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Mémoire descriptif déposé à l'appui de la demande de brevet d'invention pour : "Esters benzyl phosphoniques halogénés, leur procédé de fabrication et leur application comme ignifugeants" (Inventeurs : Paul BOURDAUDUCQ, Michel DEMARCQ et
Michel BERNARD) formé par la
Société dite : P C U K
PRODUITS CHIMIQUES UGINE KUHLMANN à Paris (France) Faisant l'objet d'une demande déposée en France le 27 AOUT 1982, sous le nO de dépôt 82 14726, au nom de la société dite : PCUK PRODUITS CHIMIQUES UGINE KUHLMANN.
La présente invention concerne des esters benzyl phosphoniques halogénés, leur mode de fabrication préféré et leur application dans l'ignifugation de matériaux inflammables.
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Un grand nombre de composés organiques contenant du phosphore et du chlore ou du brome ont été proposés dans le passé comme additifs ignifugeants non fonctionnels pour les matières plastiques, les fibres synthétiques et divers autres matières inflammables. Quelques uns seulement ont connu une réalisation industrielle.
Le plus connu et le plus ancien sans doute est le phosphate da tris On peut citer également le phosphate de tris (chloro isopropyl) PO IOCH (CHCl)CH.
Des phosphonates, par exemple le 2-chloro-éthyl phosphonate de bis (2-chloro-éthyle) (OCH 2 2 2 pur. ou partiellement polycondensé, ont également été commercialisés dans le même but.
Tous ces composés sont d'accès facile, mais présenttent l'inconvénient d'être trop volatils et trop fluides, ce qui occ2sionne au stockage des pertes par évaporation ou migration et une permanence insuffisante de l'effet ignifugeant.
Des composés de masse ont été proposés pour remédier à cet inconvénient, par exemple l'éthylène de ta-trais (2-chloro-éthyle) y N composée analogues sont un peu solubles dans l'eau et/ou hydrolysables ce qui à nouveau est préjudiciable à la permanence de l'effet ignifugeant.
Des dérivés de 2, diol échappant à la critique précédentes, ont également proposés, par exemple le C CH de tels composés posent
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(2-chloro-éthyle) PO (OCH2CH2Cl) 30souvent des problèmes au niveau de la mise en oeuvre ; par exemple dans l'ignifugation des mousses de polyuréthane, leur viscosité trop élevée rend difficile leur mise en oeuvre par pompe doseuse.
Des phosphates bromés comme le phosphate de tris
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(Z-3-dibromo=1-propyle) PO (OCHCHBrCH chlorobromés comme le phosphate de tris (1-bromo, 3-chloro, 2 PO OCH(CHCl)CHBr également été proposés ou utilisés, mais ceux-ci ont da être abandonnés quand il fut reconnu qu'ils étaient doués de propriétés cancérigènes.
Les benzyl phosphonates halogénés objets de la présente invention sont décrits sente invention sont dans le brevet américain US 3 547 842 de"American Cyanamid Company Ils échappent largement aux critiques précédentes et répondent à la. formule (I)
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dans laquelle X représente un atome de chlore ou as brome
R représente un radical alkyle de 1 à 4 atomes de carbone.
Le nombre moyen m d'atomes X substituants du noyau aromatique est compris entre 0 et 5. La position des atomes de chlore ou de brome sur le noyau benzénique est indifférent- ment ortho, méta ou para. L'invention concerne également les mélanges de deux ou plusieurs phosphonates répondant à la for- mule (I).
Les phosphonates décrits dans le brevet américain précité sont pynthetisés par réaction dite de Mich lis- Arbuzov entre un halogénure benzylique et un phosphite de
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trialkyle suivant la réaction :
EMI4.2
EMI4.3
Mais cette voie donne simultanément d'autres com-
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posés phosphorés, notamment le phosphonate R-P- o 0 et sous-produit un hydrocarbure halogéné et le rendement en produit de l'invention n'est pas très élevé. Par ailleurs cette voie ne permet pas d'obtenir les composés de l'invention tels que-les deux groupements ORX de la formule (I) soient différents.
Un procédé préféré, faisant lui aussi objet de l'invention, consiste à faire réagir un phosphite cyclique d'éthylène (II) avec un halogénure benzylique (III) à des températures de 80 à 200 C.
(1)
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Il a été trouvé en effet de façon inattendue, que la condensation MICHAELIS-ARBUZOV des chlorures et des bromures benzyliques (III) avec les phosphites cycliques (II) avait lieu sélectivement avec ouverture du cycle selon l'équation (1), c'est-à-dire sans participation appréciable de la réaction concurrente (2) qui paraissait pourtant à priori également
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possible :
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La réaction concurrente (2) était hautement indé- sirable d'une part parce qu'elle aurait sous-produit un hydrocarbure dihalogéné, avec abaissement du rendement pondéral de la condensation de MICHAELIS-ARBUZOV et perte inutile dans le produit final de deux atomes d'halogène, très utiles pour l'activité ignifugeante recherchée ;
d'autre part parce qu'un phosphonate cyclique d'éthylène tel que (IV) est en général extrêmement sensible à l'hydrolyse.
Le phosphite cyclique (II) peut être obtenu par un des procédés classiques connus ; par exemple en condensant une molécule d'oxyde d'alkylène avec une molécule de chloro ou de bromo phosphite d'éthylène cyclique (V) (encore appelé 2-halogéno 1,3,2-dioxaphospholane), lui-même directement accessible par réaction du trichlorure ou du tribrornure de phosphore avec le glycol :
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R' étant H, CH2, C H.
Les halogénures benzyliques (III) intervenant dans le réaction (1) peuvent âtre obtenus facilement par chloruration ou bror. iurstion du toluène suivie ou non d'un fractionnement par distillation. La préférence est accordée aux halogé-
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nures (III) pour lesquels-m est compris entre 1 et 3. Even- tuellement, les halogénures benzyliques (III) utilisés pour- ront contenir, comme impureté inerte mais non gênante, jusqu'à 5 % de polyhalogéno toluènes.
Les nouveaux benzylphosphonates halogénés objets de l'invention peuvent être utilisés comme additifs ignifugeants dans un grand nombre de matières plastiques telles que poly- uréthanes, polystyrène, ABS, résines vinyliques, résines épo- xy, dans les élastomères, les fibres textiles synthétiques, telles que polyester, polyamide, fibres acryliques ou moda- cryliques, employées seules ou en association avec d'autres fibres synthétiques ou naturelles, dans les peintures, les colles ou autres matériaux combustibles qu'il peut être sou- haitable de protéger contre le risque de feu.
Les propriétés ignifugeantes de ces produits sont particulièrement intéressantes dans les mousses de polyuré- thanes avec une permanence remarquable de l'effet ignifugeant mise en évidence lorsque l'on effectue des tests de vieillis- sement accéléré.
EXEMPLE 1
On charge dans un ballon | 160 parties de trichlo- rure de phosphore. On introduit en 2 h à la températux8 ordi naire 462 p d'éthylène glycol. On laisse réagir 2 h, puis distille sous un vide de 2399, 88 Pa à 50 C le 2-chloro 1, 3, 2- dioxaphospholane ; on en recueille 563 p ; on charge ce pro- duit dans un ballon, on ajoute-0, 6 p d'isopropylate d'aluminium puis progressivement 220 p d'oxyde d'éthylène en refroidissant entre 20 et 30 C. On distille sous un vide de 133. 32 Pa à 57 C le 2 (2-chloroéthoxy) 1, 3, 2-dioxaphospholane On en recueille
550 p.
On charge ce produit dans un ballon, on ajoute 592 p de chlorure de dichlorobenzyle (mélange d'isomères essentiel- lement 2-4, 2-5 et 3-4). On chauffe 16 h à 160 C. On obtient.
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un liquide dont l'acidité est de 0, On le traite par 18 p d'orthoformiato à 1200C pendant 30 mn.
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On étête le mélange à 1600C sous 1999, 83 Pa. On obtient finalement 1 100 p d'un liquide clair constitué par le bis (2chloroéthyle) dichlorobenzyl phosphonate. acidité : 0,01 équivalent par kg ; indice de réfraction
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n = 1, D
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(Cl) o RMN "" \0)-CH-P a b c
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1 53951 :# 6,97 - 7,42 (H##) ; 3,43 (Ha) ; 4, 25 (Hb) et 3,65 ppm (Hc) H ar
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:30,0-30,5 (Cb) et 42, Référence externe Si (CH).
JJfUL
On charge dans un ballon : - 317 p de trichlorure de phosphore.
On introduit en 2 h à la température ambiante - 124 p d'éthylène glycole
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L ¯vlate d'alumiOn 2 h, on ajoute 0, p d'isopropylate nium puis progressivement 86 p d'oxyde d'ethylene en refroi- dissant entre 20 et 30 C.
On ajoute ensuite - 305 p de chlorure de dichlorobenzyle (mélange d'isomères).
On chauffe 14 h à 1600C. On laisse refroidir à 120 C. On traite par 10 p d'orthoformiate d'éthyle pendant 30 mn. On
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étête le produit obtenu à 160 C B3 600 p d'un liquida clair constitué en majeure partie du produit de l'exemple 1.
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0EXEMPLE 3
On prépare des blocs de mousse souple de polyuréthanes par la mise en oeuvre de la formulation suivante :
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<tb>
<tb> - <SEP> polyol <SEP> UGIPOL <SEP> 1120 <SEP> (triol <SEP> de <SEP> masse
<tb> moléculaire <SEP> N <SEP> 4 <SEP> 000) <SEP> 100 <SEP> parties
<tb> - <SEP> eau <SEP> 3, <SEP> 5" <SEP>
<tb> - <SEP> catalyseur <SEP> aminé <SEP> (N, <SEP> N-diméthyl <SEP> éthanolamine) <SEP> 0, <SEP> 30 <SEP> Il <SEP>
<tb> - <SEP> catalyseur <SEP> métallique <SEP> (à <SEP> base <SEP> d'octoate
<tb> stanneux) <SEP> 0, <SEP> 25" <SEP>
<tb> silicone <SEP> tensio-actif <SEP> du <SEP> commerce <SEP> 0, <SEP> 80 <SEP> Il <SEP>
<tb> - <SEP> additif <SEP> ignifugeant <SEP> 10
<tb> - <SEP> toluène <SEP> diisocyanate <SEP> LILENE <SEP> T <SEP> 80 <SEP> (indice
<tb> 106)
<SEP> 43 <SEP> "
<tb>
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La masse volumique des blocs obtenus en expansion 3 libre est de environ 30 kg/m3o
La réaction au feu des mousses est évaluée au moyen des essais conventionnels de laboratoire suivants : - mesure de l'indice d'oxygène : norme NFT 51 071 - essai de combustion horizontale : norme ASTM D 1692-74
La mesure de l'indice d'oxygène consiste à déterminer, sur une éprouvette verticale de section 12, 5 x 12t5 mm, la concentration minimale en oxygène d'un mélange oxygène + azote, permettant l'entretien de la combustion pendant une durée de 3 minutes au moins (ou sur une longueur de 75 mm)
Il est admis que l'amélioration de 1s réaction au feu est d'autant plus importante que la valeur de l'indice d'oxygène est plus élevée.
La norme ASTM D 1692-74 prévoit d'exposer à la flamme d'un brûleur à gaz, l'extrémité d'une éprouvette hori- zontale (dimensions 50 x 150 x 13 mm) supportée par une toile métallique, pendant une durée oe 30 secondes. L'essai consiste
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à mesurer la longueur détruite par la combustion (au maximum jusqu'à un repère situé à 127 mm de l'extrémité exposée) et la duré de la combustion. Si la combustion cesse spontanément avant la destruction complète de l'éprouvette, et ce sur 5 éprouvettes, le matériau est classé auto-extinguible ("self- extinguishing"SE) dans les conditions de l'essai.
Les essais de réaction au feu sont effectués avant et après vieillissement accéléré des éprouvettes (en enceinte à 90'C, 90 % d'humidité relative pendant 5 ou 24 heures).
Les produits des exemples 1 et 2 sont évalués com- parativement à deux additifs ignifugeants disponibles commercialement : - l'un à base d'esters de l'acide 2-chloroéthyl- phosphonique (ANTIBLAZE 78 de MOBIL CHEMICAL), - l'autre constitué par le phosphate de tris (2chloroéthyle) ou TCEP.
L'ensemble des résultats est donné dans le tableau suivant. Les essais de vieillissement accéléré mettent par- ticulièrement en évidence les avantages des produits de l'invention (permanence de l'effet ignifugeant).
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<tb>
<tb>
ADDITIF <SEP> Sans <SEP> vieillissement <SEP> Viellissement <SEP> 5 <SEP> H <SEP> Vieillissement <SEP> 24 <SEP> h
<tb> Indice <SEP> Norme <SEP> ASTM <SEP> D <SEP> 1692 <SEP> Indice <SEP> Norme <SEP> ASTM <SEP> D <SEP> 1692 <SEP> Indice <SEP> Norme <SEP> ASTM <SEP> D <SEP> 1692
<tb> IGNIFUGEANT <SEP> d'oxygène <SEP> d'oxygène <SEP> d'oxygène
<tb> % <SEP> t <SEP> 1 <SEP> Classement <SEP> % <SEP> t <SEP> l <SEP> Classement <SEP> % <SEP> t <SEP> l <SEP> Classement
<tb> Témoin <SEP> 17,1 <SEP> 56 <SEP> 127 <SEP> brûle
<tb> Exemple <SEP> 1 <SEP> 22,7 <SEP> 36 <SEP> 42 <SEP> SE <SEP> 23,3 <SEP> 40 <SEP> 40 <SEP> SE <SEP> 23,2 <SEP> 42 <SEP> 42 <SEP> SE
<tb> Exemple <SEP> 2 <SEP> 23,1 <SEP> 42 <SEP> 40 <SEP> SE <SEP> 23,0 <SEP> 34 <SEP> 41 <SEP> SE <SEP> 23,7 <SEP> 35 <SEP> 44 <SEP> SE
<tb> Antibleze <SEP> 78 <SEP> 22,6 <SEP> 40 <SEP> 44 <SEP> SE <SEP> 22,
6 <SEP> 47 <SEP> 57 <SEP> SE <SEP> 22,2 <SEP> 76 <SEP> 127 <SEP> brûle
<tb> T <SEP> C <SEP> E <SEP> P <SEP> 21,6 <SEP> 53 <SEP> 55 <SEP> SE <SEP> 21,0 <SEP> 117 <SEP> 127 <SEP> brûle <SEP> 21,0 <SEP> 78 <SEP> 127 <SEP> brûle
<tb>
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- = temps de combustion moyen en secondes X - = longueur brûlée moyenne en mm (destruction totale 127 mm) 5 éprouvettes
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Descriptive brief filed in support of the invention patent application for: "Halogenated benzyl phosphonic esters, their manufacturing process and their application as flame retardants" (Inventors: Paul BOURDAUDUCQ, Michel DEMARCQ and
Michel BERNARD) trained by
Company known as: P C U K
UGINE KUHLMANN CHEMICALS in Paris (France) The subject of a request filed in France on AUGUST 27, 1982, under deposit number 82 14726, in the name of the company known as: PCUK UGINE KUHLMANN CHEMICAL PRODUCTS.
The present invention relates to halogenated benzyl phosphonic esters, their preferred method of manufacture and their application in the fireproofing of flammable materials.
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A large number of organic compounds containing phosphorus and chlorine or bromine have been proposed in the past as non-functional flame retardant additives for plastics, synthetic fibers and various other flammable materials. Only a few have experienced industrial production.
Probably the best known and the oldest is da tris phosphate. Mention may also be made of tris (chloro isopropyl) PO IOCH (CHCl) CH phosphate.
Phosphonates, for example bis (2-chloro-ethyl) 2-chloro-ethyl phosphonate (pure or partially polycondensed OCH 2 2 2) have also been marketed for the same purpose.
All of these compounds are easy to access, but have the drawback of being too volatile and too fluid, which causes the storage of losses by evaporation or migration and insufficient permanence of the flame retardant effect.
Mass compounds have been proposed to remedy this drawback, for example ta-trais ethylene (2-chloro-ethyl) and N compound compounds are somewhat soluble in water and / or hydrolyzable which again is detrimental to the permanence of the flame retardant effect.
Derivatives of 2, diol escaping previous criticism, have also proposed, for example the C CH of such compounds pose
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(2-chloroethyl) PO (OCH2CH2Cl) 30 often have problems with implementation; for example in the fireproofing of polyurethane foams, their too high viscosity makes it difficult to use them by metering pump.
Brominated phosphates like tris phosphate
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(Z-3-dibromo = 1-propyl) PO (chlorobrominated OCHCHBrCH like tris phosphate (1-bromo, 3-chloro, 2 PO OCH (CHCl) CHBr) have also been offered or used, but these have had to be abandoned when it was recognized that they were endowed with carcinogenic properties.
The halogenated benzyl phosphonates which are the subject of the present invention are described. Their invention is in American patent US Pat. No. 3,547,842 of the "American Cyanamid Company.
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in which X represents a chlorine atom or as bromine
R represents an alkyl radical of 1 to 4 carbon atoms.
The average number m of substituent X atoms of the aromatic nucleus is between 0 and 5. The position of the chlorine or bromine atoms on the benzene nucleus is indifferently ortho, meta or para. The invention also relates to mixtures of two or more phosphonates corresponding to formula (I).
The phosphonates described in the aforementioned American patent are synthesized by the so-called Mich lis-Arbuzov reaction between a benzyl halide and a phosphite of
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trialkyl following the reaction:
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But this path gives simultaneously other com
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laid phosphorus, in particular phosphonate R-P- o 0 and by-product a halogenated hydrocarbon and the yield of product of the invention is not very high. Furthermore, this route does not make it possible to obtain the compounds of the invention such that the two ORX groups of formula (I) are different.
A preferred process, which is also the subject of the invention, consists in reacting a cyclic ethylene (II) phosphite with a benzyl halide (III) at temperatures of 80 to 200 C.
(1)
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It has been found, unexpectedly, that the MICHAELIS-ARBUZOV condensation of chlorides and benzylic bromides (III) with cyclic phosphites (II) takes place selectively with opening of the cycle according to equation (1), that is that is to say without appreciable participation in the competing reaction (2) which seemed a priori also
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possible:
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The concurrent reaction (2) was highly undesirable on the one hand because it would have produced a dihalogenated hydrocarbon, with lowering of the weight yield of the condensation of MICHAELIS-ARBUZOV and unnecessary loss in the final product of two atoms of 'halogen, very useful for the desired flame retardant activity;
on the other hand because a cyclic ethylene phosphonate such as (IV) is in general extremely sensitive to hydrolysis.
Cyclic phosphite (II) can be obtained by one of the known conventional methods; for example by condensing a molecule of alkylene oxide with a molecule of chloro or bromo phosphite of cyclic ethylene (V) (also called 2-halo 1,3,2-dioxaphospholane), itself directly accessible by reaction phosphorus trichloride or tribrornide with glycol:
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R 'being H, CH2, C H.
The benzyl halides (III) involved in reaction (1) can easily be obtained by chlorination or bror. iurstion of toluene whether or not followed by fractionation by distillation. Preference is given to halog-
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nures (III) for which -m is between 1 and 3. Optionally, the benzyl halides (III) used may contain, as an inert but non-annoying impurity, up to 5% of polyhalo toluenes.
The new halogenated benzylphosphonates which are the subject of the invention can be used as flame retardant additives in a large number of plastics such as polyurethanes, polystyrene, ABS, vinyl resins, epoxy resins, in elastomers, synthetic textile fibers, such as than polyester, polyamide, acrylic or modacrylic fibers, used alone or in combination with other synthetic or natural fibers, in paints, glues or other combustible materials which it may be desirable to protect against the risk of fire.
The flame retardant properties of these products are particularly advantageous in polyurethane foams with a remarkable permanence of the flame retardant effect demonstrated when carrying out accelerated aging tests.
EXAMPLE 1
We load in a balloon | 160 parts of phosphorus trichloride. 462 p of ethylene glycol are introduced over 2 h at ordinary temperature. The reaction medium is left to react for 2 h, then distilled under a vacuum of 2399.88 Pa at 50 ° C., 2-chloro 1, 3, 2-dioxaphospholane; 563 p are collected; this product is loaded into a flask, 0.6 p of aluminum isopropylate is added and then gradually 220 p of ethylene oxide, cooling between 20 and 30 C. It is distilled under a vacuum of 133. 32 Pa at 57 C le 2 (2-chloroethoxy) 1, 3, 2-dioxaphospholane We collect some
550 p.
This product is loaded into a flask, 592 p of dichlorobenzyl chloride (mixture of isomers essentially 2-4, 2-5 and 3-4) are added. One heats 16 h at 160 C. One obtains.
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a liquid whose acidity is 0, It is treated with 18 p of orthoformiato at 1200C for 30 min.
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The mixture is stopped at 1600C under 1999, 83 Pa. 1100 p of a clear liquid consisting of bis (2 chloroethyl) dichlorobenzyl phosphonate are finally obtained. acidity: 0.01 equivalent per kg; refractive index
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n = 1, D
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(Cl) o NMR "" \ 0) -CH-P a b c
EMI7.3
1 53951: # 6.97 - 7.42 (H ##); 3.43 (Ha); 4.25 (Hb) and 3.65 ppm (Hc) H ar
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: 30.0-30.5 (Cb) and 42, External reference Si (CH).
JJfUL
Charged in a flask: - 317 p of phosphorus trichloride.
Is introduced in 2 h at room temperature - 124 p of ethylene glycol
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Aluminum hydroxide 2 h, 0, p of nium isopropylate is added, then gradually 86 p of ethylene oxide, cooling between 20 and 30 C.
Then added - 305 p dichlorobenzyl chloride (mixture of isomers).
We heat 14 h at 1600C. The mixture is allowed to cool to 120 C. It is treated with 10 p of ethyl orthoformate for 30 min. We
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head the product obtained at 160 C B3 600 p of a clear liquida consisting mainly of the product of Example 1.
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0 EXAMPLE 3
Blocks of flexible polyurethane foam are prepared by using the following formulation:
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<tb>
<tb> - <SEP> polyol <SEP> UGIPOL <SEP> 1120 <SEP> (triol <SEP> of <SEP> mass
<tb> molecular <SEP> N <SEP> 4 <SEP> 000) <SEP> 100 <SEP> parts
<tb> - <SEP> water <SEP> 3, <SEP> 5 "<SEP>
<tb> - <SEP> catalyst <SEP> amino <SEP> (N, <SEP> N-dimethyl <SEP> ethanolamine) <SEP> 0, <SEP> 30 <SEP> Il <SEP>
<tb> - <SEP> metallic <SEP> catalyst <SEP> (with <SEP> octoate base <SEP>
<tb> stannous) <SEP> 0, <SEP> 25 "<SEP>
<tb> silicone <SEP> surfactant <SEP> from <SEP> commercial <SEP> 0, <SEP> 80 <SEP> It <SEP>
<tb> - <SEP> flame retardant additive <SEP> <SEP> 10
<tb> - <SEP> toluene <SEP> diisocyanate <SEP> LILENE <SEP> T <SEP> 80 <SEP> (index
<tb> 106)
<SEP> 43 <SEP> "
<tb>
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The density of the blocks obtained in free expansion 3 is approximately 30 kg / m3o
The reaction to fire performance of the foams is evaluated by means of the following conventional laboratory tests: - measurement of the oxygen index: standard NFT 51 071 - horizontal combustion test: standard ASTM D 1692-74
The measurement of the oxygen index consists in determining, on a vertical test tube of section 12.5 × 12 × 5 mm, the minimum oxygen concentration of an oxygen + nitrogen mixture, allowing maintenance of the combustion for a duration of 3 minutes at least (or over a length of 75 mm)
It is recognized that the improvement in the reaction to fire is greater the higher the value of the oxygen index.
The standard ASTM D 1692-74 provides for exposing to the flame of a gas burner, the end of a horizontal test piece (dimensions 50 x 150 x 13 mm) supported by a metallic canvas, for a period of time 30 seconds. The test consists
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to measure the length destroyed by combustion (at most up to a mark located 127 mm from the exposed end) and the duration of combustion. If the combustion ceases spontaneously before the complete destruction of the test piece, and this on 5 test pieces, the material is classified self-extinguishing ("self-extinguishing" SE) under the conditions of the test.
Reaction to fire tests are carried out before and after accelerated aging of the test pieces (in an enclosure at 90 ° C, 90% relative humidity for 5 or 24 hours).
The products of Examples 1 and 2 are evaluated by comparison with two flame retardant additives available commercially: - one based on esters of 2-chloroethylphosphonic acid (ANTIBLAZE 78 from MOBIL CHEMICAL), - the other consisting by tris (2chloroethyl) phosphate or TCEP.
All the results are given in the following table. The accelerated aging tests particularly highlight the advantages of the products of the invention (permanence of the flame retardant effect).
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<tb>
<tb>
ADDITIVE <SEP> Without <SEP> aging <SEP> Aging <SEP> 5 <SEP> H <SEP> Aging <SEP> 24 <SEP> h
<tb> Index <SEP> Standard <SEP> ASTM <SEP> D <SEP> 1692 <SEP> Index <SEP> Standard <SEP> ASTM <SEP> D <SEP> 1692 <SEP> Index <SEP> Standard <SEP > ASTM <SEP> D <SEP> 1692
<tb> FLAME RETARDANT <SEP> of oxygen <SEP> of oxygen <SEP> of oxygen
<tb>% <SEP> t <SEP> 1 <SEP> Ranking <SEP>% <SEP> t <SEP> l <SEP> Ranking <SEP>% <SEP> t <SEP> l <SEP> Ranking
<tb> Warning lamp <SEP> 17.1 <SEP> 56 <SEP> 127 <SEP> is burning
<tb> Example <SEP> 1 <SEP> 22.7 <SEP> 36 <SEP> 42 <SEP> SE <SEP> 23.3 <SEP> 40 <SEP> 40 <SEP> SE <SEP> 23.2 <SEP> 42 <SEP> 42 <SEP> SE
<tb> Example <SEP> 2 <SEP> 23.1 <SEP> 42 <SEP> 40 <SEP> SE <SEP> 23.0 <SEP> 34 <SEP> 41 <SEP> SE <SEP> 23.7 <SEP> 35 <SEP> 44 <SEP> SE
<tb> Antibleze <SEP> 78 <SEP> 22.6 <SEP> 40 <SEP> 44 <SEP> SE <SEP> 22,
6 <SEP> 47 <SEP> 57 <SEP> SE <SEP> 22.2 <SEP> 76 <SEP> 127 <SEP> is burning
<tb> T <SEP> C <SEP> E <SEP> P <SEP> 21.6 <SEP> 53 <SEP> 55 <SEP> SE <SEP> 21.0 <SEP> 117 <SEP> 127 <SEP > burns <SEP> 21.0 <SEP> 78 <SEP> 127 <SEP> burns
<tb>
EMI10.2
- = average burning time in seconds X - = average burned length in mm (total destruction 127 mm) 5 test pieces