Il est classique d'utiliser des éléments.réfléchissants et des repères de divers types sur la chaussée des rues et des routes pour signaliser dans l'obscurité les lignes centrales, les lignes latérales, les lignes médianes, le s obstacles, les panneaux de signalisation, etc. En fait, les matières réfléchissantes sont utilisées en grandes quantités pour la commande de la circulation, notamment pour la signalisation.
Une matière réfléchissante est une matière ne demandant aucune énergie, mais renvoyant la lumière à sa source ou dans cette direction. Cette matière est devenue particulièrement importante pour la sécurité sur les routes en renvoyant vers les yeux du conducteur d'une automobile, la lumière des feux de route ou de croisement. La matière réfléchissante semble alors s'illuminer.
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antérieures utilisant des caractéristiques de réflexion pour la signalisation, la réglementation de la circulation, etc. Ces brevets décrivent l'utilisation de minuscules sphères de verre en raison de leurs possibilités naturelles de réflexion. Les éléments de signalisation étaient réalisés initialement par l'application d'un revêtement de' peinture ou de liant sur une surface, puis par l'application d'une couche uniforme de sphères de verre sur le liant encore liquide, de manière que ces sphères pénètrent à peu près à moitié dans la peinture ou le liant. Ces sphères sont généralement à demi-argentées, placées sur une surface argentée ou partiellement recouverte d'une peinture métallique, afin de présenter les caractéristiques souhaitées de réflexion.
Les éléments de signalisation ainsi réalisés, comme décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique mentionné ci-dessus, sont efficaces, sauf lorsqu'ils sont soumis à de mauvaises conditions atmosphériques.
Lorsque ces éléments sont mouillés par la pluie, leur surface lenticulaire, constituée de plusieurs perles de verre, est détruite et ne permet plus aux sphères d'assumer leur fonction de réflexion.
La solution à ce problème, bien qu'elle puisse prendre la forme de divers procédés, repose principalement sur l'applica-tion d'un revêtement plat sur/ies surfaces sphériques, de manière à éviter la destruction des formes sphériques constituant la surface
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de divers procédés interdisant la destruction des surfaces lenticulaires des perles de verre par l'utilisation de revêtements plats. Ces brevets décrivent, dans tous les cas, des feuilles planes en matière réfléchissante, comportant chacune plusieurs éléments réfléchissants minuscules qui se présentent avantageusement sous la forme de perlesde verre.
Dans le chapitre de la sécurité routière concernant le marquage des rues et des routes par des lignes peintes, un procédé classique et très répandu consiste à appliquer une peinture ou un liant sur la chaussée, puis à appliquer ou introduire dans cette peinture ou ce liant de minuscules sphères de verre. Le brevet des Etats-Unis d'Amérique N2 2 267 995 décrit un exemple de ce procédé. Le pouvoir réfléchissant des perles de verre ainsi incrustées est relativement bon par temps sec, mais totalement inefficace par temps humide, par exemple par temps de pluie, en raison de l'élimination du caractère lenticulaire des surfaces réfléchissantes des perles par la présence d'eau de pluie sur ces dernières. Un autre incon-
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pour toutes les applications pratiques, il existe une limitation de la couleur de la lumière réfléchie à la source, cette couleur devant être blanche ou jaune, c'est-à-dire l'une des couleurs de la peinture ou du liant normalement appliqué sur une chaussée.
Bien que les matières réfléchissantes du type utilisant un revêtement plat comme décrit dans les brevets des Etats-Unis
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2 713 286 précités donnent satisfaction dans le plan vertical lorsqu'elles sont appliquées sur des panneaux de signalisation et autres, elles ne donnent pas de bons résultats lorsqu'elles sont appliquées sur une surface horizontale, par exemple sur une chaussée ou autre, et risquent en fait d'être totalement inefficaces en vertu des lois principales connues de l'optique.
L'une de ces lois indique que l'angle d'incidence de la Lumière sur une surface réfléchissante ne peut dépasser 40 ou <EMI ID=5.1>
source de lumière. L'angle d'incidence est l'angle inscrit entre la direction du rayon lumineux arrivant à la surface et une perpendiculaire à cette surface. Il est évident que les lampes de véhicules dirigent la lumière vers la chaussée sous des angles
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parallèle à la surface de la chaussée.
Il est connu, dans l'art antérieur, d'utiliser avec un certain succès, divers types de repères ou de marques surélevés et réfléchissants . Les marques les plus connues sont des pièces moulées en matière plastique qui dépassent suffisamment de la chaussée pour empêcher l'eau de détruire la surface lenticulaire des perles utilisées et, par conséquent, de détruire
les caractéristiques de réflexion. Ces marques sont généralement coûteuses, longues à poser et susceptibles d'être arrachées accidentellement par les chasse-neige. Les brevets des Etats-Unis d'A-
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de telles formes de réalisation.
Bien que les différents types de réalisation décrits précédemment apportent des améliorations, notammen�ar temps
sec , aucune d'elles n'est réellement efficace dans de mauvaises conditions,notamment par temps humide, car la surface lenticulaire des perles, cylindres, agrégats et autres, est détruite lorsqu'elle est mouillée.
L'invention concerne des éléments réfléchissants à trois dimensions, capables d'assurer une réflexion visible de la lumière lorsqu'ils sont appliqués sur une surface, même dans
le cas ou l'angle d'incidence de cette lumière sur la surface
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Les éléments selon l'invention se présentent sous la forme de pièces profilées dans trois dimensions, pouvant être incrustées dans une peinture, un liant ou autre afin d'être appliquées sur la surface de la chaussée ou sur toute autre surface souhaitée susceptible d'être éclairée sous de grands angles d'incidence et pour laquelle une réflexion de la lumière vers sa source est de-mandée. Ces éléments sont réalisés de manière à présenter plu.-:
sieurs surfaces qui inscrivent des angles entre elles. Plusieurs de ces surfaces présentent un grand nombre de minuscules organes réfléchissants, dont la surface extérieure est protégée contre toute destruction par l'eau de son caractère lenticulaire.
Les éléments selon l'invention peuvent être réalisés à partir de
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de perles de verre réfléchissantes et classiques ou d'autres pièces profilées en verre présentant les caractéristiques souhaitées de réflexion.
l'invention concerne donc des éléments réfléchissants conçus pour présenter des caractéristiques de réflexion lorsqu'ils reçoivent des rayons lumineux sous un grand angle d'incidence.
L'invention concerne également un procédé de production de ces éléments réfléchissants à partir de matières réfléchissantes connues et d'organes réfléchissants classiques.
L'invention concerne également un revêtement destiné à être appliqué sur des surfaces horizontales et présentant des caractéristiques de réflexion dans l'obscurité, même lorsque ces surfaces sont mouillées. L'invention s'applique notamment aux surfaces des chaussées de circulation.
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d'éléments convenant au marquage des chaussées de circulation, aux lignes de signalisation et autres lignes appliquées sur des surfaces horizontales. Les éléments selon l'invention présentent des caractéristiques de réflexion lorsqu'ils sont éclairés dans l'obscurité, même dans de mauvaises conditions ou par temps humide.
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appliqué sur des surfaces verticales ou horizontales. Sa durée de vie est très grande et il peut être produit aisément et à
bon marché. Il peut utiliser avantageusement les équipements existants et les procédés d'application.
L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels : <EMI ID=13.1> sur laquelle sont appliqués des revêtements réfléchissants se présentant sous la forme de bandes horizontales de délimitation des voies, et d'un panneau vertical de signalisation présentant des informations, ces dernières et les bandes étant réalisées à l'aide des éléments réfléchissants selon l'invention' ; la figure 2 est une élévation, avec coupe partielle, montrant les angles d'incidence de la lumière d'une source donnée, sur différentes surfaces horizontales et verticales présentées par les bandes et les panneaux de signalisation de la figure 1 ; la figure 3 est une coupe transversale à échelle agran- <EMI ID=14.1>
bande horizontale appliquée sur la surface d'une chaussée et constituée d'éléments réfléchissants/incrustés dans une peinture ou
un liant, la bande étant représentée par temps humide ou par temps de pluie ; la figure 3A est une coupe transversale semblable à celle de la figure 3 et représente une variante d'éléments réfléchissants ; la figure 3B est une coupe transversale semblable à celle de la figure 3 et représente d'autres formes de réalisation des éléments réfléchissants selon l'invention ; la figure 4 est une coupe à échelle agrandie suivant la ligne IV-IV de la figure 3 et représente l'un des éléments réfléchissants de cette figure ; la figure 5 est une coupe transversale partielle 4 échelle agrandie d'une couche réfléchissante convenable pouvant être utilisée avec les éléments réfléchissants selon l'invention ;
la figure 6 est une coupe semblable à celle de la figure 5 et représente une variante de couche réfléchissante convenant également aux éléments selon l'invention ; la figure 7 est une vue schématique en perspective montrant un procédé de production d'éléments réfléchissants selon l'invention ; la figure 8 est une vue en perspective à échelle agrandie de l'un des éléments produits par le procédé de la figure 7 ; la figure 9 est une vue en perspective d'un élément réfléchissant selon l'invention, approximativement semblable à celui de la figure 8, mais d'un profil longitudinal différent ; la figure 10 est une vue schématique en perspective d'un procédé de production d'une autre forme d'élément réfléchissant selon l'invention ; la figure 11 est une vue en perspective à échelle agrandie de l'un des éléments produits par le procédé de la figure 10 ;
les figures 12, 13 et 14 sont des vues en perspective de variantes d'éléments réfléchissants selon l'invention de formes géométriques différentes,mais présentant chacun une couche réfléchissante à sa surface et un noyau en matière durcissable ;
la figure 15 est une vue schématique en perspective montrant un autre procédé de production d'éléments réfléchissants selon l'invention ; la figure 16 est une vue en perspective à échelle agrandie d'un élément réfléchissant selon l'invention, obtenu par le procédé de la figure 15 ;
la figure 16A est une vue partielle en plan, à échelle agrandie, de l'élément de la figure 16 et montre des corps de cet élément noyés dans une matière plastique transparente de liaison ; la figure 17 est une vue schématique en perspective d'un procédé d'application d'éléments réfléchissants selon l'invention sur une peinture ou un liant préalablement appliqué sur une surface, par exemple la surface d'une chaussée ; la figure 18 est une coupe transversale d'une marque réfléchissante à trois dimensions selon l'invention ; la figure 18A est une coupe semblable à celle de la figure 18 et représente une variante de la marque réfléchissante selon l'invention ; la figure 19 est une coupe semblable à celle de la figure 18 et représente une autre variante de la marque réfléchissante selon l'invention ;
la figure 19A est une coupe semblable à celle de la figure 18 et représente une autre variante de la marque ré-fléchissante selon l'invention; la figure 20 est une coupe semblable à celle de la figure 18 et représente une autre variante de la marque réfléchissante selon l'intention ; et la figure 21 est une vue en perspective par le dessus d'une marque réfléchissante à trois dimensions et à faible épaisseur selon l'invention. La figure 1 représente une route 20, qu'une ligne médiane 21 divise en deux chaussées elles-mêmes divisées en deux voies par des bandes discontinues 22, 23 et 24.
Un mât 25, implanté sur le bas coté de la route, porte un panneau 26 de signalisation présentant une indication 27.
Les bandes 21 à 24 comprennent chacune un revêtement réfléchissant selon l'invention, de même que l'indication 27.
Il est évident que les revêtements 21 à 24 et 27 peuvent être du type peint, c'est-à-dire constitués par une peinture, un liant ou autre, appliqué sur la surface 20 ou 26 et
sur laquelle des éléments réfléchissants sont d ispersés. En variante, le revêtement peut être constitué d'un stratifié solide, duquel font saillie des éléments réfléchissants incrustés. Dans une autre variante, le revêtement peut être appliqué sous la forme d'une peinture, dans laquelle sont préalablement dispersés des éléments réfléchissants, bien que cette dernière solution
ne soit pas avantageuse.
La figure 2 montre une source 28 de lumière pouvant être, par exemple, un phare d'automobile ou autre, projetant un faisceau lumineux sur la route 20. Suivant la vitesse du véhicule, l'orientation angulaire des faisceaux lumineux (c'est-àdire suivant la mise en oeuvre des feux de route ou de croisement), le bombement de la chaussée, etc., il est évident que les rayons lumineux atteignent les marques ou bandes 23 et 24 de signalisation comme indiqué. Par exemple, la lumière de la source 28 peut atteindre la bande 23 de séparation des voies dans la direction indiquée par les flèches 30 et sous un angle d'indicence
"a" (angle inscrit avec la perpendiculaire 31 à la surface 20). Après avoir frappé les éléments réfléchissants 32 de la bande ou du revêtement 23, la lumière est renvoyée vers sa source, comme indiqué par les flèches 34.
Comme également représenté, la lumière de la source
28 est dirigée vers les éléments réfléchissants 35 de la bande ou marque 24, dans la direction indiquée par les flèches 36 et sous un angle d'incidence "b", puis renvoyée par ces éléments 35 comme indiqué par les flèches 37.
Il est évident que chacun des angles "a" et "b" est sensiblement supérieur à 452 et, en fait, supérieur à 802.
La figure 2 montre également que la lumière de la source 28 est dirigée vers les indications ou surfaces réfléchissantes 27 du panneau 26, dans la direction indiquée par la flèche 38, et renvoyée de ces surfaces 27 dans la direction indiquée par les flèches 40, l'angle d'incidence "c" étant d'environ <EMI ID=15.1>
La bande ou le liant 23 et 24 , de même que le liant de l'indication 27 du panneau 26, peut comprendre une peinture, une résine ou autre, avantageusement une composition initialement liquide et destinée à durcir pour devenir solide. Les liants 23 et
24 sont généralement appliqués sur la chaussée 20 à l'état liquide. Diverses compositions conviennent à ces liants,parmi lesquelles
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nique, ou tout autre type souhaité de liant. Il est généralement avantageux que le liant soit pigmenté et, dans le cas de bandes
de signalisation de chaussées de circulation, il est souhaitable d'utiliser des pigments blancs ou .jaunes. Cependant, des pigments rouges ou de toutes autres couleurs éveillant l'attention peuvent être utilisés.
La figure 3 est une coupe transversale de la bande 21 de la figure 1. Cette bande comprend plusieurs éléments 41 orientés de manière quelconque, faisant saillie vers le haut de la bande 21 qui elle-même est appliquée sur la chaussée 20. Chacun des éléments
41 présente plusieurs surfaces. Il est partiellement incrusté dans la bande 21 et avantageusement dimensionné pour que sa cote transversale maximale soit comprise entre 0,4 et 2,3 mm environ. Cepen-dant, les dimensions de ces éléments peuvent varier entre 0,12
et 6,5 mm environ, ou bien elles peuvent atteindre toute valeur rendant pratique la production d'éléments, à partir de matières réfléchissantes existantes. Les dimensions mentionnées ci-dessus conviennent avantageusement pour la signalisation de chaussées
ou de trottoirs. Des éléments de dimensions supérieures à celles mentionnées précédemment peuvent cependant être utilisés si cela est souhaité à la place des dispositifs surélevés et coûteux
en matière plastique. De plus, il est possible d'utiliser des éléments 41 de dimensions relativement grandes, avec ou sans liant ou matière 21 de revêtement, pour la réalisation de l'indication
27, ou séparément pour l'application sur des surfaces verticales, par exemple des séparations médianes, des obstacles verticaux, etc.
Les plages de dimensions indiquées précédemment conviennent aux divers types d'éléments réfléchissants selon l'invention, quel. que soit leur procédé de fabrication.
La figure 3 représente une pellicule 42 d'eau de pluie recouvrant les éléments 41. La figure 3A représente un liant solidifié 43, appliqué à l'état liquide sur une chaussée et dans lequel sont incrustés des éléments réfléchissants 44, constituant une variante des éléments 41 décrits ci-dessus. De même, la figure 3B représente un autre revêtement ou liant 45, appliqué sur une chaussée 46, et dans lequel sont incrustées quatre formes différentes 47, 48,
50 et 51 de l'élément réfléchissant selon l'invention. Les formes de ces éléments 47, 48, 50 et 51 sont respectivement cylindrique, sphérique , triangulaire ou prismatique, et rectangulaire. Il est cependant évident que des éléments présentant d'autres formes, par exemple conique, tronconique et irrégulière , peuvent également être utilisés (non représentés).
La figure 4 représente l'un des éléments 41 qui comprend deux feuilles 52 et 53 initialement planes, réalisées en matière réfléchissante de tout type commercial souhaité, fixées l'une à l'autre par tout adhésif convenable 54, et pliées en <EMI ID=18.1>
un angle aigu, et que leurs surfaces externes 57 et 58 <EMI ID=19.1>
52 initialement plane peut être obtenue par la mise en oeuvre de l'une quelconque des variantes du pro cédé selon l'invention, décrit ci-après et destiné à la production de feuilles réfléchissantes, ainsi que/par la mise en oeuvre de l'un quelconque des
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précités. Il est cependant avantageux d'utiliser les feuilles décrites dans les brevets des Etats-Unis d'Amériques 2 326 634,
<EMI ID=21.1> .ces brevets décrivent l'utilisation de sphères de verre, bien qu'il soit possible d'utiliser des sphères de matière plastique ou autres. Cependant, comme représenté sur la figure 5, la feuille peut comprendre un support facultatif 60 de papier, de matière plastique ou autre, un clinquant 62, par exemple d'aluminium, appliqué sur ce support et présentant des bossages ou des évidements destinés à loger des perles 63 de verre de dimensions très faibles (quelques micromètres). Les sphères 63 de verre ont un indice de réfraction compris entre 2,0 et 2,9 et, plus particulièrement, entre 2,2 et 2,6, la valeur de 2,9 étant opti male. Une couche 64 de peinture, de matière plastique ou autre, transparente, mais colorée, le cas échéant, est appliquée sur la couche de sphères 63.
L'indice de réfraction de cette couche 64 est approximativement égal à celui de l'eau ou à environ 1,4, ou bien dans la plage comprise entre 1,338 (en général une matière plastique fluorée), et environ 1,70 (une résine phénol-formaldéhyde ou phénol-furfural), l'indice appartenant de préférence à la plage plus étroite comprise entre 1,4 et 1,65 environ. la coloration de la couche transparente 64 permet à la lumière réfléchie vers une source par une surface telle que la surface 65 de présenter toute couleur souhaitée, par exemple la couleur rouge en cas de danger, jaune en cas d'avertissement, etc. La surface 65 est généralement plane , de manière à assurer une déviation efficace de la lumière vers les sphères.
L'eau 66 résultant des conditions atmosphériques ou autres a en général un indice de réfraction sensiblement égal à celui de la couche 64, de manière
à éviter tout effet lenticulaire nuisible ou toute destruction des caractéristiques de réflexion d'un élément ainsi réalisé lors-que de l'eau 66 de pluie est appliquée sur sa surface 65.
La figure 6 représente, dans une autre variante des feuilles 52 et 53, une forme de réalisation présentant les surfaces multiples des éléments 44 de la figure 3A. L'élément représenté sur la figure 6 comprend un support 70 de papier, de matière plastique ou autre, un clinquant 71, semblable au clinquant 62 de la figure 5, et des sphères 72 de verre également placées dans des alvéoles du clinquant. Cependant, les sphères 72 ont un indice de réfraction compris entre 1,90 et 1,92 environ (plage optimale), et plusieurs entretoises 73 et 74 en papier, matière plastique ou autre
(figure 3A), présentant l'aspect général d'une trame, maintiennent <EMI ID=22.1>
du clinquant 71, de manière que les sphères 72 ne soient entourées que d'un volume d'air 76. De même que la couche 64 de la figure 5, la couche transparente 75 peut être teintée ou colorée, et constituée de tout stratifié ou toute peinture ou matière plastique ou autre convenable, présentant un indice de réfraction approximativement égal à celui de l'eau, compris entre 1,338 et 1,70 environ, et, de préférence entre 1,40 et 1,65 environ. Un avantage de la forme de réalisation représentée sur la figure 6 pour la .. production des éléments 41, 44 ou autre, est qu'il n'est pas nécessaire que les perles 72 de verre soient d'une qualité aussi élevée que les perles 63 de la figure 5, dont l'indice de réfraction doit être élevé. De même que la figure 5, la figure 6 montre unepellicule d'eau 77.
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analogues représentées sur les figures 5 et 6, ou d'autres réalisations convenables, sont disponibles dans le commerce, par exemple les feuilles réfléchissantes des types "SCOTCHLITE" et
<EMI ID=24.1>
Mining Manufacturing Company, St. Paul, Minnosota, Etats-Unis d'Amérique. Parmi d'autres firmes produisant des feuilles convenant à la production des éléments selon l'invention, on peut citer la firme Morgan Adhesives Company, Stow, Ohio, Etats-Unis d'Amérique, qui produit une feuille réfléchissante désignée par la marque commerciale "MACIITE" (séries 7200). De nombreuses matières analogues, produites par d'autres firmes , conviennent aux <EMI ID=25.1>
produits de la firme Fasson Products Company, et une nouvelle matière comprenant des angles et des cubes, produite par la firme Rowland Development Company sous la marque commerciale "REFLEXITE". La plupart de ces produits sont disponibles en diverses couleurs et la couleur de la lumière réfléchie peut être prédéterminée en choisissant convenablement la couleur de la feuille.
Comme représenté notamment sur la figure 3B, les éléments 47, 50 et 51, ainsi que les éléments 44 et 41 (non représentés sur la figure 3B) peuvent être utilisés séparément ou
avec d'autres formes de réalisation de Isolement selon l'invention ou avec des perles 48 de verre. En effet, lorsqu'elles entrent dans la constitution d'une bande de signalisation de route, par exemple, les perles 48 de verre sont très efficaces par temps sec. Il est possible d'effectuer une économie importante en mélangeantes perles classiques de verre avec les éléments selon l'invention, car la réflexion produite avec ces derniers est suffisamment importante pour qu'ils ne soient pas réalisés au degré de saturation normalement nécessaire pour les perles de verre.
Par conséquent, les éléments selon l'invention peuvent constituer un certain pourcentage des particules solides dispersées à la surface d'un liant 45 , et les perles ou sphères 48 de verre peuvent constituer un autre pourcentage de ces particules solides, de manière que la couch�insi obtenue présente les caractéristiques souhaitées de -réflexion aussi bien par temps humide que par temps sec.
La figure 7 montre schématiquement un procédé de production d'éléments selon l'invention. Ce procédé, qui utilise une matière réfléchissante disponible dans le commerce sous la forme de rubans formant des rouleaux 81, 82 et 83, consiste à faire avancer ces rubans dans le sens indiqué par la flèche
84 sur la figure 7, à les faire passer dans la zone 85 comprise
<EMI ID=26.1>
une bande ou profilé 87 de grande longueur, à trois ailes inscrivant trois angles entre elles et présentant chacune deux surfaces réfléchissantes, puis à cisailler le profilé 87 ainsi réalisé en le faisant passer entre un couteau 88 et un bloc 90 de cisaillage, de manière à obtenir plusieurs éléments identiques 91 réalisés les uns à la suite des autres.
La figure 8 représente en détail un élément 91 qui comporte trois ailes 92, 93 et 94 présentant chacune deux surfaces opposées et constituées d'une matière réfléchissante se présentant initialement sous la firme d'une feuille plane et d'un type disponible dans le commerce, comme décrit précédemment. La figure 9 représente une variante de la forme de réalisation de la figure 8. Cet élément comporte trois ailes 95,
96 et 97 , mais il est réalisé à partir de disques plats en matière réfléchissante. En général, les éléments tels que celui représenté sur la figure 9 ne sont pas réalisés en série par la mise en oeuvre du procédé indiqué sur la figure 7 et, de plus, leurs dimensions sont sensiblement supérieures à celles des éléments 91.
Ils s'appliquent notamment aux poteaux, piles de ponts, rayons
de bicyclettes, etc. ,leurs dimensions étant choisies en fonction de ltapplication à laquelle ils sont destinés.
La figure 10 montre une variante du procédé de production selon l'invention, destiné à la réalisation d'éléments
100 à trois dimensions, représentés à échelle agrandie sur la figure 11 et se présentant sous la forme d'une .feuille 101 de .
matière réfléchissante, appliquée à la surface d'un noyau. triangulaire 102. Pour réaliser de tels éléments, on utilise un rouleau 103 de ruban réfléchissant, d'un type diponible dans le commerce et dont une des surfaces (et avantageusement les deux)
présente des caractéristiques de réflexion, puis on fait passer
ce ruban dans plusieurs galets ou autres 104 qui constituent un
outil de mise en forme donnant au ruban 105 une section transversale triangulaire ou en gouttière, comme représenté en 106.
Une résine thermodurcissable ou autrement durcissable, ou bien une matière 107 pouvant durcir, est appliquée dans la gouttière
106 par un ajutage convenable 108 de distribution. Ce procédé se déroule en continu. La gouttière, qui contient la résine, passe ensuite devant ou sous un élément chauffant 110, de manière à
faire prendre ou à durcir la résine, puis le ruban, qui contient
la résine dure ou presque dure, arrive à un mécanisme 111 de cisaillement comprenant une lame 112 et un support convenable 113.
Ce mécanisme débite le ruban en éléments réfléchissants et solides 100, présentant les surfaces de réflexion. l'efficacité de l'élément 100 est augmentée dans le cas où il est constitué
de deux feuilles réfléchissantes disposées dos à dos et dans le cas où la résine 107 est transparente.
Comme représenté sur les figures 11 à 14, le noyau peut être réalisé en toute matière convenable et autre que celles mentionnées précédemment. Par exemple,un chlorure de polyvinyle extrudé, des polycarbonates ou un acétate-butyrate de cellulose sont des matières plastiques pouvant convenir. Le groupe oléfine des matières plastiques, qui comprend le polyéthylène, ne convient généralement pas, en raison des problèmes soulevés par son adhérence avec la matière réfléchissante. Cependant, ce groupe de matières plastiques peut convenir dans le cas où ces problèmes
ne se posent pas.
Des résines convenant aux formes de réalisation représentées sur les figures 10 à 14 comprennent des polyesters tels que les résines du type "POLYLITE" de la firme Reichhold Chemicals, et les résines époxy du type "BAKELITE" de la firme Union Carbide Corporation. Des résines spécifiques convenables, avantageusement du type thermodurcissable, peuvent être choisies dans ces exemples, ainsi que d'autres matières disponibles dans le commerce.
Les figures 12 à 14 représentent différentes formes de réalisation de l'élément réfléchissant selon l'invention.
La figure 12 représente un élément 114 comprenant une bande réfléchissante de forme circulaire, en spirale ou autre, de manière à présenter un évidement cylindrique intérieur qui est rempli d'une résine durcissable ou de toute autre matière convenable.
La pièce ainsi obtenue est ensuite coupée aux dimensions souhaitées, par cisaillage ou autre. En variante, il est possible d'extruder un noyau de résine, puis d'enrouler un ruban de matière réfléchissante sur ce noyau. Il est possible de réaliser de la même manière l'élément rectangulaire représenté sur la figure 13 et l'élément triangulaire représenté sur la figure 14 en préparant d'abord l'enveloppe de matière réfléchissante, puis en la remplissant d'une substance durcissable, ou bien en extrudant d'abord un noyau de substance durcissable à la section transversale souhaitée, puis en recouvrant ce noyau de toute manière convenable ou en enroulant sur ledit noyau un revêtement réfléchissant.
Le noyau peut également être en bois, en métal, ou en toute autre matière dure ou durcissable, et il peut prendre tout profil transversal souhaite,par exemple triangulaire, semi-circulaire, etc., la matière réfléchissante étant enroulée, collée ou autrement appliquée sur la surface dudit noyau. De plus, ce dernier peut être une pièce rigide ne pouvant être remplie, par exemple une cornière de métal sur une ou plusieurs surfaces de
laquelle une matière réfléchissante est appliquée.
La figure 15 représente une autre variante du procédé de production de l'élément réfléchissant selon l'invention, mettant en oeuvre une machine 120 d'extrusion dans laquelle la résine et les perles sont introduites en continu. La machine 120 est convenablement commandée par un moteur ou autre, de manière à produire une tige continue 121, de section transversale circulaire <EMI ID=27.1>
persées ou noyées, au moins. à proximité de la surface de cette tige 121. Cette dernière passe ensuite dans une cisaille 123 dont le couteau 122 la coupe à la longueur souhaitée, de manière à produire des éléments réfléchissants 124. La figure 16 représente à échelle agrandie un élément 124. Ce dernier comprend plusieurs
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de chaque perle 125 est argentée, par exemple par la mise en ceuvre de procédés d'argentage ou de métallisation. Ces perles sont réalisées classiquement. Elles sont orientées d'une manière quelconque, afin que la lumière traversant la matière plastique transparente, colorée ou non, ou tout autre liant convenable 126, atteigne certaines des perles sous l'angle souhaité pour les traverser?et
soit réfléchie par la surface argentée ou autrement métallisée
et ainsi renvoyée vers la source de lumière. Il est possible de colorer la lumière réfléchie par l'introduction de pigments transparents dans la résine ou le liant 126. Il est également évident que la surface extérieure de l'élément 124 doit être lisse, afin
de faciliter la pénétration de la lumière.
Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 16 et 16A, l'indice de réfraction des sphères de verre est au moins d'environ 2,0 et peut atteindre environ 2,9'. L'indice de réfraction du liant 126 est compris entre environ 1,338 et 1,70, et avantageusement entre 1,40 et 1,65 environ.
Le liant 126 mentionné en regard des figures 15, 16 et 16A peut être une résine thermoplastique, par exemple un polycarbonate du type "LEXAN" produit par la firme General Electric Compnay.
Une variante du procédé de production des éléments
124 consiste à les mouler. Un mélange d'une résine transparente de polyester et de sphères de verre à demi-argentées, d'un indice de réfraction avantageusement compris entre 2,2 et 2,6 environ, est versé dans un moule métallique présentant une rainure en V à sa surface. Une fois durci, ce mélange forme des petites bandes triangulaires dans lesquelles des sphères de verre sont noyées. Ces bandes peuvent être cisaillées à la longueur so uhaitée. Le liant 126 est en général convenablement pigmenté comme décrit,
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précité. En variante, ce liant peut être constitué de toute autre résine ou autre, disponible dans le commerce sous forme pigmentée, ou à laquelle il est nécessaire d'apporter la coloration souhaitée sur les lieux de production des éléments réfléchissants. Les éléments moulés ou extrudés peuvent prendre diverses formes et peuvent être creux. Par exemple, ces éléments peuvent être des cylindres ou des rectangles creux dans les surfaces extérieures desquels de fines particules réfléchissantes sont incrustées. De plus, au lieu d'être des sphères à demi-argentées, les particules réfléchissantes peuvent être de petits copeaux ou des morceaux de feuille réfléchissante, si cela est souhaité, présentant des caractéristiques de réflexion sur l'une de leurs faces ou sur leurs deux faces.
La figure 17 illustre une forme possible du procédé d'application des éléments réfléchissants pour la réalisation de marques horizontales sur la chaussée d'une route ou d'un trottoir. Un dispositif 130 applique de la peinture, par exemple à l'aide d'un pistolet de pulvérisation ou autre, sur la surface
131 d'une chaussée. Ce pistolet 130 peut être monté à l'arrière d'un camion ou autre qui, lorsqu'il avance, permet la réalisation d'une bande 132 de peinture. Un second véhicule ou une partie du même véhicule située en arrière du pistolet 130, porte un distributeur 133 d'éléments réfléchissants selon l'invention. Ces derniers sont ainsi appliqués sur la peinture liquide ou autre liant convenable 132, par exemple à l'aide d'un distributeur classique de sphères de verre. les éléments sortant du distributeur ou récipient 133 peuvent prendre l'une quelconque des formes de réalisation selon l'invention ou peuvent former un mélange de ces formes de réalisation avec des sphères ou d'autres éléments convenables
si cela est souhaité, et comme décrit précédemment. L'épaisseur du liant ou de la peinture 132 est déterminée de manière à assurer une adhérence convenable du liant sur la surfaces 131 de la chaussée et à assurer notamment une incrustation convenable dans le liant 132 des éléments 134 sortant du distributeur 133. En variante, un distributeur semblable à celui représenté en 133 peut être utilisé
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ment de la distribution des éléments réfléchissants selon l'invention. le liant, qui peut être une peinture, peut également être de tout type convenable décrit précédemment, y compris les liants thermoplastiques ou autres, suivant la durée de vie souhaitée pour la marque réalisée.
Les particules réfléchissantes selon l'invention (qui peuvent également être des éléments réfléchissants dans le cas où ils présentent une surface revêtue d'une substance ayant sensiblement le même indice de réfraction que l'eau) peuvent être réalisées à partir d'une feuille présentant une surface réfléchissante, pliée aux formes représentées ou autres. Par exemple, la feuille peut être enroulée en spirale, si cela est souhaité , ou bien enroulée de manière à former un cylindre creux . En variante, cette feuille peut être constituée de plusieurs couches superposées. Dans les cas où la feuille est du type présentant deux faces réfléchissantes, les éléments peuvent prendre les
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11, des formes en L ou toute autre forme souhaitée.
Il est possible de réaliser des éléments pleins
ou sensiblement pleins, du type représenté sur les figures 16 et
16A, c'est-à-dire non recouverts d'une feuille réfléchissante
(figures 11 à 14), dans diverses formes . Dans ce cas, les élé-ments peuvent être des sphères appliquées contre une surface métallique puis recouvertes d'un revêtement d'une matière semblable à la substance 126 représentée sur la figure 16A. En variante, les sphères peuvent être du type demi-argenté. Dans d'autres cas,
un noyau de clinquant peut présenter plusieurs perles qui sont ensuite noyées dans une substance telle que la substance 126 de <EMI ID=32.1> lique assume la fonction de l'argenture des sphères 125 (figure
16A). Il apparaît donc que les éléments réfléchissants selon l'invention peuvent prendre de nombreuses formes variées. Cependant, dans chacune des formes de réalisation, un revêtement de surface
(pouvant être ou non de la même substance que celle dans laquelle les éléments sont noyés) est appliqué , ce revêtement ayant sensiblement le même indice de réfraction que l'eau et renfermant
des organes réfléchissant la lumière vers sa source.
Dans de nombreux cas, ces organes peuvent être des perles à demi-argentées ou disposées sur une surface métallique enrobée. En variante, les éléments réfléchissants peuvent être réalisés par enrobage dans une substance telle que la matière
126 représentée sur la figure 16A ou toute autre résine con- venable, de fines particules d'une feuille de matière réfléchissante, dispersées de manière quelconque dans la résine et constituant, prises dans leur ensemble, un élément réfléchissant selon ltinvention. Un procédé de production de telles particules consiste à utiliser une feuille à une ou deux faces réfléchissantes, à congeler rapidement cette feuille, par exemple par l'application d'anhydride carbonique liquide et, alors que cette feuille est ainsi gelée, à la faire passer entre deux rouleaux de broyage qui la cassent en de nombreuses particules. Ces dernières peuvent ensuite être dispersées dans des perles de dimensions relativement grandes (pouvant atteindre jusqu'à environ 6,5 mm,
par exemple) , disposées de manière quelconque ou régulière
dans des gouttes de résine ou d'autres corps de forme souhaitée à trois dimensions, par exemple des corps cylindriques, tétraédriques, etc.
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peuvent former des noyaux à la surface desquels sont collées des sphères argentées et qui sont ensuite revêtus d'une couche lisse d'une résine de l'un quelconque des types mentionnés précédemment, pouvant être, par exemple, la substance 126 (figure
16A).
Dans les cas où. de petites perles à demi-argentées ou de fines particules d'une feuille réfléchissante sont noyées dans des gouttelettes de résine dont l'indice de réfraction est approximativement égal à. celui de l'eau, ces gouttelettes peuvent être pulvérisées à l'aide d'un pistolet et solidifiées sous' diverses formes, si cela est souhaité. Une autre variante consiste à utiliser des feuilles réfléchissantes du. type décrit par exemple en regard des figures 5 et 6 , ces feuilles pouvant être disposées d os à dos ou non, puis à les recouvrir d'une couche d'une substance telle que la matière 126 (figure 16A), cette couche pouvant
être réalisée par extrusion. dans l'une quelconque de nombreuses formes diverses. Les feuilles ainsi recouvertes peuvent ensuite être découpées en éléments séparés.
La figure 18 représente une chaussée 140 sur laquelle un élément réfléchissant 141 de grandes dimensions est appliqué. De tels éléments 141 peuvent faire saillie de la surface de la chaussée de nombreuses routes et autres sur une hauteur T qui peut atteindre 20 mm ou plus. Un adhésif 142 fixe les éléments
141 à la chaussée 140. Ces éléments 141 sont constitués principalement de particules 143 noyées dans une résine 144 mise en forme. De même que pour de nombreuses formes de réalisation selon l'invention, la résine peut être celle utilisée dans la mise en oeuvre du procédé illustré sur la figure 15 pour constituer l'enrobage 126 (figure 16A) d'indice de réfraction analogue à celui
de l'eau. En variante, toute autre résine convenable, avantageusement transparente ou sensiblement transparente, présentant un indice de réfraction voisin de celui de l'eau, convient.
La figure 18A représente un élément 150 approximativement semblable à l'élément 141 de la figure 18, mais dont le centre 151 est creux. La figure 19 représente un élément 153, approximativement analogue à celui de la figure 18, mais dans lequel les éléments réfléchissants 154 sont du type comprenant de fines par-ticules obtenues à partir de la feuille ou couche constituant l'élément réfléchissant 141 représenté sur la figure 18. Les particules 154 représentées sur la figure 19 comprennent des perles à demi-argentées ou autres. Il est évident que les particules du type 143 et du type 154 peuvent être mélangées et qu'un élément
141 ou. 153 peut comprendre^, 'un ou l'autre des types de particules ou un mélange des deux.
La figure 19A représent,e un élément 155 approximativement semblable à l'élément 153, mais dont la partie centrale
156 est creuse. La figure 20 représente un élément 158 fixé par un adhésif 160 à une chaussée 161. Cependant, l'élément 158 est traversé sensiblement sur toute sa longueur par une feuille allongée réfléchissante 162, orientée verticalement ou perpendiculairement à la surface inférieure 163 de cet élément, de manière à réfléchir la lumière d'un phare d'automobile ou autre sous l'angle souhaité, comme décrit précédemment. La figure 21 représente une marque 170 de faible hauteur, destinée à être appliquée sur une chaussée et pouvant être aisément fondue, moulée ou extradée, puis -découpée en tronçons tels que celui représenté sur la figure 21.
Cette marque est constituée d'une résine semblable à celle décrite en regard des figures 16, 16A et 18 à 21, dans laquelle des particules 171 sont noyées . Ces particules 171 peuvent être identiques aux particules 154, 143, 125 ou autres, de même qu'aux particules 162 décrites précédemment. Les marques du type représenté sur la fi-
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chaussée, cette hauteur étant de 25 mm ou plus. leur longueur L peut être de 10 cm ou plus, par exemple.
Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au revêtement décrit et représenté, sans sortir du cadre de l'invention, notamment en ce qui concerne les détails de réalisation des éléments réfléchissants, les matières utilisées et leurs applications.