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BREVET D'INVENTION
Au nom de : CAMBERN, LTD.
Irvine, Californie 92714 (Etats-Unis d'Amérique) Pour : Structure de joint alvéolée.
Priorité ; Demande de brevet déposée aux Etats-Unis d'Amérique le 13 janvier 1983, sous le no 457 168 au nom de l'inventeur dont la Demanderesse est l'ayant-droit.
Inventeur : James R. CAMPBELL
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La présente invention concerne une bande de structure alvéolée, un joint fabriqué à partir de ladite bande et un procédé de fabrication dudit joint. L'invention concerne également un panneau à configuration plane fabriqué à partir de ladite bande. Les joints en cause sont fondamentalement destinés aux moteurs à réaction et aux turbines à vapeur mais ils peuvent recevoir d'autres applications.
Il est bien connu de l'homme de l'art que les moteurs à réaction utilisés dans divers types d'aéronefs et divers types de turbines à gaz et à vapeur utilisent des joints qui ont une configuration généralement cylindrique et contre la surface desquels viennent les extrémités des aubes du compresseur ou de la turbine pour réduire la dérivation de l'air ou des gaz pressurisés entre les extrémités des aubes et la surface d'étanchéité correspondante.
De nombreuses tentatives ont été faites dans le passé pour résoudre les problèmes liés aux joints de turbine, et les solutions généralement acceptées n'ont pas été entièrement satisfaisantes sur le plan des performances, des frais d'acquisition et de la question critique de la consommation en carburant par les moteurs à réaction des aéronefs.
Dans la section du compresseur et de la turbine des moteurs à réaction et autres, un rotor formé par un arbre central portant une ou plusieurs rangées d'aubes s'étendant radialement tourne dans un logement ou bandage fixe. Pour l'exposition du rotor aux températures de fonctionnement élevées, il doit être prévu un jeu initial considérable entre la pointe des aubes et le logement ou le bandage pour tenir compte de la dilatation thermique différentielle entre le rotor et le logement ou le bandage et ce jeu peut faire que de l'air ou un autre gaz soit pompé en quantité significative dans la zone des pointes des aubes du rotor, ce qui réduit considérablement le rendement du moteur à réaction.
Depuis l'apparition de la crise de l'énergie, des efforts renouvelés ont été faits pour réduire la consommation de carburant des moteurs à réaction d'aéronefs. Ainsi,
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toute augmentation au niveau du rendement des moteurs à réaction se traduit par un abaissement correspondant du carburant consommé.
Des joints fabriqués à partir de matériau de type alvéolé ont été décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique nO 2 963 307 (BOBO) et 3 056 853 (Vollardi).
Le brevet des E. U. A. n 3 068 565 (King) décrit des bandes ondulées ayant des noeuds mâle et femelle adaptés à s'interpénétrer aux fins de réaliser un stratifié alvéolé.
Cependant, les joints alvéolés construits selon l'état antérieur de la technique présentent de nombreux inconvénients. La taille des cellules doit être extrêmement petite pour l'utilisation dans des moteurs à réaction et de tels matériaux alvéolés sont coûteux. Un autre inconvénient majeur des matériaux alvéolés classiques est qu'ils comportent des points durs au niveau des jonctions nodales plates
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où la double couche piège plus ou moins d'alliage de brasage t tn qui, aux températures élevées, est très dure et abrasive.
Ainsi, ces jonctions nodales agissent comme des milliers de lames de scie à métaux minuscules, bout à bout, et alignées dans la direction de rotation du rotor, lesquelles coupent des entailles minuscules dans les pointes des aubes lorsque l'aéronef subit des turbulences, un atterrissage dur ou des manoeuvres rudes, auquel cas tout le rotor dévie élastiquement par rapport au carter du moteur et les pointes des aubes frappent les surfaces du joint. Ces entailles minuscules peuvent entraîner un endommagcment sérieux des pointes d'aubes en ce sens qu'elles agissent comme autant d'amorçeurs de fissures.
Une autre caractéristique des joints alvéolés classiques est qu'ils doivent être fabriqués sous la forme de panneaux plats qui sont ensuite coupés et assemblés pour former un joint circulaire qui est supporté par un anneau rigide correspondant constituant une partie du bandage ou du logement du moteur à réaction.
La formation de parties successives de panneau alvéolé réunies pour former un joint du diamètre voulu est une tâche
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extrêmement fastidieuse et longue. En outre, tandis que les panneaux alvéolés sont courbés dans la configuration arquée voulue pour se conformer au diamètre de joint demandé, un dos d'âne ou une courbe inverse a tendance à se former le long de l'autre axe principal et perpendiculaire du matériau lorsque l'on cherche à obtenir une courbe simple le long de l'axe principal du matériau. Ce phénomène est habituellement appelé"effet d'anticlasticité". Il est question de ce phénomène d'anticlasticité dans les brevets des E. U.
A. n02 668 327, 3 227 600 et 3 616 141, ces deux derniers décrivant des tentatives de fabrication d'une structure alvéolée déformable sous la forme d'un panneau plat qui serait susceptible de se déformer sans effet anticlastique.
Les structures résultantes ne conviennent cependant réellement pas pour des applications de joints qui sont celles fondamentalement visées ici.
Des dispositifis similaires à ceux décrits dans le brevet des E. U. A. n 2 963 307 sont décrits dans les brevets des E. U. A. nO 3 046 648 et 3 100 928.
Cependant, les produits décrits dans ces deux brevets méritent toujours la critique faite à l'égard des panneaux plats en ce sens que l'on fabrique d'abord un panneau puis on le monte sur un anneau de maintien. Du fait du phénomène anticlastique, les joints suggérés par les deux derniers brevets ont les mêmes désavantages que les joints de l'art antérieur précédemment discutés.
La pratique actuelle qui consiste à fabriquer des joints pour turbine à partir de pièces détachées formées de pièces de panneau alvéolé plat qui sont ensuite courbées implique un usinage important du joint cylindrique résultant après le montage, un soudage par point du joint à 1'anneau et un brasage ultérieur pour éliminer l'anticlasticité et les autres irrégularités susceptibles d'être présentes dans le joint assemblé. Cet usinage est coûteux et long ce qui, additionné à l'assemblage antérieur des composants du panneau plat du joint, aboutit à un prix de revient élevé.
D'autres constructions possibles de l'art antérieur
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comprennent le matériau unitaire du type grille décrit dans le brevet des E. U. A. n 3 042 365.
Il a également été proposé que le matériau alvéolé comprenant de plus grandes cellules soit rempli avec un matériau thermorésistant sensible à l'abrasion, tel que décrit dans les brevets des E. U. A. n 3 053 694,3 068 016 et 3 126 149. Bien que le passage axial du gaz au niveau des pointes du rotor soit réduit par les constructions de ce type, on n'élimine pas les autres inconvénients des joints de type alvéolé et l'on a rencontré des difficultés dans le maintien en place du matériau de charge dans la matrice alvéolée.
Une autre tentative de l'art antérieur a consisté dans l'utilisation d'un joint fabriqué de fibres métalliques feutrées agglomérées en une natte. Tout comme les joints à construction alvéolée évoqués ci-dessus, les joints en fibres agglomérées comprennent des fibres de petits diamètres qui sont extrêmement vulnérables à l'oxydation et qui conviennent à des applications dans lesquelles la température n'excède pas 650 C même lorsque l'on emploie les matériaux qui résistent le mieux à l'oxydation. En outre, lorsque l'on soude ou brase le matériau aggloméré au matériau support, l'alliage de brasage ou le métal de soudage remplit les interstices entre les fibres par capillarité.
Cela réduit de manière significative la souplesse et la capacité d'être abrasé du matériau qui constituent les caractéristiques fondamentales voulues dans le champ particulier d'application.
Le brevet des E. U. A. n 3 916 058 illustre des tentatives relativement récentes pour remédier aux difficultés liées aux joints pour turbine et décrit un joint formé d'une série d'éléments ondulés souples qui ne sont fixés que par leurs bords internes à un anneau de support.
Une forme plus récente de joints susceptibles d'être abrasés est décrite dans le brevet des E. U. A. n 4 063 742 tandis qu'un joint à large passage est décrit dans le brevet des E. U. A. n 4 162 077.
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Le but final de l'invention est d'apporter un joint d'étanchéité pour moteur à réaction et à turbine et dispositifs similaires qui est caractérisé par de nombreux avantages par rapport à l'art antérieur et par l'élimination de nombreux inconvénients des structures antérieurement connues destinées aux mêmes applications.
Parmi les avantages inhérents à l'invention, on peut citer l'apport d'un joint d'étanchéité du type précité qui élimine complètement les problèmes d'anticlasticité rencontrés avec l'utilisation antérieure des panneaux alvéolés dans la fabrication des joints pour moteur.
Un autre but de l'invention est d'apporter un joint du type précité qui élimine, dans la plupart des cas, la nécessité d'un usinage de la surface d'étanchéité du joint après qu'il ait été monté dans l'anneau de montage prévu à cet effet.
Pour réaliser la construction de joint selon l'invention, on utilise une construction de bande de structure pour la fabrication d'un joint multicellulaire qui est caractérisée par la présence de moyens d'articulation qui permettent à la bande de structure de se déformer dans deux plans de telle sorte qu'elle peut facilement prendre le degré de courbure voulu par le diamètre interne du joint attendu.
Dans une application de l'idée d'articulation, la bande de structure a une configuration ondulée et elle comporte des zones nodales orientées à l'opposé l'une de l'autre formant respectivement les zones zénith et nadir de la bande de structure. Les moyens d'articulation sont prévus dans ces zones et ils sont constitués par des renflements allongés qui se projettent vers le haut à partir de la surface de la zone nodale et qui sont capables de subir une déformation radiale dans les deux sens, à savoir la déformation principale se faisant lorsque la bande de structure est enroulée d'une manière qui sera décrite en détail plus loin,
pour avoir la configuration du joint autour de l'axe des pales du rotor et la déformation mineure se produisant lorsque les zones voisines de la bande subissent une
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rotation à l'état juxtaposé les unes avec les autres.
En d'autres termes, les moyens d'articulation sont capables de subir la déformation radiale principale dans la direction dans laquelle la bande est enroulée pour avoir le rayon voulu global du joint d'étanchéité et ils sont également capables de se déformer en travers des zones nodales dans une direction normale au premier rayon de rotation.
Un autre avantage de la construction des moyens d'articulation évoquée ci-dessus est l'utilisation de renflements correspondants comme moyen de positionnement des ondulations juxtaposées de la bande ou du ruban de structure lorsque les méandres voisins de la bande sont progressivement juxtaposés pour amener respectivement les zones nodales mâle et femelle de la bande en relation opérationnelle les unes avec les autres.
Pour donner un maximum de possibilités dans l'utilisation de la bande selon l'invention pour fabriquer le joint cylindrique ou circulaire pour moteur, le renflement d'articulation du noeud femelle de la bande peut avoir une largeur supérieure au noeud mâle pour permettre de compenser un certain degré de désalignement pendant l'assemblage des circonvolutions successives de la bande ou du ruban en relation opérationnelle les unes avec les autres.
Bien que dans un premier temps on ait décrit les moyens d'articulation incorporés dans les noeuds respectifs de la bande, l'invention ne doit pas être limitée à l'idée d'un renflement du fait que des solutions de remplacement telles que des cuvettes et d'autres renfoncements et protubérances s'interpénétrant peuvent être utilisés.
Un autre but de l'invention est d'apporter un joint pour turbine fabriqué à partir d'une longueur continue de la bande ou du ruban de structure précité de telle sorte que la bande de structure est enroulée selon une hélice à un diamètre intérieur prédéterminé par rapport au diamètre extérieur des aubes de turbine avec lesquelles le joint pour moteur doit être utilisé. Le joint pour moteur selon
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l'invention n'est donc pas formé d'un panneau plat de matériau de structure alvéolé mais est créé en tant que produit fini utilisant une bande continue de bande ou de ruban de structure selon l'invention pour former un joint multicellulaire.
Bien que l'on se soit référé à l'utilisation d'une longueur continue de ruban ou de bande de structure, il est évident pour l'homme de l'art que cette bande ou ce ruban peuvent être constitués d'une série de longueur de bandes soudées les unes aux autres avant la fixation des circonvolutions successives de la bande les unes avec les autres ou à l'anneau partiellement fabriqué selon les besoins de l'application envisagée.
Un autre but de l'invention est d'apporter un joint unitaire pour moteur fabriqué à partir d'une longueur continue de bande ou de ruban de structure dans laquelle les noeuds alternativement mâles et femelles des circonvolutions successives de la bande sont soudés ou fixés d'une autre manière les uns avec les autres et les moyens d'articulation respectivement des noeuds mâles et femelles s'interpénètrent pour faciliter la fixation des noeuds respectifs pendant la fabrication du joint pour moteur.
Un autre but de l'invention est d'apporter un procédé de fabrication du joint pour moteur précité qui repose sur l'utilisation d'une bande enroulée et allongée ayant des méandres nodaux alternativement au zénith et au nadir ; à enrouler ensuite ladite bande en configuration hélicoïdale tout en disposant les méandres au nadir et au zénith face à face tandis que la bande est progressivement enroulée en configuration hélicoïdale.
La fixation peut être faite par des moyens tels que le soudage ou le brasage des méandres au nadir et au zénith ou des zones nodales en relation opérationnelle les uns avec les autres.
On doit noter cependant que, lorsque les méandres successifs de la bande sont enroulés selon le dessin cylindrique d'une dimension dictée par le diamètre respectif
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de l'ensemble d'aubes de turbine avec lequel le joint doit être utilisé, les moyens de mise en place fournis par les points d'articulation de la bande servent à positionner les zones nodales respectives de la bande en relation opérationnelle les unes avec les autres avant la fixation desdites zones nodales en relation opérationnelle.
Un autre objet de l'invention est l'apport d'un procédé de fabrication du joint pour moteur utilisant la technique de soudage qui élimine un grand nombre des effets nuisibles des techniques de soudage à la carotte de l'art antérieur.
Il est bien connu de l'homme de l'art que, dans le soudage à la carotte, on soumet deux surfaces planes juxtaposées à une carotte de soudage qui provoque l'étirement et l'amincissement du métal, réduisant ainsi l'étendue de la soudure.
En utilisant la technique de soudage selon l'invention, la pointe de soudage est posée sur le renflement d'articulation et la quantité de matériau de la soudure augmente du fait qu'elle est alimentée par les parois inclinées des renflements juxtaposés.
Un but de l'invention est d'apporter un joint pour moteur ayant une zone nodale sinueuse pour augmenter l'aptitude à l'abrasion sous l'effet de la pointe des aubes et réduire les effets des points durs provenant des jonctions nodales classiques qui sont planes et en alignement avec le déplacement des pointes d'aubes.
Bien que la configuration de joint hélicoïdal offre les avantages d'un meilleur schéma d'usure, d'une plus grande précision dimensionnelle et de l'absence totale de jonction et des points durs qui y sont associés, le début et la fin de l'hélice se fait par petites dénivellations (0,8 mm sur 1,60 mm de structure alvéolée). Ces dénivellations peuvent être éliminées au moyen d'une jonction classique. Le joint hélicoïdal peut être coupé au niveau des parois cellulaires voisines des noeuds ce qui aboutit à une séparation du joint
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à approximativement 30 . Le début et la fin sont faits de manière à coincider avec un angle de 300. Après la coupe, le
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joint est fixé de manière classique et les dénivellations sont enlevées en réunissant les rubans sous la forme d'un anneau vrai.
D'autres objectifs et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après et des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en élévation en bout du joint pour moteur à turbine fabriqué selon l'invention, - la figure 2 est une vue prise selon la ligne brisée 2-2 de la surface extérieure du joint pour moteur, - la figure 3 est une vue prise selon la ligne brisée 3-3 de la surface'intérieure qui est la surface d'étanchéité du joint pour moteur, - la figure 4 est une vue fragmentaire à plus grande échelle de la bande ou du ruban de structure selon l'invention montrée en élévation selon un bord,
- la figure 5 est une vue en coupe partielle à plus grande échelle montrant la juxtaposition des méandres voisins de la bande de structure lorsque le procédé de l'invention est utilisé pour fabriquer le joint pour moteur selon l'invention, - la figure 6 illustre la correspondance respective des moyens d'articulation des noeuds mâles et femelles, - la figure 7 illustre la formation d'une soudure par la technique de soudage selon l'invention, - la figure 8 montre l'effet de balayage de l'axe de rotation des aubes par rapport aux circonvolutions successives orientées selon une hélice de la bande ou du ruban de structure, - la figure 9 montre une application du procédé selon l'invention pour assembler le joint pour moteur,
- la figure 10 illustre la façon selon laquelle la bande de structure selon l'invention peut subir une déformation en rotation pendant la juxtaposition des circonvolutions successives de la bande en relation opérationnelle les unes avec les autres, - la figure 11 décrit un noyau plat fabriqué à partir
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d'une bande de structure selon l'invention, et - la figure 12 est une vue montrant l'interpositionne- ment d'une bande de structure secondaire entre les spires primaires de la structure de noyau constituant le joint.
Si l'on se réfère aux dessins, et en particulier aux figures 1 à 5, on voit un joint 10 pour moteur réalisé conformément à l'invention et utilisant la bande ou le ruban de structure 12 illustré aux figures 4 et 5.
La bande de structure des figures 4 et 5 selon l'invention comprend un corps allongé ondulé et sinueux 14 qui comporte des parties alternativement au zénith 16 et au nadir 18 que l'on peut également désigner respectivement par des noeuds ou des méandres mâles et femelles.
Les bandes de structure alvéolées sont généralement fabriquées de telle sorte que des cellules de forme à peu près hexagonale résultent de la juxtaposition des zones nodales successives d'une bande de structure avec celles d'une autre bande de structure. Malheureusement, l'utilisation de panneaux plats fabriqués avec de telles bandes de structure pour réaliser des joints pour moteur a démontré que la forme cellulaire hexagonale est intrinsèquement impropre à la réalisation d'un joint du fait de la courbure transversale anticlastique de la construction du joint dû à la résistance intrinsèque de la bande de structure à partir de laquelle elle est fabriquée, donnant une déformation en rotation dans les deux plans précédemment indiqués.
Des problèmes importants se produisent lorsque l'on courbe des panneaux plats de structure alvéolée à cellules hexagonales classiques dans n'importe quelle direction par suite de la courbure anticlastique qui se produit à 900 par rapport à la direction de courbure voulue. Dans le cas de joints alvéolés pour moteur, la structure plane, qui a habituellement une taille de cellule de 1, 6 mm, est pressée contre la surface d'un anneau de support de joint ayant un diamètre allant d'environ 7,6 cm à 15 cm ou plus, et la courbure anticlastique résultante doit être repoussée vers l'extérieur ou éliminée d'une autre façon. Lorsqu'elle est
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repoussée vers l'extérieur, la structure alvéolée doit être soudée par soudure de pointage à la bague de support de joint.
Cette opération est répétitive et, en fait, elle ne donne jamais un ajustage optimal entre la structure et l'anneau pour que le brasage entre l'anneau et la structure soit parfait.
Pendant le repoussage à l'extérieur du panneau de structure classique, quelques unes des soudures de noeud se rompent par suite des contraintes élevées qu'elles subissent lors de l'élimination de la courbure anticlastique. De nombreuses soudures de noeud endommagées doivent être réparées ou sinon la face cellulaire du joint ne satisfera pas aux normes imposées par le fabricant de moteurs à réaction une fois que le matériau du joint a été brasé sur l'anneau de support de joint. Il s'agit d'une opération longue et délicate.
En outre, dans les utilisations classiques, le panneau de joint est appliqué sur l'anneau en segments successifs, ce qui nécessite un raccord de précision au niveau où les segments de joint sont affectés d'une courbure anticlastique.
De plus, pendant le soudage du joint de fabrication classique par soudure de pointage, on utilise des carottes de soudage classiques servant d'électrodes que l'on fait pénétrer à la main dans la feuille de brasage et cela constitue un autre procédé long et pénible ; en outre, cela crée un problème en ce sens que les soudures de pointage, qui sont souvent des brasures par pointage, fondent pendant le cycle de brasage et libérent la structure de sorte qu'elle a tendance à retrouver sa forme anticlastique et à se séparer de l'anneau.
Comme solution à ce problème, on a généralement utilisé de la poudre d'alliage de brasage au lieu d'une feuille, ce qui est extrêmement difficile à appliquer de manière uniforme lorsque la poudre est à l'état sec ou lorsqu'elle est comprise dans une résine qui doit être débarrassée de ses gaz dans le foyer de brasage avant
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de démarrer le véritable cycle de brasage.
Enfin, même si la feuille de base à partir de laquelle la structure est fabriquée peut être achetée sous la forme d'une coupe à la demande avec une précision de plus ou moins 0,02 mm ou même plus ou moins 0,01 mm, l'installation de la pièce de structure classique sur l'anneau est si imprévisible et si inégale que la surface interne du joint doit être usinée avant qu'il puisse être accepté par le fabricant de moteurs à turbine.
La bande de structure 12 selon l'invention peut être fabriquée a partLr d'alliage Inoxydable HastolLoy, Tnco 600, 347 ou de n'importe quel matériau résistant soudable dans des qualités allant de 0,05 mm à 0, 12 mm. Naturellement, il peut être également fabriqué à partir d'une grande diversité d'autres matériaux lorsque l'on n'utilL e pas le procédé de soudage et lorsque le produit fini n'a pas à être exposé aux hautes températures rencontrées dans les turbines de moteur à réaction.
Les bandes de structure 12 comportent des moyens d'articulation 20 et 22 au centre, respectivement, des noeuds mâle 16 et femelle 18. Les moyens d'articulation 20 et 22 sont formés respectivement de renflements allongés 24 et 26 qui s'étendent, comme on le voit mieux aux figures 6 et 7, d'un bord de la bande de structure 12 à l'autre bord.
En plus de jouer le rôle de moyen d'articulation pour la bande de structure 12, les renflements 24 et 26 servent également de moyens de positionnement pour les parties voisines respectives de la bande de structure 12 lorsque les méandres successifs de cette dernière sont juxtaposés les uns sur les autres de la manière repésentée aux figures 1 à 3, 5 et 6 à 9. Pour permettre l'interpénétration des renflements 24 et 26, qui se produit lorsque la bande de structure 12 est enroulée et que les méandres successifs viennent en juxtaposition les uns sur les autres, les dimensions intérieures du renflement femelle 26 sont quelque peu supérieures aux dimensions extérieures du renflement mâle 24, ce qui permet à ce dernier de pénétrer facilement
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dans le renflement femelle 26.
Par exemple, le renflement mâle peut avoir un rayon de
0,010 R tandis que le renflement femelle peut avoir un rayon interne correspondant de 0,012 R.
Bien que la bande de structure 12 puisse être formée de diverses manières, on préfère la réaliser à l'aide de galets conformateurs comme cela est bien connu de l'homme de l'art.
Ainsi, la bande peut être fournie à la longueur voulue, telle que celle nécessaire à la fabrication d'un joint complet pour moteur, à partir d'un dévidoir de bande de structure 12. En prévoyant une longueur continue de bande de structure 12, on peut maîtriser la tension à laquelle la bande de structure est soumise pendant la fabrication du joint 10 pour garantir une qualité optimale.
Cependant, on peut concevoir que l'on ait besoin, dans un proche avenir, de joints pour moteur de diamètre interne fortement accru du fait de l 1 augmentation de la taille des moteurs à réaction et il est également concevable qu'il puisse être nécessaire de monter une longueur de bande de structure au bout d'une autre longueur pour la fabrication d'un joint pour moteur. Il est également concevable qu'une longueur de bande puisse être utilisée pour fabriquer une portion de joint puis qu'une autre longueur de bande soit réunie au joint lui-même au point où se termine la bande de structure précédente.
Les deux possibilités donnent une structure sensjble- ment identique au joint pour moteur selon l'invention et il est bien entendu que la portée des revendications n'exclut pas l'usage d'une série de longueurs de bandes de structure pouvant être rendu nécessaire par la grande taille du joint pour moteur 10.
Comme indiqué précédemment, la bande de structure est fondamentalement destinée à être utilisée dans la fabrication de joints pour moteur, tels que le joint pour moteur 10, mais elle peut également être utilisée pour fabriquer une structure plane 100 telle qu'illustrée en partie à la figure 11.
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Un autre aspect important de la différence de dimension entre les renflements mâles 24 et les renflements femelles 26 réside dans le fait que, lorsque les méandres successifs de la bande de structure 12 sont juxtaposés les uns aux autres, le renflement mâle 24 contribue au positionnement du méandre superposé comprenant les renflements femelles appropriés 26, avant le soudage respectivement des noeuds mâles et femelles 16 et 18 en relation opérationnelle les uns avec les autres.
Pendant la fabrication du joint pour moteur 10 comme cela ressort mieux de la figure 9, il est prévu une partie fixe 40 qui comprend un mandrin 42 disposé au centre, lequel mandrin 42 a un diamètre externe directement lié au diamètre interne du joint 10 devant être fabriqué sur la partie fixe
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40.
Un anneau de support 44 est fixé à la base du mandrin 42 et il présente une partie décalée 46 adaptée à recevoir la première circonvolution 48 de la bande de structure 12 placée sur ledit anneau 44.
Lorsque le matériau de la bande de structure 12 est soudé par des techniques de soudage par résistance, on peut utiliser une carotte de soudage 50 de configuration classique réunie à un circuit de soudage classique par un fil 52 pour former les soudures successives des renflements mâles et femelles superposés et juxtaposés 24 et 26 en relation opérationnelle les uns avec les autres. Les renflements 24 et 26 des bandes de structure 12 de la figure 6 sont illustrés à l'état d'interpénétration complète. Cependant, on doit noter qu'une tolérance est de préférence fournie par les différences dimensionnelles entre les renflements mâles et femelles respectivement 24 et 26 pour permettre une déformation en rotation des circonvolutions successives de la bande 12 les unes par rapport aux autres pendant les procédés d'assemblage et de soudage.
Cette déformation, à la fois dans le sens de rotation principal et dans le sens de rotation secondaire est illustrée à la figure 10 qui montre la flexion de la bande ou du ruban de
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structure 12 autour de l'axe principal du joint 10 pour moteur. La figure 10 montre également le plan du mouvement de rotation des noeuds transversal à l'axe de la déformation principale en rotation.
Tandis que la bande continue 12 est enroulée autour du mandrin 42 selon la figure 9, la déformation conjointe radiale et en rotation de la bande de structure se produit : les renflements 24 et 26 permettent l'enroulement hélicoïdal de la bande de structure 12 dans laquelle se produit la déformation des noeuds respectifs de la bande 12 pour donner le diamètre interne 60 ainsi qu'il ressort des figures 1 à 9, à l'opposé du plus grand diamètre externe 62.
Les moyens d'articulation ont simultanément pour fonction d'absorber les différences de dimension entre le diamètre interne et le diamètre externe du joint annulaire en cours de fabrication à partir de la bande de structure continue 12, et pour fonction, grâce à la différence de dimension préférée entre les renflements 24 et 26, de permettre la rotation des noeuds respectivement mâle et femelle pour compenser la déformation dans le plan des surfaces nodales alternées.
Du fait de la sensibilité de la bande de structure 12 à une telle déformation, le phénomène anticlastique caractéristique de la courbure que l'on a cherché à obtenir en utilisant des panneaux plats de structure alvéolée fabriqués à partir de bandes de structure semi-hexagonale classique est totalement éliminé et les surfaces d'étanchéité fournies au niveau du diamètre interne 60 du joint résultant 10 pour moteur sont uniformes quant à leur dimension et leur fonction et donc il n'est pas besoin de procéder à un usinage ultérieur de la surface d'étanchéité pour éliminer l'anticlasticité.
En outre, la surface de montage externe fournie par le DE (diamètre externe) uniforme 62 du joint 10 pour moteur peut être étroitement adaptée à la surface interne de l'anneau de montage qui met en place le joint 12 pour moteur en relation opérationnelle avec les aubes de turbine du
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moteur à réaction.
Bien que l'on ait représenté une partie fixe 40 adaptée à un soudage manuel à la carotte des renflements successifs
24 et 26 les uns avec les autres, on peut utiliser un dispositif automatique capable de procéder au soudage successif desdits renflements pour fabriquer le joint 10 pour moteur lorsque l'on doit produire de grandes quantités de joints pour moteur ayant un diamètre particulier. Cependant, le procédé de fabrication à la main représenté à la figure 9 convient lorsque de petites quantités de joints pour moteur sont fabriquées.
Les panneaux classiques de matériau de structure alvéolée ayant des cellules hexagonales sont fabriqués par soudage par résistance classique de deux couches de matériau fixées l'une à l'autre en faisant passer un courant au travers d'elles à partir d'une électrode qui pousse les deux couches contre une électrode ou un doigt support. Les soudures résultantes sont satisfaisantes du fait que l'électrode support fournit une chute additionnelle de température empêchant l'oxydation de la zone affectée par la chaleur.
Cependant, les techniques de soudage par résistance à multi-électrodes classiques utilisées dans la fabrication des panneaux de structure classiques pour moteur ne sont pas applicables à la fabrication du joint 10 pour moteur selon la présente invention du fait qu'il est impossible d'utiliser des électrodes insérées au travers des cellules de la structure en raison de la multiplicité des électrodes indiquées et de la liaison qui se produirait entre les parois des cellules et les électrodes lorsque les cellules sont soumises à une déformation radiale dans les premier et second sens évoqués ci-dessus.
En conséquence, on a mis au point un procédé de soudage des renflements 24 et 26 se correspondant respectivement des noeuds mâles et femelles 16 et 18 en relation opérationnelle les uns avec les autres qui élimine les inconvénients du soudage à la carotte classique et fournit une soudure qui est considérablement plus résistante que celle obtenue à
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l'aide des méthodes classiques de soudage à la carotte.
Dans les techniques de soudage classiques appliquées à la fabrication de panneaux comprenant des cellules hexagonales, les zones nodales étant plates sont juxtaposées les unes avec les autres et la carotte de soudage est introduite dans la zone découverte de l'un des noeuds pour former une soudure. Cependant, du fait que les noeuds sont plats et en raison de la chaleur du soudage, la pointe d'électrode de la carotte pénètre dans le matériau et l'amincit ce qui augmente sa résistance avec, pour conséquence, l'augmentation de la température de sorte qu'il n'y a pas d'auto-trempage ou d'effet de chute de température.
En conséquence, avec les techniques de soudage à la carotte classiques, on doit maîtriser soigneusement l'impulsion de soudage. De même, le matériau aminci est plus fragile que le matériau voisin dans les zones nodales et, pour une raison quelconque, il se consumme sur la face opposée à la soudure en produisant fréquemment des fissures.
Cela constitue un résultat naturel de l'amincissement du matériau pendant la formation de la soudure et de l'absence du phénomène d'auto-trempage ou de chute de température rencontrés lorsque l'on utilise une électrode support.
Pour éliminer les phénomènes indésirables rencontrés dans le cas d'un soudage à la carotte classique, on utilise une technique de soudage illustrée aux figures 5 et 9 selon laquelle l'électrode de soudage 70 est superposée au renflement femelle 26 en alignement avec le renflement mâle correspondant et interpénétrant 24. Naturellement, les renflements respectifs sont formés à froid pendant le procédé de déformation sur galets et ils fournissent une paire de surfaces appariées saillant vers le haut ayant essentiellement la même épaisseur que le reste de la bande ou du ruban de structure 12. L'électrode 70 est pressée contre la partie supérieure du renflement femelle avec une force qui, par exemple, est de 0,45 kg et l'impulsion de soudure est appliquée, ce qui fait que l'électrode 70 pénètre dans le renflement.
Tandis que l'électrode 70
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pénètre dans le renflement 26, elle pénètre de manière correspondante dans le renflement sous-jacent 24 et repousse une partie du matériau des renflements respectifs dans la soudure. Ce phénomène, combiné au fait que les renflements s'élargissent au fur et à mesure que l'électrode 70 avance, fournit l'effet voulu d'une soudure auto-trempante, c'est-à-dire demandant plus de courant au fur et à mesure que la pointe s'enfonce.
Ainsi, au lieu qu'il se produise des brûlures et des fissures comme dans le cas de l'utilisation des techniques de soudage classiques, la zone de soudure obtenue par mise en oeuvre du procédé de soudage selon l'invention donne une soudure qui est significativement plus résistante qu'une soudure à la carotte classique et qui est comparable aux soudures des meilleures qualités utilisant des électrodes de support.
La soudure 80 résultant de l'utilisation de la technique est illustrée aux figures 7 et 8. Il découle du procédé de fabrication du joint 10 pour moteur selon l'invention que la soudure des noeuds respectifs les uns avec les autres se fait après que la bande de structure 12 a été enroulée pour donner avec précision le DE et le DI (diamètre interne) du joint 10 pour moteur tels qu'ils sont requis pour l'opération de brasage du joint sur l'anneau de support. En conséquence, lorsque le joint 10 pour moteur est mis en place dans l'anneau de support, il n'est pas soumis à la déformation mécanique qui se fait lorsque des longueurs successives de joints plats classiques pour moteur sont déformés pour les faire pénétrer dans le logement ou bandage du moteur aux fins de former un joint pour moteur.
En conséquence, les défaillances des soudures sont éliminées comme l'est également la nécessité de réparation ultérieure de la structure fréquemment nécessaire lors de l'utilisation de panneaux plats classiques. En outre, l'adaptation du joint 10 pour moteur fabriqué selon le procédé de l'invention et utilisant la bande de structure selon l'invention est extrêmement précise tant en ce qui concerne le DE où le périmètre du joint 10 s'adapte à
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l'anneau, que le DI où la surface d'étanchéité vient en contact avec les aubes de turbine.
Lorsque l'on n'a besoin que d'un degré plus faible de déformabilité de la bande de structure 12, les renflements allongés 24 et 26 peuvent avoir d'autres configurations, par exemple former des cuvettes circulaires, etc... Cependant, on a constaté que l'utilisation de cuvettes circulaires, tout en donnant d'excellentes soudures selon l'invention, restreignent quelque peu la souplesse des bandes de structure pendant la flexion de ladite bande dans les deux plans radiaux mentionnés ci-dessus, tout en remplissant les fonctions de soudage et de positionnement des renflements précédemment discutés et formant les moyens d'articulation de la bande de structure.
La fabrication du joint 10 pour moteur selon l'invention a pour conséquence le fait que les surfaces d'étanchéité créées sur le DI de l'anneau sont toutes de disposition uniforme du fait qu'elles ont été fabriquées par adaptation des moyens d'articulation et par interpénétration des zones nodales de la bande de structure 12. Ainsi, les inégalités de la structure de joint du moteur résultant de l'utilisation des panneaux hexagonaux plats classiques sont éliminés.
Différents calculs ont été faits à l'égard de la souplesse de la bande de structure selon l'invention par rapport aux bandes de structure semi-hexagonales classiques et l'on a déterminé que la bande de structure selon l'invention est cinq fois mieux adaptée à la conformation en joint pour moteur que la bande de structure classique.
Cet Ge propriété provient de l'uniformité du DI du joint pour moteur par rapport au joint classique comportant des zones de cellules partiellement écrasées réparties entre des zones sans flexion.
Naturellement, l'uniformité de la configuration des cellules du joint pour moteur 10 augmente matériellement la facilité avec laquelle le joint est fixé par des techniques de brasage classiques à l'anneau ou au bandage de support.
Pendant la formation du joint 10, il se produit une
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différence dimensionnelle entre le DI et le DE qui peut entraîner une différence d'épaisseur entre les diamètres des spires successives de l'enroulement. Ce phénomène d'écartement est directement proportionnel à la hauteur sur laquelle la bande de structure est enroulée et inversement proportionnel au diamètre du joint. D'ordinaire, l'écartement qui est caractérisé par la différence de dimension entre le bord interne du joint et le bord externe du joint, est négligeable. Par exemple, dans un joint ayant un diamètre de 1,22 m, 32 rotations de la bande de structure 12 entraînent un écartement cumulatif de 0,21 mm, ce qui donne un angle de 2, 3860.
Cependant, si l'angle résultant est inacceptable, la bande de structure 12 peut être conformée avec une légère forme d'écartement dans la direction opposée à l'effet d'écartement entraîné par l'enroulement de la bande de structure sur un mandrin pendant le soudage de la bande de structure 12 en joint fini 10.
Un autre moyen d'éliminer l'écartement sur des joints de plus petits diamètres est le soudage par pointage d'une bande de structure auxiliaire sur un bord de la bande de structure de base avant la formation des méandres ou des ondulations de la bande de structure 12. La largeur de la bande de structure auxiliaire peut être inférieure à un cinquième ou un sixième de la largeur de la bande de base.
Lorsque les ondulations ou méandres sont formés avec une bande auxiliaire sur la périphérie externe, du joint, la bande auxiliaire confère un effet de préécartement qui est l'inverse de l'écartement se produisant pendant l'enroulement de la bande dans la configuration de joint et donc empêche la création de l'angle à la fin du joint ;
Il est également possible de fabriquer un panneau de structure plat 100 à partir de bandes de structure successivement alignées 12, comme on le voit mieux à la figure 11.
Un autre aspect important de la configuration uniforme du joint pour moteur 10 fabriquée selon l'invention et de
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l'utilisation de la technique de soudage selon l'invention, est l'apport d'une soudure qui peut être soigneusement maîtrisée pour déterminer avec précision l'étendue sur laquelle le matériau de brasage s'étale entre les surfaces se confrontant des noeuds mâle et femelle interconnectés.
Cet étalement est désirable à un certain degré du fait qu'il augmente matériellement le lien entre l'anneau ou le bandage de montage et le bord du joint. Cependant, lorsqu'il progresse dans la zone de contact avec les aubes, il devient nuisible en ce sens que le matériau de brasage est extrêmement abrasif et qu'il peut entraîner un endommagement et une abrasion des pointes des aubes.
Encore une fois, on doit insister sur le fait que, bien que les renflements des noeuds et les noeuds eux-mêmes soient représentés à l'état juxtaposés et s'interpénétrant, la relation spaciale entre les zones se confrontant des renflements des noeuds peut être réglée en déterminant les dimensions respectives des renflements s'interpénétrant.
Comme mentionné précédemment, la taille des cellules du joint résultant 10 est fréquemment extrêmement petite. Pour créer des cellules relativement petites sans altération des dimensions de la bande de structure 12, on utilise une bande de structure secondaire 110 représentée à la figure 12 pour réduire de moitié la zone des cellules. Lorsque la bande de structure secondaire est introduite entre les bandes primaires pendant le processus de soudage, la zone alvéolée est divisée par deux. La soudure est ensuite faite au travers de la bande de structure primaire supérieure 12, la bande de structure secondaire 10 et la bande de structure primaire déjà en place.
Les bandes de structure secondaires peuvent être fabriquées à partir d'un matériau très mince tel qu'ayant une épaisseur de 0,02 mm. Les dimensions réduites de la bande de structure secondaire lui permettent d'avoir un effet de ressort de rappel lorsque le joint est soumis à des charges transitoires telles que celles résultant d'atterrissage dur et autres contraintes auxquelles sont soumis les
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aéronefs classiques.
L'invention apporte une bande de structure convenant particulièrement à l'utilisation dans la fabrication de construction de joints rotatifs unitaires et à la réalisation d'une variante dans laquelle la bande de structure primaire est associée avec une bande de structure secondaire pour réduire la zone alvéolée de moitié.
L'invention apporte également une construction de joints rotatifs telle que décrite et revendiquée ainsi qu'un procédé de fabrication de ce joint.
La bande de structure secondaire comporte des moyens d'articulation ou renflement 112 adaptés à coopérer avec ceux des bandes de structure primaires et ces renflements sont légèrement plus espacés que ceux des bandes primaires de sorte que lorsque la bande secondaire est enroulée en configuration hélicoïdale, le bord extérieur de ladite bande est pratiquement droit et le bord intérieur (plus petit diamètre) est légèrement ondulé. Cette bande très mince et ondulée fait face aux pointes des aubes de turbine et elle offre quelque élasticité à la déformation et à l'abrasion donnant ainsi une zone de fuite légèrement réduite après avoir été heurtée par les pointes des aubes.