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L'invention se rapporte à un dispositif d'entraîne ment des mécanismes'de coupe de faucheuses comportant au moins un couteau à mouvement alternatif, ce dispositif -d'entraînement comprenant au moins un levier d'entraînement monté de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe verti- cal de pivotement, ce levier étant articulé par une extré- mité à la tête du couteau et recevant du dispositif d'en- traînèrent un mouvement alternatif d'aller et de retour Dans les dispositifs d'entraînement connus pour couteaux de faucheuses à mouvement alternatif, du genre précité, il existe des leviers de commande qui oscillent @ autour d'un axe orienté à peu près verticalement et auxquels se rattachent d'autres organes d'entraînement tels que des bielles ou des organes analogues,
que meuvent des moteurs à transmissions ou des codeurs hydrauliques ou analogues. Le levier d'entraînement doit alors, surtout dans les fau- cheuses travaillant de front, être conformé en sorte de ne pas perturber l'écoulement de la moisson coupée, c'est-à- dire que les leviers qui se trouvent directement à l'exté- rieur du champ de coupe et dont la structure n'est pas plane, doivent être disposés derrière des coiffes ou pointes de patins protectrices ou analogues. Les leviers qui se situent dans le champ de coupe, par exemple dans le cas de systèmes de coupe à entraînement central, doivent être réalisés très @ plats à l'avant et de profil progressivement croissant, ce
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qui fera que le produit de la moisson pourra s'en détacher sous l'action des secousses.
On a proposé déjà de disposer sur le bord latéral des couteaux de la faucheuse les leviers d'entraînement de mécanismes de coupe à simple et à doubles couteaux et de : les relier à articulation à l'extrémité du couteau de la faucheuse, mais avec un jeu dans le sens de la hauteur et en direction de l'avancement, cette liaison se faisant par exemple par des leviers directeurs,.des fourchettes d'en- traînement ou des organes du même genre.
Dans le cas de faucheuses travaillant de front, à commande centrale aussi ,on connaît des leviers d'entraine- ment qui ne servent qu'à donner leur mouvement alternatif d'aller et de retour aux couteaux de la faucheuse et qui, par conséquent, n'exercent aucune influence sur la position, sur le jeu de guidage ou sur les conditions de pression ré- gnant entre le ou les couteaux et le tranchant qui coopère avec lui et que l'on appellera dans la suite le contre- couteau.
En règle générale, les liaisons à articulation en- tre les leviers d'entraînement et les couteaux de fau- cheuses sont réalisés comme points d'articulation ouverts et sont sujets ainsi à une usure plus grande au cours de l'opération de fauchage, si bien que les liaisons se relâ- chent. Ceci conduit entre autres choses à des fatigues plus importantes , à des ruptures de couteaux, etc. Une liaison défectueuse des leviers d'entraînement et des couteaux peut avoir en outre pour conséquence que les couteaux ou les couteaux et les contre-couteaux baillent aux jointures, ce
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qui fait tomber la qualité de la coupe et amène des obstrue, tions permanentes.
Fait aggravant, les constructions connues à ce jour, pour des raisons d'occupation de place dans la @ région des liaisons d'entraînement, n'autorisent qu'un très mauvais guidage ou même un guidage partiellement déficient des couteaux, de sorte que c'est précisément là où il àu-, drait le plus impérativement un bon guidage des couteaux, ; . que celui-ci fait défaut. :
Lorsque les guidages des couteaux sont amenés aussi, près que possible contre les leviers d'entraînement, on a l'inconvénient que le placement à l'étroit des leviers d'en- traînement et des guides des couteaux gêne l'écoulement du produit de la moisson et des corps étrangers qui s'y mêlent.
Du fait que l'articulation d'entraînement entre couteaux de faucheuses et leviers ne peut agir dans l'axe du centre de gravité des couteaux, il naît des moments de flexion supplémentaires qui peuvent imposer aux couteaux des oscillations indésirables aux hautes fréquences du mouvement d'entrainement Par ure liaisen non commandée, il apparaît encore d'autres fatigues et des moments des aux frottements qui diminuent la longévitédes constructions connues.
L'invention a pour but de relier aux leviers d'en- trainement, et d'entraîner, les couteaux de faucheuses appar- tenant à des mécanismes de coupe à mouvement alternatif de telle sorte que puissent être évités les inconvénients exposés ci-dessus, des constructions connues à ce jour.
Pour résoudre le problème posé à la base de l'in- vention, on propose de réaliser la liaison entre au moins un levier d'entraînement et le couteau entraîné par lui sous
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forme d'une articulation exempte de jeu, coopérant avec une monture réalisant la liaison avec le couteau, l'axe de
J'articulation étant parallèle à l'axe de pivotement et en outre au moins un levier d'entraînement attaque ,par l'in- terr-édiaire d'une liaison élastique à ressort, le couteau mû par ce levier et le presse contre le contre-couteau lui servant d'appui.
Suivant l'invention, on a prévu encore que la partie du patin où est reçu le mouvement soit disposée essentielle- ment derrière les couteaux et/ou latéralement par rapport à ceux-ci.
Par le montage sans jeu et par la pression élastique de ressort, d'une part, les tranchants ou couteaux et les contre-tranchants ou contre-couteaux sont amenés à une po- sition d'appui sûre, pouvant céder ; en même temps, l'usure des couteaux est constamment automatiquement compensée, si bien que les couteaux de faucheuses entraînés suivant l'invention présentent toujours, même après une longue durée d'utilisation, un guidage sûr dans la région d'entraînement..
Du fait que la partie du patin qui reprend le mouvement est disposée essentiellement derrière le couteau et/ou laté- ralement par rapport à celui-ci, on obtient que les axes de pivotement et les axes de rotation des moyens d'entraîne- ment puissent être construits relativement hauts. Il est possible ainsi d'amener ces moyens hors d'une région où ils'pourraient être salis.
Pour éviter le montage d'éléments de guidage supplé- mentaires des couteaux de faucheuses, dans la région de raccordement des pièces d'entraînement,on propose encore,
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suivant l'invention, dans le cas de mécanismes de coupe à doubles couteaux ,de raccorder le couteau supérieur et/ou le couteau inférieur au levier d'entraînement qui lui est associé, de façon à être mobile exclusivement autour d'un axe vertical. Suivant l'invention, il est possible aussi de raccorder les deux couteaux à leurs leviers d'entraînement de manière élastique ou à ressort l'un par rapport à l'au- tre.
La sollicitation élastique des couteaux prévue suivant l'invention dans la région de liaison entre couteaux et leviers d'entraînement, peut être obtenue par le fait que les moyens élastiques sont disposés dans la région où la monture se raccorde au ou aux leviers d'entraînement asso- ciés. Le levier d'entraînement peut aussi comprendre deux parties réunies par un boulon transversal à l'axe d'articula- tion, la partie antérieure étant sollicitée par un moyen à ressort. Enfin, on propose suivant l'invention de disposer les moyens à ressort dans la région de la monture du ou des leviers d'entraînement montés de manière à en permettre un mouvement axial limité.
Pour permettre l'adaptation des couteaux de faucheu- ses travaillant de front aux inégalités du sol s'étendant parallèlement à la direction d'avancement, on a prévu sui- vant l'invention de monter le mécanisme de coupe de manière qu'il puisse pivoter autour -d'un axe en principe horizontal s'étendant dans la direction d'avancement, sur le dispositif ,support qui le porte . On obtient ainsi que la faucheuse travaillant de front soit montée de manière à pouvoir oscil- ler librement, en bloc, autour d'un axe s'étendant dans la
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direction de la marche, en sorte que l'adaptation désirée puisse avoir lieu de ce fait.
Suivant l'invention, on propose encore que le boulon de montage soit réalisé comme liaison entre le dispositif support et le patin du mécanisme de coupe. On obtient ainsi un patin d'entraînement aussi étroit que possible qui n'em- pêche que le moins possible l'écoulement des matières fauchées.
Pour des couteaux de faucheuses qui sont supportés par des leviers de guidage disposés de façon à pouvoir pivoter, on propose, suivant l'invention, de donner au le- vier d'entraînement, du côté du couteau, une longueur à peu près égale à la longueur des leviers de guidage du couteau, en sorte que par là aussi, aucune sollicitation supplémen- taire à la flexion ne soit transmise aux couteaux. Les cou- teaux sont ainsi guidés suivant un segment de cercle dans le même sens sur toute leur longueur.
D'autres avantages et particularités du dispositif suivant l'invention ressortent de la description suivante aidée des dessins.Les dessins montrent,en:
Figure 1, en perspective, une faucheuse suivant l'in- vention.
Figure 2, une vue latérale, en coupe partielle; du dispositif d'entraînement suivant l'invention.
Figure 3, une coupe suivant la ligne 3-3 de la figure 2.
Figure 4, une coupe suivant la ligne 4-4 de la figura 2.
Figure 5, une'coupe suivant la ligne 5-5 de la figure 2.
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Figure 6, une coupe suivant la ligne 6-6 de la figure 2.
Figure 7, une variante de forme de réalisation.
Figure 8, une variante de forme àe réalisation du levier d'entrainement élastique à ressort.
. Figure 9, une force de réalisation d'un mécanisme de coupe à suspension oscillante.
Figure 10, une vue latérale d'une forme de réalisa- tion modifiée du dispositif d'entraînement.
Figure 11, une forme de réalisation du dispositif d'entraînement avec montage élastique à ressort du levier d'entraînement sur l'axe de pivotement.
Figure 12, une coupe du levier d'entraînement dans des systèmes de coupe à doubles couteaux,ou les bras de manivelles attaquent du côté couteau des leviers d'en- traînement.
Figure 13, une vue en plan par dessus de l'objet suivant la figure 12,représenté en partie en coupe, suivant la ligne 13-13; et en
Figure 14, une coupe suivant la ligne 14-14 de la figure 13.
A la figure 1, on a désigné de façon générale par A un mécanisme de faucheuse suivant l'invention, constitué en mécanisme de coupe à double tranchant,comprenant un couteau supérieur 1 et un couteau inférieur 21. Les couteaux 1 et 21 sont guidés pour avoir des mouvements en sens opposés limi- tés dans une poutre porte-couteaux qui porte à ses extré- mités des patins 3 et C, le patin de commande B étant celui par où arrive le mouvement d'entraînement. Sur le patin ex-
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térieur C, on a prévu un versoir de javelles 29. Conne on peut le voir par exemple à la figure 4,on peut prévoir aussi un versoir de javelles 29 sur le patin de commande B.
Par l'intermédiaire de moyens connus, le mécanisme de faucheuse A peut être porté par une machine de traction (non représentée), le raccordement se faisant par exemple par la pièce tubulaire. 30 visible aux figures 1, 2 et 9.
Le couteau supérieur 1 du mécanisme de coupe à double tranchant est engagé par une tête de couteau 2 (figure 4) dans une monture 3 et il est retenu dans la monture 3 par' une vis de blocage 4. La monture 3 présente un boulon 5 qui est d'une pièceavec la monture ou qui est engagé à force dans la monture 3. Le boulon 5 possède un collet 6 sur le- quel agit un ressort 7. Un prolongement 8 en forme de tou- rillon sert de guide au ressort 7. Le boulon 5 est monté de façon à pouvoir être déplacé axialement dans une mesure limitée dans l'alésage 9 d'un levier d'entraînement 10 à ajustement tournant,si bien que le ressort 7 exerce, par l'intermédiaire du collet 6, une pression permanente sur le couteau supérieur 1, dirigée vers le bas.
Le ressort 7 est dimensionné de telle sorte que la pression nécessaire du couteau supérieur 1 sur le couteau inférieur 21 soit assurée dans le guidage du patin de comman- de. Cette pression est réglée par exemple pour être de l'or- dre de 8 à 16 kg. La pression du ressort 7 peut être régla- ble en réalisant le collet 6 sous forme d'un écrou réglable, avec un contre-écrou.
Les points de montage de l'articulation autour du boulon 5 peuvent être rendus étanches et, en fait, dans
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l'exemple de torse de réalisation représente,on a prévu une garniture d'étanchéité à bague en 0 24.
Le levier d'entraînement 10 est monté de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe de pi votèrent 'il, lequel est lui-méne engagé à force dans le patin de commande B. A l'autre extrémité du levier d'entraînement 10 s'attaque, par l'intermédiaire d'un boulon de pivotement 14, un bras de manivelle 13. Le bras de manivelle 13 est entraîné par un vilebrequin 15. Autour de l'axe de pivotement 15 est égale- ment monté à pivotement un autre levier d'entraînement 19 qui sert à l'entraînement du couteau inférieur 21.
L'entraî- nement de ce levier inférieur 19 se fait également à partir du vilebrequin 15 par 1'intermédiaire d'un bras de manivelle
17 et d'un boulon de pivotement 16.
La partie antérieure du levier d'entraînement, allant de l'axe de pivotement 11 aux têtes de couteaux 2 et 22 est choisie en moyenne à peu près aussi grande que les bras de guidage de couteau 26.On assure ainsi un mouvement ré- gulier de tout le couteau suivant des arcs de cercle.
Le montage du couteau inférieur 21 par sa tête de couteau 22 dans une monture 20, et la fixation de la tête de couteau 22 par une vis de blocage 23 correspond à la réali- sation du couteau supérieur 1(figure 5).
Les rayons de manivelle des bras de manivelles 13 et 17 doivent être choisis tels que le couteau supérieur 1 et le couteau inférieur 21 exécutent chaque fois la même course.Dans l'exemple de forme de réalisation représenté, le rayon de la manivelle pour le levier d'entraînement 19 du couteau inférieur 21 doit être plus grand que celui du bras
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de manivelle 13, car le levier d'entraînement 10 a, du côté du couteau, une longueur supérieure à. celle du levier d'entraînement 19.
L'arbre ou vilebrequin 15 peut être entraîné de diverses façons, par exemple à partir de l'arbre de prise de force du tracteur par l'intermédiaire de transmissions mécaniques ou hydrauliques, ou par un moteur électri- que . Le vilebrequin 15 peut aussi être placé horizontale- ment, lorsque, par exemple dans-des faucheuses travaillant de côté, on dispose de la place nécessaire, ou lorsque cela paraît plus avantageux pour la transmission.- Il suffit alors de monter les boulons de pivotement 14 et 16 dans des arti- culations sphériques ou analogues afin que, pour une position horizontale du vilebrequin, on puisse compenser aussi, outre l'angle de croisement des bielles, le changement de posi- tion des leviers d'entraînement.
Pour le montage sans jeu et à faible usure du couteau inférieur 21 par l'intermédiaire du levier d'entraînement 19 et de la monture 20, on évite ou maintient aussi faible que possible un éventuel frottement sur l'appui du couteau ou à des parties du patin de commande B, car il est possible d'avoir partout un certain intervalle d'air. Ceci diminue aussi bien le frottement que 1'échauffèrent des diverses parties.
Les leviers d'entraînement 10 et 19 peuvent, pour l'économie de poids, par exeple, être constitués aussi de profilés creux, en sorte que de ce fait,les masses en mou- vement alternatif restent faibles.
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Le dos de poutre désigné par 25 est, dans la région du patin de ommande B. coud en arrière afin qu'existe un espace suffisait pour le point de soulage du levier d'en- traînement inférieur 19.
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La pièce tubulaire 30 pour le raocordement du roéca- nisme de faucheuse A peut être, cosse on le voit aux figures 2 et 4, contée dans le patin de commande B par un collier à vis correspondant 40. Dans l'exemple de forme de réalisa- tion représenté à la figure 7, pour diminuer encore les sollicitations de flexion, les lignes d'action 334 et 335
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des forces d'entralnecent, qui partent des points de pivote- ment, sont disposées en sorte de passer par les centres de gravité des couteaux. On supprime ainsi en pratique tout couple supplémentaire indésirable dans les conditions d'en- traînement des couteaux de la faucheuse.
On peut voir aussi, d'après la description précé- dente et d'après les lessins, qu'il est particulièrement
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les couteaux de la faucheuse en suivant un arc de cercle.
D'autre part, tous les points de montage sont réalisés de façon à pouvoir être graissés ultérieurement, si bien que dans l'exploitation pratique, il y ait toujours du lubrifiant qui tende à s'échapper un peu vers l'exté- rieur en empêchant ainsi que de la saleté arrive aux points de montage et les use ainsi notablement. Ainsi, même pour des nombres de tours élevés, et de grandes forces d'inertie, on évite une sollicitation avec chocs de parties d'entraîne- ment éventuellement quelque peu usées.
Dans l'exemple de forme de réalisation représenté aux figures 4 et 7, la lame extérieure 27 du couteau supé- rieur 1 et la lame extérieure 28 du couteau inférieur 21 sont faites totalement ou partiellement plus longues que les autres lames des couteaux de la faucheuse. Ainsi, le recouvrement partiel du champ de coupe normal des lames par les pièces d'entraînement se trouve compensé. En assu- rant un champ de coupe complet par la prolongation des la- mes 27 et 28, on. asquiert un avantage important car la paroi irtérieure 8 du patin de car-mande B axéne relativement beaucoup de xatière à faucher au char:? de coupe des lames ext4rieures.
Il est particulièrement favorable de placer les leviers d'entrainement à deux branches 10 et 19 dans des mécanismes de coupe entraînés aux côtés extérieure, aussi loin que possible au côté extérieur et derrière les extré- mités des couteaux de la faucheuse, de façon à pouvoir loger au coins partiellement le vilebrequin 15 dans l'espace limité latéralement par la paroi du patin extérieur qui
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et,étend vers l'arrière quelque peu obliquement -vers l'in- térieur.
On peut ainsi donner les mêmes contours extérieurs, dans une large mesure, aux patins contenant la transmission et à ceux qui ne la contiennent pas, si bien que l'on peut, sans inconvénients, engager les patins qui contiennent des parties de la transmission, à plein dans la matière à fau- cher.
L'application sous pression élastique du couteau supérieur peut se faire aussi en disposant le levier d'en- trainement 10 du couteau supérieur 1 de façon à être dénla- çable axialement sur son axe de pivotement 11,et sollicité vers le bas par un ressort. Un ressort de pression supplé- nentaire 41 existant à cette fin est représenté à la figure 11.
Dans l'exemple de forme de réalisation d'une commande représenté à la figure 8, le levier d'entraînement 10a du couteau supérieur 1 est fait très plat, en particulier vers l'avant dans le champ de coupe, ce qui évite dans une large
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mesure une i:-:-.èi:.isati:1n Je la ;;trrie : faucher et ce qui favorise 1'!. !i=ui0 iu 7rSDir jas le cas d'vne c01:1:ande "'1: ,'.1le. De tels systèmes d 1 e!".tra.:1neen sont utilisés normalement dans des faucheuses travaillant de
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front et centrakement, le couteau ifériur 21 étant soutenu dans la région d'entraînement sn-s .1 jeu possible par le seul levier d'etraIner:3T:t inférieur 19#.
La t;-d'entra1ne- ment 32 du couteau 21 porte un boulen 33 autour duquel est fixé par exemple un palier à billes 34, la partie anté- rieure du levier d'entraînement 19a étant reliée à la cou- ronne extérieure du palier à billes. La partie antérieure
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du levier d'entraînement 19a présente un boulon de pivote- ment 35 qui est -monté de façon à pouvoir pivoter de manière limitée dans la partie constituant le support du levier d'en- trainement 19a. Par cette réalisation en deux parties, le levier d'entraînement 19a pour le couteau inférieur 21 peut suivre l'oscillation du mécanisme de coupe en cas d'inéga- lités du sol, car le mécanisme de coupe peut osciller autour de l'axe du boulon de pivotement 35.
Le palier à billes 34 peut être chargé radialement et axialement de sorte que le couteau inférieur 21 ne peut provoquer aucun mouvement non contrôlé dans les parties d'entraînement.
Le levier d'entraînement 10a est exécuté en deux piè- ces, la partie antérieure 36 étant raccordée par le boulon d'articulation 37 à la partie postérieure 38. La charge de pression élastique désirée sur le couteau supérieur 1 est demandée à un ressort de traction 39 rattaché à une distance convenable du bculon d'articulation 37 à la partie anté- rieure 36.
L'articulation antérieure 42 du levier d'entraîne- ment supérieur 'Ca est conformée en articulation sphérique, si bien que l'en puisse compenser aussi bien le souvenant d'allée et de venue du levier d'entraînement que le mouve- ment d'oscillation du mécanisme de coupe. Le milieu de cette articulation se trouve un peu au-dessus du milieu de la longueur des lames des couteaux de la faucheuse, en sorte que par l'application sous pression élastique, on obtienne un appui sûr du couteau supérieur ?1 sur le couteau inférieur 21.
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Dans l'exemple de forme de réalisation représenté à la figure 9, il s'agit d'une faucheuse travaillant de front, qui est montée de façon à pouvoir osciller librement en bloc, de certaines quantités,auteur d'un axe dirigé dans la direction de l'avancement, pour s'adapter aux inégalités du sol se 'présentait parallèlement à la direction d'avance- ment. Ici,' on a prévu le pivot porteur 43 qui est monté sur les organes porteurs 44 et 45 du patin ou de l'élément tubulaire. Les déviations dues au pivotement sont Usitées à quelques degrés dans les deux sens de rotation par des 'butées convenables, non visibles aux dessins.
La ligne centrale du pivot porteur 43 passe alors de préférence par le milieu de l'articulation d'entraînement postérieure des leviers, si bien qu'il ne de produit aucune déformation lers du mouvement oscillatoire du mécanisme de coupe.
La réalisation das leviers d'entraînement des ccu- teaux correspond aux forces de réalisation décrites précé- demment,Devant le champ de coupe des couteaux, se trouve unepetite pointe 46,si pointue qu'aucune matière à faucher ni aucun corps étranger ne peut y rester attaché.A cette pointe se raccorde ce que l'on appelle un séparateur 47.
Dans l'exemple de forme de réalisation représenté à la figure 10, on a prévu un axe de pivotement 11a très massif qui relie le patin au sur,port 48 du mécanisme de la faucheuse. De ce fait, la transmission d'entraînement de la faucheuse peut être réalisée sous une forme très étroite pour avoir autant de place que possible pour le dépôt des javelles de la matière fauchée. Ce code de construction convient particulièrement pour de petites faucheuses tra- vaillant de front.
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Dans le cas de l'exemple de forme de réalisation de l'invention dont il a déjà été question, et que repré- sente la figure 11,il s'agit d'un mécanisme de coupe à couteau unique équipé d'un contre-couteau 49 sur lequel repose le couteau =obile 50. Le ressort de pression 41 agit par 1''intermédiaire d'un plateau de montage axial 51 sur le levier d'entraînement proprement dit 52, tandis que le res- sort de pression 41 s'appuie d'autre part sur le couvercle de protection fixe 53.
Ainsi se trouve impartie au levier d'entraînement 52 une charge de ressort permanente qui, en coopération avec son poids, amène le couteau proprement dit 50 à s'appuyer de façon sûre sur le contre-couteau 49. Pour la compensation de l'usure et des inexactitudes de la fabrication, le levier d'entraînement 52 est monté sur l'axe de pivotement 54 de manière à pouvoir être déplace dans une. mesure limitée, de sorte que le levier d'entraînement, avec le couteau qui lui est raccordé, puisse toujours se déplacer vers le bas dans une mesure suffisante pour que le couteau vienne s'appuyer.
Dans l'exemple deforme de réalisation de la figure 12, l'axe de pivotement 56 pour les leviers d'entraînement 57 et 58 du couteau supérieur et du couteau inférieur, est monté dans le patin de commande 55. D'autre part, sur le patin intérieur, on a prévu les boulons de charnière 59.
Les deux bras de manivelle 61 sontmontés par articulation sphérique sur le vilebrequin 62 qui est monté dans des oeillets 63 et 64. Le vilebrequin peut être entraîné par une poulie à gorges 65 pour courroies trapézoïdales, ou de toute autre façon. La transmission d'entraînement qui se
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trouve, devant les couteaux,censé par exemple on le considére- rait dans une faucheuse travaillant latéralement, en suivant la direction d'avancement, peut aussi se trouver derrière les couteaux.
L'avantage particulier cette dis- position de cette transmission d'entraînement consiste, en outre de l'idée inventive principale, dans le fait que les deux genoux d'articulation 60 pour les deux couteaux se trouvent assez près l'un de l'autre et en ce que le vile- brequin 62 est sur le cène axe que les boulons de charnière 59. De ce fait, la commande peut être transmise impeccable- ment par l'intermédiaire de la poulie à courroies trapézoï- dales 65 sans qu'il se produise une torsion lors du pivote- ment autour des boulons de charnière 59. Les bras 66 font partie de ce que l'on peut appeler la pièce de mâchoire de la faucheuse.
Les bras de manivelle 61 pourraient, de façon connue en soi, attaquer aussi les leviers d'entraînement 57, 58 et ils pourraient ainsi être logés avec le vilebrequin quelque peu au-dessus de la zone où les crganes pourraient surtout être salis.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de 'ormes de réalisation décrits et représentée, mais on peut leur imaginer des variantes sans sortir du cadre de l'invention.