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Articles chaussants tels que souliers, bottes sandales et analogues
On a pu constater fréquemment que la santé et le bien-être de l'être humain dépendent, à un degré plus ou moins grand, de charges électrostatiques. Ces charges, notamment lorsque l'air ambiant est sec et de ce fait est moins bon conducteur de l'électricité que de l'air à forte
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teneur d'humidité, peuvent s'accroître à un point tel qu'il se produit des décharges électriques parfois perceptibles à l'oreille et même, en partie, visibles.
Les charges électrostatiques du corps humain se trouvent favorisées par le fait que l'on porte souvent aujourd'hui des chaussures à semelles en caoutchouc ou en matière synthétique, qui forment isolation électrique et empêchent ainsi la dérivation de l'électricité dans la surface du sol. La présence de charges électrostatiques relativement fortes dans le corps humain est encore due au fait que, dans de nombreux cas, le plancher des chambres est muni de revêtements en caoutchouc ou en matière synthétique, et que, d'autre part, beaucoup de personnes portent du linge de corps et des vêtements confectionnés en fila synthétiques, ou dans lesquels entre une certaine proportion de fils synthétiques.
Lorsque de tels vêtements entrent en contact avec des objets environnants, il se produit de l'électricité qui s'emmagasine dans le corps humain sous forme de charges électrostatiques.
La présente invention a pour objet de réaliser des articles chaussants de tous genres, tels que par exemple, des souliers, bas, des bottes, des sandales et analogues, que l'homme'civilisé est obligé de porter pendant la plus grande partie de la journée,de manière telle que la charge électrostatique soit conssamment dérivée du .corps humain.
A cet effet, suivant une caractéristique essentielle de l'invention, est appliquée, sur la surface intérieure de la semelle première, une garniture en métsl bon conduc- teur de l'électricité, garniture avec laquelle la plante du pied du porteur de la chaussure est constamment en contact,
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et à laquelle sont reliés des éléments, également conduc- teurs de l'électricité, qui se prolongent jusqu'à la surface du sol, et qui dérivent dans le sol la charge électro- statique du corps humain.
L'invention peut être réalisée de différentes manières. Une forme d'exécution particulièrement simple et économique est caractérisée par le fait qu'un fil métal- lique, s'étendant en zig-zag ou de manière ondulatoire, est noyé dans des rainures formées,transversalement à la ligne médiane longitudinale le la "première", dans sa surface intérieure, tandis que l'extrémité postérieure dudit fil métallique est reliée à un élément déviateur qui renferme un grand ncmbre de fils métalliques fins, appli- qués contre le talon de la chaussure et qui se prolongent jusqu' à la surface du sol.
Pour conférer au dispositif une certaine élégance, l'élément déviateur peut être réalisé sous la forme d'un paquet de fins fils métalliques qui est fixé, par un oeillet rassemblant les fils individuels, sur la partie, tournée vers l'arrière, du talon de la chaussure ou bien, au- dessus de ladite partie, sur le contrefort de la chaussure.
Il est également possible, cependant, de disposer l'élément déviateur de manière qu'il soit masqué, les fins fils métalliques étant en ce cas disposés sur le côté intérieur d'une oreille fixée sur le contrefort de la chaussure, s'appuyant librement contre le talon de cette dernière et se prolongeant jusqu'à la surface du sol.
Si l'on désire que le dispositif destiné à dévier les charges électrostatiques ne soit aucunement visible de l'extérieur, on peut prévoir avantageusement une forme
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d'exécution dans laquelle on dispose, sur le côté intérieur de la "première", une mince feuille métallique qui la recouvre sur la totalité ou du moins sur la majeure partie @ de sa surface et qui, à l'aide de pointes métalliques tra- @ versant la semelle et le talon de la chaussure, et dont les têtes sont noyées dans des alésages coniques de la i "première", établit une liaison conductrice électrique avec la surface du sol.
Divers modes de réalisation de l'invention sont représentés schématiquement et simplement à titre d'exemples, sur les dessins annexés, dans lesquels : La fig. 1 est une vue en coupe longitudinale d'un soulier bas d'homme, sur la "première" duquel est appliqué un fil métallique conducteur d'électricité et sur le contrefort duquel est disposé l'élément déviateur.
La fig. 2 est une vue intérieure de la semelle première, avec le fil métallique appliqué en zig-zag sur elle.
La fig. 3 est une vue de l'arrière de la partie du contre- fort, portant l'élément déviateur, du soulier bas représenté à la fig. 1.
La fig. 4 est une vue de l'arrière du contrefort d'un soulier bas d'homme, muni d'un élément déviateur réalisé selon une variante.
La fig. 5 est une vue en coupe longitudinale, correappndant à la fig. l, d'un soulier bas d'homme, comportant une mince feuille de métal sur le coté intérieur de is semelle première, et
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La fig. 6 est une vue intérieure de la semelle première; munie de la feuille de métal suivant la fig. 3.
Aux figures 1 et 2, dans la surface intérieure d'une semelle première 2 d'un soulier bas 1 pour homme, de type classique, sont pratiquées, transversalement à la ligne médiane longitudinale de la semelle, des rainures 3 dessinant un zig-zag. Dans lesdites rainures est inséré et fixé, à l'aide d'un aéaif, un fil métallique nu 4, bon conducteur de l'électricité, et ne rouillant pas, par exemple un fil en aluminium ou en laiton. Ledit fil métal- lique arrive au ras des rainures, ou y forme une très légère saillie, d'une fraction de mm, de manière à être constamment en contact avec la plante du pied du porteur' de la chaussure, sans pour autant lui causer de gêne.
L'extrémité arrière du fil métallique 4 pénètre dans un petit trou 6, prévu juste au-dessus d'un talon 5, dans le contrefort de la chaussure, et est reliée à un fil métallique transversal 7, duquel partent en grand nombre ae fins fils métalliques 8. Le fil transversal 7 et les fils fins 8 sont placés sur le côté intérieur d'une oreille , en cuir ou analogue, qui est cousue ou collée sur le contrefort de la chaussure au-dessus de la partie, tournée vers l'arrière, du talon 5. Ladite oreille 9 repose librement contre le talon de la chaussure et se termine, à sa partie inférieure, exactement ou appro- ximativement comme ledit talon, tandis que les fils fins 8 forment légèrement saillie au-delà du bord inférieur de ladite oreille.
Lorsque la chaussure prend appui sur le sol, les extrémités des fils fins sont en contact avec la surface de ce dernier. La tension électrostatique du corps
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humain, captée par le fil 4, est transmise à la surface du sol par les fils fins 8.
L'élément déviateur, suivant la fige, 4, consiste en un paquet 8a de fins fils métalliques, prenant libre- ment appui contre la partie, tournée vers l'arriére, du talon 2 de la chaussure, Ces fils sont rassemblés dans un oeillet 10. L'oeillet 10 est fixé, à l'aide de deux chevilles 11, sur la partie supérieure du talon de la chaussure, tout prés de son bord supérieur.
Aux fig. 5 et 6, sur la surface intérieure de la semelle première 2 est collée une feuille mince et souple de métal 12, qui recouvre, sinon la totalité, du moins la majeure partie de ladite surface. Des pointes métalliques 13 que l'on enfonce, de l'intérieur, à travers la feuille de métal 12, la "première" 2 et le talon 2 de la chaussure, et qui. se prolongent jusqu'au-dessous de la semelle et du talon de la chaussure, établissent la liaison conductrice électrique entre la feuille de métal 12 et la surface du sol.
Les pointes métalliques 13. qui sont réparties sur toute la surface de la feuille de métal, comportent des têtes fraisées 14 avec lesquelles elles sont encastrées suffisamment profondément dans des alésages coniques, prévus en conséquence, de la semelle première 2, pour ne pas exercer lors du port de la chaussure de pression sur la plante du pied.
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Footwear such as shoes, boots, sandals and the like
It has frequently been observed that human health and well-being depend, to a greater or lesser degree, on electrostatic charges. These charges, especially when the ambient air is dry and therefore is less a good conductor of electricity than air at high
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moisture content, can increase to such an extent that electric shocks occur, sometimes perceptible to the ear and even, in part, visible.
The electrostatic charges of the human body are favored by the fact that today we often wear shoes with rubber or synthetic soles, which form electrical insulation and thus prevent the diversion of electricity into the surface of the ground . The presence of relatively strong electrostatic charges in the human body is further due to the fact that in many cases the floor of the rooms is provided with rubber or synthetic material, and, on the other hand, many people wear underwear and clothing made from synthetic fila, or in which a certain proportion of synthetic threads is used.
When such clothes come into contact with surrounding objects, electricity is generated which is stored in the human body in the form of electrostatic charges.
The object of the present invention is to provide footwear of all kinds, such as, for example, shoes, stockings, boots, sandals and the like, which the common man is obliged to wear for the greater part of the day. day, so that the electrostatic charge is constantly derived from the human body.
For this purpose, according to an essential characteristic of the invention, is applied to the inner surface of the sole sole, a lining made of metal which is a good conductor of electricity, with which the sole of the foot of the wearer of the shoe is applied. is in constant contact,
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and to which are connected elements, also conductors of electricity, which extend to the surface of the ground, and which derive in the ground the electrostatic charge of the human body.
The invention can be carried out in different ways. A particularly simple and economical embodiment is characterized by the fact that a metal wire, extending in a zig-zag or undulating manner, is embedded in grooves formed, transversely to the longitudinal center line 1a " first ", in its inner surface, while the rear end of said metal wire is connected to a deflector element which contains a large number of fine metal wires, applied against the heel of the shoe and which extend to the bottom. ground surface.
To give the device a certain elegance, the deflector element can be made in the form of a bundle of fine metal wires which is fixed, by an eyelet bringing together the individual wires, on the part, facing backwards, of the heel. of the shoe or, above said part, on the buttress of the shoe.
It is also possible, however, to arrange the deflector element so that it is concealed, the fine metal wires in this case being arranged on the inner side of an ear fixed to the buttress of the shoe, resting freely. against the heel of the latter and extending to the surface of the ground.
If it is desired that the device intended to deflect the electrostatic charges is not at all visible from the outside, one can advantageously provide a shape
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execution in which there is, on the inner side of the "first", a thin metal sheet which covers it over all or at least over the major part of its surface and which, with the aid of metal spikes tra - @ pouring the sole and the heel of the shoe, and whose heads are embedded in conical bores of the i "first", establishes an electrically conductive connection with the ground surface.
Various embodiments of the invention are shown schematically and simply by way of example, in the accompanying drawings, in which: FIG. 1 is a longitudinal sectional view of a man's low shoe, on the "insole" of which an electrically conductive metal wire is applied and on the buttress of which the deflector element is arranged.
Fig. 2 is an interior view of the sole sole, with the metallic thread applied in a zig-zag fashion over it.
Fig. 3 is a rear view of the part of the buttress, carrying the deflector element, of the low shoe shown in FIG. 1.
Fig. 4 is a view from the rear of the buttress of a men's low shoe, provided with a deflector element produced according to a variant.
Fig. 5 is a view in longitudinal section, correappndant to FIG. l, of a low man's shoe, with a thin sheet of metal on the inner side of the sole, and
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Fig. 6 is an interior view of the insole; provided with the metal sheet according to fig. 3.
In Figures 1 and 2, in the inner surface of a first sole 2 of a low shoe 1 for men, of conventional type, are formed, transversely to the longitudinal median line of the sole, grooves 3 forming a zig-zag . In said grooves is inserted and fixed, using an aéaif, a bare metal wire 4, a good conductor of electricity, and not rusting, for example an aluminum or brass wire. Said metallic thread arrives flush with the grooves, or forms there a very slight protrusion, of a fraction of mm, so as to be constantly in contact with the sole of the foot of the wearer of the shoe, without causing him of embarrassment.
The rear end of the metal wire 4 enters a small hole 6, provided just above a heel 5, in the buttress of the shoe, and is connected to a transverse metal wire 7, from which a large number of ends leave. metallic threads 8. The transverse thread 7 and the fine threads 8 are placed on the inner side of an ear, made of leather or the like, which is sewn or glued to the buttress of the shoe above the part, facing the lug. 'rear, of the heel 5. Said ear 9 rests freely against the heel of the shoe and ends, at its lower part, exactly or approximately like said heel, while the fine threads 8 protrude slightly beyond the edge. lower part of said ear.
When the shoe rests on the ground, the ends of the fine threads are in contact with the surface of the latter. The electrostatic voltage of the body
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human, captured by the wire 4, is transmitted to the ground surface by the fine wires 8.
The deflector element, according to the figure, 4, consists of a bundle 8a of fine metallic threads, bearing freely against the part, turned towards the rear, of the heel 2 of the shoe. These threads are gathered in an eyelet 10. The eyelet 10 is fixed, using two ankles 11, on the upper part of the heel of the shoe, very close to its upper edge.
In fig. 5 and 6, on the inner surface of the first sole 2 is glued a thin and flexible sheet of metal 12, which covers, if not all, at least most of said surface. Metal spikes 13 which are driven, from the inside, through the metal sheet 12, the "first" 2 and the heel 2 of the shoe, and which. extend to below the sole and heel of the shoe, establish the electrically conductive connection between the metal sheet 12 and the surface of the ground.
The metal spikes 13. which are distributed over the entire surface of the metal sheet, comprise countersunk heads 14 with which they are embedded sufficiently deeply in the conical bores, provided accordingly, of the first sole 2, so as not to exert during wearing the pressure shoe on the sole of the foot.