"Pièce anatomique pour lunettes de toute nature et sa technique
de réalisation".
La présente invention est relative à un dispositif anatomique pour toutes montures de lunettes,afin d'en augmenter le confort, la qualité de pose et surtout l'adaptabilité, et à sa technique de réalisation.
Par dispositif anatomique on entend en premier lieu des pièces pour la pose sur le nez mais la technique suivant l'invention s'étend également aux branches ou à tout autre endroit des lunettes reposant sur le visage et le crâne.
Il est connu que des lunettes de série procurent des désagréments, même après un ajustage très soigné, pouvant aller jusqu'à des ulcérations.
De même, des lunettes de série ne conviennent pas ou conviennent mal dans les cas d'enfoncements cartilagineux profonds, dans les cas de déformations posttraumatiques du nez ou encore dans les cas de morphologies hors standards ou s'adaptant mal à la lunetterie comme les nez plats asiatiques ou africains.
C'est pour remédier à ces inconvénients qu'il est proposé suivant l'invention une pièce anatomique pour lunettes, dont la technique de réalisation consiste à prendre conjointement l'empreinte de la monture et de l'endroit envisagé, tel que le nez de l'usager, à l'aide d'une pâte de dentisterie, à mouler à partir de l'empreinte réalisée deux plâtres bleus, respectivement un plâtre de référence et un plâtre de travail, à vernir la surface de contact après démoulage de l'empreinte avec un vernis d'isolation, à réunir les deux faces du plâtre de travail après séchage et forage de deux trous aux points hauts, à couler dans le moule une résine durcissable à chaud et polymérisable à température modérée, à placer le moule. '. après polymérisation et bridage léger dans un moufle porté à environ 100[deg.] C, à comprimer dans le moufle de l'air à envi-
<EMI ID=1.1>
à parachever la pièce par meulage et polissage et à la fixer sur la monture par tout moyen approprié.
Suivant l'invention la technique consiste encore à donner à la pièce par meulage et polissage la forme et les dimensions requises et à fixer ladite pièce sur les lunettes par utilisation de moyens courants en lunetterie.
Il est encore prévu suivant l'invention d'appliquer la technique ci-dessus pour faire des additions sur des pièces anatomiques existantes. Dans ce cas la technique consiste à badigeonner de vaseline un plâtre de référence détouré et poli, à préparer la résine et à la laisser polymériser à température ambiante, à l'étaler souple sur le plâtre et à placer la monture avec la pièce existante, la polymérisation finale s'effec-
<EMI ID=2.1>
de 2 kg à 3 kg.
Suivant l'invention également, dans le cas d'une résine à polymérisation ultrarapide et d'addition sur pièce existante, la technique consiste à préparer la résine, à l'étaler sur la pièce, à vaseliner l'endroit, tel que le nez de la personne, à appliquer la monture sur la personne lorsque la résine devient très terne et, après polymérisation, à finir la pièce avec son addition.
D'autres détails ressortiront de la description qui suit basée sur le dessin schématique annexé montrant en :
Figure 1 une pièce "anatomique suivant l'invention pour la pose sur le nez ; Figure 2 une paire de lunettes pourvue d'une pièce suivant la figure 1 ; <EMI ID=3.1> sur le nez de l'usager ; Figures 4 à 11 divers stades de la technique des plâtres et moules pour la réalisation de la pièce anatomique.
La présentation des pièces de nez selles anatomiques
1 se rapproche autant que possible des pièces de série. Seul
le grain de peau 2 se marquant par transparence peut les différencier (figures 1, 2).
Par une prise d'empreinte appropriée on exécute une pièce de nez, qui est non seulement une réplique fidèle du volume du nez mais également le reflet de la déformation à l'effort de la peau et du cartilage.
Pour réaliser.les surfaces de pose nécessaires on emploie des formes guides et sur le plan de l'accrochage, en tenant compte de la sensibilité épidermique du client, on emploie des finitions appropriées.
S'il s'agit de monture métallique, dont les dispositifs de pose primitifs ont pu être démontés, on prend conjointement l'empreinte de la monture et du nez à l'aide d'une pâte d'empreinte de dentisterie dure. Le dynamisme est assuré par
la poussée des doigts sur la monture 3 et des doigts sur la résine 4 (figures 3, flèches X et Y).
Pour augmenter la fidélité, il est prévu de pouvoir effectuer un prémoulage avec une lamelle de laiton à presser
sur la résine en place. On obtient ainsi une empreinte plus dynamique.
S'il s'agit de monture métallique, dont les dispositifs sont à conserver ou de montures en acétate ou plastique, on utilise une pâte semi-dure. Les épaisseurs d'ajustement ici sont beaucoup moindres et la prise d'empreinte est surtout destinée à la réalisation d'un plâtre permettant des basages divers.
A partir de l'empreinte existante on moule deux plâtres bleus dans un godet 5 d'environ 80 mm de diamètre, c'est-à-dire un plâtre de référence possédant un moulage sommaire de la monture 3 pour repérage (figure 4) et un plâtre de travail pour coulage. Après séchage sommaire d'une demi-heure on démoule l'empreinte et on vernit la surface de contact avec un vernis d'isolation (figure 5). On replace l'empreinte dans son logement (figure 6) et on moule la face supérieure (figure 7).
Après séparation on laisse sécher 24 heures à 80[deg.] C (figure 8).
Après séchage des plâtres on fore deux trous 6 aux points hauts de 5 mm de diamètre (figure 9). On vernit l'empreinte et les trous de coulée avec un vernis d'isolation. Après séchage du vernis on vernit avec un autre vernis d'isolation les surfaces de contact (figure 10) et on réunit les deux parties (figure 11).
Comme résine on a utilisé avantageusement au cours des essais de la résine vendue sous le nom de Acron parce qu'il est intéressant d'employer une résine durcissable à chaud, aux environs de 1000 C, et polymérisable à température modérée, de l'ordre de 40[deg.] C. Comme mouillant de ce polymère acrylique on utilise le méthyl métacrylate.
Pour des pièces de profil compliqué on met le moule sous un vide peu important, de l'ordre de 100 mm de mercure pendant environ 15 secondes. Au lieu d'une polymérisation à 40[deg.] C on fait ici polymériser la matière à température ambiante, ce qui allonge les temps.
Après polymérisation et bridage léger du moule on
le place dans un moufle porté à 100[deg.] C et on comprime dans ce moufle de l'air à 16 kg/cm<2>. Le temps de cuisson est d'environ 2 heures.
La finition des pièces est effectuée par des meules de profils divers tournant à faible vitesse et humidifiées et par un polissage.
La pièce terminée est fixée en place par les moyens habituels de la lunetterie. Dans les cas où l'esthétique n'en souffre pas on emploie des picots ou des oeillets soudés. Dans le cas de montures souples on emploie le clipsage et dans les autres cas on utilise pour la fixation une résine époxy.
Au lieu de réaliser une pièce anatomique pour lunettes, il est prévu aussi suivant l'invention de faire des additions sur des pièces anatomiques ou des nez selles existants. Le plâtre de référence, détouré et poli au papier, est badigeonné de vaseline. Sur ce plâtre on étale une résine, encore souple et après polymérisation à température ambiante, et on place la monture de lunettes. La polymérisation finale s'effectue après un temps de 7' à 10' dans le moufle à une température de 40[deg.] C à 45[deg.] C sous une pression de 2 kg à
3 kg/cm<2>.
On peut aussi pour des additions sur des pièces anatomiques utiliser une résine à polymérisation ultrarapide. Dans ce cas l'opération se fait sur 1: usager lui-même. Après préparation de la résine, on l'étale sur la pièce existante.
On vaseline le nez de l'usager et, lorsque la résine devient terne, on applique la monture sur le nez. Après polymérisation on enlève la monture et on parachève la pièce avec son addition.
Suivant l'invention il est également prévu pour la réalisation des pièces anatomiques d'utiliser une résine silicone. On l'utilise pour faire des basages mous sur plâtre poli, les diverses épaisseurs du basage pouvant être adaptées suivant les sensibilités rencontrées. La technique est la même que celle des autres basages sur plâtre mais ici le confort est exceptionnel.
REVENDICATIONS
1. Technique de réalisation d'une pièce anatomique pour lunettes, caractérisée en ce qu'elle consiste à prendre conjointement l'empreinte de la monture et de l'endroit envisagé, tel que le nez de l'usager, à l'aide d'uae pâte de dentisterie, à mouler à partir de l'empreinte réalisée deux plâtres bleus, respectivement un plâtre de référence et un plâtre de travail, à vernir la surface de contact après démoulage de l'empreinte avec un vernis d'isolation, à réunir les deux plâtres après séchage et forage de deux trous aux points hauts, à couler dans le moule une résine durcissable à chaud et polymérisable à température modérée, à placer le mou�e après polymérisation et bridage léger dans un moufle porté à environ 1000 C, à comprimer dans le moufle de l'air
à environ 16 kg/cm avec un'temps de cuisson de l'ordre de
2 heures, à parachever la pièce par meulage et polissage et à la fixer sur la monture par tout moyen approprié.
"Anatomical piece for glasses of all kinds and its technique
of achievement ".
The present invention relates to an anatomical device for all spectacle frames, in order to increase its comfort, the quality of fitting and above all the adaptability, and to its production technique.
By anatomical device is meant in the first place parts for fitting on the nose but the technique according to the invention also extends to the branches or to any other place of the glasses resting on the face and the skull.
It is known that standard glasses cause inconvenience, even after very careful adjustment, which can go as far as ulceration.
Likewise, standard glasses are unsuitable or ill-suited in cases of deep cartilage depression, in cases of posttraumatic nose deformity or in cases of non-standard morphologies or which are ill-suited to eyewear such as the nose Asian or African dishes.
It is to remedy these drawbacks that an anatomical piece for glasses is proposed according to the invention, the technique of which consists in jointly taking the imprint of the frame and of the envisaged place, such as the nose of the user, using a dentistry paste, to mold from the impression made two blue plasters, respectively a reference plaster and a working plaster, to varnish the contact surface after demolding the imprint with an insulating varnish, to join the two sides of the working plaster after drying and drilling two holes at the high points, to pour in the mold a hardenable resin hot and polymerizable at moderate temperature, to place the mold. '. after polymerization and light clamping in a muffle brought to about 100 [deg.] C, to compress in the muffle air at approxi-
<EMI ID = 1.1>
to finish the part by grinding and polishing and to fix it on the frame by any suitable means.
According to the invention, the technique also consists in giving the part by grinding and polishing the required shape and dimensions and in fixing said part on the glasses by using current means in eyewear.
It is also planned according to the invention to apply the above technique to make additions to existing anatomical parts. In this case the technique consists in brushing petroleum jelly with a cut and polished reference plaster, preparing the resin and letting it polymerize at room temperature, spreading it flexible on the plaster and placing the frame with the existing part, the final polymerization takes place
<EMI ID = 2.1>
from 2 kg to 3 kg.
According to the invention also, in the case of a resin with ultrafast polymerization and addition on existing part, the technique consists in preparing the resin, spreading it on the part, vaselinating the place, such as the nose of the person, to apply the frame to the person when the resin becomes very dull and, after polymerization, to finish the part with its addition.
Other details will emerge from the following description based on the appended schematic drawing showing in:
Figure 1 a part "anatomical according to the invention for the pose on the nose; Figure 2 a pair of glasses provided with a part according to figure 1; <EMI ID = 3.1> on the nose of the user; Figures 4 to 11 various stages of the plaster and mold technique for the production of the anatomical part.
The presentation of the anatomical stool nose pieces
1 is as close as possible to the standard parts. Only
the grain of skin 2 marked by transparency can differentiate them (FIGS. 1, 2).
By taking an appropriate impression, a nose piece is performed, which is not only a faithful replica of the volume of the nose, but also a reflection of the deformation on effort of the skin and cartilage.
To achieve the necessary laying surfaces, guide shapes are used and, in terms of attachment, taking account of the client's epidermal sensitivity, appropriate finishes are used.
In the case of a metal frame, from which the original positioning devices could have been dismantled, the impression of the frame and the nose are taken jointly using a hard dentistry impression paste. Dynamism is ensured by
the push of the fingers on the frame 3 and the fingers on the resin 4 (Figures 3, arrows X and Y).
To increase fidelity, it is planned to be able to carry out a pre-molding with a brass strip to be pressed
on the resin in place. This gives a more dynamic imprint.
If it is a metal frame, the devices of which are to be kept or acetate or plastic frames, a semi-hard paste is used. The adjustment thicknesses here are much less and the impression is mainly intended for the realization of a plaster allowing various bases.
From the existing imprint, two blue plasters are molded in a cup 5 of about 80 mm in diameter, that is to say a reference plaster having a summary molding of the frame 3 for location (FIG. 4) and a working plaster for casting. After a brief drying of half an hour, the mold is removed from the mold and the contact surface is varnished with an insulating varnish (Figure 5). The impression is replaced in its housing (figure 6) and the upper face is molded (figure 7).
After separation, leave to dry for 24 hours at 80 ° C. (FIG. 8).
After the plasters have dried, two holes 6 are drilled at high points 5 mm in diameter (Figure 9). The impression and the tap holes are varnished with an insulating varnish. After the varnish has dried, the contact surfaces are varnished with another insulating varnish (Figure 10) and the two parts are combined (Figure 11).
As a resin, resin sold under the name of Acron has advantageously been used during testing because it is advantageous to use a resin which is heat-curable, around 1000 ° C., and polymerizable at moderate temperature, of the order of 40 [deg.] C. As the wetting agent for this acrylic polymer, methyl methacrylate is used.
For parts of complicated profile, the mold is placed under a low vacuum, of the order of 100 mm of mercury for approximately 15 seconds. Instead of a polymerization at 40 [deg.] C, the material is polymerized here at room temperature, which lengthens the times.
After polymerization and light clamping of the mold,
place it in a muffle brought to 100 [deg.] C and we compress in this muffle air at 16 kg / cm <2>. The cooking time is approximately 2 hours.
The parts are finished by grinding wheels of various profiles rotating at low speed and moistened and by polishing.
The finished part is fixed in place by the usual means of eyewear. In cases where the aesthetics do not suffer, we use pins or welded eyelets. In the case of flexible frames, clipping is used and in other cases an epoxy resin is used for fixing.
Instead of making an anatomical piece for glasses, it is also planned according to the invention to make additions on anatomical pieces or existing stool noses. The reference plaster, cut out and polished with paper, is brushed with petroleum jelly. On this plaster is spread a resin, still flexible and after polymerization at room temperature, and the glasses frame is placed. The final polymerization is carried out after a time of 7 'to 10' in the muffle at a temperature of 40 [deg.] C to 45 [deg.] C under a pressure of 2 kg to
3 kg / cm <2>.
It is also possible for additions to anatomical parts to use an ultra-rapid polymerization resin. In this case the operation is done on 1: user himself. After preparation of the resin, it is spread over the existing part.
The user’s nose is vaseline and, when the resin becomes dull, the frame is applied to the nose. After polymerization, the frame is removed and the part is completed with its addition.
According to the invention, it is also intended for the production of the anatomical parts to use a silicone resin. It is used to make soft basements on polished plaster, the various thicknesses of the basing can be adapted according to the sensitivities encountered. The technique is the same as that of other plaster basements but here the comfort is exceptional.
CLAIMS
1. Technique for producing an anatomical piece for glasses, characterized in that it consists in jointly taking the imprint of the frame and of the envisaged place, such as the user's nose, using 'uae dentistry paste, to mold from the impression made two blue plasters, respectively a reference plaster and a working plaster, to varnish the contact surface after demolding of the impression with an insulating varnish, join the two plasters after drying and drilling two holes at the high points, pouring into the mold a hardenable resin hot and polymerizable at moderate temperature, placing the slack after curing and light clamping in a muffle brought to about 1000 C, to compress in the air flask
at around 16 kg / cm with a cooking time of around
2 hours, to finish the part by grinding and polishing and to fix it on the frame by any suitable means.