borne de la source de voltage d.c.
et ledit contact central, ledit moyen disjoncteur servant à
interrompre le circuit dudit contact central lorsque l'intensité
du courant électrique émanant de ladite source de voltage d.c.
atteint un niveau maximum prédéterminé portant à croire en l'ex-istence d'un court-circuit dans celui desdits circuits électri-ques principaux qui était momentanément alimenté par ladite source de voltage d.c., la constance de temps dudit moyen disjoncteur étant substantiellement moindre que la durée de balayage d'un desdits contacts courbés.

6- L'appareil défini à la revendication 5 dont le moyen disjoncteur est un disjoncteur dont la capacité de détecter une augmentation d'ampérage s'opère par un élément électro-mécanique du genre d'un bi-métal résistif dont la forme change avec la température, et dont le temps de réponse est suffisamment court.

7- L'appareil défini à la revendication 5 dont ledit moyen moteur est un moteur électrique dont le circuit d'alimen-tation passe par un premier contact normalement ouvert d'un relais, dans lequel la bobine dudit relais est alimentée par un circuit passant par un second contact normalement ouvert dudit relais, ledit appareil comprenant aussi un interrupteur à
bouton pressoir branché de façon à court-circuiter momentané-ment ledit second contact normalement ouvert.

8. L'appareil défini à la revendication 5 dans lequel lesdits contacts courbés sont de la forme de secteurs annu-laires et sont faits d'un métal rigide qui est bon conduc-teur électrique, ladite série de contacts courbés étant fixée sur un support plat en laissant un espace étroit d'isolation électrique entre lesdits contacts courbés pour ainsi présenter une surface de balayage à la fois plane et annulaire.

9. L'appareil défini à la revendication 8, dans le-quel le contact central est constitué d'un bras radial con-ducteur fixé à un bout sur un arbre rotatif axe sur le cen-tre de ladite surface de balayage commandé en rotation par ledit moyen moteur,et comportant à l'autre bout une brosse en contact avec ladite surface de balayage et électriquement reliée audit bras radial, dans lequel ledit moyen moteur est un moteur électrique, dans lequel chaque contact courbé a une longueur angulaire d'un peu moins de 90 degrés et dans lequel la vitesse de rotation dudit arbre conducteur est de l'ordre de un tour par minute.

10- L'appareil défini à la revendication 5 comprenant pour chacun desdits conducteurs électriques spécifiques un inter-rupteur manuel branché de façon à court-circuiter ledit commuta-teur rotatif motorisé, et comprenant pour chaque conducteur terminal de contrôle une lampe-témoin connectée entre le terminal de contrôle correspondant et ladite première borne.

11- L'appareil défini à la revendication 10 dont cha-cun de deux desdits conducteurs électriques spécifiques comprend un moyen clignoteur branché immédiatement en amont du conducteur terminal de contrôle correspondant, ce qui permet la vérification des circuits électriques des signaux de directions d'une remor-que.

12- L'appareil défini à l'une quelconque des revendi-cations 7, 9 et 11 dont ledit moyen recevant le câble d'alimen-tation est la partie femelle d'un connecteur standard du câble d'alimentation d'une remorque de camion, cette partie femelle comprenant un conducteur terminal commun et six conducteurs terminaux de contrôle dont quatre correspondent respectivement aux feux de position, aux feux de freinage, aux signaux de direc-tion gauche et aux signaux de direction droite, les deux autres conducteurs terminaux de contrôle correspondant à des circuits électriques auxiliaires de ladite remorque, ledit appareil comprenant pour chacun desdits deux autres conducteurs terminaux un interrupteur manuel permettant de connecter ladite seconde borne au conducteur terminal de contrôle correspondant et une lampe témoin branchée de façon à fournir une indication visuelle d'une telle connection.

13- L'appareil tel que défini à la revendication 9 dans lequel les contacts courbés sont supportés par une plan-chette isolante suffisamment grande, l'appareil étant de plus caractérisé en ce que le bras radial comporte à son extrémité
libre un levier en saillie par rapport à ladite surface de ba-layage, dont le bord d'attaque est retroussé, et en ce qu'une came est disposée derrière chacun desdits espaces étroits et placée de manière à agir sur ledit levier en cours de balayage pour causer le soulèvement de ladite brosse au-dessus de chaque espace libre.