Balle à jouer gonflée tenant longtemps la pression.
La présente invention concerne de manière générale des balles à jouer gonflées dites ci-après simplement "balles gonflées" et plus particulièrement une balle de tennis perfectionnée comprenant une paroi élastomère perméable à l'air délimitant une cavité mise sous pression par un fluide. Une telle balle de tennis p erfectionnée s'est révélée être une forme de réalisation particulièrement utile et efficace de l'invention qui est décrite ci-après avec référence à ce cas particulier.
Classiquement, les cavités dans les produits manufacturés en caoutchouc, comme les balles de tennis, sont gonflées d'air,
par exemple débité par une conduite d'air comprimé industriel,
mais il est connu aussi d'utiliser d'autres agents de gonflage comme l'azote, l'ammoniac, etc. L'air est l'agent de gonflage
le plus couramment utilisé parce qu'il est commode à cette fin
et disponible à un prix négligeable. Bien qu'une balle de tennis gonflée à l'air ait initialement des qualités de jeu satisfaisantes, elle ne peut conserver son rebond et ses qualités
de jeu si elle n'est pas conservée en atmosphère sous pression lorsqu'elle n'est pas utilisée parce que l'air traverse par perméation le caoutchouc de la paroi et s'échappe graduellement
de la balle.
L'affaiblissement inévitable de la pression des balles gonflées à l'air exemptes de soupape permettant de les regonfler, comme il en est des balles de tennis, rend actuellement nécessaire ou au moins fort désirable de les emballer dans un récipient sous pression dès leur fabrication, parce que leur durée
utile à l'extérieur du récipient maintenu sous pression
est relativement brève, c'est-à-dire que la pression de gonflage
de la balle tombe au-dessous du minimum nécessaire pour une qualité d'usage satisfaisante. L'utilisation de récipients sous pression augmente les coûts de fabrication et de vente de ces
balles.
On trouvera ci-après l'énumération de certaines publications relatives à des produits manufacturés gonflés au moyen
de gaz d'une dimension moléculaire élevée.
Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3.047.040 expose l'utilisation de divers gaz servant à gonfler des pneus et produits analogues pour rendre la circulation des véhicules plus confortable et décrits comme étant des gaz ayant un coefficient "Y",relatif exclusivement à la compressibilité et non à la perméabilité,d'une valeur peu élevée qui est inférieure à environ 1,25. L'hexafluorure de soufre y est mentionné parmi d'autres gaz ayant un coefficient "Y" peu élevé. La demande de brevet sud-africain n[deg.] 73/8777 (publication le 18 janvier 1973) décrit
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F-114 de formule C12CFCF3 de la Société DuPont pour le gonflage de balles tenant longtemps la pression. Les expériences menées par la Demanderesse dans le cadre de l'invention ont révélé que
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que quelque peu plus approprié, est un gaz relativement rare et onéreux dont la consommation industrielle n'est pas suffisante pour en faire baisser le prix et le rendre intéressant comme agent de gonflage. Comme détaillé ci-après, l'hexafluorure de soufre s'est révélé sensiblement supérieur dans les domaines de la tenue de la pression, du prix de'revient et de
la facilité d'acquisition. Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 2.997.291 décrit un amortisseur hydraulique pour automobile comprenant un compensateur de volume hydraulique fait d'une pellicule spéciale à basse perméabilité, par exemple en Nylon, gonflée avec les Fréon de la Société DuPont comme éliminateur de mousse. Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.]
n[deg.] 2.779.066 décrit des organes d'isolation thermique, par exemple faits de fibres de verre enveloppées dans une pellicule stratifiée imperméable aux gaz, par exemple une pellicule de "Mylar" ou de "Saran",remplie d'un gaz à faible conductivité thermique, comme le Fréon F-12 de la Société DuPont. Ce dernier composé s'est révélé impropre pour la maintien de la pression dans les balles.
L'invention a pour but de procurer un agent de gonflage comme constituant de produits manufacturés maintenus sous pression,tels que des balles de tennis,qui ne s'échappe pas aussi facilement que l'air par perméation à travers la paroi élastomère de la cavité.
Elle a aussi pour but de procurer un produit manufacturé maintenu sous pression, comme une balle de tennis gonflée, qui conserve pendant une durée sensible la pression de gonflage nécessaire pour un bon service.
Elle a de plus pour but de procurer un agent de gonflage pour balles de tennis rendant possible d'emballer et conserver les balles autrement que dans des récipients sous pression pendant une longue durée avant de les utiliser.
Conformément à l'invention, on obtient le résultat
voulu au moyen d'un produit manufacturé perfectionné maintenu
sous pression, qui comprend une paroi élastomère perméable à l'air définissant une cavité qui contient un gaz de gonflage compressible, ce gaz de gonflage contenant une quantité déterminée au préalable d'air et une- quantité déterminée au préalable d'hexafluorure de soufre gazeux, qui est de nature à rendre la cavité propre à rester sous pression dans un intervalle de pression désiré pour une durée sensiblement plus longue que si
la cavité était gonflée au moyen d'air uniquement. Ce produit manufacturé sous pression peut être une balle telle qu'une balle de tennis.
Lorsque de l'air est contenu dans la balle sous une pression partielle qui est à peu près la pression atmosphérique tandis que la pression partielle supplémentaire est due à l'hexafluorure de soufre, l'augmentation de la durée pendant laquelle
la pression persiste résulte uniquement de la lenteur des pertes d'hexafluorure de soufre dans l'atmosphère extérieure.
Toutefois, une balle gonflée à l'hexafluorure de soufre ou au moyen d'un autre gaz à faible perméabilité offre un avantage supplémentaire. Lorsque la balle contient de l'air, la pression partielle de celui-ci intervenant dans la pression totale peut être inférieure à la pression atmosphérique. Dans ces conditions, la pression totale dans la balle tend à augmenter lentement par perméation de l'air pénétrant dans la balle pendant une lente baisse due à une perte d'hexafluorure de soufre s'échappant de la balle.
La pression initiale de l'air est celle qui maintiendrait la pression interne du système d'air et d'hexafluorure de soufre dans l'intervalle acceptable pendant la plus longue durée. Le mécanisme double mis en jeu suivant l'invention peut augmenter davantage encore la durée utile de jeu d'une balle gonflée. De plus, l'importance de l'augmentation de pression par perméation de l'air pénétrant dans les produits manufacturés gonflés suivant l'invention (et donc de la durée de service utile) peut être imposée entre certaines limites par les concentrations relatives en air et en gaz à faible perméabilité servant au gonflage de ces produits manufacturés.
L'hexafluorure de soufre tel qu'il est utilisé avec de l'air aux fins de l'invention est peu onéreux, facile à obtenir et supérieur comme gaz à faible perméabilité pour entretenir dans une balle ine pression de jeu suffisante sensiblement plus durable que celle des balles gonflées à l'air.
L'invention est applicable à une balle comportant une paroi élastomère élastique définissant-une cavité mise sous pression et maintenue dans cet état au moyen d'un gaz compressible. Elle est spécialement utile dans le cas des balles de tennis dont la paroi élastomère de l'âme est faite de caoutchouc naturel ou d'un élastomère équivalent classique à cette fin.
Une balle de tennis consiste essentiellement en une
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tuellement un feutre, de laine et de Nylon. La Fédération Internationale de Lavra- Tennis impose de satisfaire aux critères suivants à 20[deg.]C dans une humidité relative de 60% :
<EMI ID=4.1> 3. rebond depuis une hauteur de 2,54 mètres sur béton :
1,35 à 1,47 mètres
4. (a) déformation sous une force de 8,2 kg : 5,85 à 7,35 mm
(b) déformation sous une force de 8,2 kg lors de la reprise après compression de 25,4 mm de la balle . 9 à 10,8 mm.
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de la balle et celui mentionné sous 4(b) l'hystérésis après que la balle a été comprimée de 25,4 mm. Ces essais sont exécutés sur une machine "Stevens" spéciale (brevet anglais n[deg.] 230.250).
L'âme,formée de deux moitiés fabriquées ensemble,d'une balle de tennis gonflée classique, qui est gonflée pendant la fabrication jusqu'à une pression manométrique d'environ 117 kPa ou absolue d'environ 220 kPa a 'généralement un rebond satisfaisant jusqu'à une pression minimale manométrique d'environ 89,7 à
103 kPa ou absolue d'environ 192 à 203 kPa.
La Demanderesse a en effet découvert que l'hexafluorure de soufre, qui est un gaz à faible perméabilité, mélangé en proportions convenables à de l'air, constitue un agent de gonflage qui reste contenu dans la cavité par la paroi élastomère sous une pression acceptable pendant une durée sensiblement plus longue.
Un tel gaz doit avoir les propriétés suivantes :
1. les molécules du gaz peuvent être suffisamment grosses et chimiquement appropriées pour ne pas s'échapper par solubilité ou diffusion à travers la paroi élastomère;
2. la tension de vapeur du gaz mélangé avec une quantité convenable d'air doit convenir pour maintenir la pression d'utilisation désirée dans la balle dans l'intervalle ordinaire des températures d'utilisation de la balle, et
3- l'inflammabilité et la toxicité du gaz doivent être suffisamment faibles pour ne constituer aucune menace pendant la fabrication ni l'utilisation.
On trouvera ci-après à titre d'exemple les résultats d'essais de balles de tennis gonflées à l'hexafluorure de soufre.
On confectionne deux paires d'âmes de balles de tennis sans revêtement feutré et on gonfle celles de la première paire à l'air normal et celles de la seconde depuis la pression ordinaire jusqu'à la pression finale au moyen d'air sous la pression ambiante et d'hexafluorure de soufre. Toutes les âmes se trouvent sous une pression manométrique de 103 kPa ou absolue
de 203 kPa au moment où elles viennent d'être gonflées. D'après la pression partielle d'air et d'hexafluorure de soufre dans les balles en contenant, la concentration en hexafluorure de
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Les deux paramètres utilisés pour apprécier l'évolution de la pression dans les balles sont la déformation sous une charge de 80 N et le pourcentage de rebond sur une surface de granit. A mesure que du gaz s'échappe des balles et que la pression de celles-ci baisse, leur déformation augmente et leur rebond diminue. Pour la facilité de la comparaison, toutes les valeurs de la déformation sont divisées par la valeur observée au jour zéro, c'est-à-dire normalisées. Pour chaque gaz, la colonne de gauche indique le nombre de jours à la température ordinaire et sous la pression ambiante qui se sont écoulés entre la fabrication et le moment de la mesure du rebond et de la déformation. Les valeurs mentionnées pour la déformation et le rebond sont les moyennes d'essais effectués en double.
TABLEAU
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Ces résultats prouvent nettement que les âmes contenant l'hexafluorure de soufre conservent leurs propriétés de rebond et de déformation beaucoup plus longtemps,en conséquence directe d'une plus longue rétention du gaz. Ces résultats donnés à titre de comparaison ne sont que proportionnels aux normes prévues pour des balles de tennis achevées.
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perméabilité et de l'air influence la perméation de ces gaz à travers la paroi élastomère de la balle, elle influence la persistance de la pression et l'évolution de la pression dans la balle.
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subatmosphérique et si la pression partielle complémentaire est entretenue par un gaz à faible perméabilité, comme l'hexafluorure de soufre, la pression totale dans la balle augmente initialement jusqu'au moment où la pression partielle de l'air dans la balle
a la même valeur qu'à l'extérieur de la balle. Cette augmentation de pression est due à une pénétration d'air par perméation dans la balle à une allure un peu supérieure à l'allure à laquelle le gaz à faible perméabilité s'échappe de la balle. Lorsque la différence de pression de part et d'autre de la paroi de la balle tend vers zéro, la poursuite de l'évolution de la pression dans
la balle est due à la dissipation lente de l'hexafluorure de
soufre à travers la paroi de la balle.
Par exemple, une balle de tennis peut être gonflée à
l'air et à l'hexafluorure de soufre jusqu'à une pression absolus de 203 kPa se répartissant en une pression partielle d'air d'environ 82 kPa et une pression partielle d'hexafluorure de
soufre d'environ 124 kPa. Un supplément d'air pénètre par perméation dans la balle tandis que l'hexafluorure de soufre s'en échappe graduellement et plus lentement. La pression absolue totale dans la balle augmente graduellement jusqu'à une valeur d'environ 220 à 227 kPa jusqu'au moment où la pression de l'air atteint l'égalité tandis que l'hexafluorure de soufre commence à disparaître lentement. Ensuite, la pression totale continue de baisser lentement uniquement en raison de la dissipation très lente de l'hexafluorure de soufre à travers la paroi de la balle. La balle reste utile pour le jeu (sauf si le feutre est d'abord usé) jusqu'au moment où la pression absolue totale tombe à environ
192 kPa, ce qui correspond à l'intervalle de rebond convenable pour des balles de tennis ordinaires gonflées à l'air uniquement.
Comme il ressort du tableau ci-dessus, les balles gonflées au moyen du mélange d'air et d'hexafluorure de soufre ne
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(environ 8 1/2 mois). D'après les indications de ce tableau, on peut envisager que des balles gonflées au moyen du mélange d'air et d'hexafluorure de soufre du tableau aient une durée de conservation utile de plusieurs mois sans emballage sous pression et restent ensuite encore dans un état utile pour le jeu pendant
de nombreux mois avant que la pression totale et donc le rebond tombent au-dessous d'une valeur permettant encore le jeu.
De plus, une balle dans laquelle la pression partielle de l'air est subatmosphérique, comme dans l'exemple ci-dessus, conserverait une pression suffisante pour le jeu pendant encore quelques mois de plus.
Par exemple encore, une balle de tennis pourrait être gonflée jusqu'à une pression manométrique de 103 kPa avec de l'hexafluorure de soufre pur. Ensuite, l'air pénétrerait dans la balle jusqu'à ce que la pression partielle de l'air dans la balle soit atmosphérique, ce qui conduirait à une pression manométrique de jeu indésirable approchant initialement de 203 kPa.
Aucune expérience n'a encore été effectuée pour remplacer l'air par ses principaux constituants, à savoir l'oxygène et l'azote, pour établir si l'oxygène ou l'azote pourrait ou non remplacer l'air pour l'établissement de la pression partielle dans une balle dont la pression partielle complémentaire serait établie par l'hexafluorure de soufre. Toutefois, il est envisagé que ces gaz et d'autres dont les allures de perméation ne sont pas supérieures à celles de l'air, conviendraient.
Bien que les divers modes et détails de réalisation aient été décrits pour illustrer l'invention, il va de soi que celle-ci est susceptible de nombreuses variantes et modifications sans sortir de son cadre.
REVENDICATIONS
Balle à jouer gonflée.perfectionnée comprenant une paroi élastomère perméable aux gaz délimitant une cavité contenant un système gazeux de gonflage compressible sous pression superatmosphérique, caractérisée en ce que le système gazeux
de gonflage comprend :
(a) de l'air en quantité suffisante pour établir une pression partielle tombant dans un intervalle s'élevant à peu près jusqu'à la pression atmosphérique non inclusivement;
(b) un gaz halogéné à faible perméabilité en quantité suffisante pour établir une pression partielle supplémentaire au-delà de la pression atmosphérique jusqu'à la pression totale désirée dans la cavité, et
(c) le gaz de gonflage étant de nature à permettre à la cavité de conserver son état gonflé dans un intervalle déterminé de pression pendant une durée sensiblement plus longue que si le gaz de gonflage était de l'air uniquement.
Inflated playing ball holding pressure for a long time.
The present invention relates generally to inflated playing balls referred to hereinafter simply as "inflated balls" and more particularly to an improved tennis ball comprising an elastomeric wall permeable to air defining a cavity pressurized by a fluid. Such an improved tennis ball has proved to be a particularly useful and effective embodiment of the invention which is described below with reference to this particular case.
Conventionally, cavities in manufactured rubber products, such as tennis balls, are inflated with air,
for example delivered by an industrial compressed air line,
but it is also known to use other blowing agents such as nitrogen, ammonia, etc. Air is the blowing agent
most commonly used because it is convenient for this purpose
and available at a negligible price. Although an air-inflated tennis ball initially has satisfactory playing qualities, it cannot retain its bounce and qualities.
if it is not kept in a pressurized atmosphere when not in use because air permeates the rubber of the wall and gradually escapes
of the ball.
The inevitable weakening of the pressure of air-inflated balls without a valve allowing them to be re-inflated, as with tennis balls, currently makes it necessary or at least highly desirable to pack them in a pressurized container as soon as they are manufactured. , because their duration
useful outside the pressure vessel
is relatively short, i.e. the inflation pressure
of the bale falls below the minimum necessary for a satisfactory quality of use. The use of pressure vessels increases the costs of manufacturing and selling these
bullets.
The following is a list of certain publications relating to manufactured products inflated by means of
gas of a high molecular dimension.
United States Patent No. 3,047,040 discloses the use of various gases for inflating tires and the like to make vehicle traffic more comfortable and described as gases having a coefficient " Y ", relating exclusively to the compressibility and not to the permeability, of a low value which is less than approximately 1.25. Sulfur hexafluoride is mentioned therein among other gases having a low "Y" coefficient. South African Patent Application No. 73/8777 (published January 18, 1973) describes
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F-114 of formula C12CFCF3 from the DuPont Company for inflating long-pressure balls. The experiments carried out by the Applicant in the context of the invention have revealed that
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that somewhat more suitable, is a relatively rare and expensive gas the industrial consumption of which is not sufficient to lower the price and make it attractive as a blowing agent. As detailed below, sulfur hexafluoride has been shown to be significantly superior in the areas of pressure resistance, cost of return and
ease of acquisition. United States Patent No. 2,997,291 describes a hydraulic shock absorber for an automobile comprising a hydraulic volume compensator made of a special low permeability film, for example of nylon, inflated with the Freons of the DuPont company as a foam eliminator. United States Patent No. [deg.]
n [deg.] 2.779.066 describes thermal insulating members, for example made of glass fibers wrapped in a gas impermeable laminate film, for example a film of "Mylar" or "Saran", filled with a gas with low thermal conductivity, such as Freon F-12 from the DuPont Company. The latter compound was found to be unsuitable for maintaining pressure in balls.
The object of the invention is to provide a blowing agent as a component of manufactured products maintained under pressure, such as tennis balls, which does not escape as easily as air by permeation through the elastomeric wall of the cavity. .
It also aims to provide a manufactured product maintained under pressure, such as an inflated tennis ball, which retains the inflation pressure necessary for good service for a substantial period of time.
It further aims to provide a tennis ball blowing agent making it possible to pack and store the balls other than in pressurized containers for a long time before use.
According to the invention, the result is obtained
wanted by means of an improved manufactured product maintained
under pressure, which comprises an elastomeric wall permeable to air defining a cavity which contains a compressible inflation gas, this inflation gas containing a predetermined quantity of air and a predetermined quantity of gaseous sulfur hexafluoride , which is such as to make the cavity suitable for remaining under pressure in a desired pressure range for a period appreciably longer than if
the cavity was inflated with air only. This manufactured product under pressure may be a ball such as a tennis ball.
When air is contained in the ball at a partial pressure which is roughly atmospheric pressure while the additional partial pressure is due to the sulfur hexafluoride, the increase in the time during which
the pressure persists only results from the slow loss of sulfur hexafluoride to the outside atmosphere.
However, a ball inflated with sulfur hexafluoride or other low permeability gas offers an additional advantage. When the ball contains air, the partial pressure of this involved in the total pressure can be lower than atmospheric pressure. Under these conditions, the total pressure in the bullet tends to increase slowly by permeation of air entering the bullet during a slow decline due to loss of sulfur hexafluoride escaping from the bullet.
The initial air pressure is that which would keep the internal pressure of the air and sulfur hexafluoride system within the acceptable range for the longest time. The double mechanism involved according to the invention can further increase the useful playing time of an inflated ball. In addition, the magnitude of the increase in pressure by permeation of air entering the manufactured products inflated according to the invention (and therefore of the useful service life) may be imposed within certain limits by the relative air concentrations. and low permeability gas used to inflate these manufactured products.
Sulfur hexafluoride as used with air for the purposes of the invention is inexpensive, easy to obtain, and superior as a low permeability gas to maintain sufficient playing pressure in a ball that is substantially more durable than. that of balls inflated with air.
The invention is applicable to a ball comprising an elastic elastomeric wall defining a cavity pressurized and maintained in this state by means of a compressible gas. It is especially useful in the case of tennis balls whose elastomeric core wall is made of natural rubber or an equivalent elastomer conventional for this purpose.
A tennis ball essentially consists of a
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tually a felt, wool and nylon. The International Lavra-Tennis Federation imposes to meet the following criteria at 20 [deg.] C in a relative humidity of 60%:
<EMI ID = 4.1> 3.bounce from a height of 2.54 meters on concrete:
1.35 to 1.47 meters
4. (a) deformation under a force of 8.2 kg: 5.85 to 7.35 mm
(b) deformation under a force of 8.2 kg during the recovery after compression of 25.4 mm of the ball. 9 to 10.8 mm.
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of the bullet and that mentioned under 4 (b) the hysteresis after the bullet has been compressed by 25.4 mm. These tests are carried out on a special "Stevens" machine (British patent n [deg.] 230,250).
The core, formed from two halves fabricated together, of a conventional inflated tennis ball, which is inflated during manufacture to a gauge pressure of about 117 kPa or absolute of about 220 kPa generally has a satisfactory rebound. up to a minimum gauge pressure of approximately 89.7 at
103 kPa or absolute about 192 to 203 kPa.
The Applicant has in fact discovered that sulfur hexafluoride, which is a low permeability gas, mixed in suitable proportions with air, constitutes an inflating agent which remains contained in the cavity by the elastomeric wall under an acceptable pressure. for a significantly longer period.
Such a gas must have the following properties:
1. the molecules of the gas can be large enough and chemically suitable not to escape by solubility or diffusion through the elastomeric wall;
2.The vapor pressure of the gas mixed with a suitable amount of air should be suitable to maintain the desired working pressure in the bale within the ordinary range of the operating temperatures of the bale, and
3- the flammability and toxicity of the gas must be low enough to pose no threat during manufacture or use.
The results of tests of tennis balls inflated with sulfur hexafluoride are given below by way of example.
We make two pairs of tennis ball cores without felted coating and we inflate those of the first pair with normal air and those of the second from ordinary pressure to the final pressure by means of pressurized air. ambient and sulfur hexafluoride. All cores are under a gauge pressure of 103 kPa or absolute
of 203 kPa when they have just been inflated. Based on the partial pressure of air and sulfur hexafluoride in bullets containing them, the hexafluoride concentration of
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The two parameters used to assess the evolution of the pressure in the balls are the deformation under a load of 80 N and the percentage of rebound on a granite surface. As gas escapes from the balls and their pressure drops, their deformation increases and their bounce decreases. For ease of comparison, all the values of the strain are divided by the value observed at day zero, i.e. normalized. For each gas, the left column shows the number of days at room temperature and at room pressure that elapsed between manufacture and the time of rebound and strain measurement. The values given for deformation and rebound are the averages of tests carried out in duplicate.
BOARD
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These results clearly show that the cores containing sulfur hexafluoride retain their rebound and deformation properties much longer, as a direct consequence of longer gas retention. These results, given for comparison, are only proportional to the expected standards for finished tennis balls.
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permeability and air influence the permeation of these gases through the elastomeric wall of the bullet, it influences the persistence of pressure and the evolution of pressure in the bullet.
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subatmospheric and if the additional partial pressure is maintained by a low permeability gas, such as sulfur hexafluoride, the total pressure in the ball initially increases until the partial pressure of air in the ball
has the same value as outside the ball. This increase in pressure is due to air permeation into the bullet at a rate somewhat greater than the rate at which the low permeability gas escapes from the bullet. When the pressure difference on either side of the wall of the bullet tends towards zero, the continued evolution of the pressure in
the bullet is due to the slow dissipation of hexafluoride from
sulfur through the wall of the bullet.
For example, a tennis ball can be inflated to
air and sulfur hexafluoride up to an absolute pressure of 203 kPa, distributing into a partial air pressure of about 82 kPa and a partial pressure of hexafluoride of
sulfur of about 124 kPa. More air permeates the bale as sulfur hexafluoride escapes gradually and more slowly. The total absolute pressure in the ball gradually increases to a value of about 220-227 kPa until the air pressure reaches equalization as the sulfur hexafluoride begins to slowly disappear. Then the total pressure continues to drop slowly only due to the very slow dissipation of sulfur hexafluoride through the wall of the bullet. The ball remains useful for play (unless the felt is worn out first) until the total absolute pressure drops to approximately
192 kPa, which is the proper rebound interval for ordinary tennis balls inflated with air only.
As can be seen from the table above, balls inflated with the mixture of air and sulfur hexafluoride do not
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(about 8 1/2 months). From the indications in this table, it is conceivable that balls inflated with the mixture of air and sulfur hexafluoride from the table have a useful shelf life of several months without pressure packaging and then remain in a container. useful state for the game during
many months before the total pressure and therefore the rebound falls below a value still allowing play.
Additionally, a ball in which the partial pressure of air is subatmospheric, as in the example above, would retain sufficient pressure for play for a few more months.
For example again, a tennis ball could be inflated to a gauge pressure of 103 kPa with pure sulfur hexafluoride. Then, air would enter the ball until the partial pressure of the air in the ball was atmospheric, which would lead to an unwanted playing gauge pressure initially approaching 203 kPa.
No experiments have yet been carried out to replace air with its main constituents, namely oxygen and nitrogen, to establish whether or not oxygen or nitrogen could replace air for the establishment of the partial pressure in a ball whose complementary partial pressure would be established by sulfur hexafluoride. However, it is contemplated that these gases and others whose permeation rates are no greater than those of air, would be suitable.
Although the various embodiments and details of embodiment have been described to illustrate the invention, it goes without saying that the latter is susceptible of numerous variations and modifications without departing from its scope.
CLAIMS
Perfectly inflated playing ball comprising a gas-permeable elastomeric wall delimiting a cavity containing a gaseous inflation system compressible under superatmospheric pressure, characterized in that the gas system
inflation includes:
(a) air in sufficient quantity to establish a partial pressure falling within a range approximately up to atmospheric pressure, not inclusive;
(b) a low permeability halogenated gas in an amount sufficient to build up an additional partial pressure above atmospheric pressure to the desired total pressure in the cavity, and
(c) the inflation gas being such as to allow the cavity to maintain its inflated state in a determined pressure interval for a period substantially longer than if the inflation gas were air only.