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Perfectionnements aux constructions de bàtiments.
La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux constructions de murs, toitures ou éléments de bâtiments analogues et procure un moyen et un procédé pour les fabriquer.
L'invention a pour but de procurer une construction de bâtiment qui soit aussi proche que Possible des bâtiments classiques quant à sa qualité, c'est-à-dire' son aspect, sa durabilité et sa stabilité et qui n'ait pas los inconvénients
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des bâtiments préfabriqué ou industrialisas mais offre divers avantages, en particulier de bonnes qualités d'isolation et une construction rapide et aisée faite en grande partie par des ouvriers non spécialisés.
Certaines formes d'exécution permettent d'éviter le pla- fonnagc et les travaux de finissage analogues; d'autres facili- tent le plafornnage en fournissant des surfaces conçues spécialement pour retenir l'enduit de plafonnage mieux que de nombreux nodules de bâtiments préfabriqués classiques.
Plusieurs formes d'exécution procurent un module susceptible d'être utilisée par exemple, pour des murs et des toitures de bâtiments et présentent d'autres particularités de structure tandis que d'autres formes d'exécution procurent des modules permettant de réaliser une toiture plus attrayante.
Les avantages économiques que l'on peut obtenir'en ' réduisant notablement la durée de la construction d'une habitation moyonne ou d'une autre construction sont évidents. Il serait en outre très avantageux pour une personne inexpérimentée qui désire bâtir sa propre maison,, de pouvoir réaliser le gros oeuvre elle-même et d'achever cette habitation avec l'aide d'une société spécialisée encoulée de béton, d'un plombier, d'un électri- cien et d'autres spécialistes. L'invention a également pour buts de réduire fortement les frais de transport des matériaux de construction et les heures de main-d'oeuvre utilisées pour la manutention des matériaux.
Un élément de construction formant un mur, un plancher, une toiture et/ou un plafond de bâtiment ou l'équivalent confomes à l'invention comprend un grand nombre de modules en forme de panneaux, plaques, blocs ou éléments analogues faits d'une matière isolante thermique et/ou acoustique (par exemple un
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polymère expansé ou des fibres unies par, un liant), chaque mo- dule étant façonné, autour d'au znains certaines de ses faces terminales, de manière à présenter, entre les faces d'au moins certains modules voisins, des passages contenant un mortier ou un agrégat de liaisonnement qui, après avoir fait prise, forme une ossature ou charpente,
certaines faces terminales au moins de modules voisins étant maintenues dans des positions relatives prédéterminées par une ou deux lattes en contact avec ces faces voisines.
Ces deux longues lattes, si on les utilise, sont de préférence reliées l'une à l'autre-par des tirants disposés entre elles, ces lattes servant avantageusement aussi à retenir le béton coulé.
Suivant une forme d'exécution préférée de l'invention, les lattes d'un élément de bâtiment, séparées par des modules, sont reliées par des tiges, des fils métalliques ou des liga- tures métalliques, noyées ou nop dans le béton.
Le mortier ou l'agrégat de liaisonnement coulé pour former une ossature de construction est de préférence un béton armé mais l'invention n'y est pas limit6e; en effet il peut s'agir d'un béton non armé, d'un béton léger, d'un sol-béton ou d'un autre mortier présentant des propriétés appropriées pour constituer une ossature plus robuste que les modules en vue d'unir les modules en une construction cohérente. Dans les revendications, le terme "mortier" est pris dans son sens générique et couvre toutes les variantes précitées.
L'un des besoins les plus importants à satisfaire ré- side dans la réalisation de constructions mieux isolées.
Un but de l'invention est de procurer un module pour une construction do bâtiment qui possède essentiellement des pouvoirs isolants thermique et/ou acoustique relativement
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élevés. Dans ce mémoire, par le terme "matière isolante", on entend une matière qui possède de bonnes propriétés d'isolation thermique et qui soit habituellement également une bonne matière isolante acoustique.
On module qui a la forme d'un panneau, d'une plaque ou d'un élément analogue et qui sert à fabriquer une construction de bâtiment conformément à l'invention comprend une matière isolante façonnée, autour d'au moins certaines de ses .faces terminales, de manière à présenter des surfaces rainurées ou en substance concaves, au moins deux faces terminales présentant une ou deux feuillures, biseaux ou autres évidements destinés à recevoir des lattes, le module pouvant être combiné face terminale contre face terminale avec des modules voisins conformément à l'inven- tion, de longues lattes - s'engageant entre au moins certaines faces voisines afin de former une construction de bâtiment telle qu'un mur, un plancher, une toiture et/ou un plafond ou autre élément.
Suivant une première particularité préférée de l'in- vention, les modules comprennent deux couches séparables-de ma- tière isolante thermique et/ou acoustique qui peuvent être juxtaposées dos à dos et retenues dans cette disposition dans la construction achevée.
Suivant une autre particularité préférée de l'inven- tion, le module comprend un panneau, plaque, bloc ou élément analogue monobloc,
Pour bâtir une construction conforme à l'invention, on relie face terminale contre face terminale un grand nombre de nodules les uns contre les autres de manière à laisser des passades entre certaines faces terminales de modules voisins, certaines faces temainales de modules voisins étant clavetées dans leurs positions relatives par addition d'une
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ou de deux longues lattes reliées l'ine à l'autre, ces lattes étant engagées dans ces faces terminales voisines, on introduit dans les , passades un mortier ou un agrégat de liaisonnement et on la laie- se prendre de manière à former une ossature de construction.
Le mortier ou agrégat de liaisonnement est normaalé- ment du béton et on incorpore de préférence des éléments d'arma- ture à la construction avant d'introduire le mortier-
Lorsque l'élément de construction est un mur de bâ- timent,il est préférable de poser initialement une dalle qui cons- titue un plancher et/ou des fondations pour le mur, des barres d'ancrage étant de préférence prévue afin qu'on puisse attacher les barres d'armature du mur à la dalle de fondation.
Il est également préférable que les modules soient coulés sur place, c'est-à-dire sur le chantier du bâtiment ou sur un chantier de coulée approprié, cette opération faisant partie du procédé de la présente invention.
Suivant l'invention, on peut donc utiliser un moule pour former un module, ce moule comprenant une caisse ayant la profondeur voulue et susceptible d'être démontée après cou- lée d'un module suivant l'invention, plusieurs ouvertures étant prévues et permettant l'introduction d'un certain nombre de vessies ou de ballons de caoutchouc sur la ou les faces qui forment éventuellement la ou les faces externes du module moulé, un espace collecteur enfermant les ouvertures.et pouvant recevoir une pression gazeuse ou hydraulique.
L'invention ressortira clairement de la description, de quelques formes d'exécution préférées-donnée ci-après, à titre d'exemple, avec référence aux dessins annex6s, dans les- quels:
La fig. 1 est une vue de la face, d'un mur, d'un plancher,
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d'une tcitur: et/ou d'un plafond ou d'un autre élément do construction representée avec arrachement partiel et progressif du parement externe jusqu'au milieu de 1'épaisseur du mur, conformé- cent à la forme d'exécution proférée de l'invention; la Fig. 2 est une vue en coupe suivant la ligne 2-2 de la Fig. 1; la Fig. la est une vue de la face antérieure d'un demi-module utilisé dans l'élément de construction représenté aux Fig. 1 ot 2;
la Fig. lb est une vue en plan du demi-module représen- té à la Fig. la; la Fig. le est une vue en bout du demi-module représen- té à la Fig. la; la Fig. 3 est une vue en perspective d'un client de construction de bâtiment suivant une autre forme d'exécution do l'invention, cet élément formant ici un mur mais pouvant évidemment, moyennant certaines modifications indispensables, être utilisé pour réaliser un plancher, une toiture, un plafond ou l'équivalent; la Fig. 3a est une vue en coupe d'une variante de module convenant pour une construction, telle que celle re- présentée à la Fig. 3 ;
la Fig. 4 est une vue en élévation de la face antérieure de la construction représentée à la Fig. 3 ; la Fig. 5 est une vue en perspective d'une dalle formant une fondation sur laquelle un mur de bâtiment a été construit conformément à une forme d'exécution préférée de 1.'invention, les stades et le procédé-de construction apparaissant sur cette figure; la Fig. 5a est une vue en coupe horizontale d'un
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module suivant une forme d'exécution préférée de l'invention représenté incorporé à un mur de bâtiment achevé semblable à celui représenté à la Fig. 5; les Fig. 6 et 7 sont des vues en coupe horizontale d'éléments de murs formant respectivement un assemblage de coin et un assemblage en T dans des murs de bâtiments;
la Fig. 8 est une vue en perspective de la construc- tion conforme à la réalisation préférée de l'invention qui con- vient particulièrement pour mouler une toiture présentant un as- pect externe attrayant; la Fig. 8a est une vue en coupe d'extrémité de la construction représentée à la Fig. 8, montrant un module et un système d'assemblage préféré de modules voisins; la Fig. 9 est une vue en coupe d'extrémité d'un plan- cher d'étage de bâtiment conforme à une réalisation préférée de
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Z' ,nven tion; la Fig. 10 est une vue en coupe d'extrémité verticale perpendiculaire à la Fig. 9, montrant l'assemblage d'un plancher d'étage et d'un mur de bâtiment conformément à une forme d'exécu- tion préférée de l'invention;
la Fig. 11 est une vue en coupe verticale d'extrémité semblable à celle de la Fig. 10 montrant l'assemblage d'une toi- ture et d'un mar de Datiment conformément à une forme d'exécution préférée de l'invention; la Fig. 12 est une vue en perspective d'une toiture de bâtiment conforme à une autre réalisation préférée de l'inven- tion ; la Fig. 12a est une vue en coupe verticale fragmentaire d'extrémité montrant une conformation préférée dos faces tomina- lesdes modules;
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la Fig. 13 est une vue en coupe verticale d'extrémité dans le sens de la flèche III de la Fig. 12 montrant l'assemblage ou la jonction de la toiture de bâtiment de cette figure avec un mur correspondant à la forme d'exécution préférée de l'invention; la Fig. 14 est une vue en coupe horizontale d'une partie du mur de bâtiment convenant pour une construction à plusieurs étages suivant la forme d'exécution préférée de l'in- vention, et formant une colonne portante robuste; la Fig. 15 est une vue en coupe verticale d'extrémité d'un détail d'un mur de bâtiment suivant la forme d'exécution préférée de l'invention montrant son adaptation à un appui de fenêtre;
la Fig. 16 est une vue en coupe horizontale d'un noule suivant la forme d'exécution préférée de l'invention ser- vant à mouler un nodule, et la Fig. 17 est une vue en coupe horizontale d'une construction de bâtiment suivant la forme d'exécution préférée de l'invention appliquée à un mur intérieur d'une habitation.
La construction représentée aux Fig. 1 et 2 est, dans cet exemple particulier, un mur vertical pour une maison d'habitation ou en principe pour n'importe quel autre type de bâtiment. La construction représentée comprend un grand nombre .-de modules en deux couches séparables 1, la fabriqués en une ma- tière isolante thermique et/ou acoustique, telle qu'une matière plastique synthétique expansée, par exemple de la mousse de polystyrène ou d'uréthanne, du liège aggloméré par un liant,
un bton léger du sol-b6ton ou toutes sortes de fibres agglomérées par un liant telles que des fibres végétales agglomérées par un liant ou d'c.utres matières possédant de telles propriétés. Ces
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couches 1, la de modules sont placées ot maintenues dos à dos st leurs faces terminales sont façonnées de manière à former des rainures 3 de sorte que lorsque les blocs sont disposés face terminale contre face terminale, les rainures 3 de blocs voisins 1, la tonnent en combinaison des passages d'intersection destines à recevoir des barres d'armature 4 et 5 ainsi qu'un coulis de béton de sorte que le mur comprend., au milieu de son épaisseur, une charpente ou ossature faite de béton armé 6 (Fig. 2).
Les barres d'armature 4 qui s'étendent vers l'extérieur dans les passages verticaux'sont reliées à leurs extrémités inférieures par des ligatures métalliques à des barres relativement courtes 7 noyées dans une dalle de béton 8.
Les couches de matière isolante 1, lA d'une série de blocs assemblés sont maintenues juxtaposées initialement par deux lattis en bois léger 9, 9a, apliqués respectivement sur chaque face de la construction, et les faces terminales des deux couches de blocs 1 et la présentent des feuillures tout autour près de leurs bords pour recevoir ces lattes 9 et 9a, les feuillures verticales 14 et les feuillures horizontales 15 étant décalées les unes par rapport aux autres de l'épaisseur des lattes 9 et 9a afin de permettre à ces lattes de se croiser à leurs points d'intersection. Les lattes 9 et 9a, sur chaque face du mur, sont chacune assemblées par des boulons-tirants 13 qui sont placés'de manière à éviter les barres d'armature 4 et 5.
Les feuillures 14 et 15 ne doivent pas être décalées si les lattes 9 et 9a sont entaillées de manière à s'emboîter l'une dans l'autre ou si elles sont maintenues par des raccords métal- liques en croix.
Les faces externes des blocs la et 1 sont destinées à recevoir un enduit au plâtre ou au ciment 10. Par exemple, les
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faces externes des couches isolantes peuvent être recouvertes d'un treillis qui est collé en place, comme indique en 11. Comme le contre la partie supérieure de la Fig. 1, et l'un des blocs de la Fig. 2, la matière isolante 1 et la peut présenter des nervures 12 auxquelles s'accroche l'enduit de plafonnage 10.
Pour bâtir une telle construction debatiment, on pose un grand nombre de blocs la en rangées en utilisant les lattes de bois 9 et 9a pour maintenir les blocs en place. A mesure que l'on pose la première couche de blocs sur la dalle 8, on ajoute progressivement les lattes verticales 9a et à. mesure que l'on pose d'autres.'rangées de blocs sur la première., on ajoute également les lattes horizontales progressivement..
Après avoir posé tous les blocs formant une première moitié du mur, on installe les barres d'armature aux endroits destinés aux futurs passages 3 et on pose les bloce 1 de l'autre moitié ,du mur de la même manière, puis on relie les blocs par les boulons-tirants 13 qui traversent les lattes 9 et 9a des deux côtés du mur et à certaines intersections des lattes.
On injecte de préférence du béton sous pression dans les passages d'intersection formés par un assemblage de blocs 1 et la, à partir de la dalle,de manière à éliminer l'air emprisonné dans l'ossature de béton armé produite, les barres d'aruature 4 ' et 5 ayant été introduites dans les passages à des stades préliminaires de la construction.
Lorsqu'on désire incorporer des conduites de sérvice tels que des'tubes électriques ou des conduites d'eau 59 dans l'épaisseur des blocs, on forme une gaine dans la matière isolante et on sectionne le treillis 11.pour pouvoir poser le tube électrique ou la conduite d'eau et croiser les lattes 9, des colliers métalliques 60 servant à maintenir les
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tuyaux en place. Lorsque l'enduit de plafonnage 10 est appliqué, ces conduites de service sont dissimulées.
Un avantage important de 1-'invention est que le lattis en bois 9 et 9a est léger et aisé à manipuler, ce qui facilite par conséquent la construction rapide et simple d'un mur.
Toutefois, le lattis 9 et 9a peut être en métal, si on le désire.
On avantage obtenu en constituant les blocs de deux couches de matière isolante 1 et la est que l'on peut assembler une moitié du mur dans un plan vertical, puis mettre en place les barres c'armature verticales 4 et les barres d'armature horizontales 5 dans les demi-passages ainsi formés et ensuite furmer les passages pendant le montage de l'autre moitié du air.
Les blocs sont des blocs de dimension standard. et les baies de portes et de fenêtres sont des multiples de cette dimension et peuvent être très facilement aménagées dans un mur sans que l'on doive pour cela découper l'un quelconque des blocs.
Les blocs,conformément à une forme d'exécution préfé- rée de l'invention, sont représentés aux Fig. la, 1b et le tels qu'utilisés dans la construction de bâtiment représentée aux Fig. 1 et 2. Les feuillures 14 et 15 sont décalées les unes des autres et calibrées pour recevoir les lattes 9 et 9a.
Comme mentionné plus haut, les rainures 9 at 9a ne sont pas nécessairement décalées et,si elles ne le sont pas, on peut avantageusement augmenter la section des passages 3 (Fig. 2).
Les bords internes des blocs sont chanfreinés de sorte que,lorsque deux moitiés de mur formées de blocs
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sont juxtaposées en contact face à face,, un passage est formé autour de leurs faces d'about. On treillis métallique 11 est fixé à la. face externe des blocs et sert à ancrer le plâtre à ajouter au mur construit ou autre construction analogue, ce treillis pouvant être remplacé par les nervures d'ancrage 12.
Comme autre variante, on peut ajouter un treillis métallique pour couvrir toute la face d'un mur ou d'un construction analogue, après assemblage de tous les modules, pour fixer le plafonnage; ce treillis peut également, dans une certaine mesure, renforcer la construction.
Il est à remarquer que l'on peut facilement utiliser un assemblage de blocs pour construire une toiture.
Comme indiqué aux Fig. 3 et .4, chaque panneau de construction 1 correspond à la hauteur'entre plancher et plafond ( ou bien à la largeur totale du mur) et est fait d'une pièce en matière isolante thermique ou acoustique, par exemple en matière plastique expansée.
Ces panneaux présentent des passabes horizontaux internes 15 et les faces terminales verticales des panneaux 1 présentent des rainures 16 communiquant avec les passages 15 et formant en combinaison, lorsque les panneaux sont assemblés, aes passages verticaux qui intersectent les passages horizontaux.
Des barres d'armature métalliques 17 sont placées dans les passages de sorte que,lorsqu'un coulis de béton est coulé dans les passages, une ossature de béton armé est formée dans l'épaisseur du mur assemblé. Au lieu de panneaux faits d'une seule pièce de matière isolante, on peut utiliser des panneaux faits chacun de deux .couches juxtaposées face à face, les bords des panneaux étant de même forme de sorte que, lorsque les moitiés des panneaux sont juxtaposées,leurs
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faces terminales présentent des rainures qui se combinant avec les rainures ménagées duns les bords des panneaux voisins pour former les passades verticaux 16,
les passages horizontaux 15 étant formés par des rainures correspondantes ménagées dans les faces postérieures opposées des couches.
Les faces externes de chaque panneau 1 sont finies au préalable de manière à ne pas devoir appliquer de matériau de finissage tel que du plaire sur ces panneaux. lorsque le mur ou autre construction a été assemblée. A cet effet, on peut pistoler des brins déchiquetés de fibres de verre sur la surface de moulage interne du moule avant de remplir le, moule de la matière isolante dont le panneau est fabriqué, de sorte que,lorsque le panneau est ultérieurement démoule, ses faces externes sont déjà revêtues de fibres de verre; on peut également gaufrer les surfaces des panneaux ou y incruster des éclats de marbre ou bien lui faire subir n'importe quel autre traitement de finissage préalable.
Comme indiqué clairement à la Fig. 3, une latte de bois ou de métal 18 est insérée dans chacune des faces terminales verticales juxtaposées des panneaux 1 et les parties latérales de ces deux lattes sont à nouveau engagées dans des rainures 19 moulées, près des bords des panneaux isolants 1 afin de maintenir ou de claveter ces bords. Les lattes 18 sont reliées les unes aux autres par des tirants 20 qui leur permettent de résister à la pression hydraulique du béton lorsque celui-ci est coulé dans le mur, supprimant les boulons représentés aux Fig. 1 et 2.
Les passages verticaux creux 16. formés entre les panneaux 1 reçoivent chacun une barre d'armature 17 qui 'est reliée à son extrémité inférieure par des ligatures métalliques
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à la barre 7 qui se dresse sur la dalle do béton 8 (non représentée à la Fig. 3). Ces barres 17 sont soudées ou autrement convcnablement fixées, à des intervalles déterminas, à des tirants de transfert 20.
Cas barres d'armature horizontales 21 traversent les passades horizontaux 15 et sont bouclées ou autrement accrochées aux tirants 20 aux intersections de ' ceux-ci avec la barre 17. Dans le procédé de construction représenté aux Fig.3 et 4, on commence par fixer les .lattes de bois 18 aux tirants 20 et on amené ensuite le premier panneau 1 en contact avec ces lattes de manière que les rainures 19 s'engagent sur les lattes 18. On soude alors par-points une barre d'armature verticale 17 ou on la fixe autrement en place et on ajoute les barres d'armature horizontales 21. On répète ce processus jusque ce qu'on ait construit la longueur de mur désirée.
Les panneaux sont d'une largeur prédéterminée, par exemple 30,5 ,40,6, 61 ou 91,4 cm et on peut aménager, dans ces panneaux, des baies de portes ou de fenêtres qui soient des multiples de ces dimensions. L'épaisseur des panneaux peut être l'épaisseur désirée du mur, par exemple 30,5 cm pour les murs extérieurs et moins pour les murs intérieurs.
On peut pistoler n'importe quelle matière de parement appropriée dans le moule avant de couler le panneau isolant, par exemple une matière plastique synthétique, des fibres de verre, de l'amiante, du plâtre, des éclats de marbre ou l'équivalent.
Il est également possible d'appliquer un stratifié sur les faces externes des modules, par exemple du contre-plaque, des panneaux de bois synthétique, 'des stratifiés de matières plastiques et autres et des éléments analogues; à cet effet,
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on peut soit coller le panneau au nodule coulé soit placer le panneau dans le moule et le mouler dans ou sur le module, par exemple lorsqu'on utilise du polyuréthanne,
On pout également gaufrer les parements des panneaux isolants de manière à obtenir une variété étendue de surfaces finies.
Grâçe à ce procédé, on évite les travaux de finissage intérieurs normaux, par exemple l'application de l'enduit depla- fonnage, les peintures, etc. qui sont normalement onéreux et lents à appliquer.
Des conduites de service telles que des conduites électriques, des conduites d'eau ou 1,'équivalent peuvent être incorporées dans l'épaisseur du panneau de manière à être invisibles lorsque le mur est achevé. On peut à cet effet avantageusement noyer des éléments tels que des conduites de plomberie et des conduites électriques dans les modules 1 au moment 'du moulage.
Des appareils de chauffage du type électrique ou à radiateur à eau chaude peuvent également être incorporés par moulage dans les modules 1 de sorte que l'on peut obtenir une surface complètement lisse à l'intérieur du bâtiment, les murs étant chauffés intérieurement. Des panneaux .d'amiante collés peuvent été prévus dans le module., ou les modules peuvent eux- mêmes être en amiante collé; la matière choisie doit évidemment résister suffisamment à la chaleur. Des panneaux de réfrigéra- tion ou de refroidissement peuvent également être prévus.
On peut réaliser un tel agencement dans toutes les formes d'exécution représentées aux dessins.
Comme indiqué à la Fig. 3a, les blocs 1 peuvent présen- ter un espace vertical creux 22 qui ne communique pas avec les
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passages 16 ou 15 et qui peut contenir des éléments tels que dos conduites électriques ou des conduites d'eau.'Les tirants 21 doivent alors être passés dans de petites ouvertures qui ne laissent pas s'échapper de grandes quantités .de béton lorsque ce béton a été coulé ou ils peuvent être noyés dans le module au moment de la coulée.
La Fig. 5 représente une dalle de fondation de mur et de plancher, en béton coulé, sur la surface de laquelle le bâtiment doit être construit. Un certain nombre de barres d'ar- mature 7 sont coulées dans la dalle et font saillie à une distance les unes des autres qui correspond à là largeur des panneaux de construction 1. Dans cet exemple, les panneaux de construction 1 sont calés dans leurs positions relatives au moyen d'éléments mé- talliques allongés profilés 'en U 23 qui sont à nouveau reliés par des tirants 20 de manière à former des échelles. Chaque profilé allongé 23 comporte des languettes estampées 24 auxquelles des entretoises métalliques 25 sont attachées afin de renforcer la construction.
On peut remplacer les fils-entretoises 25 par un étrésillonnement oblique également réalisé en fil métallique.
On place à nouveau des barres d'armature verticales 17 dans les passages verticaux 16 des modules 1, les modules 1 étant dans ce cas, soit de hauteur relativement réduite et placés les uns au-dessus des autres pour former la hauteur complète du mur, soit à nouveau égaux à toute la hauteur du mur. Les barres d'armature verticales 17 sont à nouveau ligaturées à la barre d'armature 7 coulée dans la dalle de fondation 26.
Pour bâtir la construction de bâtiment représentée à la Fig. 5, on commence par dresser la première échelle formée par deux profiles Métalliques allongés 23 reliés par des tirants
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20, puis on pose les 'une sur les autres une série de modules 1 jusqu'3 atteindre la hauteur complète du.mur ou on utilise un seul module correspondant à la hauteur totale du mur. On applique ensuite une seconde échelle aux bords des modules 1, en l'ajustant sur des régions marginales appropriées 27 de ceux-ci et on l'attache à la première échelle au moyen d'une ou de plusicurs entretoises en fil métallfque ou d'un treillis métallique.
Les formes profilées des éléments. allongés 23 déterminent des renfoncements dans lesquels les conduites électriques 28 peuvent être placées et descendues du plafond jusqu'à une hauteur adaptée à un interrupteur électrique 29 que l'on encastre dans le module 1 et que l'on fixe aux profilés 23.
Des trous sont ménagés dans les côtés ou les ailes des profilés allongés 23 pour laisser passer la conduite 28.
L'ouverture ou conduit central 22 qui forme un passage s'étendant dans toute la hauteur du mur peut également être utilisé pour loger des conduites électriques ou des conduites de plomberie ou l'équivalent. Il est à remarquer que les modules 1, lorsqu'ils sont construits en mousse de matière plastiqueront très légers et l'opération consistant à bâtir un mur peut, par conséquent, être exécutée très rapidement.
Lorsqu'on coule du béton dans les ouvertures verticales 16 formées entre des modules voisins 1,1 on obtient une construction très rigide possédant d'excellentes propriétés isolantes.
Les faces externes du mur sont ensuite plâtrées, les entretoises 25 servant à ancrer l'enduit au plâtre qui est appliqué sur ces faces.
Afin de procurer un ancrage supplémentaire, des trous d'ancrage 30 peuvent être prévus dans les surfaces externes des
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modules 1 au lieu des rainures représentées dans les figures précédentes. la Fi. 5a représente, à plus grande échelle, une vue cn plan d'un module utilisé dans la forme d'exécution repré- sentée à la Fil,. 5, tous les éléments étant indiqués par les mêmes références que celles utilisées à la Fig. 5 avec en plus les surfaces plâtrées 10. La forme des régions d'extrémité 27 destinées à venir en contact avec les profilas allonges 2 apparaît clairement dans cette forme d'exécution et il est à remarquer que les tirants 20 peuvent être des bandes ou des barres au lieu de fers ronds.
Comme indiqué en 31, les entretoises 25 peuvent être accrochées dans des trous mena- gés dans les bords des profilés allongés 23 au lieu d'être at- tachées aux pattes 24..
En examinant les Fig. 6 et 7, on peut aisément se faire une idée de la manière d'adapter la forme d'exécution représentée à la Fig. 5 à la construction'd'assemblages en. coin et' en T dans les leurs d'un bâtiment. On utilise les, mêmes modules 1 mais au lieu des deux profilés allongés normaux 23 qui ont la forme d'échelles reliées par des tirants 20, on utilise un élément formé de deux profilés allongés 23 et d'une cornière d'angle 32, ces trois éléments étant reliés par des tirants 33 do façon à pouvoir être dressés dans un angle et à permettre ensuite la mise en place de barres d'armature 17. ' Un coffrage doit être prévu autour de l'arête du coin, puis du béton doit être coulé dans le creux ainsi formé.
Comme indiqué à la Fig. 6, un élément moulé destiné à former un appui de fenêtre 34 peut être prévu et cet élément peut être en une matière autre que de l'acier, si on le désire, et est de préférence conforme à des fenêtres standards.
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Comme indiqué à la Fig. 7, les deux profilés allongés 23 formant échelle sont remplaces par le profile. allongé 23 et deux cornières d'angle 35 qui sont à nouveau assemblées par des tirants 36 et 31 au moyen desquels des barres d'armature verticales 17 peuvent à nouveau être fixées en place.
Comme indiqué à la Fig. 8, les modules 1 peuvent êre de forme légèrement différente pour construire une toiture d'aspect attrayant. Les modules 1 comportent à nouveau des profilés allongés 23 à leur intersection, des barres d'armature allongées 17 étant placées dans les intervalles séparant les modules 1. Du béton est.alprs coulé dans les intervalles 38 par le haut. Un cordon de matière isolante 65 peut âtre ajouté pour diminuer la transmission de la chaleur par .le joint, s'il le faut.
Comme indiqué à la Fig. 8a, les barres d'armature 17 ' sont de préférence placées dans la partie inférieure du béton de manière à renforcer le côté en traction de ce qui constitue en fait une poutre. On cordon d'isolation thermi- que 65 est également représenté. Comme indiqué également dans cette figure, les profilés allongés 23 peuvent être munis de plaques de garniture 39 de manière à fermer la rainure et ces plaques 39 peuvent en variante être remplacées par une latte en bois ou en une autre matière 66. Les barres d'armature 17 peuvent être fixées par des tirants 40 qui sont reliés aux profilés allongés 23.
Comme indiqué à la Fig. 9, une construction préférée pour un plancher supérieur comprend des.modules 1 et des éléments allongés qui attaquent les régions marginales des modules et qui ont la forme de caissons 41 constituant une
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charpente pour plafonds ou toitures. Le caisson 41 est maintenu en place par des attaches 40 auxquelles sont fixés des tirants 43 servant à positionner une barre d'armature 42, des barres d'armature 44 étant également fixées aux attaches 40. Un plancher classique 45 peut être posé sur le dessus des modules 1.
Comme indiqué à la Fig. 10, le plancher représenté à la Fig. 9 peut être attaché à des murs verticaux en découpant les côtés des modules 1 du mur (et du plancher, si nécessaire) de manière que les passages qui doivent être remplis de béton communiquent avec les passages remplis de béton du plancher, les premiers étant indiqués en 46' et les seconds en 47 et le béton coulé servant à unir le tout. Qn peut toutefois, s'il le faut, cisailler toute la paroi d'un module. En variante, on peut prévoir 'des profilés d'amortissement en acier afin de. supporter des poutres de plancher normales, par exemple pour un plancher en bois. Les barres d'armature 42 et 44 du plancher sont reliées par une attache 46 à la barre d'armature verticale 17 des murs.
Comme indiqué à la Fig. 11, la jonction d'une toiture et des murs verticaux peut être effectuée en substance de la même manière, une coiffe de faîtage à l'épreuve des intempé- ries 38 étant de préférence prévue.
Comme Indiqué à la Fig. 12, la construction représen- tée à la Fig. 5 peut être utilisée pour construire une toiture, tous les détails étant en substance inchangés. On peut utiliser une attache coudée 49 pour relier les barres d'armature du toit aux barres d'armature des murs.
Il faut prévoir un revoteront supérieur en une matière de couverture appropriée et c3 revêtement peut être constitué de n'importe quelle matière de couverture classique mais comprend de préférence
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une surface plâtrée ou une surface goudronna sur laquelle sont dispersas des gravillons qui lui- donnent un aspect-agréable; on peut également utiliser n'importe quelle matière de finissage appropriée, par exemple des tuiles posées sur la toiture ou des ardoises et l'équivalent.
Comme indiqué à la Fig. 12a, une section améliorée de l'espace séparant des panneaux voisins va s'élargisant vers le bas afin de résister aux forces de traction exercées sur ce qui constitue en fait une poutre. Dans le béton coulé dans cet espace, les barres d'armature 50 doivent également de préférence être placées près du bord inférieur du béton.
L'espace amélioré est obtenu en modifiant la forme des faces terminales des modules.
Un procédé pour unir la toiture aux murs verticaux est à nouveau représenté à la Fig. 13 et est en substance identique à celui représenté à la Fig, 11.
Une modification du procédé de construction est ' représentée à la Fig.l, et est destinée, par exemple, à des bâtiments à plusieurs étages dans lesquels des colonnes de béton plus robustes et convenablement espacées sont nécessaires pour supporter le poids du bâiment. A cet effet, des éléments moulés modifiés 51 ainsi que le coffrage 52 sont munis de tirants 53 servant à positionner un grand nombre de barres d'armature verticales de forte section 54. Ces éléments remplacent,dans cet exemple particulier,le module de bâtiment simple 1 et occupent la même largeur que celui-ci. La région fermée est remplie de béton qui, lorsqu-'il est durci, forme une colonne armée coulée d'un bloc avec l'ossature du bâtiment lorsqu'on dispose de passages horizontaux.
Les dimensions et les proportions de la colonne ainsi que le nombre de ces
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colonnes dans un mur donn6 quelconque peuvent être modifiés con- formément aux exigences particulières de la construction. Comme indique aux dessins., la colonne peut tre terminée au ras du rcst du mur d'un côté de celui-ci en revêtant les éléments
51 de plâtre 10 tandis que de l'autre côté, le coffrage peut former une colonne saillante. Les éléments 51 peuvent être ini- tialoment attachés en place par les extrémités d6passantes de lises d'armature coulées dans ces éléments moulés.
La Fig. 1( montre une coiffe d'acier 67 qui est appliquée sur les parties supérieures des modules 1 et qui est utilisée comme appui de fenêtre. Cette coiffe peut à nouveau être de n'importe quelle section et en n'importe quelle matière appropriées.
Comme indiqué à la Fig. 16, un moule peut être prévu . pour soûler les modules 1. Le moule est construit suivant des principes bien connus, il a la profondeur voulue et peut être démonté après coulée du module. Un moule suivant l'invention est toutefois muni d'un certain nombre d'ouvertures 55 dans lesquelles on introduit un certain nombre de vessies ou de ballons en caoutchouc 56 qui font saillie dans le moule sur la face de ce dernier destinée à former la face externe du module moule. Les vessies ou ballons de caoutchouc 56 communiquent avec un collecteur 57 qui est fermé et auquel une conduite 58 peut être raccordée de manière étanche pour y faire agir de l'air comprimé, de l'eau ou une autre pression hydraulique ou pneumatique.
Ainsi, lorsque l'on introduit de l'air comprime ou de l'eau sous pression dans la colle--tour.,les vessies ou ballons de caout- chouc 56 gonflent et deviennent approximativement sphériques ou pirifor- mes suivant les caractéristiques de la vessie elle-même'et le module
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peut être moule dans le moulo dans cet état. On peut alors évacuer la pression de sorte que les messies se dégonflent et peuvent être retirées du module moulé, formant ainsi dans la surface de ce dernier un certain nombre de cavités ou de trous d'ancrage afin de retenir l'enduit de plafonnage.
Comme indiqué à la Fig. 17, les modules 1' destinés à un mur intérieur, par exemple d'une maison d'habitation ou d'un bâtiment à usage de bureaux, peuvent être relativement étroits, bien que sous d'autres rapports, ils soient semblables à ceux représentés plus haut.
Le fait que le béton est de préférence pompé dans les ouvertures des murs par le bas permet en général d'éviter la formation de bulles dans la structure coulée et un petit, vibreur transportable doit être utilisé sur les zones diffi- ciles de la surface du mur pour assurer que le béton s'écoule complètement dans la totalité des ouvertures du mur.
En ce qui concerne les baies de portes et de fenêtres, il faut les aménager au moment de monter les modules 1 du système de base et, lors de la coulée du béton, les châssis destinés à ces ouvertures doivent être fixés à la structure de façon à faire corps avec elle.
Lorsque les murs extérieurs et les murs intérieurs sont dressés et convenablement renforcés par une ossature de béton coulé, on peut procéder à l'installation de la toiture.
Pour installer un toit plat, il faut fixer les modules les uns aux autres au moyen de ligatures en fils métalliques (Fig 5) ou de barres internes (Fig-. 3) pour obtenir des sections que l'on puisso manutentionner sans difficulté. Il faut alors soulever ces sections en place, si on le désirera la main, c'est-à-dire sans palans et il faut las soutenir fortement
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au moyen d'une charpente de bois ou d'acier jusqu'à ce que toute la superficie de la toiture soit couverte de cette manière.
Les barres d'armature peuvent alors être mises en place suivies des coiffes externes de la toiture de manière à assurer la protection de la toiture contre les intempéries ainsi que l'évacuation des eaux. Il faut ensuite couler le béton dans le toit plat et le vibrer jusque ce que tous les passages internes soient à nouveau remplis mais un certain nombre d'ouvertures ménagées dans les modules 1 peuvent dans ce cas permettre au béton de remplir tout le système. Lorsque le béton a fait prise, on peut utiliser un enduit ae finissage au plâtre ou on matière plastique pour les surfaces de la toiture. Il est sounaitable d'utiliser un treillis d'acier sur la surface interne ou surface de plafond de la toiture pour faciliter l'ancrage de l'enduit de plafonnage interne.
Des dispositifs de service supplémentaires tels que des conduites électriques et des conduites d'eau doivent évidemment être incorporés uu toit avant de couler le béton.
On peut utiliser des machines connues pour refouler du béton sous pression afin de remplir les passages dans la totalité du mur.
Lorsque dos passages verticaux .Internes de plus grandes dimensions sont requis, on peut fabriquer des modules spéciaux de manière qu'à certains endroits le long des murs verticaux, on puisse obtenir de grandes sections
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entierenent en béton, comme indiqué à la Fig. 14.
Comme indique dans les figures qui précèdent, les éléments d'ossature allongés sont de préférence fabriqués en têle d'acier emboutie,façonnée et étirée à la forme voulue. Il peut s'agir d'une fabrication d'acier produite
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par soudage automatique ou par souder on'bout de barras d'acior de 6,35 mm.
On peut fabriquer des toits courbes au moyen de modules qui sont moulés en forme, par exemple dans un type continu, ou qui sont fixés dans la charpente de bois avec des blocs encastras de plus petites dimensions pour la couche inférieure et des blozs de plus grande dimension pour la moitié supérieure du sandwich.
On peut ainsi obtenir un dôme complet.
Après avoir achevé le plâtrage, le cimentage ou les autres travaux de finissago des surfaces externes do la construction assemblée,on obtient une construction isolée perfectionnée. La légèreté des modules signifie que la construc- tion est beaucoup plus légère et facile à bâtir que les construc- tions actuelles et les avantages de cette construction rapide ne portent pas atteinte à Insolation complète de cette construction. Même par très mauvais temps, cette' construction peut encore être bâie.
Il est à remarquer que, alors que les formes d'exécu- tion représentées aux Fig. 1, 2, 3 et 4 montrent une ossature en béton formée par des passades verticaux et horizontaux qui s'intersectent et qui contiennent du béton armé, les formes d'exécution de la Fig. 5 et des figures suivantes utilisent une ossature formée de colonnes verticales ou unidirection- nelles voisines en béton armé, les colonnes de ces formes d'exécution étant reliées transversalement par des tirants introduits entre les colonnes voisines de béton armé ou par des ligatures ou des attaches métalliques externes prévues sur la surface externe des modules.
Quelle que soit la construction que l'on adopte, on obtient une structure très rigide et bien renforcée pratiquement monolithe lorsqu'elle
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est aenovo et possédant les excellentes propriété isolantes de la matière qui a servi à couler le module. Certaines parti- cularites des formes d'exécution représontées sur certaines figures peuvent être appliquées aux forces d'exécution repré- car d'autres figures et inversement.
Des ouvertures peuvent être prévues dans les modules afin. (le servir de conduits ou de passages de conditionnement d'air.
Dans la construction représentée à la Fig. 5, pour une maison d'habitation, il faut prévoir un joint d'étanchéité à l'humidité à la base des murs, entre les murs et la dalle. do fondation. Il est préférable d'engager dans ce cas les murs dans une rainure ménagée .dans la dalle.
Le procédé suivant l'invention a de nombreux avantages, notamment une construction rapide et à bon marché et la possibi- lité d'utiliser de la main-d'oeuvre non spécialisée. De plus, on peut couler ou mouler les modules sur place de sorte que la matière nécessaire pour mouler les modules dans le cas du module expansé peut être contenue dans des fûts de volume relativement réduit qu'il est aisé de transporter.
En dépit de ces avantages, le bâtiment obtenu ressemble fortement à un bâtiment classique et,si on plâtre l'extérieur des murs, il ne peut être distingué d'un bâtiment classique mais possède cependant des propriétés isolantes bien meilleures.
Une toiture conforme à l'invention ne nécessite pas souvent de poutres ou de chevrons de support supplémentaires de sorte que le gain d'ospaco utilisable sous le toit est considérable comparé à la toiture montée sur charpente.
Les modules suivant 1-'invention peuvent être équipés
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de dispositifs tels que des éviers, des cuvettes et d'autres dispositifs coulés sur ou dans le module.
Un autre avantage de l'invention est qu'on peut utiliser des profilés allongés comme coffrages de support pour poser des modules dans une toiture, ce qui évite la nécessité de prévoir des échafaudages. ,Après avoir coulé séparément des sections distinctes,, on peut remplir les espaces intermédiaires.