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MEMOIRE DESCRIPTIF à l'appui d'une demande de
BREVET D'IMPORTATION pour "Perfectionnements relatifs à des fusils à air comprimé". par la Société : UTECH BV
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------------------ Basé sur un brevet déposé en Grande-Bretagne, le 14 mai 1981, sous le NO 8114842 et accordé le 22 avril 1983, sous le NO 2084704.
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Perfectionnements relatifs à des fusils à air comprimé.
La présente invention concerne un fusil à air comprimé.
Les trois types de base de fusils à air comprimé peuvent être classés suivant leurs mécanismes respectifs de tir, notamment ceux du type à pompe, ceux du type actionné par un gaz et ceux du type à ressort. La présente invention concerne un perfectionnement apporté aux fusils à air comprimé du type à ressort.
Dans ce type de fusil à air comprimé, un cylindre en acier (environ 3 cm de diamètre sur 35 cm de longueur) constitue la base du mécanisme de tir.
Le canon est articulé à l'avant de ce cylindre afin de pouvoir ouvrir la culasse. Lorsque la culasse est ouverte, un mécanisme d'armement agit sur un piston pouvant coulisser à l'intérieur du cylindre pour entraîner ce piston vers l'arrière et comprimer un ressort de tir de type hélicoïdal. Le mécanisme, de tir est verrouillé par un mécanisme de déclenchement dans la position arrière extrême du piston dans laquelle le ressort de tir est complètement comprimé.
Lorsqu'un plomb est introduit dans la culasse et que cette dernière est ensuite fermée, le fusil est prêt à tirer. Une pression exercée sur la détente a pour effet de libérer le mécanisme de tir verrouillé, si bien que le piston est chassé vers l'avant à grande vitesse sous l'action du ressort de tir. L'air contenu dans le cylindre devant le piston est de plus en plus comprimé pour dépasser une valeur seuil à laquelle le plomb est éjecté à grande vitesse à travers le canon.
Un objet principal de la présente invention est d'apporter un perfectionnement aux fusils à air
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comprimé du type à ressort décrits ci-dessus.
Suivant l'invention, on prévoit un fusil à air comprimé comportant un mécanisme de tir comprenant un cylindre extérieur, un cylindre intérieur coaxial fixé à ce cylindre extérieur et ayant une extrémité arrière fermée qui fait également office de fermeture pour l'extrémité arrière du cylindre extérieur, ce cylindre intérieur s'étendant vers l'avant à partir de cette extrémité arrière fermée pour définir un espace libre cylindrique avec le cylindre extérieur sur une partie de la longueur de ce dernier, un piston creux ayant une paroi cylindrique s'étendant vers l'arrière derrière la face du piston pour pénétrer dans cet espace libre cylindrique,
un moyen enfermant hermétiquement une charge d'un gaz sous une forte pression à l'intérieur de la chambre fermée à volume variable définie par les espaces intérieurs communicants de ce cylindre intérieur et de ce piston creux, un moyen en vue d'armer le fusil, ce moyen d'armement pouvant fonctionner pour déplacer le piston creux vers l'arrière dans une position de verrouillage de détente, ainsi qu'une détente en vue de libérer le piston verrouillé pour permettre son mouvement rapide vers l'avant pour le tir d'un plomb sous la pression du gaz en expansion, mouvement au cours duquel ce piston coopère avec le cylindre extérieur pour fournir une pression de propulsion de plomb dans l'extrémité avant du cylindre extérieur.
En conséquence, la présente invention est essentiellement basée sur le concept du remplacement du ressort hélicoïdal classique à compression par un ressort pneumatique, ainsi que sur le moyen permettant de réaliser ce concept. L'invention offre différents avantages vis-à-vis d'un fusil à air comprimé
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classique du type à ressort, en particulier, en ce qui concerne l'uniformité et la consistance de la puissance de tir, la fiabilité et le maintien du rendement à mesure que le temps s'écoule.
De préférence, le moyen d'armement comprend un mécanisme à levier d'armement pouvant fonctionner lorsque le fusil est ouvert à la culasse afin de pousser le piston creux vers l'arrière par une oreille formée sur ce piston et ressortant à travers une rainure longitudinale pratiquée dans le cylindre extérieur, ce dernier comportant également une rainure pour le passage d'un levier pouvant être actionné par la détente sollicitée par un ressort pour venir stengager dans une cavité pratiquée dans la paroi du piston, cette cavité étant en alignement avec cette rainure lorsque le piston occupe sa position arrière extrême d'armement.
Le moyen enfermant hermétiquement la charge de gaz peut être un moyen étanchant le cylindre intérieur contre l'intérieur du piston, ce moyen d'étanchement comportant un joint étanche à lèvre qui est situé, de préférence, contre l'extrémité avant du cylindre intérieur par l'intermédiaire d'un joint torique. Tout comme celui utilisé dans différents types de pompes, ce joint étanche à lèvre offre l'avantage d'améliorer de plus en plus l'étanchéité à des pressions supérieures. De préférence, le cylindre intérieur et l'espace intérieur du piston creux communiquent via un orifice axial pratiqué dans une paroi en bout avant du cylindre intérieur.
Le moyen d'étanchement prévu à l'extrémité avant du cylindre intérieur est d'une importance primordiale afin que le gaz contenu dans l'espace à volume variable ne puisse s'échapper à l'extérieur du piston en direction de la culasse du fusil pour ainsi s'échapper
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lors du tir. Une caractéristique essentielle de l'invention réside dans le fait que la charge de gaz utilisée pour le tir doit être retenue en permanence pour maintenir le rendement jusqu'à ce qu'elle soit délibérément libérée, par exemple, pour permettre un travail d'entretien.
De préférence, dans la fermeture en bout arrière, on prévoit une soupape telle qu'une soupape de type Schraeder, permettant ainsi de charger un gaz sous haute pression dans la chambre à volume variable.
La fermeture arrière est avantageusement constituée d'une queue formée sur le cylindre enté- rieur et correspondant à l'extrémité arrière du cylindre extérieur sur sa face intérieure, cette queue étant fixée en place par des vis de blocage qui sont serrées à l'intervention d'un adhésif de liaison des métaux tel que celui connu sous le nom de la marque commerciale"Locktite".
Suivant une autre caractéristique importante de l'invention, un passage d'échappement de gaz communique, via la queue précitée, entre l'intérieur du cylindre intérieur et au moins un des trous dans lesquels viennent se loger les vis de blocage. Grâce à ce passage d'échappement de gaz, on évite les accidents lorsque le mécanisme de tir est démonté pour procéder à un nettoyage ou à un entretien. Le cylindre intérieur né peut être retiré avant que toutes les trois vis de blocage n'aient été enlevées et l'enlèvement d'au moins une de ces vis aura préalablement assuré la libération de la charge de gaz sous haute pression à l'intérieur du mécanisme.
On décrira à présent, à titre d'exemple, un système pratique du fusil à air comprimé suivant l'invention en se référant aux dessins annexés dans
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lesquels : la figure 1 est une coupe transversale verticale du mécanisme de tir d'un fusil à air comprimé en position armée ; la figure 2 est une coupe transversale horizontale de ce mécanisme ; les figures 3 et 4 montrent, à une échelle agrandie, le mécanisme en position désarmée respectivement par une coupe transversale verticale et par une coupe transversale horizontale ; et la figure 5 est une coupe transversale, à une échelle agrandie, illustrant le ressort pneumatique du mécanisme en position d'isolation et d'armement.
Le fusil à air comprimé illustré dans les dessins annexés comprend un canon 10 situé devant un mécanisme de tir 12 installé sur la monture 14, cette dernière étant illustrée simplement pour des raisons de commodité en figure 1. Le canon tourne sur un pivot 16 pour ouvrir la culasse 18, comme indiqué par la flèche 20 en figure 1, permettant ainsi également d'armer le mécanisme 12 qui sera alors prêt pour le tir. Le canon 10 ferme la culasse 18 contre un joint de culasse 22 sous forme d'un joint torique. Lorsque le fusil est ouvert pour effectuer l'armement, on introduit un plomb dans la culasse afin de fermer l'ouverture d'entrée 24 de cette dernière dans le canon 10 conformément à la pratique habituelle.
Le mécanisme de tir 12 comprend un cylindre extérieur en acier 26 dont la paroi avant en bout renferme l'ouverture d'entrée de culasse 24 et à l'intérieur duquel se déplace un piston creux 28 ayant une paroi cylindrique 30. Ce piston comporte une couronne d'amortissement 32 et un joint étanche 34 sous forme d'un joint torique disposé derrière la couronne de piston 35.
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A l'intérieur de la partie arrière du cylindre extérieur 26, est fixé un cylindre intérieur en acier 36 définissant, avec le cylindre extérieur, un espace libre annulaire 38 à l'intérieur duquel vient se loger la paroi 30 du piston. A son extrémité avant, le cylindre intérieur 36 est appliqué hermétiquement au piston 28 à l'intervention d'un joint torique 40 et d'un joint à lèvre 42. Ces derniers sont appliqués contre une paroi en bout avant du cylindre intérieur 36 qui est ouvert axialement comme indiqué en 44 afin d'établir une communication entre ce cylindre intérieur et l'espace intérieur du piston creux 28.
A son extrémité arrière, le cylindre intérieur 36 est fermé par une queue 46 qui sert également à fermer l'extrémité arrière du cylindre extérieur 26.
Dès lors, cette queue 46 correspond à l'extrémité arrière du cylindre extérieur 26 et elle est fixée en place par trois vis de blocage 48 qui sont scellées en place en utilisant un adhésif de liaison des métaux tel que celui connu sous le nom de la marque commerciale"Locktite"au moment où ces vis sont introduites et serrées.
Au moyen d'une soupape de type Schraeder 50 située à la fermeture arrière 46, une charge d'un gaz sous haute pression, par exemple, de l'air ou de l'anhydride carbonique, peut être chassée dans la chambre à volume variable et fermée hermétiquement 52 qui est définie par les espaces intérieurs communicants du cylindre intérieur 36 et du piston creux 28. Lorsque le mécanisme est désarmé (voir figures 3 et 4), le piston 28 occupe sa position avant extrême et la chambre 52 a un volume maximum. Lorsque le mécanisme est armé (voir figures 1, 2 et 5), le piston 28 occupe sa position arrière extrême et
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la chambre 52 a un volume minimum qui représente à peu près la moitié de son volume maximum en position désarmée.
Le mécanisme 12 est armé lorsque la culasse 18 est ouverte en faisant pivoter le canon 10. Un mécanisme à levier d'armement 54 entraîné par le mouvement de pivotement du canon se déplace vers l'arrière en poussant à son tour le piston 28 vers l'arrière à l'intervention d'une oreille 56 formée sur ce piston et ressortant à travers une rainure longitudinale 58 pratiquée dans le cylindre extérieur 26. Lorsque le piston 28 atteint sa position arrière extrême dans laquelle la charge de gaz renfermée dans la chambre 52 est très fortement comprimée, il est verrouillé en place au moyen d'un mécanisme de détente 60 sollicité par un ressort et venant s'engager, via une rainure 62 pratiquée dans le cylindre extérieur, dans une cavité 64 formée dans la paroi 30 du piston.
Le fusil à air comprimé est alors prêt à tirer en exerçant une traction sur la détente 66.
Lorsqu'on tire en exerçant une traction sur la détente du fusil, le verrou du piston 28 est libéré et le piston est chassé rapidement vers l'avant sous la pression du gaz fortement comprimé contenu dans la chambre 52. L'air contenu dans le cylindre extérieur 26 devant le piston 28 est de plus en plus comprimé jusqu'à ce qu'il dépasse une valeur seuil ayant pour effet d'expulser le plomb hors de la culasse et le long du canon.
Une autre caractéristique importante de l'invention est illustrée pour des raisons de commodité en figure 4. Un passage d'échappement d'air 68 est ménagé dans la queue 46 du cylindre intérieur 26, mettant ainsi l'espace intérieur de ce dernier,
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c'est-à-dire la chambre 52, en communication avec chacun des trous 70 dans lesquels sont introduites les vis de blocage 48 fixant le cylindre intérieur en place. Dès lors, chaque fois que l'on enlève une de ces vis 48 avant de procéder au nettoyage ou à l'entretien du mécanisme de tir, la charge de gaz sous haute pression se trouvant dans la chambre 52 est immédiatement libérée avant de pouvoir procéder à l'enlèvement du cylindre intérieur 36.
On comprendra que le but de l'invention est de fournir un système pratique grâce auquel le fusil peut recevoir une charge semi-permanente de gaz dans la chambre 52 en cours de fabrication, cette charge de gaz ne devant être remplacée (à partir d'un cylindre approprié de gaz sous haute pression ou analogues) qu'après avoir délibérément démonté le fusil pour procéder à un entretien ou à une opération semblable.
La charge de gaz sous haute pression fait office de ressort pneumatique et elle n'est pas une charge de gaz consumable du type utilisé dans certains fusils à air comprimé fonctionnant au gaz. Dans ce contexte, diverses modifications du système décrit ci-dessus peuvent être envisagées dans le cadre de l'invention.
Afin d'assurer un étanchement et un fonctionnement fiables, on a trouvé qu'il était préférable d'incorporer une petite quantité de liquide dans le piston intérieur, spécifiquement une huile du type utilisé dans les systèmes hydrauliques de freinage de véhicules et analogues. Au cours de l'assemblage, on verse le liquide dans le cylindre intérieur 30 et il est efficacement étanché à l'intérieur lorsque ce cylindre est adapté sur le"piston"statique 36.
En outre, on a constaté qu'il était souhaitable d'appliquer de la graisse sur les joints toriques 34 et 40, ainsi que sur le joint à lèvre 42.