"Dispositif de sécurité"
BREVET D'INVENTION
Priorité des deux demandes de Modèle d'Utilité déposées en
Allemagne (Rép.Féd.) le 29 octobre 1976 respectivement sous le
n[deg.] G 76 34 148.5 et sous le n[deg.] G 76 34 149.6 et de la demande
de brevet déposée en Allemagne (Rép.Féd.) le 13 juin 1977 sous
le n[deg.] P 27 26 543.6, toutes trois au nom du Demandeur.
L'invention concerne un dispositif de sécurité pour rétroviseurs, intéressant tout particulièrement les véhicules automobiles.
Les rétroviseurs installés dans un véhicule automobile sont habituellement le rétroviseur extérieur et le rétroviseur intérieur, tous deux pourvus d'un miroir plan. Malgré ce double équipement, il se produit, comme on le sait, ce qu'on appelé l'angle mort: vu du conducteur, c'est l'espace situé en biais, à l'arrière, qui n'est reproduit ni par le rétroviseur intérieur, ni par le rétroviseur extérieur. Pour le voir, le conducteur doit donc nécessairement tourner la tête. Mais d'autre part cela oblige le conducteur à rouler sans regarder devant lui. C'est pourquoi on a déjà essayé dans le passé, à l'aide de rétroviseurs dits panoramiques, d'améliorer la visibilité arrière. Cependant on n'a pas réussi à éliminer l'angle mort.
On a également proposé d'utiliser comme rétroviseur extérieur deux miroirs joints et formant un angle dépassant 180[deg.], pour créer une disposition de grand angle. Des installations de ce genre n'ont pas pu s'imposer car les images différentes, ainsi captées par les deux miroirs sont renvoyées l'une tout près de l'autre, ce qui fatigue et irrite sans arrêt le conducteur, surtout lorsqu'il s'agit de changer de direction. On a aussi essayé de supprimer ces inconvénientsen mettant, c'est-à-dire en fixant sur le rétroviseur extérieur des petits miroirs à grand angle.
De crainte que le vent n'exerce une trop grande pression sur les miroirs, on les fait d'une taille très réduite; en conséquence,l'image renvoyée est très petite et difficile à distinguer, ce qui exige un effort d'observation soutenu de la part du conducteur dont l'attention se trouve ainsi dangereusement détournée de la circulation, sans parler de la fatigue qui en découle. Les inconvénients décrits expliquent qu'on n'ait toujours pas reconnu à ces systèmes de rétroviseurs une certaine valeur pratique.
En partant de là, c'est le but que s'est proposée l'invention présente: créer un dispositif de sécurité pour
les rétroviseurs de véhicules automobiles en particulier, tout en évitant les inconvénients des systèmes déjà connus. Ce dispositif doit non seulement permettre au conducteur de voir l'espace compris dans l'angle mort, sans avoir à se retourner, mais encore de saisir une image parfaitement distincte, prévenant ainsi efficacement la fatigue et l'irritation. Ce dispositif offre aussi la possibilité d'être fabriqué et monté d'une façon simple et donc à peu de frais.
On réussit à résoudre ce problème grâce à l'invention d'une façon étonnamment simple en installant près de la fenêtre de côté du véhicule, au moins, un miroir d'une convexité régulière et de la grandeur d'un rétroviseur ordinaire. La forme convexe permet d'obtenir un champ visuel très large, si bien que monté dans le champ de visibilité des fenêtres de côté, l'espace dudit angle mort est complètement couvert. Cependant, grâce à la taille choisie et malgré la convexité du miroir, il n'y a pas à craindre de déformation de l'image. Bien au contraire, on a une image très distincte et qui a donc l'avantage d'être facile à saisir, rapidement et sans fatigue.
A ce point de vue, il est très pratique d'avoir un miroir dont la convexité atteint un rayon compris entre 60 mm et 110 mm, de préférence 90 mm, et dont le diamètre est d'au moins 80 mm, de préférence 85 mm. Comme l'ont montré des essais, il est souhaitable, aussi bien au point de vue de la fabrication que du montage,
de donner au miroir ;bombé la forme d'un segment sphérique de dimension équivalente. De cette façon, on a l'avantage d'obtenir un bord plan. Ces mesures prises conformément à l'invention assurent au mieux une parfaite sécurité routière et offrent <EMI ID=1.1>
cependant tout le confort au conducteur, et cela à peu de frais, le dispositif étant relativement simple.
Soulignons qu'à des fins pratiques, il est tout à fait souhaitable de réaliser l'invention de la façon suivante:
en complétant l'équipement habituel qui comprend le rétroviseur intérieur et le rétroviseur extérieur par un autre, pourvu d'un miroir bombé et présentant une monture réglable et fixable sur le côté intérieur du véhicule, face au rétroviseur extérieur. L'avantage est qu'on peut appliquer cette mesure de sécurité, sans toucher au système de rétroviseurs déjà existant; cela n'entraîne donc que peu de frais et n'oblige pas le conducteur à s'habituer à un nouveau système de rétroviseurs, ce qui est très favorable à la sécurité routière.
Le fait qu'ici le rétroviseur contenant le miroir convexe soit conçu indépendamment de l'installation habituelle de rétroviseurs permet une utilisation sélective de ce rétroviseur au miroir convexe. en évitant toute irritation quand on utilise les rétroviseurs habitue)'1. Les rétroviseurs normaux peuvent être plans, ce qui est grandement souhaitable pour pouvoir évaluer exactement les distances. Par ailleurs, le rétroviseur supplémentaire, conforme à l'invention, ayant l'avantage d'être monté à l'intérieur du véhicule n'est pas exposé à la pression du vent qui s'exerce auprès du côté extérieur du véhicule. Ainsi, il n'est pas nécessaire de prendre garde aux dimensions du miroir, mais c'est la meilleure image, le meilleur reflet qu'on s'efforcera d'obtenir. De même, on n'a pas à craindre d'encrassement, voire
de givrage. Des installations de ce genre conviennent surtout
à des véhicules dont la paroi latérale est continue, ce qui est régulièrement le cas pour les voitures particulières. De plus,il est utile de perfectionner ce dispositif en prévoyant un tel rétroviseur de chaque côté du véhicule. Pour les camions avec une surface de chargement dépassant en largeur, de chaque côté, la cabine du chauffeur, il peut être utile, le cas échéant, d'intégrer le miroir bombé dans l'un des deux ou dans les deux rétroviseurs.
Une autre mesure qui complète avantageusement les principales données exposées consiste à fabriquer le rétroviseur contenant le miroir convexe, en matière plastique, par moulage à injection. Cette mesure permet une fabrication de série avec suffisamment de précision.
La description qui suit d'un modèle de fabrication, dessins et revendications à l'appui, rend compte des autres caractéristiques et avantages de l'invention.
La figure 1 montre un modèle de fabrication de l'invention qu'on a choisi de préférence, en partie vu en coupe;
les figures 2 et 2 représentent un exemple de montage très avantageux pour l'installation reproduite sur la figure 1.
Le rétroviseur de sécurité pour automobile représenté
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lorsqu'on l'ajoute au système de rétroviseurs habituel d'une voiture particulière, par exemple, de voir l'angle mort existant. Le rétroviseur 1 a, à cet effet, un miroir de forme convexe régulière, représenté par 2. En raison de cette forme bombée et saillante, l'espace reproduit par le rétroviseur est plus large et ainsi ledit angle mort devient visible. L'étendue du miroir 2 est celle d'un rétroviseur normal, ce qui donne une image assez grande pour qu'on la distingue vite et sûrement.
Dans le modèle de fabrication exposé, le miroir 2 a la forme d'un segment sphérique. Le diamètre du segment indiqué par s-est ici de 85 mm, ce qui donne une surface totale d'une efficacité excellente. Comme des essais l'ont montré,
un diamètre de l'ordre de 80 mm est à la limite. Le rayon indiqué par r, ici donc le rayon de la sphère qui, comme on le sait, est déterminant pour l'élargissement recherché de l'angle de vue, mais, d'autre part, provoque une certaine déformation de l'image, varie entre 60 mm et 110 mm. Avec un rayon de
90 mm, comme dans le cas présent, on obtient des résultats particulièrement bons. La convexité sur tous les côtés d'un
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capter une zone beaucoup plus large, si'bien qu'on peut espérer avoir un reflet complet de la zone ainsi saisie par le regard. L'emploi d'un tel segment sphérique offre encore un avantage :
il est en effet plus facile d'encadrer un bord plan.
Le rétroviseur 1 doit être, comme le montre la figure 1,
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pris dans une monture 4 appropriée d'un boîtier 5 en forme de cuvette allongée. Dans le modèle de fabrication, la paroi 3 est pouvue d'un bride 6 recourbée en arrière qui, à la manière d'un couvercle, s'enfonce dans la monture 4 circulaire du boîtier 5: ^-En pressant et en collant, etc... on obtient une tenue suffisante, dans le modèle de fabrication exposé, on prévoit pour la consturction d'une fermeture à ressort parfaitement adaptée, un assemblage languette-rainure. La paroi latérale du
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saire, c'est-à-dire, la profondeur de la rainure est représentée sur la figure 1 d'une façon exagérée par mesure de clarté. En réalité, il suffit que la hauteur de collet, c'est-à-dire la profondeur de la rainure, soit très légèrement prononcée. Pour
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plus pratique de tailler en biseau le bout libre, comme le mon-
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tailler aussi le collet 8 en biseau et/ou d'arrondir les bords de la monture 4 sur lesquels passent les bords du collet.
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en matière plastique, par moulage à injection, ce qui assure d'une part une élasticité suffisante au montage et d'autre
part la précision nécessaire. Pour faire la surface du miroir 2, on recouvre la pièce brute formant la paroi 3 d'un tain approprié, c'est-à-dire soit de chrome ou de nickel, ce qui est facile à exécuter par galvanisation. Pour peindre le boîtier 5
on emploie préférence les couleurs courantes pour les voitures.
Le rétroviseur de sécurité décrit en détail ci-dessus, somme le montrent les figures 2 et 3, est conçu pour
être posé surtout sur le côté intérieur de la voiture. Dans
le modèle de fabrication, le rétroviseur 1 est fixé sur le
côté intérieur du montant inférieur de la vitre 10 de la portière du véhicule indiquée par 11. L'emplacement face au rétroviseur extérieur 12 s'est révélé être très pratique puisque d'un côté on peut y accéder et regarder facilement et d'autre part, il n'y a pas de gêne réciproque entre les deux rétrovi-
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plaque de fixation 13 qui possède déjà les trous 14 destinés
à recevoir les vis de fixation 15 appropriées. Dans le modèle de fabrication comme le montre la figure 1 le boîtier 5 est
fixé à la plaque de fixation 13 par un assemblage articulé.
A cet effet, on prévoit sur le boîtier 5 une éclisse 16 et sur la plaque de fixation 13 un fourche 17. L'axe d'articulation
qui fait pénétrer l'éclisse 16 dans la fourche 17 est constitué, pour des raisons pratiques, par une vis 18, ce qui donne l'avantage de pouvoir bloquer ou régler l'axe d'articulation. Ledit axe d'articulation permet de régler l'espace compris entre le rétroviseur 1 et la vitre 19.
Ce qu'on vient de décrire en détail, est un modèle
de fabrication choisi entre d'autres modèles, mais cela