Nouveau collant.
La présente invention concerne un vêtement,fait d'une seule pièce en une fibre artificielle d'une matière telle que celle vendue sous le nom de Nylon, tricoté et connu habituellement sous le nom de collant.
La Demanderesse a observé que bien que de tels vêtement soient très apprécies,en particulier par les femmes adultes, leur usage présente des difficultés importantes.
Il s'est avéré que des personnes portant de tels vêtements,tels qu'ils sont fabriqués à présent,sont sujettes à des inconvénients et notamment à un dégagement d'odeur, à des
éruptions de la peau, à des irritations et des inflammations des organes génitaux, à des irritations des jambes, à des douleurs
aux jambes et à des gonflements des jambes et des chevilles.
Il est évidemment compréhensible que la plupart des
femmes adultes aient une forte réticence à parler de ces difficultés qui sont essentiellement personnelles et que, même des médecins qui sont conscients de ces difficultés n'aient pas
tendance à en discuter ou à en donner une plus large information.
Pour résoudre cette difficulté, toute proposition se heurte.au fait qu'elle doit, d'une part, être acceptable par
les femmes voulant suivre la mode et, d'autre part, être économique, c'est-à-dire ne pas augmenter exagérément le prix d'un produit pouvant être offert en vente.
La Demanderesse a découvert au cours de diverses expériences que les organes génitaux et, de manière générale, la région de l'entre-jambes sont les plus sensibles à ces inconvénients, mais que la peau des fesses et aussi certaines parties des jambes, de même que certaines parties des pieds, en particulier en dessous des orteils, peuvent également être sujettes à ces inconvénients.
Il ressort des recherches exécutées par la Demanderesse que la matière tricotée serrée en fin fil de Nylon semble limiter
la respiration normale et ainsi-un refroidissement aisé qui
se produit normalement à la surface de la peau et qu'il est
possible que l'accumulation de charges électriques statiques du Nylon modifie aussi l'état physiologique de la peau au voisinage immédiat du tissu.
En raison de l'absence de ventilation directe de la
peau, l'évaporation de la transpiration n'est que faible, sinon nulle, et le corps est ainsi amené à un état physiologique
excédant ses possibilités d'adaptation.Par exempla, la peinture d u corps entraîne la mort de l'être humain en 20 minutes, la ventilation est donc essentielle au bien-être .
Par conséquent, même un refroidissement partiel du corps visant
à empêcher l'évaporation dans certaines régions, augmente le degré de toxicité qui s'établit dans ces régions.
On a observé des difficultés particulières dans la ré-
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élevée dans une atmosphère chaude qui mène à une activité bactérienne et qui semble aussi agir en diminuant la résistance aux affections d'origine fongique et ces phénomènes sont très désagréables pour les femmes.
Les avantages offerts par ces vêtements,qui sont peu onéreux et très commodes, tout en assurant un support très adéquat, tant autour de la région des fesses que pour maintenir
une tension dans les bas, sont cependant tels que la plupart
des femmes adultes continuent à acheter de tels vêtements et
à les porter en permanence.
La présente invention a donc pour but de résoudre ies difficultés précitées en ce qui concerne la sensibilité aux infections et le sentiment d'inconfort, tout en conservant les avantages que sont un faible prix de revient, le maintien de
la forme et, peut-être le facteur le plus important, le maintien d'un bel aspect, compte tenu de la mode.
Suivant un mode de réalisation, l'invention a donc pour objet un vêtement fait de fil fin de fibres artificielles et tricoté à la forme d'un vêtement connu généralement sous le nom de collant, qui comprend une partie formant culotte et une partie formant les jambes et les pieds, caractérisé en ce que les parties destinées à envelopper la région des organes génitaux et de l'entre-jambes de l'utilisatrice présentent un motif dans lequel les fils sont maintenus en substance séparés les uns des autres pour laisser subsister entre les fils adjacents des zones ouvertes ayant une surface sensible par rapport à celle couverte par les fils, pour permettre une ventilation appréciable.
Dans un autre mode de réalisation, l'invention a pour objet un vêtement comme ci-dessus dans lequel au moins la partie formant culotte présente un motif tricoté qui laisse subsister des ouvertures dues à la séparation des fils les uns des autres pour permettre une ventilation efficace par les ouvertures.
Suivant un autre mode de réalisation encore de l'in- vention, le vêtement présente plusieurs pièces, chacune de lar-
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sur le contour de la partie formant culotte, l'une de ces pièces étant placée au centre pour passer le long d'une zone couvrant normalement la région des organes génitaux et l'entre-fesses de l'utilisatrice, ces pièces étant en tout cas faites de fils
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vides sensibles permettant une ventilation convenable, le vêtement étant fait pour le reste, c'est-à-dire entre ces pièces, d'un tricot de type classique, appelé ci-après tricot léger.
La Demanderesse a découvert qu'un tel vêtement présentant un nombre sensible d'ouvertures relativement importantes réparties sur une surface raisonnable du corps revêtu de ce vêtement, permet d'assurer à ce corps un refroidissement convenable dans ces régions. Il est évident que l'aptitude pour chaque utilisatrice de tirer profit d'une telle possibilité de refroidissement diffère d'une utilisatrice à l'autre et il n'existe donc pas de limite critique pour le pourcentage de parties ouvertes et de parties en tricot léger, bien que l'importance des parties ouvertes semble ressortir du domaine de la mode.
La Demanderesse a découvert en outre qu'il est très avantageux de prévoir une pièce verticale similaire le long de la jambe du vêtement et qu'il est particulièrement avantageux de prévoir que la partie du vêtement couvrant les orteils de l'utilisatrice présente un motif à mailles ouvertes.
La Demanderesse a découvert également qu'il est avantageux que la partie du vêtement formant culotte présente un motif tricoté connu sous le nom de "filet de pêche" dans lequel les fils sont tirés pour laisser subsister des ouvertures en losange, parce qu'un tel motif, non seulement assure une ventilation adéquate, mais aussi un maintien de la forme et dons un bon support des fesses et évidemment des jambes.
De plus, le motif de tricot connu sous le nom de motif en filet de pêche peut être considéré comme ayant un aspect satisfaisant,en particulier lorsqu'il est présenté sous forme d'un certain nombre de bandes verticales séparées par des parties en tricot léger sur le contour de la partie du vêtement formant culotte, ou autrement comme précité, et ce mode de
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L'invention est illustrée davantage avec référence
au dessin annexé dans lequel :
la Fig. 1 est une vue quelque peu schématique de la partie formant culotte d'un collant suivant le premier mode de réalisation;
la Fig. 2 est une vue de l'une des jambes du vêtement suivant le mode de réalisation préféré, présentant une bande tricotée à mailles ouvertes à l'arrière; et
la Fig. 3 est une vue de coté en élévation d'une partie du vêtement formant pied, telle qu'elle serait disposée sur un pied et présentant en particulier une zone à mailles ouvertes dans la partie entourant les orteils de l'utilisatrice.
Le vêtement 1 est fait d'une étoffe qui est généralement une étoffe tricotée faite de fibres très minces et pratiquement transparentes d'une matière vendue habituellement sous le nom de Nylon et ce vêtement comprend une ceinture 2, une partie formant culotte 3, une partie formant jambe 4- et une partie for-mant pied 5.
La partie formant culotte présente, sur l'ensemble de son contour, une série de pièces verticales 6 qui sont généralement de largeur constante et séparées par des pièces en étoffe tricotée léger 7..
L'une des pièces 6,située au centre et indiquée en
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des organes génitaux et l'entre-jambes d'une utilisatrice, comme le montre le dessin.
Chacune des pièces 6 est formée de fils maintenus à une certaine distance les uns des autres pour laisser subsister, comme le montre le dessin, un certain nombre d'ouvertures triangulaires, carrées ou rectangulaires, à travers lesquelles
la peau couverte par le vêtement peut respirer librement.
Suivant le mode de réalisation préféré de l'invention, la largeur de chacune de ces pièces de ventilation, comme on pourrait les appeler, est égale à environ 1,27 cm et les parties en tricot léger ont également une largeur d'environ 1,27 cm.
Ces pièces de ventilation 6 ne s'étendent vers le bas que jusqu'à la limite que peut atteindre la partie formant culotte, de préférence elles s'étendent quelque peu dans la partie formant jambe jusqu'à l'endroit où des bas de type classique s'arrêtent, les pièces se prolongeant par une étoffe tricotée léger classique, sauf dans le mode de réalisation préféré, suivant lequel une pièce de ventilation est prolongée à l'arrière de chacune des parties formant jambe, comme le montre la Fig. 2 en 9.
La Fig. 3 montre une partie de ventilation 10 à nouveau en tricot à motif en filet de pêche dans laquelle les fils sont maintenus en substance séparés les uns des autres pour permettre une respiration convenable par les pores de la peau, cette partie 10 constituant dans ce cas l'extrémité du pied 5.
Ces figures sont conformes au mode de réalisation préféré.
Il convient de noter qu'on peut recourir à divers modes de tissage ou de tricot pour fournir les parties à mailles ouvertes ou parties de ventilation, et aussi que, bien qu'il
se soit avéré particulièrement avantageux que les pièces verticales soient espacées à peu près uniformément, au moins sur le contour de la partie formant culotte, ces pièces pourraient
en fait être inclinées horizontalement ou pourraient être remplacées par des pièces, éventuellement rectangulaires ou même circulaires, réparties sur le contour de la partie formant culotte.
Les pièces verticales présentent des avantages tant
du point de vue de la solidité que de celui de l'aspect et ces pièces constitue:., donc la forme de réalisation préférée de l'invention.
Il a été indiqué que le vêtement faisant l'objet de l'invention est connu sous le nom de collant et que celui-ci
est actuellement fait d'habitude d'une matière vendue sous le nom de Nylon. Il n'est évidemment pas à exclure que des fils d'une nature similaire, c'est-à-dire de fibres articielles
d'un autre type, soient mis au point dans les prochaines années et l'invention n'est pas nécessairement limitée aux fils de la nature mentionnée, mais est également applicable,au moins éven-
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lorsque celles-ci sont normalement utilisées pour un tricot à mailles serrées.
REVENDICATIONS
1.- Vêtement fait de fil fin de fibres artificielles et tricoté à la forme d'un vêtement connu généralement sous le nom de collant, qui comprend une partie'formant culotte et une
partie formant les jambes et les pieds, caractérisé en ce que
les parties destinées à envelopper la région des organes génitaux
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lequel les fils sont maintenus en substance séparés les uns
des autres pour laisser subsister entre les fils adjacents
des régions ouvertes ayant une surface sensible par rapport à celle couverte ,par les fils, pour permettre une ventilation appréciable.