BE902316A

BE902316A - Carte de stationnement.

Info

Publication number: BE902316A
Application number: BE6/48085A
Authority: BE
Original assignee: Wauters Jean Pierre
Priority date: 1985-04-29
Filing date: 1985-04-29
Publication date: 1985-08-16

Abstract

La carte de stationnement combine les avantages du disque de stationnement (peu d'investissement) et du parcmètre (perception directe du droit de stationnement) et pourra etre procurée dans n'inporte quel commerce. Chaque carte a la valeur d'une unité de stationnement et porte des perforations qui correspondent à l'année, au mois, à la date du jour et enfin à la tranche horaire pour laquelle le stationnement est acquitté. L'automobiliste, pour etre en règle, 'troue' simplement sa carte aux perforations correspondantes, par exemple avec sa clé de contact, puis la dépose bien en vue contre le pare-brise avant de quitter son véhicule.

Description

La carte de stationnement

Généralités

Toutes les communes cherchent actuellement à remplacer les anciens parcmètres mécaniques. Les raisons sont nombreuses. Ceux-ci, qui renferment de l'argent, attirent les vandales. En outre, comme l'a démontré à Liège un scandale récent, la récolte de l'argent n'offre pas toutes les garanties que l'on est en droit d'exiger.

Parmi les solutions de rechange, on voit apparaître trois types d'engins, tous à fonctionnement électronique. Le parcmètre à carte est la solution le plus envisagée. Cet appareil fonctionne sur le principe des cartes magnétiques, "chargées" d'un certain nombre d'unités de stationnement (comme les nouvelles cabines téléphoniques). Ces cartes devraient être achetées par l'usager dans un certain nombre de commerces, dotons qu'il est envisagé, pour permettre l'alimentation de la ville de Bruxelles, la création de deux mille points de vente (dans des commerces existant).

Deuxième solution : l'horodateur. Le plus souvent, il contrôle une zone où se trouvent de nombreux emplacements. Il demande que l'usager quitte son véhicule, aille à l'appareil pour y faire enregistrer son droit de stationnement (soit avec de la monnaie, soit, le plus souvent, avec des "bits" électroniques. En échange, il reçoit un billet portant mention de la date et de la tranche horaire pour laquelle le billet est valable. Après avoir apposé ce billet bien en vue sur le pare-brise, il peut enfin quitter son véhicule. L'engin du troisième type est plutôt un parcmètre collectif, qui comporte par exemple une vingtaine de cadrans correspondant chaque fois à des emplacements de stationnement.

Tous ces appareils présentent de nombreux inconvénients. Le premier en est le prix. Si un parcmètre mécanique ne coûtait guère que 12.000 f, l'équipement (envisagé ces jours-ci) de la Ville de Bruxelles de 6.500 parmètres à cartes, à 46.000 f pièce, coûterait près de trente millions. Un autre inconvénient est l'encombrement des trottoirs. La carte de stationnement rend tout appareil inutile.

De quoi s'agit-il ?

L'ancien disque de stationnement avait pour (grand) inconvénient de ne permettre aucune perception d'un droit de stationnement. Gardons-en un peu l'esprit. La carte de stationnement pourrait être vendue n'importe où, en différents points de vente dans la commune ou dans le pays. Elle pourrait être livrée en carnets de dix ou de vingt cartes. Chaque carte a la valeur d'une unité de stationnement.

Elle porte des préperforations (de petits ronds, à bords dentelés, un peu comme les timbres-poste). Ces perforations correspondent à l'année, au mois, à la date du jour et, enfin, à la tranche horaire pour laquelle le stationnement est acquitté. Et l'automobiliste, pour être en règle, "troue" simplement sa carte aux perforations correspondantes, par exemple avec sa clef de contact. Il lui suffit alors de la déposer bien en vue contre le pare-brise avant de quitter son véhicule. Il est impossible de "tricher" : la carte ne peut servir qu'une foi, elle est -grâce aux perforations, infalsibiable par photocopie. Il n'y a pas d'argent en circulation, et le contrôle est facile. Notons encore que la ville n'a investi aucun argent dans l'achat d'engins mécaniques ou électroniques qui viendraient encombrer les trottoirs.

Ajoutons que la "sponsorisation" pourrait être envisagée. Certaines firmes pourraient utiliser le verso de la carte comme support publicitaire, ce qui en diminuerait encore le prix de revient. Elles pourraient également offrir les cartes à leurs clients.

Le rapport annuel du droit de stationnement, à Bruxelles, est de l'ordre de 90 millions. A Liège, il devrait pouvoir être d'une vingtaine de millions.