BE865189A - Dispositif de havage de roche - Google Patents

Description

  ayant pour objet: Dispositif de havage de roche. 

  
La présente invention est relative à un dispositif de havage de roches. Ce dispositif est donc utilisé pour scier un gisement de matériau pierreux

  
dans une carrière.

  
Dans les machines connues de havage en carrière, un bras haveur est fixé à une tête montée en permanence sur un châssis.

  
Le bras haveur comporte une âme dont tous les constituants sont rigidement reliés entre eux sans pouvoir être déplacés l'un par rapport à l'autre. L'âme du

  
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âme du bras porte deux roue s.à chaînes, l'une motrice et commandée par la tête et l'autre entraînée. Sur

  
ces roues est montée une chaîne sans fin garnie de pics en matériau de coupe fritté.

  
La tête de la machine de havage peut être animée d'une rotation et/ou d'une translation par rapport au châssis,tandis que celui-ci peut rouler sur des rails s'étendant plus ou moins parallèlement à la paroi à scier du gisement.

  
Dans les machines de havage connues, la tête

  
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ensemble des efforts de sciage appliqué au bras haveur. Il en résulte des machines de havage devant être robustes et conséquemment lourdes et peu maniables. D'autre part, les opérations de sciage du gisement sont limitées en hauteur à cause du montage du bras haveur sur le châssis.

  
L'objet de l'invention est un nouveau dispositif de havage beaucoup plus simple et plus économique que les machines de havage connues, tant au point de vue construction qu'au point de vue fonctionnement et

  
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invention comporte en fait simplement un bras haveur fonctionnant d'une manière autonome pour scier la roche. Il en résulte un nouveau procédé de havage selon l'invention qui est complètement différent des procédés analogues connus et qui est applicable plus aisément que ces derniers.

  
Ainsi,le dispositif selon l'invention permet de remédier aux inconvénients précités des machines de havage connues.

  
A cet effet, le nouveau dispositif de havage comprend une courroie sans fin portant extérieurement des éléments coupants. La courroie est montée sur une roue de commande entraînée par un moteur et sur une roue de renvoi. Les roues de commande et de renvoi sont rotatives aux extrémités d'un châssis constitué essentiellement de deux cadres adjacents présentant respectivement des longerons le long desquels s'étendent les brins rectilignes de la courroie. Les cadres sont déplaçables l'un par rapport à l'autre perpendiculairement ou obliquement aux longerons sous l'action de vérins de déplacement. Les cadres peuvent être immobilisés sélectivement et temporairement à la roche sous l'action de vérins de calage agissant sur des coins latéraux opposés rétractables à l'intérieur des cadres mais applicables en service contre les parois de la fente taillée dans la roche.

  
Selon des caractéristiques constructives du nouveau dispositif de havage, chaque cadre comprend entre deux tôles de recouvrement latérales, la partie intérieure du longeron, une barre intérieure parallèle à ce dernier et des entretoises de liaison de cette barre à ce longeron. En outre, les tôles de recouvrement d'un cadre portent la roue de commande et son moteur, tandis que celles de l'autre cadre porte la roue de renvoi.

  
Afin que le nouveau dispositif de havage puisse scier la roche rectilignement suivant un même plan de sciage, la courroie porte intérieurement des patins coulissants sur les longerons et comportant une saillie médiane engagée dans une rainure de guidage des longerons et dans une gorge de guidage des roues de commande et de renvoi.

  
Four pouvoir déplacer mutuellement les cadres du nouveau dispositif de havage suivant le plan de. sciage, ces cadres sont guidés mutuellement par des tiges de guidage dont les extrémités sont engagées respectivement dans des patins coulissant dans lesdits cadres à l'encontre de ressorts hélicoïdaux comprimés en position rapprochée de ces mêmes cadres.

  
Selon des dispositions avantageuses des éléments de commande du nouveau dispositif de havage, le corps de chaque vérin de déplacement est disposé entre les tôles de recouvrement d'un cadre et prend appui contre le longeron de ce cadre, tandis que la tige de piston de ce vérin de déplacement traverse une ouverture de la barre intérieure du même cadre et est engagée à travers

  
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autre cadre à laquelle elle est mécaniquement reliée par exemple par un pivot de liaison. En outre, le corps de chaque vérin de blocage d'un cadre est disposé entre les tôles de recouvrement du cadre et prend appui contre la barre intérieure de ce cadre, tandis que la tige de piston de ce vérin de blocage est reliée aux coins latéraux coopérant avec un bloc de guidage diédrique fixé au longeron de ce même cadre.

  
Le nouveau dispositif de havage permet d'appliquer un nouveau procédé de havage à la roche d'un gisement. 

  
Dans le nouveau procédé de havage, on opère successivement comme suit ;

  
- on monte un bâti temporaire sur la paroi de la roche,
- on équipe le bâti d'un vérin d'enfoncement,
- on monte sur le bâti le dispositif de havage conforme à l'une ou l'autre des revendications précédentes et on le relie mécaniquement au vérin d'enfoncement,
- on fait tourner la courroie du dispositif de havage et sous la poussée du vérin d'enfoncement,on enfonce ce dispositif dans la paroi de la roche et sur une grande partie de sa longueur,
- on cale un cadre du dispositif.de havage contre les parois de la fente taillée dans la roche en agissant
- sur ses vérins de calage,
- on libère le dispositif de havage du vérin d'enfoncement,
- on retire le vérin d'enfoncement et on démonte le bâti temporaire, le dispositif de havage restant seul solidarisé à la roche par le blocage de son cadre précité,

  
- on déplace et on écarte le deuxième cadre du dispositif de havage par rapport au premier cadre immobilisé,  en agissant sur les vérins de déplacement, la courroie étant en rotation, afin de tailler ainsi la roche transversalement à ce dispositif,
- on immobilise le deuxième cadre du dispositif de havage et on le cale contre les parois.de la fente taillée dans la roche en agissant sur ses vérins de calage,
- on décale le premier cadre du dispositif de havage en agissant sur ses vérins de calage,
- on déplace et on rapproche le premier cadre du dispositif de havage du deuxième cadre immobilisé en agissant sur les vérins de déplacement,
- on recale le premier cadre du dispositif de havage contre les parois de la fente taillée dans la roche en agissant sur ses vérins de calage,

  
- on décale le deuxième cadre du dispositif de havage en agissant sur ses vérins de calage,
- on déplace et on écarte le deuxième cadre du dispositif de havage par rapport au premier cadre immobilisé en agissant sur les vérins de déplacement, la courroie étant en rotation, afin de tailler davantage la roche,
- et on continue ainsi pas à pas le taillage de la roche. D'autres détails et particularités de l'invention apparaîtront au cours de la description et des dessins annexés au présent mémoire qui représentent schématiquement et à titre d'exemple seulement une forme de réalisation de l'invention. La figure 1 est une vue longitudinale en élévation avec coupe partielle d'un dispositif de havage selon l'invention, les cadres de ce dispositif étant disposés l'un près de l'autre. La figure 2 est une vue en élévation analogue du <EMI ID=5.1>  

  
autre.

  
Les figures 3, 4 et 5 sont des coupes transversales du dispositif de havage,faites respectivement suivant les lignes III-III, IV-IV.et V-V des figures précédentes.

  
La figure 6 est une vue en perspective illustrant la courroie avec les éléments coupants du dispositif de havage. La figure 7 est une coupe axiale du moteur de commande de la courroie du dispositif de havage.

  
Les figures 8a à 81 sont des schémas montrant les phases successives du nouveau procédé de havage.

  
Dans ces différentes figures, des mêmes notations de référence désignent des éléments identiques.

  
Le dispositif représenté sert à haver la roche d'un gisement pierreux dans une carrière.

  
Le dispositif de havage est constitué essentiellement par un bras haveur autonome.

  
En substance, le bras haveur comprend un châssis formé par deux cadres adjacents de construction identique mais de disposition pratiquement inverse.

  
Le cadre supérieur 1 est constitué par un longeron supérieur 2, par une barre intérieure 3, par des entretoises 4 et par des tôles de recouvrement latérales 5. La barre 3 s'étend parallèlement au longeron 2. Les entretoises 4 relient rigidement le longeron 2 et la barre 3. Les tôles de recouvrement 5 recouvrent sensiblement la moitié inférieure du longeron 2 et la barre 3. De plus, les tôles de recouvrement 5 s'étendent vers l'avant du bras haveur par deux parties élargies opposées ayant chacune la configuration d'un hexagone irrégulier.

  
Semblablement, le.cadre inférieur 6 est formé par un longeron inférieur 7, par une barre intérieure 8, par des entretoises 9 et par des tôles de recouvrement

  
10. De même; la barre 8 s'étend parallélement au longeron 7. Les entretoises 9 solidarisent fermement entre eux le longeron 7 et la barre 8. Les tôles de recouvrement 10 recouvrent sensiblement la moitié supérieure du longeron 7 et la barre 8. En outre, les tôles de recouvrement 10 s'étendent vers l'arrière du bras haveur par deux parties également élargies et opposées ayant aussi chacune la configuration d'un hexagone irrégulier.

  
Après montage du châssis du bras haveur, les longerons 2 et 7 et les barres 3 et 8 sont constamment parallèles entre eux. Par ailleurs, les cadres 1 et 2 peuvent être déplacés l'un par rapport à l'autre suivant une direction perpendiculaire aux longerons 2 et 7, dans leur plan d'ensemble commun, c'est-à-dire, en fait dans leur plan vertical si on se réfère à leur disposi&#65533; tion conforme aux figures 1 et 2. Eventuellement, la direction de déplacement relatif des cadres 1 et 6 peut être oblique par rapport aux longerons 2 et 7.

  
Les parties postérieures pseudo-hexagonales des tôles de recouvrement 10 du cadre inférieur 6 portent des paliers coaxiaux dans lesquels tourne l'arbre de rotation 11 d'une roue de commande 12, tandis que les parties antérieures pseudo-hexagonales des tôles de recouvrement 5 du cadre supérieur 1 portent d'autres paliers coaxiaux dans lesquels est rotatif l'arbre de rotation 13 d'une roue de renvoi 14. Les axes des arbres de'rotation 11 et 13 sont parallèles entre eux. Les parties périphériques des roues de commande 12 et de renvoi 14 présentent des diamètres égaux et dépassent légèrement les parties pseudo-hexagonales des tôles 5 et 10 ainsi que le montrent d'ailleurs les figures 1 et
2.

  
Une courroie sans fin 15 est montée sur les roues de commande 12 et de renvoi 14. La courroie 15 est insérée entre la partie extérieure 16 et la partie intérieure 17 de patins de coulissement 18. La partie extérieure 16 du patin 18 est pourvue d'un élément coupant 19 constitué de préférence par une concrétion diamantéè qui déborde transversalement ce patin 18. La partie intérieure 17 du patin 18 comporte une aile de guidage 20. La courroie 15 coulisse le long des longerons 2 et 7 grâce aux patins 18 dont les parties intérieures 17 glissent le long des faces externes de ces longerons 2 et 7, tout en étant guidée transversalement grâce aux ailes 20 engagées dans des rainures longitudinales médianes 21 présentées par les faces externes de ces longerons 2 et 7.

   Par ailleurs, la courroie 15 tourne conjointement aux roues de commande 12 et de renvoi 14, grâce aux patins 18 dont les parties intérieures 17 prennent appui contre la périphérie de ces roues 12 et 14 tout en étant encore guidée transversa-

  
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correspondantes de ces mêmes roues 12 et 14. Les parties extérieure,-16 et intérieure 17 de chaque patin 18 sont assemblées à la courroie 15 par exemple par des vis 22.

  
La roue de commande 12 est commandée par un moteur hydraulique 23 porté par la partie postérieure pseudo-hexagonale-d'une tôle de recouvrement 10 du cadre inférieur 6. Le carter du moteur 23 est fixé

  
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hexagonale de la tôle 10 précitée et taraudée en conséquence, et par l'intermédiaire d'un corps de palier 26 perforé vis à vis des trous taraudés de l'embase 25.

  
La broche de sortie 27 du moteur hydraulique
24 porte un pignon 28 engrenant avec une couronne dentée 29, fixée à un tube 30 tournant dans des roulements à billes 31 logés dans le corps de palier 26 et partiellement dans l'embase 25. Le tube 30 est fixé à l' arbre de rotation 11 de la roue de commande 12, lequel arbre 11 sous formè de moyeu tourne autour d'un rou-

  
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d'un pivot 33 fixé par des rivets 34 à la partie pseudo-hexagonale de l'autre t8le de recouvrement 10 du cadre inférieur 6. D'autre part, la roue de commande 12 est solidarisée à l'arbre de rotation 11 par des vis 35 vissées dans des trous taraudés d'une collerette périphérique 36 de cèt arbre 11.

  
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autre, les cadres 1 et 6 sont soumis à l'action de vérins de déplacement 37 hydrauliques ou pneumatiques, répartis régulièrement sur la longueur du bras haveur entre les roues 12 et 14. Dans l'exemple choisi, chaque vérin de déplacement 37 est monté sur le cadre inférieur 6. A cet effet, le corps 38 du vérin de déplacement
37 est inséré entre les tôles de recouvrement 10 du

  
cadre inférieur 6 et prend appui contre le longeron 7

  
de ce cadre 6. Par ailleurs, la tige de piston 39 du vérin de déplacement 37 traverse une ouverture appropriée de la barre intérieure 8 du cadre inférieur 6 et est engagée dans une ouverture analogue de la barre similaire 3 du cadre supérieur 1 en étant mécaniquement reliée à cette barre 3 par un pivot ou une tige équivalente 40.

  
Lors de leur translation mutuelle sous l'action des vérins de déplacement 37, les cadres 1 et 6 sont guidés par des tiges de guidage 41 s'étendant jusqu'à l'intérieur de ces deux cadres. La partie supérieure

  
de chaque tige de guidage 41 traverse une ouverture circulaire de la barre intérieure 3 et est logée dans un patin supérieur 42 auquel son extrémité est fixée par une vis 43. La partie inférieure de la tige de guidage
41 traverse semblablement une ouverture de la barre intérieure 8 et est introduite dans un patin inférieur

  
44 au fond duquel elle est solidarisée par une vis 45. Un ressort hélicoïdal supérieur 46, respectivement inférieur 47, entoure la tige de guidage 41 et prend appui d'une part contre le fond du patin supérieur 42, respectivement inférieur 44, et d'autre part,contre la barre intérieure 3, respectivement 8. De la sorte, le rapprochement des cadres 1 et 6 est guidé par les tiges de guidage 41 et les patins 42 et 44 se rapprochant respectivement des longerons 2 et 7 à l'encontre des ressorts 46 et 47 alors comprimés. L'écartement des cadres 1 et 6 est guidé semblablement mais à l'aide des ressorts 46 et 47 se détendant.

  
Pour pouvoir être immobilisés et fixés temporairement aux parois de la rainure ou de la fente pratiquée dans la roche par le bras haveur, les cadres 1

  
et 6 sont équipés de vérins de calage 48 et 49 hydrauliques ou pneumatiques, répartis régulièrement en paires sur la longueur de ce bras entre les roues 12 et 14. Ainsi, il existe des vérins de calage supérieurs 48 montés dans le cadre supérieur 1 et des vérins de calage inférieurs 49 portés par le cadre inférieur 6 et disposés axialement à l'aplomb des vérins de calage supérieurs
48.

  
Chaque vérin de calage supérieur 48 est bloqué dans le cadre supérieur 1. Le corps 50 du vérin de calage 48 est inséré entre les tôles de recouvrement

  
5, contre la barre intérieure 3. La tige de piston

  
51 est mécaniquement reliée à deux coins supérieurs latéraux et opposés 52 déplaçables le long d'un bloc

  
de guidage diédrique 53 fixé au longeron 2. Dans leur position inférieure rétractée, les coins 52 se trouvent l'un près de l'autre entre les plans des faces intérieures des tôles de recouvrement 5. Au fur et à mesure de leur déplacement le long du bloc de guidage supérieur
53, les coins 52 s'écartent l'un de l'autre et traversent progressivement des ouvertures opposées 54 aménagées dans les tôles de recouvrement 5, Dans leur position supérieure déployée, les coins 52 sont à l'écart l'un de l'autre et font saillie par rapport aux tôles

  
de recouvrement 5 à travers les ouvertures 54.

  
Il en est de même pour chaque vérin de calage inférieur 49 dont le corps 55 est mécaniquement relié

  
à la barre intérieure 8 par une tige de liaison 56 traversant des ouvertures de cette dernière et un passage de ce corps. Le corps 55 du vérin de calage 49 prend ainsi appui contre la barre intérieure 8. La

  
tige de piston du vérin de calage 49 agit sur deux coins inférieurs latéraux et opposés 57 coopérant avec un

  
bloc de guidage inférieur 58 solidaire du longeron inférieur 7. Les coins 57 sont déplaçables obliquement

  
 <EMI ID=10.1>   <EMI ID=11.1> 

  
couvrement 10, sous l'effet de poussée de la tige

  
de piston du vérin de calage 49.

  
La mise en oeuvre du bras haveur décrit cidessus est exécutée de la manière suivante pour pratiquer une fente dans la paroi 61 de la roche d'un gisement pierreux, et pour.haver.;ainsi;cette-roche.

  
Tout d'abord, on monte un bâti temporaire 60 sur la paroi 61 de la roche et on dispose un vérin d' enfoncement 62 hydraulique ou pneumatique sur la partie extrémale du bâti temporaire 60 (fig 8a).

  
La fixation du bâti temporaire 60 sur la paroi
61 de la roche peut être faite par exemple par boulonnage sur des ancrages fixés préalablement dans cette paroi 61 .

  
On dispose le bras haveur sur le bâti temporaire 60 entre le vérin d'enfoncement 62 et la paroi
61 de la roche. On relie ensuite mécaniquement le bras haveur à la tige de piston du vérin d'enfoncement
62 (fig 8b).

  
On commande le moteur 23 du bras haveur pour faire tourner la courroie 15. Ensuite, on actionne le vérin d'enfoncement 62 afin d'assurer l'enfoncement progressif du bras haveur en marche dans la paroi 61 de la roche suivant la direction longitudinale de ce bras haveur qui est perpendiculaire à cette paroi 61 dans le cas choisi mais qui peut être oblique à ladite paroi 61 dans un autre cas. On enfonce ainsi le bras haveur dans la paroi 61 de la roche jusqu'à ce que le moteur 23 soit à proximité de cette paroi 61 (fig 8c).

  
On bloque le bras haveur par rapport aux parois de la fente sciée dans la roche. A cet effet, on agit sur les vérins de calage 49 du cadre inférieur 6 et on cale les coins inférieurs 57 contre la roche, les vérins de calage supérieurs 48 ne fonctionnent pas (fig 8d).

  
On dégage mécaniquement le bras haveur de la tige de piston du vérin d'enfoncement 62. On enlève

  
le vérin d'enfoncement 62. On démonte le bâti auxilaire 60 (fig 8e). Le bras haveur est maintenu dans la fente de la roche par ses coins inférieurs 57 serrés contre cette roche.

  
On actionne les vérins de déplacement 37 pour déplacer verticalement et vers le haut le cadre supérieur 1 par rapport au cadre inférieur 6. Les vérins de calage inférieurs 49 continuent à fonctionner. La cour-

  
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rieurement la roche dans une direction transversale au bras haveur (fig 8f). Ainsi, on élargit vers le haut la fente pratiquée dans la roche et on se trouve alors avec les cadres 1 et 6 distants l'un de l'autre.

  
On bloque le cadre supérieur 1 dans la fente produite, en agissant sur les vérins de calage supérieurs 48 afin d'appliquer les coins supérieurs 52 contre les parois de cette fente. Dès lors, les cadres supérieur 1 et inférieur 6 sont bloqués et immobilisés dans la fente de la roche (fig 8g). A ce moment, la courroie 15 peut encore tourner.

  
On débloque le cadre inférieur 6 en supprimant

  
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pour provoquer le dégagement des coins inférieurs 57

  
des parois de la fente et pour assurer l'escamotage de ces coins 57 à l'intérieur du cadre inférieur 6 (fig

  
8h). Alors, les vérins de calage supérieurs 48 continuent à fonctionner en sorte que le bras haveur est encore bloqué dans la fente de la roche par les coins supérieurs

  
52. D'autre part, la courroie 15 peut continuer à tourner.

  
On actionne les vérins de déplacement 37 pour relever alors le cadre inférieur 6 devenu libre du cadre supérieur 1 immobilisé dans la fente de la roche

  
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48 continuent à fonctionner à l'inverse des vérins de calage inférieurs 49. On ramène ainsi le cadre inférieur 6 contre ou près du cadre supérieur 1. La courroie 15 peut alors continuer à tourner.

  
On cesse d'actionner les vérins de déplacement
37 et on actionne les vérins de calage inférieurs 49, tandis qu'on continue à actionner les vérins de calage supérieurs 48. Ainsi, on rebloque à la fois les cadres supérieur 1 et inférieur 6 (fig 8j). A ce moment, la courroie 15 peut encore continuer à tourner. 

  
On cesse d'actionner les vérins de calage supérieurs 48 tandis qu'on maintient le fonctionnement des vérins de calage inférieurs 49. On libère ainsi le cadre supérieur 1 de son état de blocage dans la fente de

  
la roche (fig 8k). Alors, la courroie 15 peut encore continuer à tourner.

  
A ce moment, on actionne les vérins de déplacement 37 pour déplacer verticalement vers le haut le cadre supérieur 1 par rapport au cadre inférieur 6 immobilisé dans la fente de la roche (fig 81). Comme la courroie 15 continue à tourner, on scie davantage la roche en hauteur.

  
On continue ensuite les opérations de la même façon pour assurer le sciage pas à pas de la roche.

  
A la fin du sciage, on décale les cadres supérieur 1 et inférieur 6 par rapport aux parois de la

  
 <EMI ID=15.1> 

  
éloigne de la paroi 61 ainsi sciée par des moyens quelconques.

  
Il est évident que l'invention n'est pas exclusivement limitée à la forme de réalisation représentée et que bien des modifications peuvent être apportées dans la forme, la disposition et la constitution de certains des éléments intervenant dans sa réalisation

  
à condition que ces modifications ne soient pas en contradiction avec l'objet de chacune des revendications suivantes.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS.

   1.- Dispositif de havage de roches,

   caractérisé en ce qu'

   il comprend une courroie sans fin (15) portant extérieurement des éléments coupants (19) et montée sur une roue de commande (12) entraînée par un moteur (23) et sur une roue de renvoi (14), les roues de commande (12) et de renvoi (14) étant rotatives aux extrémités d'un châssis constitué essentiellement de deux cadres adjacents (1)

   et (6) présentant respectivement des longerons (2) et

   (7) le long desquels s'étendent les brins rectilignes

   de la courroie (15), les cadres (1) et (6) étant déplaçables l'un par rapport à l'autre perpendiculairement ou obliquement aux longerons (1) et (7) sous l'action de vérins de déplacement (37), ces cadres (1) et (6) pouvant être immobilisés sélectivement et temporairement

   à la roche sous l'action de vérins de calage (48) et (49) agissant sur des coins latéraux opposés (52) et (57) rétractables à l'intérieur des cadres (1) et (6) mais applicables contre les parois de la fente taillée dans la roche.

   2.- Dispositif de havage selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque cadre (1) ou (6) comprend entre deux tôles de recouvrement latérales

   (5) ou (10), la partie intérieure du longeron (2) ou (7), une barre intérieure (3) ou (8) parallèle à ce dernier (2) ou (7) et des entretoises de liaison (4) ou (9) de cette barre (3) ou (8) à ce longeron (2) ou (7).

   3.- Dispositif de havage selon la revendication 2, caractérisé en ce que les tôles latérales

   (10) d'un cadre (6) portent la roue de commande"12) et son moteur (23), tandis que celles (5) de l'autre cadre (1) porte la roue de renvoi (14). <EMI ID=16.1>

   autre des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la courroie (15) porte intérieurement des patins (18) coulissant sur les longerons (2) et (7) et comportant une saillie médiane (20) engagée dans une rainure de guidage (21) de ces longerons (2) et (7) et dans une gorge de guidage des roues de commande (12) et de renvoi (14).

   <EMI ID=17.1>

   autre des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les cadres (1) et (6) sont guidés mutuellement par des tiges de guidage (41) dont les extrémités sont engagées respectivement dans des patins (42) et (44) coulissant dans ces cadres (1) et (6) à l'encontre de ressorts hélicoïdaux (46) et (47) comprimés en position rappro-chée desdits cadres (1) et (6).

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   autre des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le corps (38) de chaque vérin de déplacement (37)

   est disposé entre les tôles de recouvrement (10) d'

   un cadre (6) et prend appui contre le longeron (7) de ce cadre (6), tandis que la tige de piston (39) de ce vérin de déplacement (37) traverse une ouverture de la barre intérieure (8) du même cadre (6) et est engagée

   à travers une ouverture analogue de la barre intérieure

   (3) de l'autre cadre (1) à laquelle elle est mécaniquement reliée par exemple par un pivot de liaison (40);

   <EMI ID=19.1>

   autre des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que le corps (50) ou (55) de chaque vérin de blocage (48) ou (49) d'un cadre (1) ou (6) est disposé entre les tôles de recouvrement (5) ou (10) et prend appui contre la barre intérieure (3) ou (8) de ce cadre (1) ou (6), tandis que la tige de piston (51) de ce vérin de blocage (48) ou (49) est reliée aux coins latéraux

   (52) ou (57) coopérant avec un bloc de guidage diédrique (53) ou (58) fixé au longeron (2) ou (7) de ce même cadre (1) ou (6).

   8.- Dispositif de havage en substance tel que décrit ci-avant, en référence aux dessins annexés.

   9.- Procédé de havage d'une roche d'un gisement,

   caractérisé en ce qu'

   - on monte un bâti temporaire (60) sur la paroi (61) de la roche, - on équipe le bâti (60) d'un vérin d'enfoncement (62), - on monte sur le bâti (60), le dispositif de havage conforme à l'une ou l'autre des revendications précédentes et on le relie mécaniquement au vérin d'enfoncement (62), - on fait tourner la courroie (15) du dispositif de havage et sous la poussée du vérin d'enfoncement (62), on enfonce de dispositif dans la paroi (61) de la roche sur une grande partie de sa longueur, - on cale un cadre (6) du dispositif de havage contre les parois de la fente taillée dans la roche en agissant sur ses vérins de calage (49), - on libère le dispositif de havage du vérin d'enfoncement (62), - on retire le vérin d'enfoncement (62) et on démonte le bâti temporaire (60), le dispositif de havage restant seul solidarisé, à la roche par le blocage de son cadre (6)

   précité, - on déplace et on écarte le deuxième cadre (1) du dispositif de havage par rapport au premier cadre (6) immobilisé, en agissant sur les vérins de déplacement (37), la courroie (15) étant en rotation, afin de tailler ainsi la roche transversalement à ce dispositif, - on immobilise le deuxième cadre (1) du dispositif de havage et on le cale contre les parois de la fente taillée dans la roche, en agissant sur ses vérins de calage (48), - on décale le premier cadre (6) du dispositif de havage en agissant sur ses vérins de calage (49), - on déplace et on rapproche le premier cadre (6) du dispositif de havage du deuxième cadre (1) immobilisé, en agissant sur les vérins de déplacement (37), - on recale le premier cadre (6) du dispositif de havage contre les parois de la fente taillée dans la roche,.

   en agissant sur ses vérins de calage (49), - on décale le deuxième cadre (1) du dispositif de havage en agissant sur ses vérins de calage (48), - on déplace et on écarte le deuxième cadre (1) du dispositif de havage par rapport au premier cadre (6) immobilisé en agissant sur les vérins de déplacement (37), la courroie (15) étant en rotation, afin de tailler davantage la roche, - et on continue ainsi pas à pas le taillage de la roche.

   12.- Procédé de havage selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'on fait tourner la courroie

   (15) continuement avant l'enfoncement du dispositif de havage dans la roche jusqu'à la fin du taillage de cette roche.

   13.- Procédé de havage en substance tel que décrit ci-dessus, en référence aux dessins annexés.