Dispositif économiseur de carburant
pour moteurs à essence.
L'invention a pour objet un dispositif ayant pour but principal de réaliser une économie sensible sur la consommation de carburant des moteurs à essence, notamment ceux des véhicules automobiles. Cette économie est obtenue par le fait qu'il est possible de réduire le diamètre du gicleur d'essence
du carburateur, sans diminution de la puissance fournie par le moteur, grâce au dispositif de l'invention. Inversement, il est possible aussi de conserver le diamètre du gicleur en utilisant le dispositif de l'invention. On obtient alors une plus grande puissance du moteur, ce qui équivaut encore à une économie de carburant.
Un autre but de l'invention est d'apporter un dispositif qui permette aussi, en même temps qu'une économie d'essence, la diminution de la teneur des gaz d'échappement en gaz nuisibles comme le monoxyde de carbone.
En fait, ces deux buts sont liés l'un à l'autre en ce sens qu'ils sont atteints simultanément, l'économie de carburant et la souplesse de marche du moteur étant obtenus, grâce au dispositif de l'invention, par une combustion plus complète, et donc moins polluante, du mélange air-essence aspiré par le moteur.
On connaît déjà par le brevet allemand n[deg.] 936.727 et par le brevet français n[deg.] 775.641 deux dispositifs du même type que celui de l'invention. Dans le brevet français précité, en particulier, il est décrit une buse en tronc de cône, réalisée en métal perforé, qui se monte dans la tubulure d'admission du moteur, entre le carburateur et les cylindres. A l'intérieur de cette buse sont disposées plusieurs lames, au moins trois, qui sont espacées en sens circonférentiel autour de l'axe du tronc
de cône; ces lames ne présentent pas de perforations. De plus, leur dimension en sens radial, en direction de l'axe du tronc
de cône, est faible par rapport à la dimension transversale de
ce dernier.
L'invention a pour base une découverte inattendue selon laquelle le nombre, la disposition en sens circonférentiel et la dimension en sens radial des lames intérieures ont une influence très importante sur l'économie d'essence réalisable
à l'aide du dispositif en question.
Dans une buse en tronc de cône conforme à l'invention, sont fixées deux ailettes qui s'étendent en sens radial à <EMI ID=1.1>
trique ou au moins jusqu'au proche voisinage de l'axe géométrique de la buse. Ces ailettes sont inclinées l'une et l'autre dans des sens opposés par rapport à un plan diamétral passant sensiblement au milieu de ces ailettes. L'inclinaison de chaque ailette est de 20 à 50[deg.] environ, en moyenne de l'ordre de 30[deg.] environ. En outre, une même ailette a, avantageusement, une inclinaison variable allant de 20[deg.] environ, à une extrémité, à 40[deg.] environ à l'extrémité opposée.
Les ailettes peuvent être en matière pleine ou en matière perforée comme la matière qui constitue le tronc de cône.
Quand la buse est montée en aval du carburateur sur la tubulure d'admission, elle est disposée de telle sorte que le.plan diamétral défini plus haut se trouve disposé substantiellement de façon orthogonale au plan du papillon
du carburateur quand celui-ci occupe sa position de pleine ouverture.
Pour mieux faire comprendre l'invention, on donnera maintenant une description d'un mode de réalisation préféré d'un dispositif économiseur selon l'invention. On se reportera au dessin annexé dans lequel :
- la figure 1 est une vue en élévation d'un dispositif économiseur conforme à l'invention ,
- la figure 2 est une vue en coupe selon II-II de la figure 1 ,
- la figure 3 est une vue de dessus du même dispositif ,
- la figure 4 est une vue en coupe partielle d'un carburateur et d'une tubulure d'admission avec le dispositif des figures précédentes mis en place en aval du carburateur.
Le dispositif 1 représenté est réalisé en matière appropriée, par exemple en métal. Il comprend une buse, de préférence en tronc de cône, ayant un angle au sommet de 20[deg.] environ et présentant de nombreuses ouvertures de passage 2 à travers ses parois. Cette buse est pourvue à son extrémité de plus grand diamètre d'une collerette 3 obtenue par un simple rabattement de la matière. On fabrique la buse en partant, par exemple, d'une tôle perforée par de nombreux trous, de 3 mm de diamètre environ, que l'on roule sur elle-même. On peut également percer des trous dans un tronc de cône réalisé en tôle pleine.
<EMI ID=2.1>
La buse contient deux ailettes 4, 5 s'étendant en sens longitudinal sur une fraction substantielle de la hauteur de la buse ou au moins sur la moitié de cette hauteur. En sens radial les ailettes 4, 5 s'étendent de la face interne de la buse jusqu'à l'axe géométrique de la buse ou, au moins jusqu'au proche voisinage de l'axe géométrique. Par exemple, il peut y avoir entre les extrémités libres des ailettes un faible intervalle 6. Mais, souvent, il est préférable, pour que les ailettes soient tenues plus rigidement, qu'elles se rejoignent en point sur l'axe géométrique du tronc de cône.
Chaque ailette est inclinée d'un angle, comme le montre la figure 2, par rapport à un même plan diamétral 10 passant substantiellement au milieu de chaque ailette. Les ailettes 4, 5 sont inclinées dans des sens opposés. Elles sont fixées à la face interne de la buse par tout moyen approprié, par exemple par brasage. Ces ailettes 4, 5 peuvent être aussi bien en matière pleine qu'en matière perforée, comme on le voit sur les dessins. En général, les ailettes en matière pleine donnent un meilleur résultat que les ailettes perforées. Leur inclinaison peut varier de 20 à 40[deg.] environ; un angle a de 30[deg.] environ est souvent préférable.
Toutefois, il est souvent avantageux de donner à chaque ailette une inclinaison variable, d'abord plus faible de l'ordre de 20[deg.] puis progressivement plus forte allant jusqu'à 40[deg.] environ à mesure que l'on se rapproche de l'extrémité plus faible du tronc de cône.
<EMI ID=3.1>
totalité de la hauteur de la buse mais, sur certaines tubulures d'admission ayant une faible longueur rectiligne, il est préférable que les ailettes 4, 5 soient plus courtes que la buse et qu'elles s'interrompent bien avant l'extrémité plus étroite de celle-ci.
Il est préférable, aussi, sur certains moteurs, que les trous 2 de la buse soient plus gros du côté de son extrémité de plus gros diamètre et plus petits du côté de son extrémité de plus petit diamètre.
Le dispositif 1 que l'on vient de décrire ne procure le résultat maximum que l'on peut en attendre que lorsqu'on le monte de la façon qui sera expliquée maintenant en référence à la figure 4 .
Cette dernière montre, partiellement en coupe, un carburateur 7 de type inversé ayant un papillon de réglage 8 ; quand ce papillon 8 est mis à sa position de pleine ouverture, dessinée en trait mixte, il se trouve dans un plan diamétral.
La figure 4 montre aussi l'extrémité de la tubulure d'admission 9 qui suit le carburateur 7. Le dispositif 1 est, de préférence, tenu par sa collerette 3 entre la bride du carburateur 7 et celle de la tubulure 9; il est placé de telle sorte que le plan défini plus haut du papillon ouvert est orthogonal à un plan diamétral 10 de la buse qui coupe les ailettes transversalement par leur milieu. Ce plan 10 est celui dont on voit la trace à sa rencontre avec le plan de la figure 2..
On utilise un joint, de préférence en liège, et une pâte d'étanchéité connue des hommes du métier, pour fixer hermétiquement par sa collerette 3 la buse entre les deux brides (non représentées).
Sur certains carburateurs, le papillon 8 est en saillie au-delà de la face extrême de la bride quand il est en position de pleine ouverture. Dans ce cas, il est nécessaire
de laisser la place voulue indispensable au papillon 8 en découpant obliquement, comme on le voit en 11, le bord supérieur des ailettes 4, 5.
Des essais ont montré que, selon les moteurs et les voitures, la consommation d'essence est réduite de l'ordre de 10 à 15%, les reprises à faible vitesse étant meilleures qu'en l'absence du dispositif de l'invention. Ce dernier provoque une turbulence qui améliore grandement l'homogénéité
du mélange. La combustion est plus complète et les gaz particulièrement néfastes comme l'oxyde de carbone sont en moins grande proportion dans les gaz d'échappement.
REVENDICATIONS
1[deg.]/ Dispositif économiseur de carburant pour moteur à essence ayant un carburateur avec un papillon de réglage du débit du mélange, ce dispositif comprenant une buse tronconique en matière présentant de nombreuses ouvertures et contenant des ailettes internes caractérisé en ce que les ailettes 4, 5 sont au nombre de deux et s'étendent en sens longitudinal au moins sur la moitié de la hauteur de la buse et en sens radial à partir de la face interne jusqu'au proche voisinage au moins de
<EMI ID=4.1>
dans des sens opposés d'un angle a de 20 à 50[deg.] environ, par rapport à un même plan diamétral 10 passant substantiellement au milieu de chaque ailette 4, 5.