BE888019R - Montage de transmission de donnees - Google Patents

Montage de transmission de donnees

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BE888019R
BE888019R BE0/204181A BE204181A BE888019R BE 888019 R BE888019 R BE 888019R BE 0/204181 A BE0/204181 A BE 0/204181A BE 204181 A BE204181 A BE 204181A BE 888019 R BE888019 R BE 888019R
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Western Electric Co
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    • HELECTRICITY
    • H04ELECTRIC COMMUNICATION TECHNIQUE
    • H04LTRANSMISSION OF DIGITAL INFORMATION, e.g. TELEGRAPHIC COMMUNICATION
    • H04L12/00Data switching networks
    • H04L12/54Store-and-forward switching systems 
    • H04L12/56Packet switching systems

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Computer Networks & Wireless Communication (AREA)
  • Signal Processing (AREA)
  • Communication Control (AREA)

Description


  Montage de transmission de données 

  
La présente demande est une demande de brevet de perfectionnement au brevet n[deg.] 787.945 ayant pour objet un montage de transmission de données pour acheminer des appels

  
de données entre plusieurs dispositifs numériques interconnectés par une ligne de transmission en boucle fermée ayant plusieurs trajets de communication.

  
Il est souvent souhaitable d'échanger des informations numériques entre machines numériques. Si des machines de ce genre sont séparées par une distance géographique appréciable,

  
il était nécessaire dans le passé d'acheter ou de louer un circuit de transmission particulier entre ces machines, ou d'organiser une connexion temporaire entre ces machines au moyen de circuits de transmission communs commutés. Comme par leur nature même les machines numériques requièrent des canaux numériques

  
de grandes capacités, qui ne sont en fait utilisés

  
que pendant de courtes périodes et uniquement de manière occasionnelle, les circuits utilisés dans le passé se sont

  
avérés être d'une utilisation très peu rentable. Les circuits de transmission particuliers, par exemple, restent inutilisés pendant une grande majorité du temps. Les circuits de transmission communs commutés tendent à avoir une largeur de bande limitée

  
aux fréquences vocales et ils ne sont par conséquent guère immédiatement adaptables à la transmission d'informations numériques

  
à grande vitesse.

  
Un autre problème qui surgit avec des circuits de transmission commutés est le fait qu'il faut souvent plus de temps pour établir la voie de transmission que pour la transmission complète des données. Le réseau téléphonique exige une transmission en temps réel en ce sens que les signaux doivent être délivrés pratiquement en même temps qu'ils sont engendrés. Il est

  
dès lors de pratique courante d'établir la voie de communication dans son entièreté avant qu'un signal quelconque ne soit transmis. Il en résulte qu'une commutation centralisée a été utilisée dans les installations téléphoniques. La transmission numérique

  
de données, d'autre part, ne doit pas se faire en temps réel et il est par conséquent inutile d'établir une connexion toute entière avant de procéder à la transmission. Ces facteurs tendent à rendre non économiques les circuits de transmission actuellement disponibles pour les communications numériques entre machines.

  
Les problèmes évoqués ci-dessus se trouvent résolus selon l'invention par un montage de transmission de données organisé pour déterminer un trajet de transmission virtuel propre à desservir chaque appel de données émanant d'un dispositif numérique.

  
On connaît un système dans lequel les appels de données sont acheminés le long de trajets de transmission distincts choisis parmi différents trajets disponibles. Ce système se trouve décrit par F.E. Heart, R.E. Kahn, S.M. Ornstein, W.R. Crowther

  
et D.C. Walden dans "The Interface Message Processor for the

  
ARPA Computer Network", AFIPS Conférence Proceedings, vol. 36,
1970 Spring Joint Computer Conférence, mai 5-7, 1970, pages 551-567. Dans ce système, le trajet utilisé pour une rafale de données n'est pas déterminé à l'avance et il n'est pas conservé pour toutes les rafales composant un appel de données.

  
Une autre publication décrit un système dans lequel

  
un trajet de transmission se trouve déterminé préalablement à la transmission de chaque rafale de données ("TYMNET-A Terminal Oriented Communication Network" par L. Tymes, AFIPS Conférence Proceedings, vol. 38, 1971 Spring Joint Computer Conférence,

  
mai 18-20, 1971, pages 211-216). Dans ce système, chaque rafale

  
de données contient des informations destinées à divers dispositifs destinataires et non à un même dispositif destinataire.

  
Le montage de transmission de données selon l'invention comprend des moyens pour allouer virtuellement des trajets de transmission en réponse à une requête préparatoire à l'établissement de connexions de données entre un quelconque des dispositifs numériques et un autre de ces dispositifs numériques en attribuant à chaque connexion une description des ressources de transmission pour acheminer les données, et des moyens pour activer ledit trajet de transmission alloué virtuellement d'après la description attribuée uniquement en réponse à la constatation qu'une giclée de données est réellement transmise.

  
Lorsqu'est reçue une demande de connexion, les caracté-

  
 <EMI ID=1.1> 

  
demande sont déterminées et emmagasinées. Aucune voie de transmission réelle n'est cependant établie à ce moment et aucune ressource réelle du système n'est désignée à l'exception d'une zone de mémoire utilisée pour emmagasiner les caractéristiques de la voie de transmission. La voie de transmission est établie réellement uniquement lorsque le dispositif numérique commence à transmettre les données. Le débit des données est alors contrôlé conformément aux caractéristiques déterminées antérieurement. Une voie de transmission n'est réellement maintenue qu' aussi longtemps que des données sont transmises. La voie de transmission reste autrement allouée d'une manière virtuelle seulement.

   Comme par nature un dispositif numérique transmet des données sous forme de rafales avec des pauses entre les rafales, cette manière de commander le système élimine les voies

  
 <EMI ID=2.1> 

  
de transmission permet ainsi de traiter un volume de données beaucoup plus grand.

  
Un avantage du montage selon l'invention est de permettre d'établir de façon efficace et économique des communications entre machines numériques ayant des capacités de traitement largement variables. De plus, une machine numérique peut ainsi être en communication avec plusieurs autres machines numériques sans nécessiter de reprogrammation de cette machine lorsque la capacité des machines du système se trouve modifiée.

  
L'invention est exposée en détail dans ce qui suit avec référence aux dessins ci-annexés sur lesquels : 

  
- la figure 1 est un schéma synoptique d'un système de transmission numérique selon l'invention ;
- la figure 2 montre la manière dont les données et les informations de signalisation sont transmises dans le système de la figure 1 ; - la figure 3 est un schéma plus détaillé de l'unité de commutation montrée à la figure 1 ;
- la figure 4 est un schéma plus détaillé d'une partie du système de transmission de la figure 1 ;
- la figure 5 montre le forsat des signaux apparaissant sur les lignes de transmission et les boucles de transmission du système <EMI ID=3.1>  <EMI ID=4.1>  figure 5 ;
- la figure 7 montre la manière dont le format de la figure 5 est utilisé dans le système selon l'invention ;
- la figure 8 est une vue agrandie d'une partie de la figure 7 ;
- la figure 9 est une autre vue agrandie d'une partie de la figure 7 ;

  
- la figure 10 montre la composition d'un mot d'instruction utilisé par l'ordinateur d'interface montré à la figure 4 ;
- la figure 11 est un schéma synoptique de l'ordinateur d'interface montré à la figure 4 ;
- la figure 12 est un diagramme de signaux de temps permettant <EMI ID=5.1>  la figure 11 ;
- la figure 13 est un schéma fonctionnel montrant le transfert des données et des signaux entre le dispositif numérique, l'unité d'interface terminale et l'unité de commutation ;
- la figure 14 est un schéma fonctionnel montrant le transfert des données et des signaux entre les unités de commutation ;
- les figures 15, 16 et 17 montrent les formats de données et de signaux qui se trouvent transmis dans le système de la figure 1.

  
Comme on peut le voir sur le schéma synoptique de la figure 1, le système de transmission de données selon l'invention comprend plusieurs unités de commutation 10 interconnectées au  moyen de lignes de transmission 12. Chaque unité de commutation 10 est connectée à au moins une boucle de transmission 14. Chacune de ces boucles est connectée à au moins un module d'accès  <EMI ID=6.1> 

  
données le long de la boucle 14 ainsi qu'à introduire des données dans la boucle et à en extraire des données comme on va

  
le voir en détail plus loin. Chaque module d'accès de boucle 16 est connecté à une unité d'interface terminale 17 qui constitue un équipement intermédiaire entre un dispositif numérique 18 et le restant du système. La transmission des données dans le système est commandée principalement par l'interaction des unités d'interface terminales 17 et des unités de commutation 10.

  
Cette interaction est illustrée schématiquement à la figure 2. On y voit une voie de transmission duplex dans laquelle une unité d'interface terminale 19, du type montré à la figure 1, transmet des données vers une autre unité d'interface terminale

  
23. Celle-ci répond en envoyant à l'unité d'interface transmettrice 19 des données ou des signaux ou les deux. Comme la voie de transmission est complètement duplex, ces actions se produisent simultanément.

  
Bien qu'il soit possible d'établir une communication entre deux unités d'interface 17 connectées à la même boucle de

  
 <EMI ID=7.1>  figure 2, fait intervenir plus d'une unité de commutation. L'algorithme détaillé qui commande l'établissement de cette communication sera décrit plus loin après que l'on aura décrit l'équipement. Toutefois, on va donner à présent une brève description du processus de communication dans le système de la figure 1, de manière à donner dès l'abord une vue plus claire du système.

  
Le système de la figure 1 permet à chaque dispositif numérique 18 de sélectionner jusqu'à 256 autres dispositifs du

  
 <EMI ID=8.1> 

  
lection comprend un canal, c'est-à-dire un trajet préalablement. sélectionné. C'est donc comme si chaque dispositif numérique se trouvait associé à 256 canaux duplex dont il pourrait utiliser  chacun d'eux successivement pour envoyer ou recevoir des données. 

  
Bien que chaque dispositif n'ait que 256 canaux, les destinations de ces canaux peuvent être modifiées par le dispositif suivant les besoins. Un de ces canaux est réservé pour communiquer avec l'unité de commutation qui commande la boucle de transmission à laquelle est associé le dispositif numérique particulier. Ce canal, dénommé canal de commande, est utilisé par l'unité d'interface terminale associée au dispositif numérique pour établir une voie de transmission de données en fournissant à l'unité de commutation la plus immédiatement disponible, l'adresse complète de la destination des données apparaissant sur chacun des 255 autres canaux. Le canal de commande est également utilisé par l'unité de commutation pour ordonner le dispositif numérique de se brancher sur le canal sur lequel il désire recevoir des données envoyées par un autre dispositif numérique.

  
L'unité de commutation entretient une liste montrant la correspondance entre les adresses absolues et les 256 canaux de chacun des dispositifs numériques qui lui sont connectés. Ainsi, pour chaque transmission ou réception de données, un dispositif numérique ne doit traiter qu'une adresse de huit bits. La figure 2 illustre un canal duplex unique entre une unité terminale transmettrice 19 et une unité terminale réceptrice 23. Ces unités et les unités de commutation 20, 21 et 22 sont représentées comme comprenant des composants identifiés par les lettres a et p. Les lettres "a" sont associées à la transmission de données

  
 <EMI ID=9.1> 

  
nées. La connexion entre une partie a particulière et la partie p vers laquelle elle transmet des données est appelée une maille.

  
 <EMI ID=10.1> 

  
nées entre l'unité d'interface transmettrice 19 et l'unité d'in-

  
 <EMI ID=11.1> 

  
sous-canal duplex, qui reçoit les données.

  
Les parties a et $ des unités représentées à la figure 2 ne désignent pas réellement des équipements mais des processus et paramètres emmagasinés qui servent à commander la transmission et la réception de données entre les unités d'interface terminales et les unités de commutation. Les processus a utilisent les paramètres a pour commander la transmission de données tan-

  
 <EMI ID=12.1> 

  
der la réception de données. La manière exacte dont ces processus assurent la communication voulue des données sera décrite en détail plus loin. En général, une unité d'interface terminale

  
 <EMI ID=13.1> 

  
tres P , les deux groupes étant déterminés de façon unique par les caractéristiques du dispositif numérique particulier asso-

  
 <EMI ID=14.1> 

  
restent donc les mêmes pour chacun des 256 canaux avec lesquels il peut être en communication.

  
Il n'en est cependant point de même pour les unités de commutation. Chaque unité de commutation, en effet, communique

  
à un instant quelconque avec un des 256 canaux duplex d'une unité d'interface désignée. Chaque moitié de ce canal a une paire

  
 <EMI ID=15.1> 

  
tion 20 reçoit de l'unité d'interface 19 des données sur la mail-

  
 <EMI ID=16.1> 

  
données à l'unité de commutation 21 sur la maille 25 conformé-

  
 <EMI ID=17.1> 

  
elle retransmet ces données à l'unité d'interface transmettri-. ce 19 sur la maille 29 d'après les paramètres ce _. 

  
 <EMI ID=18.1> 

  
que canal duplex qui lui y est associé. Ainsi, l'unité de commutation peut avoir, par exemple, non seulement les deux paires

  
 <EMI ID=19.1> 

  
similaires attribuées à d'autres canaux provenant d'autres unités d'interface terminales associées à l'unité de commutation 20

  
 <EMI ID=20.1> 

  
dans diverses unités de commutation est appelée "affectation virtuelle" car la seule chose à faire est d'emmagasiner les paires a - &#65533; correctes. Ainsi, de nombreux canaux peuvent être attribués virtuellement à un instant quelconque. Un canal particulier peut être établi réellement en dirigeant les unités de commutation pertinentes en sorte de recevoir et de retransmettre les

  
 <EMI ID=21.1> 

  
appropriée du canal particulier.

  
La figure 3 montre un schéma plus détaillé d'une unité de commutation 10. Cette unité comprend un ordinateur de commande unique 30 qui communique avec plusieurs unités de terminaison, de lignes 31. Une unité de terminaison de ligne 31 est nécessaire pour chaque boucle de transmission 14 et chaque ligne de transmission 12 qui se trouve connectée à l'unité de commutation.

  
Ces unités servent à envoyer sur les boucles de transmission 14 et les lignes 'de transmission 12 les données produites par l'ordinateur 30. Les lignes de transmission 12 ainsi que les boucles de transmission 14 sont du type convenant pour assurer la transmission numérique synchrone de séquences fixes. Dans la description qui va suivre, on supposera que les lignes de transmission 12 et les boucles de transmission 14 comprennent des lignes à porteur T1 classiques bien connuesdans le domaine de l'art.

  
La figure 4 montre l'équipement requis pour commander une boucle de transmission à laquelle est connecté un module <EMI ID=22.1> 

  
gne 31 fonctionne de la même manière, qu'elle soit connectée à une ligne de transmission 12 ou à une boucle de transmission 14, la description de l'équipement représenté à la figure 4 suffira à expliquer le fonctionnement du système schématisé à la figure 1.

  
C'est l'ordinateur de commande 30 représenté à la figure 4 qui exécute le processus mentionné ci-dessus d'affectation virtuelle et d'établissement réel des canaux requis pour permettre à une unité d'interface 17 de communiquer avec d'autres unités d'interface du système. L'ordinateur 30 peut être un ordinateur numérique général quelconque disponible dans le commerce.

  
 <EMI ID=23.1> 

  
miné par la capacité du système. Dans la description qui va suivre, l'ordinateur 30 sera supposé être un ordinateur TEMPO 1 fabriqué par la firme américaine Tempo Computers, Incorporated, une division de Général Téléphone and Electric, Incorporated.

  
L'ordinateur 30 est connecté à la mémoire tampon de transmission 34 de l'unité de terminaison de ligne 31 par l'intermédiaire de lignes 32. Comme l'ordinateur TEMPO 1 a une sortie à 16 bits, les lignes 32 comprennent 16 fils séparés qui interconnectent le registre de sortie de l'ordinateur et la mémoire tampon 34. Celle-ci emmagasine temporairement les mots de seize bits fournis par l'ordinateur 30. Après emmagasinage temporaire des données, la mémoire tampon 34 les envoie à un désassembleur 40. Chaque sortie de la mémoire tampon 34 comprend un mot de dix bits, huit bits de données provenant de l'ordinateur 30 et deux bits d'information de commande fournis par le circuit de la mémoire tampon 34.

  
Ces mots de dix bits sont envoyés au désassembleur 40 de l'unité de terminaison de ligne 31 par l'intermédiaire de lignes 38 comprenant un fil pour chaque bit. Le désassembleur 40 transforme ces mots en données série propres à être transférées à l'unité d'adaptation 42 par l'intermédiaire de la ligne 44.

  
L'unité d'adaptation terminale 44 de l'unité de terminaison de ligne 31 assure l'interface pour connecter l'entrée et la sortie de l'ordinateur 30 à la boucle de transmission 14, ou à une ligne de transmission 12 pour les unités de terminaison de lignes 31 qui se trouvent connectées à des lignes de transmission. Cette unité d'adaptation comprend un équipement T1 courant tel lue l'unité Vicom 2020 de la firme américaine Vicom,division de Vidar Corporation. L'unité d'adaptation 42 est connectée au répéteur de central 50 par l'intermédiaire des lignes 46 et 48. Les lignes 46 comprennent une paire de fils qui permettent la transmission de données depuis l'ordinateur 30 jusqu'à la boucle de transmission 14, et les lignes 48 comprennent une paire de fils qui permettent de transmettre les données en-

  
 <EMI ID=24.1> 

  
teur 50 alimente la ligne comprenant la boucle de transmission 14. Ce répéteur peut par exemple être constitué d'un répéteur type Vicom 2010.

  
Comme on peut le voir à la figure 4, les données obtenues à la sortie du répéteur 50 se trouvent acheminées sur la boucle de transmission 14 vers le répéteur de ligne 52 contenu dans le module d'accès de ligne 16. Le répéteur de ligne 52 re-transmet les données reçues du répéteur 50 sur la boucle de transmission 14, et il sert également de moyen pour dériver des données de la boucle 14 et pour placer des données sur cette boucle. Le répéteur de ligne 52 peut également être un dispositif auto-égaliseur du type Vicom 1550-04. Le répéteur de ligne 52 est alimenté par la ligne et règle automatiquement son gain pour tenir compte des variations de la longueur du câble entre répéteurs adjacents sujets à une limitation de portée.

  
Dans les installations dans lesquelles les modules d'accès de boucles sont très proches l'un de l'autre et par conséquent en dehors de la gamme de compensation des répéteurs, des lignes artificielles de 15 décibels peuvent être insérées entre les répéteurs d'une manière connue de l'homme de l'art.

  
Afin d'assurer le fonctionnement correct du système en cas de panne d'alimentation à un module d'accès de boucle particulier, chaque module 16 est muni d'un relais de protection 54 Celui-ci possède des contacts inverseurs qui, lorsqu'il est au repos, connectent les lignes 78 et 80, et, lorsqu'il est attiré, connectent les lignes 79 et 80. Ainsi, si un signal n'est pas appliqué au relais 74 sur la ligne 77 par le dispositif de surveillance 76, le relais de protection court-circuite le module 16 et permet simplement aux données d'être retransmises sur la boucle de transmission 14 par le répéteur de ligne 52.

  
Le dispositif de surveillance 76 est un multivibrateur à un coup à déclenchement et fournit un signal aussi longtemps qu'il se trouve alimenté à partir de l'unité d'interface 17 et il est également déclenché d'une façon continue par le circuit-ET 73. Celui-ci a deux entrées, une connectée à l'ordinateur d'interface 62, et une connectée au multiplexeur de données 58 par l'intermédiaire de l'inverseur 74. Le signal fourni par le multiplexeur 58 indique qu'une erreur de cadrage a ' été détectée dans des données sur la ligne 71. L'inverseur 74 inhibe le circuit-ET 73 lorsqu'un signal d'erreur est appliqué

  
à la ligne 75 par le multiplexeur 58. L'unité d'adaptation 56 assure la même fonction que l'unité d'adaptation 42, et elle peut également être constituée d'une unité type Vicom 2020.

  
Le multiplexeur de données 58 reçoit les données série de l'unité d'adaptation 56 sur les lignes 71 et il les assemble en mots de huit bits destinés à être envoyés à la mémoire tam-pon 60. Il désassemble également les mots de huit bits reçus de la mémoire tampon 60 et les envoie à l'unité d'adaptation 56 sous forme de données série sur les lignes 72. La mémoire tampon 60 emmagasine temporairement les données destinées au ou provenant du dispositif numérique 16. Elle isole ainsi le dispositif numérique du fonctionnement du système.

  
La commande d'unité d'interface 17 est assurée par l'ordinateur 62. Celui-ci, comme on le verra plus loin en se référant aux figures 11 et 12, est u n ordinateur numérique qui a un répertoire d'instructions limité. Ce répertoire est cependant suffisamment souple pour permettre la programmation de l'ordinateur 62 en sorte d'exécuter une variété de tâches qui sont d'importance critique pour l'établissement de l'algorithme de transmission. Dans la forme de réalisation décrite à titre d'exemple, un ordinateur numérique particulier est prévu; toutefois, les fonctions exécutées par l'ordinateur 62 peuvent aussi bien être exécutées au moyen d'un ordinateur numérique commercial,ainsi qu'il apparaîtra clairement à l'homme de l'art.

  
Les données série obtenues à la sortie du répéteur de ligne 52 sont renvoyées à l'ordinateur de commande 30 par l'intermédiaire du répéteur de central 50 et de l'unité d'adaptation terminale 42 . Les données sont transférées en série entre

  
 <EMI ID=25.1> 

  
de la ligne 62. L'assembleur 64 exécute l'opération inverse du désassembleur 40, c'est-à-dire qu'il assemble les données série provenant de l'unité d'adaptation 42 pour former des mots de huit bits propres à être transmis à la mémoire tampon de réception 66 sur les lignes 68. 

  
Avant de décrire plus en détail l'équipement de la figure 4, on examinera avantageusement le format des données du système, tel que.montré aux figures 5 et 6. 

  
Le format montré à la figure 5 est le format standard de la ligne T1. La séquence de bits apparaissant sur la ligne T1 est divisée en groupes standards G comprenant chacun un bit de groupe F suivi de 192 tranches de temps. Le bit de groupe alter-

  
 <EMI ID=26.1> 

  
nion de deux groupes successifs constitue un supergroupe SG qui commence toujours par un groupe dont le bit de groupe F est

  
 <EMI ID=27.1>  

  
Les 192 tranches de temps d'un groupe G sont divisées

  
en 24 sous-groupes S/U de huit tranches de temps chacun,comme montré plus particulièrement à la figure 6. Les tranches de temps

  
 <EMI ID=28.1> 

  
 <EMI ID=29.1> 

  
che de temps, ce qui donne lieu à un train d'impulsions ayant un cycle de cinquante pour cent. Ainsi qu'il est bien connu dans le domaine de l'art, il est nécessaire, lorsqu'on utilise une li-

  
 <EMI ID=30.1> 

  
temps de chaque sous-groupe S/U de huit tranches.

  
Lorsque les données série sur la ligne de transmission sont utilisées dans le système, par exemple par l'assembleur 64 et le multiplexeur 58 à la figure 3, le bit F et le bit occupant la sixième tranche de temps de chaque sous-groupe, que l'on appellera bit A, sont négligés dans la formation du multiplet ou byte. En excluant ces deux types de bits, on peut donc voir que
42 multiplets de huit bits se trouvent formés dans un supergrou-

  
 <EMI ID=31.1> 

  
Le format de ligne fourni par la ligne T1 est utilisé par le système selon l'invention de la manière illustrée par les figures 7, 8 et 9. La signalisation du réseau et la transmission des données du système sont multiplexées sur la même ligne de la même manière. Parmi les 42 multiplets qui existent dans un supergroupe, les quatre premiers multiplets, comme indiqué à la figure 8, sont réservés exclusivement à la signalisation du réseau, et les 38 multiplets restants sont réservés aux données: Les quatre premiers multiplets constituent un paquet de signaux PS, et les 38 multiplets restants constituent un paquet.  de données PD. Comme on peut le voir à la figure 8, les paquets de signaux et les paquets de données sont complètement indépendants même s'ils se produisent comme une paire dans un supergroupe.

   Le premier multiplet de chaque paquet est réservé à un code d'identification ou un code spécial indiquant que le paquet est effectivement vide. Les formats des paquets seront décrits plus loin en se référant aux figures 15 à 17.

  
L'ordinateur d'interface 62, qui fait partie de l'unité d'interface 17 comme on le voit à la figure 4, est représenté sous forme synoptique à la figure 11. L' ordinateur 62 est un petit ordinateur numérique contenant un seul accumulateur 602 ayant une capacité de huit bits, une mémoire 604 pouvant contenir seize mots de travail de huit bits chacun, et une mémoire de programme 600 qui est une mémoire morte pouvant contenir 256 mots de seize bits. Cet ordinateur supervise et commande la transmission des données au moyen de lignes de commande qui le relient à divers organes de l'équipement de transmission comme on l'a vu précédemment. Ces lignes de commande sont organisées en, sorte telle qu'elles apparaissent à l'ordinateur 62 pour former sept mots contenant chacun huit bits.

   Ces lignes de commande sont appelées collectivement "mémoire périphérique'! et sont représentées par le rectangle 611 sur la figure 11.

  
Le répertoire d'instructions de l'ordinateur 62 est donné au tableau I. Comme le montre la figure 10, chaque mot d'instruction contient seize bits se répartissant comme suit : une zone opération de deux bits 0 , une zone T de un bit, une zone R de cinq bits, et une zone X de huit bits.

  
Tableau I
 <EMI ID=32.1> 
 
 <EMI ID=33.1> 
 On voit au tableau I que le répertoire d'instructions comprend des instructions de commande et des instructions arithmétiques et logiques. Les instructions de commande sont carac-térisées en ce que la zone R est 0. Si la zone T est 0, l'accumulateur A contient l'opérande de l'instruction. Si la zone T

  
 <EMI ID=34.1> 

  
On remarquera que dans le tableau I les diverses zones des mots d'instruction sont notées par des lettres majuscules tandis que les contenus de ces zones sont notés par des lettres minuscules.

  
Les instructions arithmétiques et logiques comprennent des fonctions d'addition, d'intersection logique ou fonction ET, et de disjonction logique ou fonction OU-EXCLUSIF. Dans les instructions arithmétiques et logiques, comme dans les instructions de commande, une valeur "1" dans la zone T indique qu'un des opérandes est contenu dans la zone X tandis qu'une valeur "0" dans la zone T indique qu'un des opér andes est contenu dans l'accumulateur A. L'autre opérande dans chaque cas se trouve à l'endroit désigné par r, le contenu de la zone R.

  
Les adresses qui peuvent être désignées par la zone R sont indiquées au tableau II. Elles comprennentles seize adres-

  
 <EMI ID=35.1> 

  
moire périphérique, et l'accumulateur.

TABLEAU II

  

 <EMI ID=36.1> 


  
On peut voir à la figure 11 que la mémoire de programme 600 envoie des mots d'instructions de seize bits au registre d'instruction 601. La sortie de celui-ci et la sortie de l'accumulateur 602 sont transférées sur huit lignes 609 par l'intermédiaire du circuit de sélection 608. Des lignes 609 l'information peut être transférée dans le compteur de programme 605 qui commande l'adressage de la mémoire de programme 600, dans le géné-rateur de fonction 603,dans la mémoire périphérique 611, ou dans la mémoire de travail 604. Le transfert dans la mémoire périphérique est commandé par le circuit de sélection d'écriture 607.

  
Le générateur de fonction 603 fournit les moyens pour exécuter les fonctions d'addition, d'intersection logique, de disjonction logique, et une fonction additionnelle par laquelle, sur instruction, les données présentes sur les lignes 609 sont

  
 <EMI ID=37.1> 

  
c'est-à-dire à l'accumulateur 602. Le générateur de fonction 603 engendre également un signal d'état spécial chaque fois que sa sortie est "0". Ce signal d'état est introduit dans la bascule 606. Le générateur 603 reçoit une de ses entrées des huit lignes 609 et l'autre est reçue des huit lignes 610. Les données sur les lignes 609 sont obtenues soit du registre d'inscription 601, soit de l'accumulateur 602 selon l'action du circuit de sélection 608. Les données sur les lignes 610 peuvent provenir de la mémoire de travail 604, de l'accumulateur 602 ou de la mémoire périphérique 611 selon l'état du circuit de transfert
619. Le fonctionnement de l'ordinateur apparaîtra plus clairement en considérant la manière dont les instructions figurant

  
 <EMI ID=38.1> 

  
Chaque cycle de l'ordinateur 62. peut être avantageuse-

  
 <EMI ID=39.1> 

  
 <EMI ID=40.1> 

  
tion de seize bits est extraite de la mémoire de programme 600 et introduite dans le registre 601. Les contenus des huit bits de plus fort poids du registre d'instruction 601 déterminent alors le comportement de la machine pendant les trois intervalles restants du cycle. Ce comportement est différent pour chacune des huit instructions différentes décrites au tableau 1. Pour

  
 <EMI ID=41.1> 

  
 <EMI ID=42.1> 

  
 <EMI ID=43.1> 

  
doit être utilisée pour le cycle de machine suivant.

  
On considérera d'abord les huit instructions de commande. Ces instructions comprennent deux groupes: le premier ayant une zone T de contenu "0", et le second ayant une zone T dont le contenu est "1". La valeur de T détermine le comportement du circuit de sélection 608. Si T est "0", le circuit de sélec-tion 608 permet à la sortie de l'accumulateur 602 d'être appliquée à la ligne 609. Si T est "1", le circuit de sélection 608 permet aux huits bits de plus faible poids de l'instruction contenue dans le registre 601 d'être appliqués à la ligne 609.

  
Le contenu de la zone d'opération 0 détermine quelle utilisation est faite de la valeur qui se trouve transmise sur les lignes 609. Dans une instruction "GOTO" le contenu des lignes 609 est chargé inconditionnellement dans le compteur de

  
 <EMI ID=44.1> 

  
te action supplante l'opération indiquée précédemment d'addition d'une unité au compteur de programme. Il en résulte que l'instruction suivante est dérivée de l'adresse désignée par la valeur présente sur les lignes 609.

  
L'instruction dont la zone de code opération 0 a la valeur "01 est une instruction de branchement qui dépend de la valeur contenue dans l'accumulateur 602. L'effet de cette instruction est de transférer le con tenu des lignes 609 dans le compteur de programme 605 si l'accumulateur contient "0". L'instruction dont la zone 0 a la valeur "10" a pour effet de transférer le contenu des lignes 609 dans le compteur de programme
605 si le contenu de l'accumulateur 602 n'est pas zéro. Il est possible de déterminer si le contenu de l'accumulateur est "0" en examinant la bascule 606. Si la sortie un de la bascule 606 est "0", le contenu de l'accumulateur 602 est zéro.

  
Dans l'une ou l'autre des deux instructions de branchement conditionnel, si le branchement a lieu réellement et si l'information doit être transférée des lignes 609 dans le compteur de programme 605, cette opération s'effectue en commençant

  
 <EMI ID=45.1> 

  
tion précitée d'incrémentation du compteur de programme. 

  
L'autre instruction de commande a un code opération 

  
 <EMI ID=46.1> 

  
le fonctionnement de l'ordinateur 62. Celui-ci reprend sa fonction lorsqu'il reçoit un signal de synchronisation de multiplet du multiplexeur de données 58.

  
Les huit instructions arithmétiques et logiques figurant dans le tableau 1 peuvent également être groupées en deux groupes de quatre instructions. Danr. un premier groupe le contenu de la zone T est "1", dans l'autre, le contenu de la zone T  <EMI ID=47.1> 

  
rieurement, le contenu de la zone T dirige l'action du circuit de sélection 608.

  
Le code opération de l'instruction dans le registre
601 détermine quelle valeur doit être calculée dans le générateur de fonction et emmagasinée ensuite dans l'accumulateur 602.

  
La valeur calculée se trouve emmagasinée dans l'accumulateur à

  
 <EMI ID=48.1> 

  
vant. En même temps, la bascule 606 se trouve établie soit à

  
 <EMI ID=49.1> 

  
dans l'accumulateur est "0" ou non-zéro. Pour un code opération "11", la. valeur emmagasinée dans l'accumulateur est égale à la valeur sur les lignes 609. Pour le code opération "10", la valeur emmagasinée dans l'accumulateur est égale à la somme de la valeur sur les lignes 609 et de la valeur sur les lignes 610.

  
Pour le code opération "01", la valeur emmagasinée dans l'accumulateur est l'intersection logique de la valeur sur les lignes
609 et de la valeur sur les lignes 610. Pour le code opération "00", la valeur emmagasinée dans l'accumulateur est la disjonction logique (fonction OU-EXCLUSIF) de la valeur sur les lignes

  
 <EMI ID=50.1> 

  
Le code opération "11 n a l' effet additionnel d'emmagasiner la valeur présente sur les lignes 609 dans un registre de huit bits, soit dans la mémoire de travail 604, soit dans la mémoire périphérique 611. Le registre particulier concerné se trouve déterminé par le contenu de la zone R de l'instruction contenue dans le registre 601. Cette zone détermine également le contenu des lignes 610 qui est égal au contenu d'un des mots provenant soit de la mémoire de travail 604, soit de l'interface périphérique 605 soit éventuellement de l'accumulateur 602. Si

  
 <EMI ID=51.1> 

  
code opération est "11", cette opération se produit à l'ins-  tant t3.

  
Processus de communication

  
Le dispositif décrit ci-dessus établit les voies de transmission par lesquelles le système de transmission de données numériques selon l'invention transmet et reçoit réellement les données. Comme décrit brièvement à l'aide de la figure 2, ce dispositif est commandé par des programmes emmagasinés dans l'ordinateur d'interface 62 ou l'ordinateur de commande 30. On va décrire à présent le processus suivant lequel cette commande se trouve exécutée.

  
La figure 13 est un schéma fonctionnel montrant les données et les signaux qui sont transmis en duplex entre une unité de commutation 10 et un dispositif numérique 18 par l'intermédiaire d'une unité d'interface terminale 17. Comme on le voit, un dispositif numérique 18 envoie une instruction de sélection de canal CS à l'unité d'interface 17 associée chaque fois qu'il désire commencer une nouvelle transmission de données. L'unité d'interface 17 envoie alors un signal de sélection SEL à l'unité de commutation 10 qui répond en envoyant un signal d'accusé de réception ACK. La transmission des données s'effectue alors. A mesure que les multiplets de données D sont envoyés par le dispositif numérique 18 à l'unité d'interface 17, elles se trouvent accumulées en paquets de données PD qui sont en-

  
 <EMI ID=52.1> 

  
ment réception au moyen d'un signal ACK.

  
Dans l'autre sens, l'unité de commutation 10 envoie un signal de sélection SEL à l'unité d'interface 17 lorsqu'elle

  
a accumulé une quantité de données pour le dispositif numérique

  
18. L'unité d'interface 17 informe alors le dispositif numérique 18 par l'intermédiaire d'un signal CB que des données sont prêtes à lui être transmises. Lorsque le dispositif numérique 18 a sélectionné le canal approprié, l'unité de commutation 10 envoie les paquets de données PD à l'unité d'interface 17 qui les transfère en multiplets au dispositif numérique 18 et envoie périodiquement à l'unité de commutation 10 un signal d'accusé

  
 <EMI ID=53.1> 

  
La figure 14 est un schéma fonctionnel montrant les  données et signaux qui sont transmis en duplex entre deux unités de commutation 10. Cette transmission est exactement la même sur, les deux voies du canal duplex. Lorsque des données sont sur le  point d'être transmises par l'unité de commutation 10a, cette unité envoie à l'unité de commutation 10b un signal de début STRT, et l'unité de commutation 10b en accuse réception au moyen d'un signal ACK. La transmission des données se produit alors..

  
A mesure que les données deviennent disponibles dans l'unité de commutation 10a, elles se trouvent envoyées en paquets PD vers l'unité de commutation 10b qui en accuse périodiquement récep-

  
 <EMI ID=54.1> 

  
détectées par l'unité de commutation 10b, auquel cas des signaux NACK sont envoyés à l'unité de commutation 10a. Enfin, lorsque celle-ci cesse de transmettre des données, elle envoie un signal de fin IDL à l'unité de commutation 10b.

  
Les transferts de données et de signaux indiqués schématiquement aux figures 13 et 14 peuvent être mieux saisis en examinant les formats des données représentés aux figures 15,
16 et 17. 

  
La figure 15 montre le format d'un paquet de signaux PS et d'un paquet de données PD. Comme on le voit, un paquet de signaux comprend quatre multiplets de huit bits et un paquet de données comprend trente-huit multiplets de huit bits.

  
Le premier multiplet 1100 du paquet de signaux PS contient un numéro d'identification ID. Comme le bit de plus fort poids du numéro d'identification ID sert à désigner le sens du transfert de données, le numéro d'identification ID permet

  
de multiplexer jusqu' à 128 unités d'interface sur chacune des

  
 <EMI ID=55.1> 

  
d'identification ID sert à identifier de façon biunivoque chaque unité d'interface. Comme le même format de données est utilisé sur les lignes de transmission 12 qui desservent les paires d'u-

  
 <EMI ID=56.1> 

  
ve effectivement multiplexée en 128 voies de transmission duplex. Celles-ci sont appelées jonctions et constituent une ressource du système qui est allouée et attribuée de la manière

  
qui sera expliquée plus loin. Evidemment, un numéro d'identification ID de longueur différente permettant de multiplexer un nombre différent d'unités d'interface et de jonctions, peut être utilisé tout aussi bien sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

  
Le multiplet 1101, qui se trouve représenté plus par-  ticulièrement à la figure 16, comprend un numéro de séquence

  
de six bits 1112 et une zone F 1113 de deux bits. Les numéros de séquence sont appliqués consécutivement aux paquets de signaux SEL et aux paquets de données pendant la transmission sur la boucle 14 et ils sont appliqués consécutivement aux paquets de données pendant la transmission sur la ligne 12. La signification  <EMI ID=57.1> 

  
valeur du contenu de la zone F 1113. Si celle-ci est zéro, elle indique que le paquet est un paquet d'accusé de réception (ACK).

  
La zone SEQ 1112 est utilisée pour accuser réception des données ou des signaux de sélection SEL. et elle contient le numéro de séquence appliqué au dernier paquet de données ou signal SEL correctement reçu. La signification de la zone 1102 dans un paquet de signaux d'accusé de réception dépend des circonstances dans lesquelles lé paquet est utilisé. Lorsqu'un cignal ACK est envoyé par une unité de commutation à une unité d'interface ou à une autre unité de commutation, la zone 1102 sert à autoriser des transmissions ultérieures. Dans ce cas, la zone 1102 contient le numéro de la dernière séquence qui peut être utilisé pour une transmission subséquente.

   Lorsque le signal ACK est envoyé par une unité d'interface, la zone 1102 contient un zéro si aucune erreur de transmission n'a été détectée, mais si une erreur a été détectée, cette zone contient un code d'erreurs approprié selon le tableau ni ci-après.

  
 <EMI ID=58.1> 

  

 <EMI ID=59.1> 


  
Si le contenu de la zone 1113 est un, il indique un signal SEL lorsqu'il est utilisé sur une boucle 14, et un signal STRT lorsqu'il est utilisé sur une ligne 12. Dans un signal SEL, la zone 1112 est un numéro de séquence, comme décrit..-, plus haut, et le multiplet 1102 contient le numéro du canal sélectionné. Dans un signal STRT les deux zones 1112 et 1102 sont . combinées pour former un numéro de 14 bits identifiant le canal sur lequel la communication est sur le point de démarrer.

  
Si le contenu de la zone 1113 est deux, il indique un signal IDL et la zone 1112 est le numéro de la dernière séquence utilisé dans la transmission précédant immédiatement.

  
Si le contenu de la zone 1113 est trois, il indique un signal NACK et les zones 1112 et 1102 sont utilisées respec-tivement de la même manière que dans le signal ACK provenant d'une unité d'interface.

  
Le dernier multiplet 1103 du paquet de signaux PS contient une somme comportant huit bits, qui se trouve engendrée par programme et qui constitue la disjonction logique des valeurs contenues dans les zones 1100, 1101 et 1102.

  
Le paquet des données PD débute également par un premier multiplet 1104 contenant un numéro d'identification ID. Le multiplet 1105, représenté plus particulièrement à la figure 17, comprend une zone 1110 contenant un numéro de séquence de six bits, et une zone 1111 de deux bits. Si la zone 1111 a la valeur deux, le paquet de données est un paquet fin de message.

  
Si la zone 1111 contient la valeur un, le paquet de données est un paquet fin de groupe. Si la zone 1111 contient un zéro, le paquet de données contient simplement des données et il n'est ni une fin de message ni une fin de groupe.

  
Le multiplet 1106 contient la longueur L des données dans le paquet PD. Une longueur zéro, par convention, indique un paquet complet de 32 multiplets. Si le paquet n'est pas complet, l'information doit être dans la partie antérieure de la zone
1108 et les autres positions peuvent contenir une valeur quelconque.

  
Le multiplet 1107 contient un total de contrôle comportant liât bits, engendré par programme. La zone 1108 contient les données réelles et elle peut avoir une longueur, de 32 multiplets de huit bits. Enfin, la zone 1109 contient un total de contrôle comportait seize bits, engendré par circuit câblé.

  
 <EMI ID=60.1> 

  
précédemment utilisent les signaux indiqués aux figures 13 et
14 apparaîtra plus clairement en se référant à la figure 2. Cha-

  
 <EMI ID=61.1> 

  
comprend deux sous-canaux, chacun d'eux se rapportant à la transmission des données dans un sens. La description qui suit concerne l'algorithme destiné à traiter la transmission des données dans un sous-canal, le sous-canal 15 sur la figure 2, et il est bien entendu que la transmission des données sur un canal complet se fait en appliquant l'algorithme deux fois.

  
On rappellera qu'il existe deux groupes de paramètres et deux processus qui interviennent dans la transmission sur un sous-canal. Le processus a commande les dcnnées sortantes et met à jour les paramètres a du sous-canal. Le processus P commande les données entrantes et met à jour les paramètres du sous-canal.

  
Le processus détaillé du système selon l'invention est basé sur certaines techniques importantes qui vont être décrites à présent avant d'entamer la description des algorithmes.

  
Les données numériques sont transmises conformément à l'invention en rafales, indiquant par là que les donnée: sont transmises par un dispositif numérique pendant une période continue d'activité sur un canal. Une rafale débute par un signal SEL et prend fin, soit avec le signal SEL suivant, soit avec un paquet de données contenant un code fin de message. Les ressources du système sont attribuées en vue de transmettra une rafale

  
 <EMI ID=62.1> 

  
" ressources du système " on entend les capacités d'emmagasinage des paquets de données dans une unité de commutation et les jonction? sur une ligne de transmission qui interconnectent deux unités de commutation.

  
Chaque maille d'un canal pour la transmission de données entre une unité de commutation et une autre peut utiliser

  
 <EMI ID=63.1> 

  
absorber toutes les jonctions disponibles. Toutefois, il existe un danger qu'un canal puisse utiliser toutes les capacités d'emmagasinage dans une ou plusieurs unités de commutation. C'est pourquoi les contraintes suivantes sont prévues.

  
La capacité d'emmagasinage dans une unité de commutation est attribuée en unités de M paquets , M étant un paramètre qui est une constante pour chaque canal. La valeur particulière attribuée à M pour un canal spécifique est déterminée  lorsque le canal est virtuellement attribué. Lorsque débute la  transmission d'une rafale, le processus? obtient l'affectation de M adresses d'emmagasinement. Lorsque toutes les adresses ont été chargées par le processus pavée des données qu'il a reçues, une autre affectation de M adresses d'emmagasinement est demandée. 

  
Les adresses d'emmagasinement remplies par le proces-

  
 <EMI ID=64.1> 

  
cié en vue de la retransmission. Lorsque la retransmission est  <EMI ID=65.1> 

  
adresses d'emmagasinement. Celles-ci sont alors disponibles pour être affectées au processus &#65533; suivant qui demande une affectation d'adresse d'emmagasinement. La quantité d'emmagasinement

  
 <EMI ID=66.1> 

  
à un sous-canal actif est la somme de toutes les affectations de M au processus P des sous-canaux moins la quantité d'emmagasinement libérée par le processus a des sous-canaux.

  
La quantité d'emmagasinement V attribuée à un souscanal particulier est limitée à une valeur qui ne peut être supérieure à une valeur "A" particulière, "A" étant une autre constante prescrite pour le sous-canal. Dès lors, aussi long-

  
 <EMI ID=67.1> 

  
d'affectation d'emmagasinement faites par ce processus? ne seront pas honorées. Cette utilisation des signaux ACK assure le moyen par lequel le système de transmission de données selon l'invention adapte automatiquement la vitesse de transmission de chaque dispositif numérique transmetteur à la vitesse de réception de chaque dispositif numérique vers lequel il transmet les données.

  
La manière dont le système de transmission de données selon l'invention commande le transfert des données dépend de l'affectation à toutes les données, de numéros de séquence qui sont utilisés par les signaux ACK à la fois pour accuser réception correcte des données qui ont été transmises jusqu'alors et pour autoriser une nouvelle transmission. L'utilisation d'un numéro de séquence de six bits, comme dans la forme de réalisation décrite à titre d'exemple, permet à un seul signal ACK d'autoriser la transmission de 63 paquets de données au plus. D'autres formes de réalisation peuvent évidemment utiliser un 

  
 <EMI ID=68.1> 

  
transmission d'un nombre plus grand ou plus petit de paquets de données.

  
Les paquets transmis entre les signaux d'autorisation successifs sont appelés "un groupe". Comme la forme de réalisation décrite utilise un numéro de séquence de six bits, on voit &#65533;ue la capacité d'un groupe ne peut être supérieure à 63 paquets.

  
 <EMI ID=69.1> 

  
rieur, la longueur étant déterminée par le processus a qui le transmet. La longueur maximale qu'un processus &#65533; envoie est déterminé par le paramètre N, qui est une constante pour le souscanal. N constitue donc une seconde contrainte qui limite la 

  
 <EMI ID=70.1> 

  
quet d'un groupe est identifié de façon unique par la zone 1111
(voir figure 17). Par convention, un signal SEL est toujours la fin d'un groupe. Un dispositif numérique peut diriger arbitrairement les données qu'il envoie à un autre dispositif numérique en unités appelées "messages". Lorsqu'un dispositif numérique transmetteur envoie le dernier multiplet d'un message à l'unité d'interface associée, il envoie un signal approprié à l'unité d'interface associée. Par convention, le dernier paquet d'un message détermine la fin d'un groupe et la fin d'une rafale.

  
Les opérations commandées par les algorithmes a et seront décrites en se référant à la figure 2 en considérant le transfert de données entre l'unité d'interface 19 et l'unité de commutation 21 par l'intermédiaire de l'unité de commutation 20.

  
 <EMI ID=71.1> 

  
 <EMI ID=72.1> 

  
commutation 20. L'autre moitié de l'unité de commutation 20 du

  
 <EMI ID=73.1> 

  
processus PT2 de l'unité de commutation 21.

  
On considérera d'abord une transmission entrée-, et

  
 <EMI ID=74.1> 

  
 <EMI ID=75.1> 

  
méros de séquence sont vérifiés par PT1 - Seuls les paquets de données et de signaux SEL qui sont des numéros consécutifs sont

  
 <EMI ID=76.1> 

  
Lorsque le dispositif numérique associé à l'unité d'interface 19 désire entamer la transmission sur le sous-canal 15, il doit envoyer une demande de sélection de ce canal, ce qui produit la 

  
 <EMI ID=77.1> 

  
sous-jonction pour établir la maille 25 et une demande d'emmagasinement dans l'unité de commutation 20 avec une capacité suffisamment grande pour recevoir M paquets de données. Si l'une ou

  
 <EMI ID=78.1>  transmission vers l'unité de commutation 20 sur le sous-canal 15 est suspendue jusqu'à ce que des ressources suffisantes deviennent disponibles.

  
Une fois que les ressources demandées ont été attri-

  
 <EMI ID=79.1> 

  
sant ainsi le démarrage de la transmission de données. Si le dispositif numérique fournit suffisamment de données, le proces-

  
 <EMI ID=80.1> 

  
du groupe. A mesure que chaque paquet de données est reçu, P T2 vérifie son numéro de séquence et l'emmagasine dans l'unité de commutation 20. Lorsque le dernier paquet du groupe se trouve

  
 <EMI ID=81.1> 

  
nouveau signal ACK confirme la réception fructueuse des données transmises et autorise la transmission de données complémentaires jusqu'à ce que la quantité totale transmise soit égale à M.

  
 <EMI ID=82.1> 

  
quet d'un message, indiquant ainsi la fin d'une rafale, toute source d'emmagasinement non utilisée qui se trouve attribuée pendant la transmission d'une rafale mais qui n'est pas utilisée effectivement pour l'emmagasinement de données se trouve restituée aux ressources d'emmagasinement communes dans l'unité de commutation 20.

  
En ce qui concerne la transmission entre aT2 et &#65533;T2, il est clair que cette transmission dépend du transfert des

  
 <EMI ID=83.1> 

  
en une série qui peut également être accessible par aT2. Celui-  ci tente constamment de vider la série en retransmettant les

  
 <EMI ID=84.1> 

  
tation des séquences des paquets de données, et l'utilisation du signal ACK pour autoriser une transmission ultérieure comme décrit plus haut est également utilisée pour effectuer cette retransmission.

  
Bien que le processus de transmission de données sur la maille 25 à la figure 2 soit le même que celui décrit plus haut pour la maille 24, la signalisation associée au début et à la fin d'une rafale est néanmoins différente.

  
Une rafale sur la maille 25 commence lorsque le pro-

  
 <EMI ID=85.1> 

  
les unités de commutation 20 et 21. A ce moment, un signal STRT est envoyé à l'unité de commutation 21 sur la sous-jonction assignée. Comme indiqué précédemment, les zones 1112 et 1102 du paquet de signaux PS (voir figures 15 et 16) sont combinées pour désigner de façon unique la partie du sous-canal 15 qui traverse l'unité de commutation 21 (voir figure 2). Lorsque l'unité de commutation 21 reçoit le signal STRT, elle associe le numéro de la sous-jonction attribué au sous-canal correct en sorte que des transmissions subséquentes sur cette sous-jonction soient cor-

  
 <EMI ID=86.1> 

  
rafales, de la même manière que décrit plus haut, pour le pro-

  
 <EMI ID=87.1> 

  
La fin d'une rafale se produit lorsque a T2 n'a plus de données à transmettre et lorsque en même temps aucune rafale n'est en cours de transmission sur la maille 24. A ce moment,

  
 <EMI ID=88.1> 

  
maille 25. Là sous-jonction devient alors disponible pour une affectation ultérieure. Lorsque la sous-jonction se trouve libérée, et périodiquement ensuite, l'unité de commutation 20 envoie un signal IDL sur cette sous-jonction pendant tout le temps qu' elle reste non affectée. Si l'unité de commutation 21 reçoit un signal IDL sur la sous-jonction pendant qu'elle est associée à

  
 <EMI ID=89.1> 

  
la fin d'une rafale. 

  
 <EMI ID=90.1> 

  
vention comme décrit plus haut est réalisé par des programmes emmagasinés dans chaque ordinateur d'interface 62 et dans chaque ordinateur de commande 30. Chaque ordinateur d'interface exécute le même programme que chaque autre ordinateur d'interface du système et chaque ordinateur de programme exécute le même programme que chaque autre ordinateur de commande du système. 

  
Le programme de l'ordinateur de commande qui utilise les structures de données décrites plus haut commence son intervention dans une communication particulière en répondant à une demande d'affectation virtuelle d'une voie de transmission, et son intervention prend fin par la désaffectation de la voie.

  
Ce processus requiert la communication entre le programme de l'ordinateur de commande et le restant du système. Cette communication utilise des messages ayant des formats standard, qui

  
 <EMI ID=91.1> 

  
tation 10. Ces messages sont envoyés par le dispositif numérique 18 demandeur et par le dispositif numérique 18 récepteur.

  
Chaque message comprend trente-deux multiplets, le trente-deuxième multiplet étant identifié d'une manière appropriée comme fin de message,comme indiqué plus haut.

  
Quatre messages différents sont utilisés dans le système. Un message "connecté" est envoyé par le dispositif demandeur à l'unité de commutation associée afin d'entamer un processus d'affectation de voie. Un message "accepté" est envoyé par le dispositif appelé à l'unité de commutation associée en réponse au message "connecté" si le dispositif appelé est disposé à accepter les données du dispositif demandeur. Sinon, le dispositif appelé envoie un message "rejeté". Un message "fin d'appel" est utilisé par le dispositif demandeur ou le dispositif appelé afin de désaffecter un canal. 

  
Lorsqu'un dispositif demandeur désire obtenir l'affectation d'un nouveau canal, il envoie un message connecté à l'ordinateur de commande associé. Ce message achemine l'information d'identification qui désigne de façon unique le disposi-

  
 <EMI ID=92.1> 

  
té au dispositif appelé. Un code de fonction dans le premier multiplet du message permet au dispositif appelé d'identifier le  message comme étant une demande de connexion. Si le dispositif appelé désire aceepter la demande de connexion, il ajoute une certaine information à la demande de connexion, il change le code de fonction afin d'indiquer qu'il accepte le message, et il renvoie le message mis à jour vers l'ordinateur de commande associé au dispositif appelé. Si celui-ci désire rejeter la demande de connexion, le code de fonction dans la demande de connexion est modifié afin d'indiquer que le message est rejeté et celui-ci est alors renvoyé à l'ordinateur de commande.

  
Un message d'acceptation contient toutes les infor- . mations requises par toutes les unités de commutation insérées dans le trajet de communication pour affecter un canal virtuel.

  
Lorsque l'acceptation est obtenue, le message d'acceptation est renvoyé au dispositif demandeur et en même temps le canal virtuel est alloué. Ce processus se fait maille par maille. La communication peut démarrer à un moment quelconque après que le dispositif demandeur ait reçu le message d'acceptation. Dans le cas de rejet, le message de. réfection est envoyé du dispositif appelé vers le dispositif demandeur sans autre action sur les unités de commutation insérées dans le trajet de communication.

  
Le dispositif appelé tout comme le dispositif demandeur peuvent provoquer la désaffectation d'un canal virtuel en envoyant un message fin d'appel à l'ordinateur de commande associé. Ce message est transmis à l'autre dispositif. Lorsque cette transmission a lieu, le canal virtuel est désaffecté maille par maille. Toute donnée qui se trouve à ce moment en transit sur le canal virtuel se trouve perdue.

  
Comme mentionné précédemment, toutes les communications avec l'ordinateur de commande se font par convention sur le canal zéro et tous les messages transmis par l'ordinateur de commande vers un dispositif numérique sont envoyés sur ce canal zéro.

  
Un message de trente-deux multiplets comprend deux parties de seize multiplets. La première partie contient une désignation du canal virtuel pour le dispositif demandeur,.la deuxième partie contient une désignation du canal virtuel pour le dispositif appelé. Le premier multiplet du premier groupe, dénommé.FONCTION, contient un code de fonction qui indique quel type de message est envoyé. Si ce multiplet a la valeur un, il' indique une demande de connexion; si sa valeur est deux, il indique une acceptation de message; si sa valeur est trois, il indique une réjection; si sa valeur est quatre, il indique une fin d'appel. Les autres multiplets des deux groupes sont utilisés

  
de la même manière. Les valeurs dépendent évidemment du fait que le dispositif désigné est le dispositif demandeur ou le dispositif appelé. Ces autres multiplets sont les suivants.

  
Le deuxième multiplet d'un groupe, appelé AOUT, con-tient la quantité de capacité d'emmagasinage temporaire qui doit être utilisée dans chaque unité de commutation traversée par le canal virtuel. Ce nombre désigne un multiple particulier de trente-deux multiplets. La capacité d'emmagasinage de paquets de données est utilisée pour emmagasiner temporairement toutes les données quittant le dispositif dans la désignation duquel le nombre apparaît.

  
Le troisième multiplet, appelé MIN, désigne le nombre de multiplets de la capacité d'emmagasinage de paquets de données qui doit être affecté au début de chaque transmission de rafale. Ce nombre est un multiple de trente-deux. Ce multiplet s'applique à des rafales quittant le dispositif dans la désignation duquel le nombre est contenu.

  
Le quatrième multiplet, appelé NOUT", désigne le nombre de multiplets qui doit être collecté dans l'unité de commutation avant que débute le transfert vers le dispositif dans la désignation duquel apparaît ce quatrième multiplet. Dans le cas où un message complet contient moins de multiplets que ceux qui sont indiqués dans cette description, la délivrance du message commence lorsque tous les multiplets ont été assemblés dans l'unité de commutation.

  
Le cinquième multiplet, appelé RIN, Indique la vitesse maximale à laquelle le dispositif numérique auquel s'applique la description doit accepter les paquets de données sur le canal particulier désigné. Cette vitesse est donnée sous la forme d'un multiple de six microsecondes et elle est le temps al-

  
 <EMI ID=93.1> 

  
Le sixième multiplet, appelé ROUT, indique la vitesse maximalè prévue pour les données sortantes pendant la transmission des rafales. Cette vitesse est également exprimée sous, la forme d'un multiple de six microsecondes et elle est le temps prévu pour fournir un multiplet transmis. 

  
Les septième, huitième et neuvième multiplets, appelés SWITCHNO, LINENO et TERMINALNO, respectivement, identifient de façon unique le dispositif numérique auquel se rapporte la description. Le multiplet SWITCHNO contient l'identité de l'unité de commutation à laquelle est relié le dispositif numérique, le multiplet LINENO désigne la boucle de transmission connectée à cette :unité de commutation, et le multiplet TERMINALNO contiert l'identification de l'unité d'interface terminale.

  
Le dixième multiplet, appelé CHANNELNO, désigne le  numéro du canal qui doit être utilisé par le dispositif numérique lorsqu'il utilise le nouveau canal vjrtuel. 

  
Les onzième à seizième multiplets d'un métrage sont réservés à l'unité de commutation. Les onzième et douzième multiplets forment ensemble une valeur de seize bits, appelée LOOPD, qui est un indicateur vers un descripteur de type 1. Les treizième et quatorzième multiplets forment ensemble une valeur de seize bits, appelée TERMINALD, qui est un indicateur vers un descripteur de type 2. Les quinzième et seizième multiplets forment ensemble une valeur de seize bits, appelée TRUNKN, qui i d e n tifie de façon unique le canal,unité de commutation par unité de commutation.

  
Les structures de données et les formats de message décrits ci-dessus sont utilisés par le programme de l'ordinateur de commande d'une manière familière à l'homme de l'art.

  
Comme indiqué précédemment, l'ordinateur utilisé dans la forme de réalisation décrite à titre d'exemple est multiprogrammé. Les programmes et sous-programmes sont en réalité divisés en deux sous-programmes, le sous-programme de niveau 1 et le sous-programme de niveau 2. Ces sous-programmes peuvent interférer, le sous-programme de niveau 1 ayant priorité sur l'autre

  
et servant à établir l'interruption qui déclenche le sous-programme de niveau 2.

  
Plusieurs des programmes de l'ordinateur de commande contiennent à la fois des instructions de niveau 1 et des instructions de niveau 2. Les instructions de niveau 1 concernent les lignes de transmission 12 et les boucles de transmission 14

  
 <EMI ID=94.1> 

  
d'instructions de niveau 1 pour chaque ligne de transmission et'.' chaque boucle de transmission connectée à l'ordinateur de commande 30. La série appropriée est exécutée en réponse au branche-  ment engendré par un signal provenant d'une des unités de terminaison de ligne 31. Chaque unité de terminaison de ligne 31 reliée à l'ordinateur de commande 30 commande sa propre ligne d'interruption individuelle qui actionne la copie des instructions de niveau 1 associées à cette unité particulière. Comme le temps est primordial dans le cas de boucles et de lignes de transmission synchrones, les instructions de niveau 1 ont une priorité plus élevée que les instructions de niveau 2.

  
Ainsi qu'il est bien connu de l'homme de l'art, les programmes et sous-programmes de l'ordinateur de commande peuvent être élaborés et organisés de diverses manières pour exécuter les processus indiqués dans le système selon l'invention. En ce qui concerne plus particulièrement l'ordinateur Tempo 1 utilisé dans la forme de réalisation décrite à titre d'exemple, le lecteur peut se référer notamment aux manuels TA-1000-969 (Tempo 1 Interface Reference Manual) et E0002 (Tempo Programmer's Reference Manual).

Claims (1)

  1. REVENDICATION
    Montage de transmission de données pour acheminer des appels de données entre plusieurs dispositifs numériques, un appel de données étant composé de giclées de données produites
    de façon arbitraire avec des pauses entre les giclées, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (fig.13 : 18, 17, 10 -
    fig.14 : 10a, 10b) pour allouer virtuellement des trajets de transmission en réponse à une requête préparatoire à l'établissement de connexions de données entre un quelconque des dispositifs numériques et un autre de ces dispositifs numériques en attribuant à chaque connexion une description des ressources de transmission pour acheminer les données, et des moyens (fig.13 : 18, 17, 10 - fig.14 : 10a, 10b) pour activer ledit trajet de transmission alloué virtuellement d'après la description attribuée uniquement en réponse à la constatation qu'une giclée de données est réellement transmise.
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