Appareil de distillation.
La présente invention concerne un procédé et un appareil perfectionnés pour la distillation de liquides contenant un sel ou un autre soluté peu vo-
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de mer en vue de produire de,l'eau douce.
La distillation est un procédé suivant lequel on évapore un liquide, puis on condense la vapeur. Elle est intéressante pour séparer des fractions volatiles d'un mélange de constituants non volatils*ou moine volatils .
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qui est particulièrement important est celui de la production d'eau pure à partir d'eau saumâtre ou de saumure. Aux fins de cette description, on utilise les expressions eau saumâtre et saumure pour désigner une solution de sel non saturée notamment de l'eau de mer.
Le brevet des Etats-Unis d'Amérique
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tiller un liquide aqueux d'alimentation contenant un sel ou un autre soluté peu volatil dans lequel le liquide d'alimentation s'écoule au. contact d'une membrane hydrophobe poreuse telle que de la vapeur d'eau puisse la traverser et puisse se condenser en formant un distillat sur sa face opposée.,
L'invention a pour but de procurer un appareil et un procédé de distillation perfectionnés.
Suivant l'invention, il est prévu un appareil pour la distillation d'un liquide aqueux d'alimentation contenant un sel ou un autre soluté peu volatil, qui comprend une chambre pourvue d'une entrée pour le .liquide d'alimentation et d'une.sortie pour débiter une alimentation concentrée, une chambre destinée à recueillir du distillat et comportant une sortie pour débiter le distillat liquide, les chambres étant- séparées par une membrane microporeuse hydrophobe qui est en contact étroit avec le liquide d'alimentation et avec le dis- <EMI ID=4.1> limentaticn et pour refroidir le distillât en vue de produire- une force d'entraînement pour l'évaporation de l'eau du liquide d'alimentation, de sorte qu'une distillation se produit au travers de la membrane microporeuse par diffusion moléculaire de vapeur d'eau
du liquide d'alimentation, la membrane micraporeuse comprenant une substance suffisamment non mouillante pour que le liquide d'alimentation et le distillat liquide soient repoussés et empêchés de pénétrer dans les micropores de la membrane.
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pour la distillation d'un liquide d'alimentation contenant un soluté peu volatil comprenant une première, une deuxième et une troisième chambre, la première chambre étaut destinée à recevoir et à transporter un premier liquide contenant un soluté peu volatil, la troisième chambre étant destinée à recevoir et à transporter un deuxième liquide, dans le sens opposé au premier, à une température inférieure à celle du premier liquide et contenant le soluté peu vo-
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troisième et formant, entre elle et la troisième chambre, une barrière thermoconductrice qui est imperméable au liquide et à la vapeur, la barrière thermoconductrice coopérant avec la troisième chambre pour assurer un contact étroit du deuxième liquide avec la barrière thermoconductrice, une deuxième barrière entre la première et la deuxième chambre qui est imperméable au liquide , mais perméable à la vapeur, la deuxième barrière coopérant avec la première chambre pour assurer un contact étroit du premier liquide avec la deuxième barrière et permettant la distillation par diffusion moléculaire de la première chambre vers la deuxième, et des moyens par lesquels le distillat peut être évacué de la deuxième chambre..
. La membrane microporeuse hydrophobe préférée <EMI ID=7.1> expansé
L'invention procure, en outre, un procédé pour distiller un liquide d'alimentation du type spécifié.
Des appareils et des procédés conformes à l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemple, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels:
la Fig. 1 est une vue schématique d'une colonne à récupération de chaleur latente, conforme à l'invention;
la Fig. lA est une vue en coupe transversale de la colonne suivant la ligne lA-lA de la Fig. 1;
la Fig. 2 est une vue schématique d'une colonne à membrane à deux étages conforme à l'invention qui aspire du liquide à partir de deux masses d'eau séparées qui sont à deux températures différentes;
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reil utilisé dans l'exemple 1 ci-dessous;
la Fig. 4 est une vue schématique d'une colonne à membrane à deux étages conforme à l'invention dans laquelle la chaleur latente de la ccndensation dans le premier étage est utilisée pour préchauffer partiellement l'alimentation dans le second étage, et
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d'autres formes d'exécution de l'invention.
Selon le procédé de l'invention, on amène un liquide contenant du sel (ou un autre soluté peu volatil) d'un côté d'une membrane hydrophobe poreuse,
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distillât de la matière d ' alimentation au travers de la membrane, et on recueille le distillât de l'autre côté de la membrane tout en maintenant le liquide d'alimentation et le distillat liquide en contact étroit avec la. membrane sur les côtés correspondants de celle-ci. Dans ce procédé, la distillation se produit au tra- vers de la membrane microporeuse par diffusion moléculaire de vapeur de distillation du liquide contenant du sel. La membrane. microporeuse est faite d'une substance suffisamment- non mouillante pour que le liquide contenant le sel et le distillat liquide soient repoussés et ne puissent pénétrer dans
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saumâtre ou de la saumure en eau pure est réalisée. La matière préférée pour la membrane est'le polytétrafluoroétbylène (PTFE) microporeux expansé. Une distillation en plusieurs stades est également assurée.
L'élément critique de toutes les configurations nouvelles ici décrites est la membrane non mouillante microporeuse. La non-mouillabilité est, dans la pratique, mesurée quantitativement en tant que pression d'entrée ue liquide. La pression d'entrée de liquide est la différence de pression la plus faible, de part et d'autre de la membrane, qui est requise pour refouler du liquide dans la membrane et à travers celle-ci. Pour qu'une membrane soit considérée comme non mouillante, selon les principes cités plus haut, la pression d'entrée de liquide doit avoir une valeur positive, c'est-à-dire que le liquide ne doit pas être absorbé spontanément par la membrane.
Aux fins de l'invention, la pression d'entrée de liquide doit être suffisamment élevée pour empêcher le liquide de pénétrer dans les pores de la membrane dans des conditions de travail normales et, de préférence, .pendant des augmen-
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La pression d'entrée de liquide est fonction de la dimension des pores de la matière microporeuse,
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du liquide, et de l'énergie superficielle de la matière solide formant la substance de la membrane. Les pressions
-d'entrée de liquide sont d'autant plus élevées, que les pores sont plus fins, 'que les tensions superficielles de <EMI ID=14.1> driques, la pression d'entrée de liquide peut être calculée à partir de la valeur connue du diamètre du pore le plus grand et des énergies superficielles du liquide et de la substance de la membrane. Cependant, la plupart des membranes microporeuses comportent soit des pores de forme irrégulière, soit un espace de liaison irrégulier entre les pores. Pour ces microstructures, une mesure directe de la pression d'entrée de liquide doit être effectuée.
A partir d'une mesure de la pression d'entrée de liquide, on peut exprimer une dimension de pore théorique par le diamètre d'un pore cylindrique droit qui aurait la même pression d'entrée de liquide. Aux fins de l'invention, deux pressions d'entrée de liquide sont importantes: la pression d'entrée de liquide du liquide d'alimentation et celle du distillat.
Il est préférable que la porosité de la mem-
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des membranes davantage poreuses ont, en général, une conductibilité thermique plus faible en raison de la faible conductibilité des gaz remplissant les espaces
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mique soit faible, de telle sorte que la conduction de chaleur à travers la. membrane soit retardée.
En deuxième lieu, des membranes' d'une porosité plus élevée permettent, en général, des vitesses de diffusion des vapeurs de distillat plus élevées en râison
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dans les solides. Pour cette même raison, il est né- . cessaire que la membrane microporeuse soit du type à pores ouverts plutôt que'du type à cellules fermées.
Quoique la conductibilité thermique pour des matières très poreuses ne soit que fractionnellement affectée par la conductibilité thermique de la substance de la membrane, il est encore souhaitable que la substance de la membrane ait une faible conductibilité thermique.
La matière préférée pour la membrane poreuse hydrophobe conforme à l'invention est le polytétrafluoroéthylène (PTFE) microporeux expansé. Cette matière est vendue dans le commerce par la Société W L Gore &
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nes sont disponibles en des largeurs allant jusqu'à 1,5 m et en diverses porosités et épaisseurs. Des mem-
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sont d'excellents isolants thermiques et permettent
un flux de diffusion élevé de vapeur d'eau d'environ 2.256 g de vapeur d'eau par m<2> par heure pour chaque kPa de différence de pression de vapeur d'eau entre leurs deux faces.Ces membranes sont hydrophobes et peuvent résister à plus de .
1,75 kg/cm de pression d'eau sans que de l'eau liquide les traverse. Cela étant, elles empêchent efficacement le passage de l'eau salée et du distillat liquide, mais se laissent traverser facilement par de "La vapeur d'eau.
Un autre membrane poreuse appropriée est en polypropylène microporeux, vendu dans le commerce par
la Société Celanese Corporation sous la marque de fa-
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Outre la perméabilité élevée 8.'la vapeur, trois autres propriétés de la membrane semblent être nécessaires 'en combinaison. Il s'agit de: .la
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d'eau élevée et la minceur de la membrane. la conductibilité thermique faible de la membrane diminue la déperdition de chaleur par conduction, de sorte que lé flux thermique au travers de la membrane est _en majeure partie celui qui résulte de la chaleur latente
de la vapeur de distillation à l'évaporation et à la condensation. La pression d'entrée d'eau élevée permet un
<EMI ID=22.1> cement et des couches d'air stagnantes, de sorte que le trajet de diffusion est court. Pour la même raison, c'est-à-dire le raccourcissement du trajet de diffusion, des membranes minces sont souhaitables.
L'invention procure aussi des dispositifs.et des procédés pour la distillation dans lesquels la chaleur latente de condensation peut être utilisée et réutilisée efficacement pour volatiliser de l'eau saumâtre supplémentaire .En recourrant convenablement à un écoulement à contre-courant de la saumure et de l'évacuation rapide du distillat formé par l'eau.pure, on
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chaleur latente à l'aide d'un seule couche d'une membrane hydrophobe poreuse associée à une pellicule non poreuse imperméable au liquide. La Fig. 1 est une vue schématique illustrant un tel dispositif et procédé. De la saumure froide fraîche 2 pénètre dans une chambre 4 par une entrée 3 et s'écoule le long d'une mince pellicule de polyéthylène 6 pour sortir à la sortie 8, traverse un réchauffeur solaire ou autre 10, puis revient par l'entrée 12 dans la chambre 5 et s'écoule en contact étroit avec la membrane hydrophobe poreuse 14, la saumure concentrée étant finalement évacuée à la sortie
16. De la vapeur- d'eau s'écoule à partir de la saumure chaude près de la pellicule hydrophobe poreuse à travers cette pellicule et se condense au contact de la pellicule de polyéthylène froide 6, de sorte que de l'eau pure est recueillie dans l'espace 18 entre la pellicule de polyéthylène et la membrane hydrophobe. L'eau pure
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à distillat est continuellement évacué pour maintenir la couche de distillat aussi mince que possible, desorte que la chaleur latente de condensation est facilement transférée à la saumure en contact avec la pellicule de polyéthylène. Cette évacuation peut être facilitée par le maintien des pressions de saumure à des valeurs supérieures à celle- qui règne dans le réceptacle à distillat 18.
La Fig. LA. est une vue schématique de la cou-
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suivant la ligne lA-il de cette figure. Bien que la configuration en coupe ne soit pas critique pour 1 ' invention, on a ajouté la Fig . 1A illustrant une vue en coupe transversale circulaire de la colonne, pour être plus complet. Dans ce cas, la saumure passe par la chambre 4 en contact avec la pellicule non po-
<EMI ID=26.1> . où elle s'écoule en contact avec la membrane microporeuse 14-. Le distillat se rassembla dans l'espace 18 entre la pellicule non poreuse et la membrane microporeuse et est soutiré de cet espace.
Dans un dispositif complètement isolé, de la chaleur est perdue principalement dans le distillat et dans la saumure concentrée qui est soutirée du système. La chaleur de remplacement de cette chaleur perdue est fournie par le réchauffeur solaire ou autre 10.
La couche microporeuse unique opère comme une colonne. continue à récupération de chaleur latente. A l'entrée 12 de la saumure chaude, la saumure entrante a été chauffée par transfert de chaleur sensible et de chaleur Latente de condensation à travers la pellicule de.polyéthylène de séparation. En raison de la présence du réchauffeur 10, il y a une différence de température et, par conséquent, une différence de pression de vapeur d'eau substantielle de part et d'autre de la membrane 14, de sorte que de la vapeur s'écoule à travers la membrane poreuse 14 et se condense dans le réceptacle 18.
A mesure que la saumure chaude s'écoule vers la sertie' 16, elle se refroidit par évaporation et par conduction à travers la pellicule poreuse, mais la saumure entrante adjacente à la première dans la chambre 4 et pénétrant dans l'entrée 3 est toujours plus froide, de sorte que le processus de distillation se poursuit.. Une telle membrane 14 est mince et très perméable à la vapeur d'eau, et un écoulement substantiel de vapeur d'eau se produit, même avec des différences de température peu élevées et, par conséquent, avec des différences de pressions de vapeur d'eau faibles.
L'apport de chaleur visant à maintenir des différences de température, de part et d'autre de la membrane peut être assuré par rayonnement solaire, combustion
de combustibles fossiles, échange de chaleur avec de
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aire ou toute autre source d'énergie thermique imaginable
Une forme d'exécution à double effet de l'invention qui utilise avantageusement la différence de température de deux nasses d'eau saline séparées,
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douce, est . illustrée sur la Fig. 2. Les températures particulières spécifiées plus haut ne sont données
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pénètre dans l'étage supérieur 30 à l'entrée 34 et traverse la Cambre 36. De la vapeur d'eau s'évapore vers le bas (à la Fig. 2) à travers une membrane
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lène- 42. Le distillat sort par une sortie 44. Au moment où l'eau saline atteint la sortie 46, elle est un peu plus concentrée et sa température est tombée à en-
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jetée. La différence de température de part et d'autre de la membrane est maintenue par un écoulement à contrecourant de saumure provenant de la deuxième source,
cette saumure pénétrant par l'entrée 48 à une température de 18[deg.]C et traversant la chantre 50 de l'étage supé-
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saline à 24[deg.]C traverse l'entrée 54 et pénètre dans l'état 32 semblable à l'étage supérieur. A
la sortie de la chambre 56, la vapeur d'eau traverse une membrane hydrophobe poreuse 58, se condense dans l'espace 60 formé par la membrane 58 et la pellicule de polyéthylène' 62, et sort par la sortie 64. La saumure concentrée et refroidie sort par la sortie 66 à une température de 21[deg.]C et est rejetée.
L'écoulement à contre-courant de saumure da refroidissement pénètre par l'entrée 68, traverse la chambre
70 et est évacuée par la sortie 72 à une température
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On peut appliquer cette forme d'exécution de l'invention pour produire de l'eau douce en utilisant des gradients thermiques océaniques ou des gradients entre de l'eau de mer et des étangs d'eau saline proches qui sont chauffés par l'énergie solaire. Si ces étangs sont recouverts d'une couche d'huile retardant l'évaporation, ils peuvent atteindre une température nettement supérieure à celle de l'eau de mer.
Le nombre d'étages pratique varie entre un et plusieurs, en fonction de la différence des températures des deux masses d'eau saline.
La vue en coupe de la Fig. 2 n'est à nouveau pas critique et une figure séparée représentant la section transversale a été omise pour plus de concision.
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Un appareil servant à réaliser cet exemple est illustré schématiquement sur la Fig. 3. Dans cet appareil, on remplit un godet en matière plastique 80 partiellement d'un mélange de glace et d'eau 82 et on
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microporeux de 25,4 microns d'épaisseur présentant un volume de pores ouverts d'environ 80% et fournie par la Société W L Gore & Associates
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godet puis on le retourne dans une solution de chlorure de <EMI ID=37.1>
au moyen d'un élément de chauffage électrique par résistance 88 et qui est maintenue en circulation par un
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de la solution aussi uniforme que possible. Après
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reuse et la solution saline, on repèse le godet. On obtient les valeurs suivantes:
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Après chaque essai, on détermine la teneur en
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dition d'une solution de nitrate d'argent. Le distillat est, dans chaque cas, pur et non contaminé.
Cet exemple illustre les vitesses de distillation extrêmement élevées qui peuvent être réalisées lorsque l'eau saline chauffée et le distillat froid sont en contact direct avec la pellicule poreuse hydrophobe.
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lonne à plusieurs étages pour tirer profit delà chaleur latente de condensation au moyen d'une colonne à membrane circulaire à deux étages de 14 cm de diamètre, représentée sur la Fig. 4. La colonne est un ensemble cylindrique circulaire d'anneaux d'espacement et de pinçage montés sur un socle pour assurer l'espacement
et le pinçage souhaités des membranes nécessaires. Chaque anneau a un diamètre intérieur de 14 cm. Dans
la colonne/un anneau en aluminium 102 d'une hauteur
de 9,525 mm est monté sur un anneau en matière plasti- <EMI ID=43.1>
sur des anneaux en matière plastique 106 à 112. chacun d'une hauteur de 4,762 mm, le tout reposant sur le plateau de base 114. De l'eau de distribution froide à une température d'environ 15[deg.]C est passée en dessous du plateau de base Il)+ et en contact avec celui-ci à un dé- bit de 570 ni/minute, entrant par l'entrée 116 et sortant par la sortie 118 de la base 120. Le rayonnement d'une lampe solaire 100 de 275 W est projeté vers le bas, comme indiqué aux dessins, à travers un vitrage en un polymère d'éthylène et de propylène fluoré (FEP) 122 de
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chauffant ainsi la saumure surjacente. De la vapeur d'eau provenant de la saumure 126 s'évapore vers le
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venant de cette condensation, ainsi qu'une certaine quantité de chaleur de conduction, traversent la pel-
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vapeur d'eau provenant de cette couche de saumure 134 diffuse alors vers le bas à travers une membrane en
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142 à un débit de 570 ml/minute pour faciliter l'écoulement de la chaleur à travers la colonne.
Après 2 heures, la température de .La couche de saumure supérieure 126, mesurée au moyen du
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à sec, ne laisse aucun résidu mesurable et n'est donc pas contaminé par le sel.
Une mesure séparée est effectuée pour déterminer la vitesse d'augmentation initiale de la température dans la couche de saumure supérieure. Connaissant la masse de saumure, on conclut que de la chaleur est absorbée dans les conditions indiquées plus haut par la couche de saumure supérieure à.raison de 18 Ecal/heure. Si l'efficacité est définie comme
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l'eau à l'énergie absorbée par le système, dans ce cas:
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où la chaleur de volatilisation et de condensation choisie est de 0,54 Ecal/ml. Seule une colonne qui utilise
la chaleur latente de condensation peut atteindre des efficacités supérieures à 100%.
On pourrait améliorer cette construction sous
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d'étages en utilisant des membranes poreuses plus minces et en diminuant l'épaisseur des couches de saumure, de telle sorte que la chute de température par étage soit réduite. On pourrait évacuer le distillat à mesure- de sa formation et on pourrait amener la saumure à s'écouler afin d'empêcher une concentration de sel excessive. Des formes d'exécution flottantes selon l'invention, à étage unique ou à étages multiples, pourraient utiliser l'effet de refroidissement do la
<EMI ID=52.1> brane à un seul étage de ce type serait utile pour la survie en mer.
Un perfectionnement de ce genre sera décrit ci-après. Une exigence pour .un dispositif de -dessalement intéressant du point de vue économique est qu'il doit pro-.. duire une quantité d'eau raisonnable par unité de surperficie de la surface de travail. Pour une distillation à membrane, ceci peut être quantifié comme étant
le volume d'eau douce produit par unité de surface de membrane par unité de temps pour une différence donnée
de la pression de la vapeur de part et d'autre de la mem-
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rence de pression de vapeur. La productivité
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tiplié par la force d'entraînement pour la pression de vapeur à la traversée de la membrane. Cette force d'entraînement est calculée à partir des températures de la masse de fluide de chaque côté de la membrane et de la salinité de l'eau saline du coté chaud. Comme seules les températures de la masse de fluide peuvent
être facilement mesurées et ne sont pas identiques aux températures des interfaces membrane/fluide, le facteur C varie pour différents dispositifs et pour différentes conditions, malgré que le type de membrane utilisé
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Des brevets connus concernant la distilla- tion à membrane décrivent des configurations en "sandwich" à plusieurs étages comme étant la construction 3a plus efficace. Ces dispositifs ne sont cependant pas très productifs et n'atteignent que des facteurs C peu
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lange des liquides dans des chambres dans ces dispositifs, ce qui mène à une stratification thermique.Par exemple,le facteur C des exemples du brevet des Etats-Unis d'Amé-rique n[deg.] 3.340.186 n'est que d'environ 1,53 litre par
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d'eau de part et d'autre de la membrane. On se rendra compte ci-après que des facteurs C beaucoup plus élevés sont possibles avec les dispositifs conformes à l'invention.
Une deuxième exigence lorsque le coût
de l'énergie thermique est élevé réside dans le fait qu'une faible quantité de chaleur doit produire une quantité importante d'eau douce. Ceci est habituelle-
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dispositif. Le rapport de rendement d'un dispositif
est la quantité de chaleur nécessaire pour évaporer une quantité unitaire d'eau divisée par la quantité requise pour produire une quantité unitaire d'eau au moyen du dispositif. Par exemple, la chaleur de vaporisation
de l'eau est d'environ 565 calories/g à 55[deg.]C. Un dispositif qui réutilise cette chaleur pourrait avoir un rap-
port de rendement de 20, n'exigeant donc qu'environ
28 calories d'apport de chaleur par � de distillât produit. Pour tous les dispositifs de distillation, la possibilité d'atteindre des rapports de rendement élevés est li-
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source de chaleur et le dissipateur thermique. Dans des systèmes de distillation à membrane recourant à des configurations empilées, le rapport de rendement est fonction du nombre d'étages pouvant être intercalés entre la source de chaleur et le dissipateur de chaleur. Le mauvais mélange de l'eau saline dans ces constructions mène à une perte de température importante à la traversée de chaque étage. Comme le nombre d'étages possible est la différence de température disponible divisée par la perte de température moyenne à la traversée de chaque étage, il s'ensuit que le rapport de rendement, pouvant être atteint avec la configuration empilée ne peut pas être élev é.
Des rapports de rendement élevés peuvent être obtenus par la construction représentée sur la Fig. 1.
Dans ce cas, le rapport de rondement dépend aussi de
la différence de température entre la saumure chaude pénétrant dans la colonne en 12 et la saumure froide pénétrant dans la colonne en 3. Cependant, la. différence de température de part et d'autre'de la membrane peut descendre jusqu'à 2[deg.]C sans abaisser la productivité jusqu'à un niveau non économique. C'est cette faible différence de température de part et d'autre de la membrane qui est à l'origine des hauts rapports de rendement
<EMI ID=60.1> à contre-courant dans les canaux � et 5 et est bien mélangée dans chaque canal. Le bon mélange et l'écoulement à contre-courant, ainsi que l'évacuation rapide du distillat de l'espace entre la membrane 14 et la feuille imperméable 16, rend cette faible chute de température au travers de la membrane opérationnellement réalisable.
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crit sur la Fig. 1 soit bien isolée. Une manière de diminuer les besoins en isolation consiste à exploiter un certain nombre de colonnes en parallèle, de telle sorte qu'elles partagent des parois externes. La Fig. 5 illustre une manière d'atteindre ce résultat avec trois colonnes. Les chiffres de référence sont les mêmes que sur la Fig. 1. Les parois 100 et 101 de la Fig. 5 peuvent être supprimées, ce qui donne la forme d'exécution représentée sur la Fig. 6.
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besoins en isolation, d'augmenter la compacité de la membrane et de contenir la pression nécessaire pour produire l'écoulement élevé indispensable pour assurer un bon mélange consiste à créer une spirale à trois chambres telle que représentée sur la Fig. 7. Dans ce cas
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<EMI ID=64.1> rieur, il ne faut pas prévoir d'isolation autour du périmètre.
Une colonne de ce type a été construite à l'aide d'aluminium semi-dur de 0,2 mm comme matière imperméable 6. Les canaux d'écoulement 4 et 5 pour l'eau saline sont maintenus à un calibre de 3,175 mm au moyen d'organes d'espacement faits pour tubes en matière
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gueur. La colonne assemblée a 30,5 cm de diamètre et
15,2 cm de hauteur. Les extrémités supérieure et inférieure sont enduites d'une résine époxyde de scellement et du polyuréthanne expansé est appliqué derrière les collecteurs extérieurs 3, 16 et 20 en 110 et 111.
Une solution de chlorure de sodium à 4% à
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7,57 litres/minute, tournoie en spirale vers le centre et sort en 8 à une température de 56,5[deg.]C. Cette eau est chauffée extérieurement par un élément chauffant à r és is-
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s'écoule en spirale vers l'extérieur par le canal 5.
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condensant et se rassemblant entre les membranes 14 et les feuilles d'aluminium 6 et s'écoulant à l'extérieur en 20, .aide par une dépression de 5,413 kPa appliquée en 20. En 5 minutes, 400 ml de distillat sont produits, et contiennent 0,02% (200 parties/million) de chlorure de sodium déterminés par évapora- tion. (Ceci indique une faible fuite autour des joints d'étanchéité). La fraction de l'eau saline qui ne s'évapore pas sort en 16 à une température de 5O,6[deg.]C.
Comme la colonne contient 1,68 m de membrane et que la différence de la pression de vapeur moyenne
de part et d'autre.de la membrane est d'environ 1,6 kPa,
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par jour par kPa. Ce facteur vaut 27 fois le facteur C obtenu dans. le brevet des Etats-Unis d'Amérique
n[deg.] 3.340.186. Le rapport de rendement est de 1,85.
Comme l'augmentation de température de 3 à 8 est de
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colonne avait été plus longue et si la saumure avait été chauffée de telle sorte que 19 augmentation. soit de
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efficacité énergétique meilleure que celle atteinte par n'importe quel procédé de distillation industriel courant.
Bien entendu, l'invention n'est en aucune manière limitée aux détails d'exécution décrits plus haut auxquels de nombreux changements et modifications peuvent être apportés sans sortir de son cadre.
REVENDICATIONS
1.- Appareil pour la distillation d'une alimentation d'un liquide aqueux contenant un sel ou un
autre soluté peu volatil, caractérisé par une
première chambre pourvue d'une entrée pour le liquide d'alimentation et d'une sortie pour débiter une alimentation concentrée, une deuxième chambre pour recueillir
le distillat présentant une sortie pour débiter du distillat liquide, les chambres étant séparées par une
membrane microporeuse hydrophobe qui est en contact
étroit avec le liquide d'alimentation et avec le distillat, et un dispositif pour chauffer le liquide d'alimentation et pour refroidir le distillat en vue de produire une force d'entraînement pour l'évapora tien de
l'eau du liquide d'alimentation, de sorte que la distillation se produit au travers de la membrane <EMI ID=72.1>
du liquide d'alimentation, et la membrane microporeuse comprend une substance suffisamment non. mouillante
pour que le liquide d'alimentation et le distillât liquide soient repoussés et empêchés de pénétrer dans
les micropores de la membrane.