Gaine de plancher ou de coffrage métallique perdu pour
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La présente invention concerne les coffrages
perdus pour dalles de béton, hourdis nervurés et plus particulièrement une gaine métallique à mettre en oeuvre avec
ces coffrages perdus, pour contenir des conduits électriques
ou pour former un élément de plancher métallique à surface
apparente plane.
Lorsque la partie métallique du plancher
présente une succession d'ondes, la technique antérieure de réalisation des gaines consiste à ajouter une tôle plane soit par le dessus, soit par le dessous des ondes avec plusieurs inconvénients qui seront décrits dans la suite du présent mémoire.
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tion une gaine composée de deux profilés en U superposés
et emboîtés l'un dans l'autre, le fond du profilé supérieur présentant une nervure centrale en saillie qui, avec le
fond du profilé inférieur délimite la section de passage de la gaine, les ailes des deux profilés étant découpées de façon crénelée de manière à présenter une succession de dents dont chacune constitue un point d'ancrage pour le béton.
Le profilé inférieur et le profilé supérieur constituent deux types de profilés conformes au brevet belge n[deg.] 761.067.
Ainsi dans chaque profilé, les ailes, qui sont les prolongements des c8tés, sont rabattues en substance parallèlement au fond du profilé et sont découpées
de manière à présenter alternativement des dents et des arêtes. La superposition des deux profilés est telle que les dents de l'un sont en coïncidence avec celles de l'autre profilé.
Dans une forme de réalisation préférée, les côtés et le fond de la nervure centrale du profilé supérieur forment avec le fond du profilé inférieur une section de passage en trapèze isocèle.
Avantageusement, pour faciliter la mise en place des fils électriques et empêcher leur coincement, le fond du profilé inférieur présente deux nervures s'étendant dans le sens de la longueur du profilé, parallèlement aux côtés.
pour le montage, qui se fait en chantier, on met d'abord en place le profilé inférieur comme un élément de plancher conforme au brevet belge précité et on y superpose ensuite un profilé supérieur à nervure centrale.
Afin de bien faire comprendre cette invention, on en donnera ci-après un exemple de réalisation non limitatif, après avoir décrit l'état de la technique, en se référant aux dessins dans lesquels :
Les figures 1 à 3 montrent en coupe transversale des réalisations de gaines métalliques conformes
à la technique antérieure, les tôles planes se fixant soit par le dessus (figures 1 et 2) soit par le dessous (figure 3) des ondes du plancher métallique:
la figure 4 montre en perspective, avec brisure partielle, une réalisation de gaine métallique selon la présente invention, la figure 5 montre schématiquement en coupe transversale, la situation d'une gaine conforme à l'invention dans un ensemble de plancher-coffrage métallique conforme au brevet belge précité: et les figures 6 et 7 illustrent également de façon schématique et en coupe les avantages de la présente invention (figure 7) par rapport à ceux obtenus par la mise
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(figure 6).
Dans les figures 4 à 7 qui se rapportent à la présente invention , les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques.
Ainsi qu'on le voit sur les figures 1 et 2 dans les planchers métalliques de la technique antérieure, les gaines métalliques ont été réalisées en fixant les tôles
<EMI ID=4.1> Beur moindre du béton 103 au-dessus d'une gaine 104 ainsi formée compromet manifestement la stabilité de la dalle.
La tôle 100 a renforcé le plancher d'acier au moment du bétonnage mais n'ajoute rien à la solidité de la dalle de béton qui en résulte. D'autre part, la formation des gaines métalliques par soudure à l'arc demande une main-d'oeuvre onéreuse.
En variante, les tôles planes 100 se fixent
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105 comme on le voit sur la figure 3. Dans ce cas, les inconvénients précités disparaissent mais il devient impossible de réaliser les gaines à des endroits bien précis et bien délimités. Chaque tôle constituant le plancher métallique doit être gainée sur toute sa largeur. Ainsi, lorsqu'une tôle possède trois ondes et que l'on désire former à
cet endroit une seule gaine, en se trouve obligé de fermer les trois ondes d'où deux gaines inutiles et dépense élevée. D'autre part, les profils en forme de gaine ne s'emboîtent pas lors du transport de l'usine au chantier.
Pour remédier aux inconvénients précités et procurer encore des avantages qui apparaîtront ci-après, on propose de former la gaine métallique au moyen de deux pro-
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des ailes rabattues en substance parallèlement au fond 2, respectivement 2' et découpées de façon crénelée de manière à présenter une succession de dents 3, respectivement 3',
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chacune constitue un point d'ancrage pour le béton. Les dents 4, respectivement 4' alternent avec des arêtes 5, res-
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Dans l'assemblage de deux profilés superposés, emboîtés l'un dans l'autre pour former une gaine, le profilé
<EMI ID=9.1> avec le fond 2 du profilé inférieur 1 définit la section de passage de la gaine. Les côtés 7' forment un trapèze isocèle avec le fond 8' de la nervure.
Dans les deux sortes de profilés, les dents
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les dents 3, 3' étant faiblement inclinées par rapport au
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dents 3 sont en coïncidence avec les dents 3'.
Le profilé 1 décrit ci-dessus est destiné
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même façon qu'un élément de coffrage perdu selon le brevet belge précité, un montage de ce genre étant illustré sur la figure 5.
Le profilé 1 se place aux seuls endroits où on désire former une gaine. Aussitôt après, on y superpose un profilé l'ou bien un profilé normal de plancher tel que
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Comme on le voit sur la figure 5, l' adj onction du profilé 1 permet de réaliser une gaine métallique uniquement aux endroits voulus sans diminuer en aucune façon la stabilité de la dalle de béton 103 et sans aucun apport de matière autre que la tale du profilé.
Avantageusement le fond 2 du profilé 1 présente deux plia 10 dans le but d'éviter que les fils électriques ne se coincent lors de leur mise en place. Ces deux plis 0 étendant dans le sens de la longueur du prof ilé, parallèlement aux cotés de celui-ci servent alors de guides.
Le profilé 1 formant la tôle inférieure de
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oeuvre et prise du béton.
Cet avantage est encore plus apparent lorsque la partie métallique du plancher se compose en totalité de gaines de ce genre.
En effet, après sa mise en place, le béton reprend seul les efforts de compression, la partie haute du profilé métallique ne jouant plus aucun rôle à cet égara.
L'augmentation de matière visant à renforcer la partie métallique doit donc se faire dans le bas du pro-
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Les figures 6 et 7 illustrent la situation respectivement en l'absence et en présence d'un profilé à
la partie inférieure de chaque élément de plancher métallique. A droite de chacune de ces figures se trouve un diagramme comportant en ordonnée l'épaisseur de la dalle et en abscisse la contrainte applicable sous forme de compression
(partie droite du diagramme) et sous forme de traction
(partie gauche du diagramme)* l'aire hachurée représentant
les zones de contraintes admissibles. Le diagramme de la figure 7 montre que l'adjonction d'un profilé 1 à la partie <EMI ID=18.1>
l'aire des contraintes admissibles en traction se trouve augmentée par rapport au diagramme de la figure 6.
La solution offerte par la présente invention se distingue, corne on le voit, nettement de la technique antérieure.
D'une part, la gaine ou élément de plancher se réalise en chantier alors que, dans la technique antérieure on préfère de loin réaliser les gaines en usine.
D'autre part:, l'invention met en oeuvre la superposition de deux profilés métalliques non seulement pour former une gaine mais également pour augmenter la ca- pacité portante et la raideur des profilés, On a toujours admis jusqu'à présent qu'il vaut mieux doubler l'épaisseur du profilé que de superposer deux profilés de même épaisseur, parce que les profilés devaient être soudés ou rivés l'un à l'autre ce qui entralnait de grosses dépenses.
A première vue, pour augmenter la raideur des profilés, il paraissait aussi plus intéressant d'en augmenter soit la hauteur, soit l'épaisseur de manière à maintenir l'axe neutre le plus près possible du centre du profilé. On cherchait également à rendre autant que possible les profilés symétriques par rapport à l'axe neutre
ou à équilibrer les sections d'acier de part et d'autre de l'axe neutre afin de ramener cet axe au centre de la section
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Il était donc surprenant d'avoir pu obtenir les résultats intéressants décrits plus haut quant à la solidité et l'inertie en superposant deux profilés et en donnant à l'assemblage ainsi formé une section transversale dissymétrique par rapport à l'axe neutre, conformément à l'invention.
Le profilé 1 placé à la partie inférieure de
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plafond plan. En raison de l'absence de liaison intime entre les deux profilés, les coups et chocs donnés sur le plancher ne risquent pas d'abîmer le profilé inférieur 1 qui devra rester apparent.
On peut donc utiliser des tôles de faible épaisseur tant pour le plancher que pour le profilé 1 constituant le plafond apparent et celui-ci peut être peint avant sa mise en place.
Un autre avantage réside dans l'absence complète de fixation par rivetage ou par des points de soudure.
REVENDICATIONS
1. Gaine de plancher ou de coffrage métallique perdu pour dalle de béton, hourdis, etc,, caractérisée en
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qui, avec le fond (2) du profilé inférieur délimite la section de passage de la gaine, les ailes des deux profilés étant découpées de façon crénelée de manière à présenter une succession de dents dont chacune constitue un point d'ancrage pour le béton.