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"1:'ulvérisateur"
On sait généralement que, dans l'agriculture, un facteur. essentiel en vue de l'obtention de résultats favorables dans la production est représenté par la protection des fruits et du produit des champs contre les mauvaises herbes et les insectes, cela aussi sous la forme de mesures préventives devant être appliquées au sol encore nu, car, conformément aux données de la pratique moderne, la lutte contre les mauvaises herbes et les parasites - ce qu'on peut désigner en termes généraux par "protection des plantes" - est devenue un problème de toute première importance.
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Cette campagne est conduite, en ce qui concerne les moyens employés, à l'aide de machines qui pulvérisent des liquides ou répandent des produits en poudre, en les refoulant sous la forme de petites particules et en les faisant entrer en contact avec les récoltes à. traiter, et en s'efforçant de recouvrir autant que possible, les diverses pitiés du plant, par un mince film protecteur d'une substance chimique.
D'une manière générale, ces machines comprennent un réservoir, une pompe et des systèmes de répandage, ces derniers étant, dans le cas de liquides, des dispositifs de pulvérisation.
La présente invention est relative à un appareil de pulvérisation pour liquides, qui offre des avantages particuliers comparative- ment aux systèmes employés actuellement, ainsi qu'il sera décrit dans la suite, et qui répond entièrement aux exigences des divers traitements, compte tenu de la grandeur des plants et de leur disposition, ce qui assure dans tous les cas un recouvrement complet de toutes les parties du plant.
Les avantages offerts par le système suivant l'invention résident principalement en un débit plus élevé, une répartition plus uniforme, la possibilité d'application en n'importe quel endroit où un tracteur, un motoculteur ou le réservoir peuvent se mouvoir et fonctionner, das dimensions très réduites, l'absence d'éléments qui risquent de heurter les plants ou qui risquent de les endommager ou rabattre, un prix peu élevé et un entretien réduit.
D'une manière générale, le répandage se fait de façon que la campagne de lutte contre les parasites et les mauvaises herbes soit efficace au maximum, tout en permettant de réaliser des économies considérables en ce qui concerne la matière répandue, le temps requis pour le traitement, ainsi que de nombreux autres avantages.
L'appareil suivant la présente invention remplace tant
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les systèmes à barre horizontale employés pour le traitement du produit des champs, que l'on désignera dans la suite par le terme "horizontal",que les systèmes verticaux employés pour le traitement de plantes arboricoles, et que l'on dénommera ci- après "vertical".
Le principe sur lequel est basé l'appareil suivant la présente invention est le suivant :
A l'aide d'une pompe normale, qui possède un débit appro- prié et une charge de pression élevée, c'est-à-dire au moins 50 atm, le liquide (le terme "liquide" est sensé comprendre tout mélange d'un produit chimique et d'eau) est refoulé hors de l'appareil à travers une tuyère ou lance, à une vitesse initiale d'environ 300 km/h, de sorte que le jet se pulvérise à la suite de la résistance qu'il rencontre de la part de l'air, cette tuyère se déplaçant rapidement, en effectuant des oscillations pendulaires suivant un plan horizontal, le mouvement pendulaire effectuant un nombre suffisant de courses par unité do temps, par exemple une par seconde, pour faire en sorte que la vitesse du jet, même aux points morts de l'oscillation,
demeure supérieure ou pas inférieure à 100 km/h, ce qui dorme l'assurance que le jet demeurera continuellement pulvérisé dans toute la zone traitée.
En d'autres termes, le système faisant l'objet de la présente invention atteint le but visé en projetant rapidement le liquide contre l'air extérieur et en faisant osciller le jet, tandis que les systèmes actuels à entraînement par l'air pulvé- risent seulement le liquide en dirigeant contre lui un courant d'air rapide.
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Four un fonobionnement "vertical", on remplace la tuyère unique par un jeu de tuyères normales du type à système répandeur, ce jeu étant constamment soumis à un mouvement d'oscillation, mais suivant un plan vertical.
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Le mouvement de la tuyère ou du jeu de tuyères est produit au moyen d'un moteur électrique à courant continu, alimenté à partir d'une source de courant appropriée, par exemple la batterie du tracteur.
Pour mieux mettre en évidence les points d'intérêt, on a annexé trois planches de dessins, dans lesquels on a représenté, à titre d'exemples, un appareil établi suivant la présente in- vention, étant entendu que celui-ci est susceptible de variantes quant à sa construction, sans sortir du cadre de cette invention,
Dans ces dessins :
La Figure 1 est une vue d'un appareil, l'enveloppe exté- rieure étant enlevée, appareil sur lequel est montée une seule tuyère pour répandage horizontale
La Figure 2 représente une vue extérieure d'un appareil comportant un système à tuyères multiples.
La Figure 3 représente une construction de variante.
La Figure 4 représente un appareil occupant la position la plus favorable en vue d'un l'épandage horizontal,
La Figure 5 est une vue de détail d'un système à tuyères multiples..,
La Figure 6 est une vue de détail montrant une tuyère proprement dite, qui convient particulièrement pour la distribu- tion horizontale.
La Figure 7 est une vue schématique de l'appareil à l'état ouvert où l'on a représenté les angles de travail.
La Figure 8 est une vue en coupe.
La Figure 9 représente l'appareil en fonctionnement comme pulvérisateur horizontal.
La Figure 10 contre le mode de fonctionnement de l'appareil lorsque celui-ci sert de pulvérisateur vertical, tandis que
La Figure 11 représente la manière dont le système à tuyères multiples dirige les jets de façon qu'ils atteignent les plants
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L'appareil comprend une carcasse 4, fermée à la manière d'un carter, dans laquelle est disposé le mécanisme, ainsi qu'un conduit de sortie comprenant une ou plusieurs tuyères qui, lorsque l'appareil est en action, exécutent un mouvement angulaire autour de leur axe de pivotement sur la totalité de leur étendue de gouvernent, dans les deux sens, mouvement qui peut être ajusta à une amplitude de 30 à plus de 90 degrés,
permettant ainsi de couvrir un angle de 60 à 180 degrés, ou plus, ces amplitudes étant suffisantes pour exercer une action tant dans le sens ver- tical que dans le sens horizontal, ainsi qu'il ressort des chiffres marqués dans les dessins annexas. Le mouvement est produit par un moteur électrique à courant continu 8, alimenté par une batterie, par exemple la batterie du tracteur. Ce moteur peut tourner à différentes vitesses,obtenues par exemple au moyen de résistances qui peuvent être intercalées dans le circuit, par exemple à l'aide d'un bouton-poussoir 20.
Les vitesses inférieures conviennent au travail horizontal, pour lequel on envisage 50-60 oscillations environ par minute, tandis que les vitesses plus élevées conviennent au fonctionnement vertical, pour lequel on envisage 70-100 oscillations environ par minute. Lorsqu'on désire disposer d'une gamme de réglage , plus étendue, c'est-à-dire, de choisir pour chaque genre de travail le nombre d'oscillations le plus approprié et qui, une fois réglé, restera à demeure, on peut équiper l'appareil d'un rhéostat, au lieu des résistances électriques mentionnées plus haut, ce rhéostat étant également commandé par l'opérateur.
L'invention prévoit également une résistance électrique supplémentaire, qui est mise en circuit automatiquement chaque fois que le tube porte-tuyère passe par la partie médiane de l'angle d'oscillation, cette résistance ayant pour but de réduire la vitesse du mouvement de la tuyère, afin d'assurer une répar- tition plus uniforme dans l'ensemble de l'angle dans le but
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d'éviter que le mouvement ne devienne trop rapide dans cette partie médiane.
A partir du moteur 8,le mouvement est transmis, par l'intermédiaire d'une vis sans fin 9, à un pignon hélicoïdal, ' auquel est fixée une bielle 10, laquelle, agissant au moyen d'une barre d'accouplement 11 et d'un bras 12, produit l'oscillation d'un secteur denté 13, qui engrène avec un autre secteur denté 15, monté sur le tube porte-tuyère.
Le secteur denté 15 embrasse un arc d'au moins 180 degrés, tandis que le secteur denté 13 comprend le nombre de dents nécessaire pour permettre au secteur denté 15 de tourner, pendant son mouvement alternatif d'au moins 90 degrés dans chaque direction, à partir de la position médiane, c'est-à-dire, la position considérée comme médiane en ce qui concerne le tube porte-tuyère 5.
En modifiant la position du bras 12 - que l'on peut faire glisser sur le secteur denté 13, puis serrer dans la position voulue, au moyen de vis 14, - on peut modifier l'angle d'oscil- lation du porte-tuyère.
Le liquide arrive, à partir d'une pompe à haute pression appropriée quelconque, par le tube élastique 19, constitué en caoutchouc par exemple, à l'accouplement d'admission 18, lequel est relié au conduit 16, ce dernier pouvant tourner librement autour de l'axe d'un manchon 17, conduit sur lequel est monté le secteur 15. De plus, le porte-tuyère est monté amoviblement sur le conduit 16 au moyen d'un écrou de serrage 3,qui permet de monter sur ce conduit, si nécessaire, un système porte-tuyère 6 équipé de six tuyères.
Ainsi qu'on le voit dans la Figure 11, ces tuyères sont proches les unes des autres à leur base et sont disposées symé- triquement, trois d'un côté et trois de l'autre. Alors que les deux tuyères médianes sont alignées entre elles, les deux tuyères antérieures et les deux tuyères postérieures forment un
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"V" largement ouvert, dont l'ouverture est tournée vers l'exté- rieur, de sorte que les trois jets frappent les récoltes verticales, par exemple les plants arboricoles, sous des angles différents.
On réunit le tuyau en caoutchouc 19 à son accouplement lorsque la tuyère occupe la position médiane, de sorte que, lorsque le conduit 16 se déplace dans les deux sens, il surmonte la résistance élastique du tube en caoutchouc, qui s'oppose à ce mouvement, en transférant ainsi au centre le jeu qui peut se produire' entre organes mécaniques et qui, sans cela, se manifes- terait au moment où l'oscillation atteint les points morts,
Afin de modifier et ajuster avantageusement la résistance opposée par le tuyau en caoutchouc, on assujettit en outre ce dernier à un élément fixe (du tracteur, soit, le réservoir, ou autre), cela à une distance appropriée convenable, propre à produire le résultat recherche, c'est-à-dire,
permettre au jeu inévitable de se manifester seulement au point médian de l'oscillation.
Dans une variante de réalisation plus dispendieuse, et afin que l'oscillation se produise de part et d'autre de la position médiane, on prévoit deux jets 21 au lieu d'un seul, ainsi qu'on le voit dans la Figure 3, le mécanisme demeurant pratiquement le même. On prévoit également la possibilité de réduire le jeu de tuyères 7 à trois tuyères seulement, au lieu de six, dans le cas, par exemple, où on désire traiter une seule rangée d'arbres; il est toutefois évident que lorsque des arbres sont disposés en plusieurs rangées plus ou moins parallèles lea unes aux autres, la solution la plus appropriée à tous pointa de vue consiste à employer six tuyères.
Lorsqu'on ne prévoit qu'un seul jet, la tuyère est confor- mée d'une manière particulière, de telle sorte que son orifice, au lieu d'être rectiligne, est légèrement incliné,de sorte que
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le jet de liquide sort suivant la direction considérée.
Pour permettre d'orienter le jet de la façon la plus favorable, par exemple pour le relever et l'abaisser, la tuyère est montée à rotation dans son siège taraudé, de sorte qu'il suffira d'imprimer à cet élément un mouvement angulaire, pour obtenir la position désirée, plus élevée ou plus basse, du jet.
Un joint 1 sert à assurer l'étanchéité.
Pour le fonctionnement horizontal, on prévoit une dispo- sition comportant une autre tuyère 2, qui est plus petite et possède un angle d'oscillation moindre, Cette tuyère est fixée sur le porte-tuyère et est située à proximité du centre de rotation de ce dernier, pour agir soit conjointement avec la troisième résistance, soit au lieu de cette dernière, c'est-à- dire, assurer une répartition plus uniforme du liquide dans la l'arc de
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partie médiane de7vulvérisation.
L'ensemble du système comporte en outre un support arti culé 22 de type connu quelconque, destiné à permettre l'instal- lation et l'ajustement dans la position qui répond le mieux aux besoins particuliers, par exemple par rapport à la colonne 23.
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t't .i,' ' E ïv ,Ui G , ï 1 0 S.
--------------------------- 1) 1-luiv,'risateur caractérisé en ce. que, grâce a l'emploi
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