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CHEMISE D'ETANCHEITE STATORIQUE
POUR MACHINE TOURNANTE
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Lt présente invention est reintive k un porfec+1.n. ," nement apporté aux machines tournantes dana lesquelles est @ prévue une chemise d'étanchéité cylindrique isolant les tale.: et les enroulements du stator de la, cavita où tourne le roter.
On sait que dana les moteurs asynchrenes à Champ tournant, on fait souvent appel à une telle chemise métalli- que d'étanchéité, notamment dans les applications où il est nécessaire d'isoler mécaniquement les parties du moteur où se trouvent disposés respectivement le stator et le rotor.
Dans le cas où: existe une différence de pression importante de part et d'autre de cette chemise, dirigée par exemple vers l'intérieur de celle-ci, sa tenue au flambage nécessite une épaisseur qui peut alors conduire à des pertes électriques par,
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par courants de Foucault prohibitives. Par ailleurs, l'évacua- tion des calories à travers cette chemise devient dans oes conditions très délicate et, pour que le refroidissement par fluide gazeux dans l'espace ménagé entre la chemise d'étanché- ité et le stator soit efficace, l'écartement entre le stator et la chemise doit être constant et aussi faible que possible.
La présente invention a pour but de satisfaire aux conditions précédentes grâce à l'utilisation d'une chemise 'd'étanchéité particulière, présentant une épaisseur réduite et une bonne tenue mécanique vis-à-vis notamment des efforts de flambage,ainsi que d'obtenir un centrage correct de la chemise par rapport au stator, ce qui permet une meilleure distribution du fluide gazeux de refroidissement en circula- tion.
A cet effet, l'invention consiste principalement à faire comporter à la chemise, par déformation de sa surface, des parties en saillie de faible hauteur de géométrie et de distribution déterminéos.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les parties en saillie présentent la forme de nervures héli- coîdales continues s'enroulant autour de la chemise avec un pas donné. Dans d'autres modes de réalisation, ces parties en saillie constituent des nervures longitudinales ou ondu. lées, droites ou obliques, continues ou interrompuos, ou môme présent, nt l'aspect de petits bossages de forme générale cy- lindrique ou cruciforme régulièrement répartis dans la sur- face de la chemise.
En outre et selon une autre caractéristique de l'in- vention, les parties en saillie de la chemise sont prévues dans sa surface dirigée au montage vers le stator de la maohi. ne tournante de façon à venir s'appuyer contre les tôles de
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celui-ci*
D'autres caractéristiques de l'invention, permet- tant de bien faire ressortir les avantages procurés par la disposition proposée, apparaîtront également à la lecture de la description qui suit, de plusieurs exemples de réali- sation donnes à titre indicatif et non limitatif.
Sur les dessins annexés, la Fig. 1 est une vue sché- matique en coupe axiale d'une machine tournante munie d'une chemise d'étanchéité statorique établie conformément à l'invention.
La Fige 2 est une vue en perspective d'une telle chemise.
Los Fig. 3 à 7 sont des vuos développées illustrant schématiquement d'autres modes de réalisation d'une chemise d'étanchéité de ce genre.
Comme on le voit sur la Fig. 1, on a représenté une machine tournante de type classique, comportant une carcas- se ou carter 1 fermé à l'une et l'autre de ses extrémités par deux flasques 2 et 3 sur lesquels sont fixés deux pa- liers respectivement désignés par les références 4 et 5.
L'assemblage de ces diverses pièces entre elles est réalisé au moyen d'ensemble vis 6 écrou 7, avec interposition de joints d'étanchéité tels que 8a et 8b, A l'intérieur du car- ter 1 est monté le stator de la machine dont les enroule- ments 10 ot les tôles 11 sont représentés schématiquement sur la figure ; les tôles du stator sont écartées par en- droit au moyen d'entretoises 9 pour ménager des passages 12 au fluide réfrigérant. Sur l'arbre 13 de la machine est d'autre part monté un rotor 14 muni extérieurement d'une on- veloppe mince d'étanchéité 15.
L'arbre 13 tourillonno dans.
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des roulements à billes 16 et 17 portés respectivement par les paliers d'extrémité 4 et 5,1'étanchéité au passage de l'arbre tournant étant réalisée par des joints à mombrane tels que 18. L'arbre 13 supporte, dans l'exemple considéré, une roue 20 d'un compresseur bloquée en bout do l'arbre par un écrou de fixation 21. Une butée 19 maintient la roulement 17 dans le palier 5.
Entre le stator et le rotor du moteur est montée uno chemise d'étanchéité 22 de forme générale cylindrique, solidaire d'une part du flasque 2 par l'intermédiaire d'une bride 23 et d'une collerette de fixation 24 et d'autre part du flasque 3 par une liaison coulissante 25 complétée par un soufflet d'étanchéité 26, ces dispositions permettant à la chemise 22 de subir de légères dilatations sans rompre l'étanchéité désirée entre la cavité du stator et colle du rotor.
Une circulation d'un fluide réfrigérant, de préférence gazeux, est prévue autour du stator dans l'espace comprj.s entre le carter 1 et la chemise 22, cotte circulation s'ef- fectuant par admission dans un collecteur d'entrée 27, puis en circulant selon le sens dos flèches 28, à travers le car- ter 1 par des conduits 29, avant de ressortir hors de celui- ci par des passages tels que 30 communiquant, par au moins une tubulure de liaison 31 avec des canalisations d'évacua- tion telles que 32 et 33.
Conformément à l'invention et comme on le voit mieux sur la vue en perspective de la Fig. 2, la chemise 22 comporte des parties en saillie 34 do faible hauteur, dessi- nant par exemple sur la surface de cette chemise des nervures hélicoïdales s'enroulant autour de celle-ci avec un pas donné, déterminé en fonction des conditions particulières de l'uti-
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lisation de cotto chemise.
Dans le mode de réalisation repré- senté sur cette figure, qui constitue une mise en oeuvre pré- féréo do l'invention, les norvuros 34 se présentent sous la forme d'hélices continues, obtenues par exemple par déforma- tion plastique du métal de la chemise préalablement à son mon- tage dans la machine ou par tout autre procédé connu, permet- , tant de réaliser facilement ces nervures sans altérer la forme cylindrique primitive de la chemise et la continuité matérielle do sa surface avec des tolérances de fabrication très faibles vis-à-vis de son diamètre extérieur mesuré sur les nervures, diamètre qui est fixé par les dimensions de l'espace entre le rotor et le stator dans lequel elle doit être logée.
Grâce à la présence de telles nervures directement obtenues par déformation de sa surface et non par fixation d'éléments rapportés, la chemise d'étanchéité présente une tenue mécanique, au flambage notamment, particulièrement améliorée en raison du raidissement résultant d'une part de l'augmentation de s@@ moment d'inertie et d'autre part de l'appui mécanique des nervures dans l'alésage du stator, ce qui limite bien entendu les possibilités de déformation de cette chemise sous l'effet de la pression du fluide de refroi- disscment.
Enfin ces nervures permettent d'obtenir un centrage excellent de la chemise dans l'alésage du et.-.tort ce qui contribue dans une notable mesure à la distribution uniforme du fluide de refroidissement.
Les Fig. 3 à 7 illustrent d'autres modes de réali- sations des nervures pratiquées dans la chemise d'étanchéité, ces nervures pouvant être ondulées (Fig.3), interrompues (Fig.4) ou même pouvant se présenter sous la forme de bossages sphériques (Fig. 5) ou cruciformes (Fige 6 et 7), régulière-
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. ment répartis dans la surface de la chemise, en quinconce ou selon un quadrillage régulier,
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemples.