"La nogamycine, ses analogues, leur préparation et leur utilisation" La présente invention est relative à la nogamycine, à ses analogues et à leur préparation.
L'antibiotique nogalamycine, et son procédé de préparation, sont décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3.183.157. La structure de la nogalamycine peut être représentée de la façon suivante :
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Les antibiotiques nogalarol et nogalarène produits par une hydrolyse acide de la nogalamycine, et le O-méthylnogalarol, produit par une méthanolyse acide de la nogalamycine ou du nogalarol, sont décrits dans
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On prépare l'acide nogalamycinique par une modification chimique de la nogalamycine. La structure de l'acide nogalamycinique est la suivante :
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L'acide nogalamycinique peut être converti en
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mamide (voir le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.]
4.064.340). La nogamycine a la formule structurale suivante :
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On a constaté que la nogamycine préparée dans le procédé susdit, n'a pas la même formule structurale que la nogamycine obtenue dans le procédé de la présente invention.
Le brevet des Etats-Unis d'Amérique No
4.086.254 et la demande de brevet aux Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 924.975, concernent des 7-0-alkylnogarols et leur préparation à partir de la nogamycine-
Une alcoolyse acide des nogamycines est le procédé utilisé dans les préparations précédentes des
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dans laquelle R représente un groupe alkyle de 1 à 4 atomes de carbone inclusivement.
On peut également se référer à titre d'application antérieure, à la description de Tong et coll., dans Abstracts of Papers, 175ième Assemblée ACS, Medicinal Division, document 48, relative à un procédé qui traite de la daunomycinone avec du 2-aminoéthanethiol dans une solution d'acide trifluoroacétique pour obtenir deux diastéréoisomères d'un dérivé 7-(2-aminoéthylthio).
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Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 4.086.245 ainsi que dans la demande de brevet aux Etats-Unis d'Amérique r.[deg.] 924.975.
Il a également été précisé dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 4.064.340, que la nogamycine elle-même présentait une utilisation avantageuse.
La nouvelle nogamycine du point de vue structural, ainsi que les 7-nogarols et 7-désoxynogarols ayant différents substituants en position 7, peuvent être préparés suivant un nouveau procédé de la présente invention, de manière à obtenir un stéréoisomère essentiellement pur ayant une configuration préférée. Les stéréoisomères ayant la configuration préférée sont avantageux parce qu'ils montrent une activité antibactérienne supérieure.
Les stéréoisomères essentiellement purs de l'invention ayant la configuration préférée sont tels
que le substituant qui n'est pas de l'hydrogène en position 7 et le groupe hydroxyle en position 9 sont soit tous les deux au-dessus (a) soit tous les deux en-des-
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attachés. (Les numérotations des positions telles qu'utilisées sont notées ci-dessus dans le composé la). Puisque l'on ne sait pas actuellement si les nouveaux stéréoisomères entrant dans le cadre de la présente invention, ont une configuration préférée en les positions
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cyclique, la configuration préférée de l'invention sera ci-après, pour la facilité d'expression, rendue par
le terme "con" précédant le nom du composé.
Le procédé englobe la nogamycine qui est ellemême un nouveau composé de la présente invention, la nogamycine qui est préparée comme décrit dans le brevet
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dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 4.086.245 et dans la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.]
924.975, et les acides haloacétiques à une température de -15[deg.] jusqu'à 30[deg.]C. On ajoute des nucléophiles soit au mélange soit à une solution de résidu obtenue en séparant l'excès d'acide du mélange. Les substituants nucléophiles sont par conséquent introduits en position C-7 de telle sorte que l'on obtienne un stéréoisomère essentiellement pur ayant la configuration préférée.
De plus, les nouveaux 7-nogarols et les nouveaux 7-désoxynogarols ayant différents substituants en position 7, peuvent à présent être préparés par le procédé ci-dessus et font, par conséquent, également l'objet de la présente invention.
En plus de la configuration susmentionnée de l'invention, le noyau hétérocyclique attaché au carbone 1" de la nogamycine de l'invention, est la position bêta, de sorte que le carbone 2" est en dessous du carbone 1", qui était considéré comme étant inconnu jusqu'à présent. En d'autres termes, la nogamycine de
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nogamycine.
La présente invention prévoit, par conséquent, des composés répondant à la formule structurale suivante:
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réactifs suivants :nogalosyle, anion de sulfure, anion d'acide organique, amino, amino substitué et carbanion, à condition que B ne représente pas un groupe -O-alkyle inférieur, et T représente un radical hydroxyle, de sorte que B et T sont attachés au système cyclique de I dans la configuration con.
Dans le cadre de la présente invention, il y a lieu de constater que la formule I dans laquelle B est
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qui était inconnue jusqu'à présent. La formule pour la nouvelle con l"p-nogamycine est la suivante :
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(Il y a. lieu de noter que les radicaux 3-CE et 7-nogalosyle doivent être ici soit tous les deux audessus soit tous les deux en dessous du système cyclique de la nogamycine) .
En plus du composé I dans lequel B représente un groupe nogalosyle, B englobe en outre, d'une manière plus spécifique, les groupes alkylthio, acyloxy, amino,
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tion ci-dessus, il englobe les fragments méthylthioxy, éthylthioxy, n-propylthioxy, isopropylthioxy, n-butyl-thioxy, isobutylthioxy, et tertiobutylthioxy. Le groupe acyloxy englobe les groupes acétoxy, n-propionyloxy, isopropionyloxy, n-butyryloxy, isobutyryloxy et tertiobutyryloxy.
Le groupe bis(carbalcoxy)méthyle englobe les groupes bis(carbométhoxy)méthyle, bis(carbéthoxy)méthyle,
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bis(carbotertiobutoxy)méthyle.
Le groupe aminoalkylalcoxy englobe les groupes aminométhylméthoxy, aminoéthylméthoxy, aminopropylméthoxy, aminobutylméthoxy, et leurs isomères.
Le groupe alkylamino englobe les groupes méthylamino, diméthylamino, éthylamino, diéthylamino, propylamino, butylamino et leurs isomères.
Le groupe alcoxyalkylamino englobe les groupes méthoxypropylamino, méthoxyéthylamino, éthoxyéthylamino, propoxyéthylamino et leurs isomères.
Les groupes nucléophiles cités ci-dessus ne sont pas donnés à titre limitatif puisqu'une gamme étendue de nouveaux composés englobant la con l"(3-nogamycine, peuvent être obtenus par le procédé de l'invention. De plus, on peut utiliser le procédé pour fabriquer les 7-0-alkyl nogarols connus ayant la configuration con que l'on suppose être décrits dans le brevet des Eta�sUnis d'Amérique n[deg.] 4.086.245, essentiellement sans former un autre isomère de ces composés.
Le procédé peut être soit une réaction à une étape soit une réaction à deux étapes, comme indiqué ci-après :
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sentent de l'hydrogène ou bien un groupe alcoxy inférieur
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présente toujours de l'hydrogène, B' représente un nu- <EMI ID=22.1>
que B' et T sont attachés au système cyclique dans le
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Le terme "nucléophile" n'est pas limitatif et les réactifs cités ici ne sont en fait que des suggestions faites au départ d'une gamme étendue de groupes réactifs possibles connus en pratique pour réagir à cause de la présence sur ceux-ci d'une paire d'électrons non partagés. En plus des groupes spécifiques tels que les groupes nogalosyle, alkylthioxy, acyloxy, bis(carbalcoxy)méthylaminoalkylalcoxy, et alcoxyalkylamino, comprenant B ci-dessus, on suggère que B' puisse également présenter des groupes alcoxy, aryloxy, aralcocy et les groupes sulfoxy correspondants, ainsi que les fragments azotés répondant à la formule :
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Le symbole
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comprend les groupes hétérocycliques N-substitués dans
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forment le groupe hétérocyclique, de sorte que R' et R" ont jusqu'à deux hétéroatomes choisis parmi l'azote, le soufre et l'oxygène, le groupe hétérocyclique étant un groupe comportant jusqu'à 7 atomes de carbone.
Le symbole
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comprend également les groupes amino dans lesquels R' et R" sont choisis parmi l'hydrogène et les groupes alkyle, alcényle, cycloalkyle, cycloalcényle, cycloalkalkyle, cycloalcénylalkyle, aryle, aralkyle, aralcényle, aryloxyalkyle, hétérocyclique et hétérocycloalkyle, où les hétércatomes sont l'azote, l'oxygène ou le soufre, comportant jusqu'à 10 atomes de carbone non compte tenu des substituants éventuels qui y sont attachés, substituants, au nombre de un ou deux, pouvant être choisis parmi les radicaux hydroxy, carboxy, amino, alcoxy inférieur, benzyloxy, halogène et alkyle inférieur.
On entend par le terme "alcényle", les groupes alcényle contenant jusqu'à 4 atomes de carbone tels que l'éthylène, le propylène, le butylène et leurs formes isomères.
On entend par l'expression "acide haloacétique",
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acides mono-, di- et trichloroacétiques.
Le procédé envisage un mélange de l'acide halo-
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cine de la présente invention, la nogamycine dans la configuration de la technique antérieure dont question ci-dessus, et les 7-O-alkylnogamycines auxquelles on a ajouté un groupe nucléoph ile. Le mélange peut également incorporer un solvant additionnel. Toutefois, si, par
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fluoroacétique, un excès d'acide trifluoroacétique peut agir comme solvant. On peut faire réagir le groupement nucléophile dans un processus à une étape. Toutefois, l'excès d'acide haloacétique et le solvant additionnel, s'il est présent, dans le mélange peuvent être séparés sous pression à partir du mélange de réaction de manière à laisser un résidu que l'on pense être un produit intermédiaire (voir étape 1 ci-dessus).
On dissout le résidu pour le traitement avec le groupe nucléophile de manière à obtenir un produit du procédé à deux étapes (voir étape II ci-dessus).
Dans chacun des processus à une ou à deux étapes, on croit que le même intermédiaire se forme entre le réactif nogamycine et l'acide haloacétique. On croit, de plus, que l'intermédiaire est un complexe qui existe dans le mélange du processus à une étape ou comme résidu de l'étape I dans le processus à deux étapes. Des essais pour tenter de caractériser l'intermédiaire se sont révélés infructueux puisqu'il est relativement instable. Les spéculations relatives au produit intermédiaire ne doivent pas être considérées dans le présent cas comme étant limitatives.
Des solvants que l'en, peut utiliser dans le procédé englobent, par exemple, tout solvant du mélange du réactif nogamycine et de l'acids haloacétique permettant la réaction du groupement nucléophile. Un excès d'acide trifluoroacétique est le plus préféré. Toutefois, tout solvant approprié peut être utilisé, tel que le tétrahydrofuranne, qui est préférable, ainsi que l'éther et le dioxane.
La réaction se poursuit à une température de
-15[deg.] à 30[deg.]C pendant une durée allant de 1/4 d'heure à 6 heures.
Les 7-nogarols substitués, les 7-substitués-
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ration préférée décrite préalablement dans l'invention, peuvent être récupérés par n'importe quelle méthode connue en pratique. Par exemple, on peut les précipiter dans de l'eau où le pH est ajusté entre 7 et 7,2 et les extraire avec un solvant approprie, par exemple le chlorure de méthylène (préféré), le chloroforme ou l'acétate d'éthyle. De plus, on peut récupérer le produit à partir de l'extrait au moyen d'une chromatographie sur gel de silice en utilisant des systèmes de solvants appropriés, par exemple un mélange de chloroforme et de
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nol et d'eau (78/20/2). Une chromatographie sur couche mince du produit dans le système de solvants montre des nouveaux composés homogènes ayant la configuration décrite ci-dessus.
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analogues de nogamycine de la présente invention peuvent être acylés sous des conditions d'acylation standard avec un halogénure anhydride d'acide approprié de manière à obtenir le composé acylé. Cette acylation peut se produire sur l'un ou plusieurs des groupes hydroxyle disponibles.
On réalise l'acylation en présence d'un agent de liaison d'acide. Des agents de liaison d'acide appropriés sont les amines telles que la pyridine, la qui-
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l'acétate de sodium. La base préférée est la pyridine. Des acides carboxyliques appropriés pour l'acylation
sont (a) les acides carboxyliques aliphatiques à chaîne droite ou ramifiée, saturés ou insaturés, par exemple
les acides acétique, propionique, butyrique, isobutyrique, tertbutylacétique, valérique, isovalérique, caproîque, ca-
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des carboxyliques alicycliques, saturés ou insaturés, par exemple l'acide cyclobutane carboxylique, l'acide <EMI ID=36.1> carboxylique, l'acide dipropylcyclohexanecarboxylique, etc. ; (c) les acides carboxyliques aliphatiques alicycliques, saturés ou insaturés, par exemple l'acide cyclopentaneacétique, l'acide cyclopentanepropionique, l'acide cyclohexaneacétique, l'acide cyclohexanebutyrique, l'acide méthylcyclohexaneacétique, etc. ; (d) les acides carboxyliques aromatiques, par exemple l'acide benzotque, l'acide
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etc. ; et (e) les acides carboxyliques aliphatiques aromatiques, par exemple l'acide phénylacétique, l'acide phénylpropionique, l'acide phénylvalérique, l'acide cinnamique, l'acide phénylpropiolique, et l'acide naphtylacétique, etc. De même, les acides carboxyliques halo-, nitro-, amino-, cyano- et alcoxy inférieur hydrocarbonés appropriés englobent les acides carboxyliques hydrocarbonés tels que donnés ci-dessus, qui sont substitués par un ou plusieurs groupes halogène, nitro, amino, cyano ou alcoxy inférieur, avantageusement par des groupes alcoxy inférieurs de pas plus de 6 atomes de carbone, par exemple les groupes méthoxy, éthoxy, propoxy, butoxy, amyloxy, hexyloxy et leurs formes isomères. Des exemples de ces acides carboxyliques hydrocarbonés substitués sont les suivants :
Acides mono-, di- et trichloroacétiques ;
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acide mévalonique-;
acides 2- et 4-chlorocyclohexanecarboxyliques ;
acide shikimique ;
<EMI ID=39.1>
acide 1,2,3,4,5,6-hexachlorocyclohexanecarboxylique ;
acide 3-bromo-2-méthylcyclohexanecarboxylique :
acides 4- et 5-bromo-2-méthylcyclohexanecarboxyliques ;
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acide 5,6-dibromo-2-méthylcyclohexanecarboxylique ;
acide 3-bromo-3-méthylcyclohexanecarboxylique ;
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acide 2-bromo-4-méthylcyclobexanecarboxylique ;
acide 1,2-dibromo-4-méthylcyclohexanecarboxylique ;
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acide anisique ;
acide vératrique
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acide triméthoxycinnamique ;
acide 4,4'-dichlorobenzilique ;
acides o-, m-, et p-nitrobenzoïques :
acide cyanoacétique ;
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acide cyanopropionique ;
acide éthoxyformique (hydrogénocarbonate d'éthyle) ;
etc.
Les sels d'addition d'acide des nouveaux composés de la présente invention peuvent être obtenus en neutralisant le composé avec un acide approprié jusqu'à un pH en dessous d'environ 7,0, et avantageusement à un pH aux alentours de 2 à 6. Des acides appropriés sont,
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tique qui donnent des sels solubles dans l'eau, et les acides chlorhydrique, sulfurique, phosphorique, sulfami-que, bromhydrique, etc., qui donnent des sels relativement insolubles dans l'eau.
Les nouveaux composés de l'invention, ou bien les composés acylés ou leurs sels d'addition d'acide, tels que décrits précédemment, peuvent être utilisés comme agents antibactériens.
Les nouveaux composés de l'invention et leurs sels d'addition d'acide inhibent la croissance de microorganismes dans divers environnements. Par exemple, on peut utiliser ces composés pour traiter les endroits où se développent les vers à soie, pour empêcher ou réduire au minimum les infections qui sont bien connues comme étant provoquées par Bacillus subtilis. De même, on utilise les composés pour réduire au minimum ou empêcher l'odeur du poisson ou des caisses à poissons provoquée par une contamination par B. subtilis. De plus, on peut utiliser les composés pour traiter les oiseaux atteints par Mycobacterium avium.
De plus, les con-7-acétylnogarol, con-7-méthylthio-7-désoxynogarol, con-7-méthylamino-7-désoxynogarol, con-7-diméthylamino-7-désoxynogarol, con-7-éthyl-. amino-7-désoxynogarol, con-7-diéthylamino-7-désoxynogarol, et con-7-azido-7-désoxynogarol ont une activité antitumorale reconnue vis-à-vis des cellules leucémiques P388 in vivo chez la souris. De plus, les composés con7-amino cités ci-dessus sont beaucoup moins toxiques que d'autres composés de la con nogamycine.
Les composés et les sels d'acide décrits dans le cadre de la présente invention sont utilisés pour le traitement des mammifères, y compris l'être humain. Par exemple, les composés inhibent la croissance de Streptococcus pyogenes connu comme provoquant une infection chez l'être humain.
Les composés acylés décrits ci-dessus peuvent être donnés à un animal possédant l'enzyme nécessaire pour séparer le groupe acyle, en libérant ainsi le composé antibiotique apparenté qui inhibe ensuite les bactéries sensibles.
Les composés de la présente invention sont présentés pour l'administration à des êtres humains et des animaux sous des formes posologiques unitaires, telles que des solutions ou suspensions parentérales stériles, contenant des quantités appropriées de compo-
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tion d'acide de ces composés. Des formes posologiques unitaires peuvent également être constituées par des comprimés, des capsules, des pilules, des poudres, des granules, des solutions ou suspensions orales, et des émulsions eau dans huile contenant les quantités appropriées de composés.
Les formes posologiques du composé dont ques-
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ou bien aux composés acylés et à leurs sels d'addition d'acide.
Pour l'administration orale, on peut préparer des formes pcsologiques unitaires solides ou liquides. Pour la préparation de compositions solides telles que des comprimés, on mélange le dosage unitaire avec des ingrédients ordinaires tels que le talc, le stéarate de magnésium, le phosphate dicalcique, le silicate de magnésium et d'aluminium, le sulfate de calcium, l'amidon, le lactose, la caroube, la méthylcellulose, et les matières fonctionnellement similaires comme diluants ou supports pharmaceutiques. On prépare des capsules en mélangeant le composé avec un diluant pharmaceutique inerte et en versant le mélange dans une capsule de gélatine dure de dimension appropriée. On prépare des capsules de gélatine molle par une encapsulation à la machine d'une pâte du composé avec une huile végétale acceptable, du pétrolatum liquide léger ou tout autre huile inerte.
On peut préparer des formes posologiques unitaires ou liquides pour l'administration orale, telles des sirops, des élixirs et des suspensions. Les formes solubles dans l'eau peuvent être dissoutes dans un véhicule aqueux en même temps qu'avec du sucre, des agents aromatisants et des agents de conservation pour former un sirop. On prépare un élixir en utilisant un véhicule hydroalcoolique (éthanol) avec des agents édulcorants appropriés tels que le sucre et la saccharine en même temps qu'avec un agent aromatisant.
On peut préparer des suspensions avec un véhicule aqueux à l'aide d'un agent de mise en suspension tel que la caroube, la gomme adraganthe, la méthylcallulose, etc.
Pour l'administration parentérale, qui est préférable, on prépare des formes posologiques unitaires liquides en utilisant le composé et un véhicule stérile, l'eau étant préférée. Le composé, suivant le véhicule et la concentration utilisée, peut être soit mise en suspension soit dissous dans le véhicule. Pour la préparation de solutions, on peut dissoudre le composé dans de l'eau pour injection et le stériliser sur filtre avant de le verser dans une fiole ou ampoule appropriée et de sceller cette dernière. Avantageusement, on peut dissoudre des adjuvants tels qu'un anesthésique local, des agents de conservation et tampon dans le véhicule. Pour favoriser la stabilité, les compositions peuvent
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on peut enlever l'eau sous vide. La poudre lyophilisée sèche est ensuite scellée dans la fiole et on fournit une fiole accompagnatrice pour injection de manière à reconstituer le liquide avant utilisation. On peut préparer des suspensions parentérales pratiquement de la même manière à l'exception que l'on met en suspension
le composé dans le véhicule à la place de le dissoudre
et que la stérilisation ne peut pas être réalisée par filtration. Le composé peut être stérilisé par exposition à de l'oxyde d'éthylène avant sa mise en suspension dans le véhicule stérile. Avantageusement, on incorpore un agent tensio-actif ou de mouillage dans la composition pour faciliter une distribution uniforme du composé.
L'expression "forme posologique unitaire", telle qu'utilisée dans le cadre de la présente invention, se réfère à des unités physiquement distinctes utilisables comme dosages unitaires pour les êtres humains et les animaux, chaque unité contenant une quantité prédéterminée de matière active calculée pour produire l'effet thérapeutique désiré en association avec le diluant, le support ou le véhicule pharmaceutique requis.
Les normes pour les nouvelles formes posologiques unitaires de la présente invention sont dictées par et dépendent directement (a) des caractéristiques propres de la matière active et de l'effet particulier à réaliser et (b) des limitations inhérentes à la technique de formulation de la substance active en vue de son administration à des êtres humains et à des animaux, comme décrit en détail dans le présent mémoire, et conformément à la présente invention. Des exemples de formes posologiques unitaires appropriées suivant la présente invention sont les ampoules et les fioles, ainsi que les comprimés, les capsules, les pilules, les sachets de poudre, les granules, les cachets,
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tenus de flacons compte-gouttes, ainsi que les multiples distincts des formes précédentes, et d'autres formes telles que décrites dans le cadre de la présente invention.
On utilise une quantité efficace du composé
dans le traitement. Le dosage du composé pour le traitement dépend d'un grand nombre de facteurs qui sont
bien connus des spécialistes de la technique. ils comprennent, par exemple, la voie d'administration et la puissance du composé particulier. Une échelle de dosage pour les êtres humains allant d'environ 500 à environ
5000 mg de composé en une seule dose, administrée par
la voie parentérale, s'avère efficace pour le traitement des infections bactériennes. Lorsque l'on utilise des dosages initiaux à l'extrémité inférieure de la
gamme ci-dessus, on contrôle l'évolution chez le patient ou l'animal et on augmente les dosages les jours suivants dans le cas où la réponse du patient ou de l'animal est jugée par le médecin ou le vétérinaire traitant comme étant absente ou insuff isante. La toxicité vis-à-vis
de l'organisme des composés de la présente invention
doit être soigneusement examinée et les dosages ultérieurs doivent être déterminés en examinant les avantages du médicament par rapport aux manisfestations toxiques éventuelles de ce type.
Les exemples suivants illustrent le procédé et les produits de l'invention, mais ne constituent en aucun cas une limitation à celle-ci. Tous les pourcentages sont en poids et toutes les proportions des mélanges de solvants sont en volume, sauf indication contraire. Toutes les températures sont en degrés centigrades.
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garols ayant la configuration con et de nouveaux analogues de ces composés.
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On dissout une solution de 1 g (1,37 mmoles) de nogamycine dans 20 ml d'acide trifuoroacétique et on refroidit la solution dans un bain de glace. On lave une suspension à 53% de 821 mg d'hydrure de sodium dans de l'huile minérale (18,1 mmoles) avec deux portions de
10 ml de tétrahydrofuranne anhydre et on l'ajoute à 2 g
(9,1 mmoles) de nogalose dans 30 ml de tétrahydrofuranne anhydre. On agite le mélange pendant 1 heure à la température ambiante et on ajoute à celui-ci la solution d'acide trifluoroacétique froide. On ajuste le mélange de réaction à pH 7,1 avec de l'acide chlorhydrique chlor-
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la solution aqueuse avec quatre portions de 100 ml de chlorure de méthylène. On évapore les extraits combinés sous pression réduite jusqu'à l'obtention d'un sirop rouge. On dissout le résidu dans un petit peu de chlorure de méthylène et on ajoute un grand volume de Skelly-
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tion de 1,52 g), et on évapore le filtrat sous pression réduite. On chromatographie le résidu sur une courte colonne de 20 g de gel de silice en utilisant un mélange de chlorure de méthylène et de méthanol (9/1) et en recueillant les fractions colorées et en évaporant. On dissout le résidu dans une petite quantité de chlorure
de méthylène, et on fait précipiter le soluté avec du Skellysolve B.
Les précipités sont combinés et chromatographiés au moyen d'une chromatographie liquide à haute pression en utilisant 60 g de gel de silice et le système de solvants formé d'un mélange de chlorure de méthylène et de méthanol (96/4) et en recueillant des fractions de 10 ml. Le solvant est ensuite amené à un rapport de
93/7 et on recueille en tout 105 fractions. On combine
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une chromatographie sur couche mince avec un mélange de chloroforme, de méthanol et d'eau (78/20/2 ; Rf de 0,53) ne contiennent que de la con 1"p-nogamycine. Les frac-tiens combinées sont évaporées à sec sous pression réduite, ce qui permet d'obtenir 325 mg. Cette matière est chromatographiée sur des plaques préparatoires dont l'épaisseur mesure 2 mm en utilisant du chloroforme-méthanol-eau (78/20/2). La bande appropriée est séparée et extraite avec un mélange de chlorure de méthylène et
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3,42 ; 3,55 (3 s, 9 H, CH30) ; 2,0-2,2 ; 3,1-4,2 (m, CHO et CHN) ; 5,03 (m, 1 H, H-7) ; 5,23 (d, 1 H, H-l") ; 5,90 (d, 1 H, H-l') ; 6,60 (s, 1 H, H-3) ; 7,25 (s, 1 H,
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79,0 (C-3") ; 75,1 (C-5') ; 72,7 (C-2') ; 71,0 (C-4') ;
70,8 (C-7) 70,4 (C-5") ; 67,6 (C-9) ; 66,1 (C-3') ;
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C: 60,90 ; H: 6,49 ; N: 1,92 Trouvé : C: 59,09 ; H: 6,39 ; N: 1,83. Exemple 2 Con 7-0-méthylnogarol
On refroidit une solution de 1 g de nogamycine dans 20 ml d'acide trifluoroacétique dans un bain de glace et on agite pendant 5 heures. On poursuit l'agitation pendant que l'on ajoute goutte à goutte une solution de méthylate de sodium dans le méthanol jusqu'à ce que le mélange de réaction devienne pourpre. On ajoute
100 ml d'eau, on ajuste le pH à 7,0 avec une quantité supplémentaire de méthylate de sodium, et on extrait le mélange avec trois portions de 100 ml de chlorure de méthylène. Les extraits combinés sont évaporés à sec
sous pression réduite, production de 1,004 g. Un mélange
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de 10 ml d'eau et de 10 ml de méthanol, est agité pendant
15 minutes et filtré. On neutralise le filtrat (pH de
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en le maintenant à pH 7. Après environ 30 minutes, on recueille le précipité par filtration, ce qui permet
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tographie sur couche mince dans un mélange de chloroforme, de méthanol et d'eau (78/20/2) montre que la matière est homogène et identique à la même matière préparée par
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identique à celui de la matière précédemment préparée :
<EMI ID=62.1>
Analyse Trouvé : C: 61,65 ? H: 5,82 ; N: 2,56. Exemple 3 Conversion du con 7-0-méthylnogarol en con
7-0-éthylnogarol.
On laisse au repos à la température ambiante pendant 1/2 heure une solution de 200 mg de con 7-0-méthylnogarol dans 2 ml d'acide trifluoroacétique. Pendant que l'on agite le mélange de réaction, on ajoute lentement une solution d'éthylate de sodium dans l'éthanol jusqu'à ce que le mélange devienne pourpre. On ver-
<EMI ID=63.1>
<EMI ID=64.1>
lange aqueux avec trois portions de 50 ml de chlorure de méthylène. On sèche les extraits combinés (sulfate de sodium) et on les évapore sous pression réduite de manière à obtenir un résidu que l'on lave avec du Skellysolve B, production de 202 mg. On purifie celui-ci au moyen d'une chromatographie sur couche mince préparatoire en utilisant une plaque de gel de silice de 2 mm et le système de solvant formé de chloroforme, de méthanol et d'eau (78/20/2). La portion se déplaçant le plus rapidement est séparée et extraite avec un mélange de chloroforme et de méthanol (9/1) comme première fraction et la portion se déplaçant plus lentement comme seconde fraction. La première fraction donne 94 mg de matière ayant le même Rf que le con 7-0-éthylnogarol dans le système de solvants ci-dessus.
Le produit est également identifié comme étant le con 7-O-éthylnogarol par un
<EMI ID=65.1>
Exemple 4 Con-7-Méthylthio-7-désoxynogarol.
On laisse au repos à la température ambiante pendant 1,25 heure une solution de 0,5 g de nogamycine dans 10 ml d'acide trifluoroacétique. On évapore à sec la solution sous pression réduite, et on ajoute 15 ml de tétrahydrofuranne sec. On refroidit la solution et on ajoute un léger excès de méthylmercaptide de sodium hy-
<EMI ID=66.1>
séparation du solvant par évaporation sous pression réduite, on dissout le résidu dans 100 ml d'eau. On ajuste
<EMI ID=67.1>
trait la solution avec deux portions de 50 ml de chloroforme'. Les extraits combinés sont évaporés sous pression réduite de manière à obtenir un résidu, que l'on chromatographie sur 30 g de gel de silice en utilisant un mélange de chloroforme et de méthanol (95/5) et en recueillant des fractions de 10 ml. On combine les fractions 34-69 sur la base d'une chromatographie sur couche mince dans un mélange de chloroforme, de méthanol et d'eau (78/20/2; Rf et 0,56) et on les évapore sous pression réduite, en obtenant ainsi 204 mg de con 7-méthylthio-7-désoxynogarol
<EMI ID=68.1>
<EMI ID=69.1>
<EMI ID=70.1>
5,95 (1, 1 H, H-l') ; 6,59 (s, 1 H, H-3) ; 7,30 (s, 1 H,
<EMI ID=71.1>
160,3 (C-6) ; 155,7 (C-4) ; 148,2 (C-l) ; 146,1 (C-lOa)
137,7 (C-2) ; 132,1 (C-lla) ; 130,3 (C-6a) ; 125,5 (C-3) ;
120,6 (C-ll) ; 114,4 (C-12a) ; 112 , 5 (C-4a) ; 110,2 (C-5a);
<EMI ID=72.1>
Analyse Calculé pour C28H31N09S :
C: 60,36 ; H: 5,60 N: 2,52 ; S: 5,75.
Trouvé : C: 58,75 ; H: 5,60 ; N: 2,98 ; S: 5,44.
<EMI ID=73.1>
On agite à la température ambiante pendant 1,5
<EMI ID=74.1>
de trifluoroacétique. On sépare l'excès d'acide trifluoroacétique sous pression réduite, et on dissout le résidu dans 100 ml de tétrahydrofuranne anhydre. On ajoute 3 g d'acétate de sodium anhydre, et on agite le mélange pendant 68 heures. On sépare le solvant par évaporation
sous pression réduite, et on dissout le résidu dans 100
ml d'eau. On ajuste la solution aqueuse à pH 7 et on l'extrait avec trois portions de chloroforme de 35 ml.
Les extraits au chloroforme combinés sont évaporés sous pression réduite, et on chromatographie le résidu sur
30 g de gel de silice en utilisant un mélange de chloroforme et de méthanol (9/1) et en recueillant des fractions de 10 ml. Sur la base d'une chromatographie sur
<EMI ID=75.1>
de 0,48), on recueille les fractions 23-34. Les fractions combinées sont évaporées sous pression réduite, en obtenant ainsi 71 mg de con 7-0-acétylnogarol:
<EMI ID=76.1>
148,2 (C-l) ; 146,7 (C-lOa) ; 137,7 (C-2) ; 133,2 (C-lla);
127,3 (C-6a) ; 125,7 (C-3) ; 120,2 (C-11) ; 115,8 (C-12a) ;
113,9 (C-4a) ; 112,8 (C-5a) ; 97,5 (C-l') ; 75,1 (C-5') ;
72,6 (C-2' ) ; 70,3 (C-4') ; 67,6 (C-9) ? 66,2 (C-3') ;
<EMI ID=77.1>
<EMI ID=78.1>
Exemple 6 Con 7-Bis(carbéthoxy)méthyl-7-désoxynogarol.
un laisse au repos pendant 1,5 heure une solution de 250 mg de nogamycine dans 5 ml d'acide trifluoroacétique, et on sépare l'acide par évaporation sous pression réduite. On dissout le résidu dans 10 ml de tétrahydrofuranne anhydre et on l'ajoute goutte à goutte à une solution préparée en ajoutant 0,5 g d'hydrure de sodium sous la forme d'une suspension à 53% dans l'huile minérale et 1,5 ml de malonate de diéthyle à 40 ml de tétra-
<EMI ID=79.1>
15 minutes, on ajuste le mélange de réaction à pH 7 avec de l'acide chlorhydrique IN et on le concentre sous pression réduite. On ajoute ds l'eau (25 ml) et on extrait le mélange avec trois portions de chloroforme de 15 ml. Les extraits combinés sont évaporés à sec sous pression réduite, et on chromatographie le résidu sur 10 g de
gel de silice en utilisant un mélange de chloroforme et de méthanol (95/5) et en recueillant des fractions de
5 ml. Sur la base d'une chromatographie sur couche mince
(chloroforme-méthanol-eau ; 78/20/2 ; Rf de 0,42), on combine les fractions 14 à 26. Une évaporation sous pression réduite donne 50 mg de matière que l'on chromatographie sur des plaques dont la couche a 2 mm d'épaisseur, en utilisant un mélange d'acétone et de méthanol (9/1), ce qui permet d'obtenir du con 7-bis(carbéthoxy)méthyl7-désoxynogarol. Le produit est homogène par chromato-
<EMI ID=80.1>
CHN) ; 4,80 (d, 1 H,
<EMI ID=81.1>
5,08 (d, 1 H, H-l') ; 7,10 (s, 1 H, H-3) ; 7,15 (s, 1 H, H-ll).
Exemple 7 Con 7-(2-méthoxyéthylamino)-7-désoxynogarol.
On laisse au repos à la température ambiante pendant 2 heures une solution de 500 mg de nogamycine dans 5 ml d'acide trifluoroacétique et on sépare l'excès d'acide par évaporation sous pression réduite. On dissout le résidu dans 25 ml de tétrahydrofuranne anhydre, et l'on
<EMI ID=82.1>
ce que la solution devienne pourpre. On ajuste à pH 7,2
<EMI ID=83.1> et on extrait le mélange avec trois portions de 50 ml de chlorure de méthylène. Les extraits combinés sont concentrés à sec sous pression réduite en laissant un résidu huileux que l'on lave avec du Skellysolve B, production de 288 mg. On dissout le précipité dans 25
<EMI ID=84.1>
d'hydrogène sec jusqu'à ce que l'on obtienne un précipité que l'on sépare par filtration. Cette matière est cristallisée dans un mélange de méthanol et d'acétone, en obtenant deux récoltes que l'on combine. On dissout cette matière dans de l'eau, et on ajuste d'abord la solution à pH 9 (hydroxyde de sodium 0,lN) et ensuite
<EMI ID=85.1>
chlorure de méthylène en maintenant le pH à 8 par additions d'une base. Les extraits combinés sont séchés
(sulfate de sodium) et évaporés sous pression réduite, en obtenant ainsi 107 mg de con 7-(2-méthoxyéthylamino)-
<EMI ID=86.1>
chromatographie sur couche mince dans un mélange de chloroforme, de méthanol et d'eau (78/20/2 ; Rf de 0,50). IR (nujol) 3310, 1665, 1615, 1580, 1565, 1450,
1405, 1370, 1280, 1210, 1095, 1040, 995. 905, 875, 850,
<EMI ID=87.1>
3,33 (s, 3 H, CH30) ; 2,15-3,55 (CH2' CH20, CH2N, CHO,
<EMI ID=88.1>
<EMI ID=89.1>
148,4 (C-l) 147,3 (C-lOa) ; 137,8 (C-2) ; 132,2 (C-lla);
131,4 (C-6a) ; 125,6 (C-3) ; 120,9 (C-ll) ; 116,0 (C-12a);
<EMI ID=90.1> CH3) ; 23,8 (C-5' CH3).
Exemple 8 Con-7-Ethylamino-7-désoxynogarol.
On agite à la température ambiante pendant 2,5 heures une solution de 1 g de disnogamycine dans 5 ml d'acide trifluoroacétique. On évapore le mélange à sec sous pression réduite. On dissout le résidu dans 20 ml de tétrahydrofuranne anhydre, et on refroidit la solution dans un bain de glace pendant que l'on y fait barboter de l'éthylamine jusqu'à ce que le mélange de réaction devienne pourpre. On évapore à sec le mélange sous pression réduite, cette opération étant suivie d'une mise en solution du résidu dans du tétrahydrofuranne anhydre. On fait barboter du chlorure d'hydrogène sec dans le mélange jusqu'à ce qu'il soit en excès. Le précipité de couleur orange est séparé et cristallisé dans un mélange de méthanol et d'acétone.
On dissout le produit dans 60 ml d'eau, on ajuste la solution aqueuse à pH 8,0 avec de l'hydroxyde de sodium IN, et on extrait le produit avec quatre portions de 20 ml d'un mélange de chloroforme et de méthanol (9/1). On sèche les extraits combinés sur du sulfate de sodium, on filtre, et on évapore sous pression réduite, en obtenant ainsi 383 mg de con-7-éthylamino-7-désoxyno-
<EMI ID=91.1>
<EMI ID=92.1>
<EMI ID=93.1>
Exemple 9 Con-7-Méthylamino-7-désoxynogarol.
On agite à la température ambiante pendant 2 heures une solution de 500 mg de disnogamycine dans 5 ml d'acide trifluoroacétique. On évapore la solution sous pression réduite, et on dissout le résidu dans 10 ml de tétrahydrofuranne anhydre. On refroidit la solution
dans un bain de glace, et on y fait barboter de la méthylamine jusqu'à ce que le mélange de réaction devienne pourpre. On évapore le mélange sous pression réduite.
On dissout le résidu dans 10 ml de tétrahydrofuranne, et on ajoute 50 ml d'eau. Le pH est de 8,0. On extrait le mélange aqueux avec cinq portions de 50 ml de chlorure de méthylène qui sont combinées et séchées sur sulfate de sodium. On filtre la solution séchée et on l'évapore à sec sous pression réduite. On dissout le résidu dans 10 ml de chlorure de méthylène, et on ajoute 150 ml de Skellysolve B. Le précipité recueilli pèse 241 mg. On dissout
<EMI ID=94.1>
fait barboter du chlorure d'hydrogène sec jusqu'à ce qu'il soit en excès. On recueille le précipité résultant et on le cristallise dans un mélange de méthanol et de tétrahydrofuranne pour donner (2 récoltes) 204 mg. On dissout le sel dans 30 ml d'eau, et on ajuste le pH à 8,0 avec de l'hydroxyde de sodium dilué. On extrait le mélange aqueux avec quatre portions de 50 ml de chlorure de méthylène. On sèche les extraits combinés sur sulfate de sodium , on filtre et on évapore sous vide, ce qui permet d'obtenir
85 mg de con-7-méthylamino-7-désoxynogarol : Rf 0,12
<EMI ID=95.1>
(Nujol) 3390, 1670, 1625, 1595, 1585, 1305, 1225, 1105, 1/
<EMI ID=96.1>
160,0 (C-6) ; 155,7 (C-4) ; 148,3 (C-1) ; 147,2 (C-lOa) ;
137,9 (C-2) ; 132,4 (C-lla) ; 131,3 (C-6a) : 125,6 (C-3);
120,9 (C-11) ; 116,0 (C-12a) ; 114,3 (C-4a) ; 112,4
(C-5a) ; 97,6 (C-l') ; 75,1 (C-5') ; 72,8 (C-2') ; 70,6
<EMI ID=97.1>
On réalise cet essai comme dans-l'expérience précédente, mais en_utilisant de la diméthylamine à la place de méthylamine. La production de con-7-diméthyl-
<EMI ID=98.1>
137,4 (C-2) ; 132,8 (C-lla) ; 129,6 (C-6a) ; 125,5 (C-3);
120,4 (C-ll) ; 116,2 (C-12a) ; 114,7 (C-4a) ; 112,5
<EMI ID=99.1>
On réalise cette synthèse comme l'expérience produisant l'analogue de méthylamine, à l'exception que l'on ajoute goutte à goutte 2 ml de diéthylamine plutôt
<EMI ID=100.1> <EMI ID=101.1>
CHN) ; 5,52 (s, 1H, H-7) ; 5, 92 (d, 1H, H-l') ; 6,49 (1H, s, H-3) ; 7,13 (s, 1H, H-ll).
<EMI ID=102.1>
d'acide trif luoroacétique . On sépare l'acide par évaporation sous pression réduite, et on dissout le résidu dans
30 ml d'acétone anhydre. On ajoute 2 g d'azide de sodium et on agite le mélanqe pendant 18 heures. On mélange le mélange avec 100 ml d'eau, et on ajuste le mélange résultant à pH 7,3 avec une solution de bicarbonate de sodium
à 5%. On l'extrait ensuite avec trois portions de 50 ml de chlorure de méthylène. Les extraits combinés sont concentrés sous pression réduite, et on chromatographie le résidu sur 100 g de gel de silice en utilisant un mélange d'acétone, de chlorure de méthylène et de méthanol
(75/15/10) et en recueillant des fractions de 5 ml. Les fractions contenant seulement l'azide comme on peut le déteminer par une chromatographie sur couche mince en utilisant un mélange d'acétone, de méthanol et d'eau
(80/18/2) et un mélange de chloroforme, de méthanol et d'eau (78/20/2), sont combinées et évaporées sous pression réduite, ce qui permet d'obtenir 242 mg de con-7-
<EMI ID=103.1>
<EMI ID=104.1>
1415, 1335, 1285, 1250, 1220, 1145, 1115, 1100, 1050, <EMI ID=105.1>
160,8 (C-6) ; 155,7 (C-4) ; 147,1 (C-1) ; 146,0 (C-lOa) ;
137 (C-2) ; 133,1 (C-lla) ; 128,8 (C-6a) ; 125,8 (C-3) ;
120,4 (C-ll) ; 115,1 (C-12a) ; 114,5 (C-4a) ; 112,0
<EMI ID=106.1>
(C-4<1>) ; 68,6 (C-9) ; 66,3 (C-3') ; 55,6 (C-7) ; 43,9
(C-10) ; 42 ,1 (C-8) ; 41,6 [ (CE 3)2 NI ; 29,8 (C-9 CH3) ;
<EMI ID=107.1>
En utilisant un procédé similaire à l'Exemple 2 ci-dessus, mais en substituant les alcoolates de sodium appropriés, on obtient les con 7-0-alkylnogarols suivants :
con 7-G-éthylnogarol,
con 7-C-n-propylnogarol,
con 7-0-isopropylnogarol,
con 7-0-n-butylnogarol,
con 7-0-isobutylnogarol,
<EMI ID=108.1>
En substituant d'une façon similaire l'alcoolate de sodium approprié dans un procédé tel que celui utilisé dans l'Exemple 3, on obtient les con 7-0-alkylnogarols supérieurs, tels que les con 7-0-n-propyl-nogarol, con 7O-isopropylnogarol, con 7-0-n-butylnogarol, con 7-0-isobutylnogarol et con 7-0-tertiobutylnogarol.
De plus, en substituant l'aminoalkylalcoolate de sodium approprié dans un procédé tel que celui de l'Exemple 2 ou celui de l'Exemple 3, on obtient les con 7-0-ami-
<EMI ID=109.1>
aminoisopropylnogarol, con 7-0-amino-n-butylnogarol, con 7-0-aminoisobutylnogarol et con 7-0-aminotertiobutylnogarol, ayant essentiellement la configuration de l'invention telle que décrite ici.
On peut obtenir différents autres con 7 analoques de nogamycine en substituant des réactifs apparentés tels que les alkylmercaptide. de sodium, acylate de sodium, malonate de dialkyle, alcoxyalkylamine, ammoniac et alkylamine appropriés au réactif nucléophile dans un procédé similaire à celui de chacun des Exemples 4, 5, 6, 7 et 8 ci-dessus, de manière à obtenir les composés suivants :
con 7-éthylthio-7-désoxynogarol,
<EMI ID=110.1>
con 7-isopropylthio-7-désoxynogarol, con 7-n-butylthio-7-désoxynogarol,
<EMI ID=111.1>
con 7-tertiobutylthio-7-désoxynogarol, con 7-0-n-propionylnogarol,
con 7-0-isopropionylnogarol,
<EMI ID=112.1>
con 7-0-isobutyrylncgarol,
con 7-0-tertiobutyrylnogarol,
con 7-bis(carbo-n-propoxy)méthyl-7-désoxynogarol, con 7-bis(carboisopropoxy)méthyl-7-désoxynogarol, con 7-bis(carbo-n-butyryl)méthyl-7-désoxynogarol, con 7-bis(carboisobutyryl)méthyl-7-désoxynogarol,
<EMI ID=113.1>
con 7-amino-7-désoxynogarol,
con 7-n-propylamino-7-désoxynogarol, con 7-isopropylamino-7-désoxynogarol,
<EMI ID=114.1>
con 7-isobutylamino-7-désoxynogarol, con 7-tertiobutylamino-7-désoxynogarol.
On peut obtenir d'autres nouveaux analogues de nogamycine substitués ayant une conf iguration con en utilisant des fragments nucléophiles appropriés dans une réaction avec un composé choisi dans le groupe for-
<EMI ID=115.1>
la nogamycine telle que connue suivant la technique antérieure, et les mélanges de 7-O-alkyl nogamycine et d'acide trifluoroacétique tels qu'exemplifiés par le procédé de la présente invention.
REVENDICATIONS
1. Composé essentiellement pur répondant à la structure suivante :
<EMI ID=116.1>
dans laquelle B est un nucléophile à condition que B ne représente pas un grovpe -0-alkyle inférieur, et T représente un groupe hydroxyle, de sorte que B et T sont atta-
<EMI ID=117.1>
<EMI ID=118.1>
bles du point de vue biologique de ce composé.