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L'invention concerne une chaîne en matière moulable, en particulier une chaîne montée par injection en matière thermoplastique, dont les maillons symétriques de part et d'autre d'un plan médian sont constitués chacun de deux jambages sensiblement rectilignes et d'une voûte reliant ces jambages, ces maillons présentant une section transversale qui est généralement plus large dans le plan des maillons que dans le plan perpendiculaire à ce plan des maillons, tandis que les voûtes ont en section transversale une forme en arc de cercle délimité par le plan de support, qui s'adapte à la for- me de la voûte du maillon adjacent. Des chaînes de ce type ne sont connues que sous forme de chaînes métalliques (chaînes supportant de lourdes charges).
Les chaînes connues en matière plastique conviennent médiocrement pour transmettre des forces appréciables. La cause des difficultés que l'on éprouve réside dans le fait que, lorsqu'on essaie d'agrandir la section transversale des mail- lons, pour obtenir la résistance voulue à la traction, on at- teint rapidement une limite à cause du danger de formation de retassures dans la matière plastique au cours de son durcis- sement ou de son refroidissement lors du moulage. Les retas- sures qui peuvent se former en un point quelconque du maillon, altèrent la résistance que l'on s'efforce d'obtenir par aug- mentation de la section transversale.
Une autre source de difficultés réside dans le fait que l'augmentation des charges à supporter par la chaîne a pour effet de rendre rapidement excessive la pression de contact qui se manifeste entre les maillons consécutifs par suite de la transmission des charges à des surfaces de contact, en général, très petites, sinon
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punctiformes.
La présente invention vise, par conséquent, à résou- dre un double problème, à savoir celui qui consiste à agrandir ou élargir la surface de contact active entre deux maillons consécutifs et celui qui consiste à trouver une section trans- versala de forme telle que le risque de formation de retas- sures dans la matière soit réduit à un minimum. La solution de ces problèmes est réalisée dans une chaîne en matière mou- lable du type évoqué au début du présent mémoire, qui est caractérisée en ce que la partie extérieure disposée sur la corde de l'arc de cercle ont, en section, une forme conique.
Le profil en section transverqale suivant l'invention donne non seulement, en ce qui concerne la partie extérieure du profil, une forme en section transversale qui écarte le danger de formation de retassures, mais permet en même temps un élargissement de la surface de contact et, par conséquent, dans une mesure correspondante, une diminution *de la pression superficielle. Grâce à la présente invention, la limite de la charge que peut supporter.une chaîne en matière plastique est très fortement reculée.
La forme de la section transversale.suivant l'inven- tion n'est obligatoirement prescrite que pour les voûtes.
Il est concevable, lorsque le maillon ne doit pas être trop . grand, de mnnir également les jambages d'un tel profil. Cepen- dant, il est plus avantageux, en particulier dans le cas de maillons, qui doivent être soumis à de plus fortes sollicita- tions, de faire en sorte, selon une autre particularité de l'invention, que dans un plan perpendiculaire au plan du maillon, la corde de l'arc de cercle est plus large dans les voûtes que dans les jambages. Ceci apparaît le plus clai- rement dans le maillon central à la figure 1.
Alors que dans l'état de la technique, les faces latérales des maillons sont
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plats et parallèles l'un à l'autre, on prévoit, selon une autre particularité de l'invention, que le maillon soit seu- lamant plus large à la surface de contact, tandis que, dans sa partie restante, en particulier à hauteur de l'entretoise, le maillon est moins large ou moins épais. Ceci vise égale- ment à empêcher la formation de retassures.
Comme l'ontrévélé des essais, les chaînes en matière plastique suivant l'invention sont nettement supérieures à toutes les chaînes en matière plastique existant sur le mar- ché, tant en ce qui concerne leur aptitude à supporter des charges qu'en ce qui concerne leur résistance aux frottements.
Au surplus, l'invention apporte également un enrichissement de la technique existante, en ce qui concerne la fabrication des maillons, en ce sens que les maillons suivant l'invention peuvent être fabriqués, de manière continue, en une chaîne.
Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés, dans les- quels - la figure 1 montre un morceau de chaîne à trois maillons, selon l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues en coupe respec- tivement selon les plans II-II et III-III de la figure 1; - la figure 4 est une vue de détail relative au pro- fil de voûte.
Suivant la forme de réalisation choisie et repré- sentée, chaque maillon de chaîne 10 se compose de deux arceaux 11,12 formés symétriquement de part et d'autre d'une barrette entretoise 13 de section cruciforme. Chacun des arceaux 11, 12 forme une voûte 14 en arc de cercle se raccordant à deux jambages sensiblement rectilignes 15.
Les jambages opposés des deux arceaux s'affrontent
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de par% et d'autre de la barrette entretoise 13 et font avec celle-ci des angles A légèrement inférieurs à un angle droit, par exemple de 85 environ. Comme il est visible sur la re- présentation du maillon central de la figure 1, qui y appa- rait vu par,la tranche et en partie coupé, le jambage présente un profil légèrement évasé depuis le pied où se raccorde la barrette-entretoise 13 jusqu'à la partie supérieure de raccor- dement de la voûte 14.
Ce profil se compose, en coupe transver- sale, (figures 2,3) de part et d'autre de deux lignes de crête 16, d'une partie interne 17 et d'une partie externe 18; la partie interne 17 est en forme de dièdre dont les deux côtés enferment un angle progressivement croissant depuis une valeur initiale B1 d'environ 60 par exemple au pied (figure 3) jusqu'à une valeur finale B2 (figure 2) qui est atteinte au sommet des jambages et n'excède pas 90 .
La partie externe 18 présente, au pied du jambage, une section en dièdre arron- di déterminé par deux flancs 20 formant entre eux un angle initial C , de 30 par exemple, et un sommet ou bord périphé- rique 21 présentant un rayon de courbure donné R1, Le bord ainsi arrondi fait tout le tour du maillon en conservant un rayon de courbure pratiquement constant sur le pourtour d'un bourrelet périphérique limité par deux plans parallèles P1, P2 (figure 2) donnant lieu à un contour de raccordement inté- rieur 22 dans chaque côté du maillon. A l'intérieur de ce contour, la partie extérieure du profil des jambages présente deux flancs 23 de largeur progressivement croissante du pied vers le sommet des jambages, reliant ledit contour à l'arête 16 et enfermant entre eux un angle D sensiblement égal à 90 .
Le plan de coupe Il'Il peut être considéré comme le lieu de transition entre les jambages 15 et la voûte 14.
Le profil de voûte que l'on trouve au-delà de ce plan compor- te (figure 4), en section transversale, de part et d'autre des lignes de crête 16
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@ - une partie intérieure limitée par un arc de cer- cle 24 de rayon R2,.et - une partie extérieure 25 formée par raccordement du bourrelet périphérique 21 aux lignes de crête 16 par deux flanos 26, prolongements des flancs 23 des jambages.
Le dessin montre, d'autre part, que si l'on regarde la voûte de face, son contour intérieur forme un demi-cercle presque complet d'un rayon de courbure R' 2 qui est égal au rayon de courbure R2 ci-dessus défini du contour de la partie intérieure de sa section transversale, tandis que la ligne de crête 16, d'une part, et le bord périphérique 21, d'autre part, suivent deux arcs de cercle concentriques.
La voûte forme, en d'autres termes, un tronçon de tore circulaire de rayon intérieur R'2 ayant une section transversale qui est délimitée intérieurement par un arc de cer- cle de rayon R2 égal à R'2 :cette disposition présente une grande importance pratique parce qu'elle conduit à créer, entre deux maillons successifs de la chaîne mise en tension, u- ne surface étendue et continue de transmission des forces.
Si l'on considère que l'angle au centre E de l'arc de cercle 24 présente une valeur de l'ordre de 100 , donc d'environ deux radians, on voit que la longueur de l'arc de contact est de l'ordre du double du rayon de courbure, soit
2R, en désignant par R la valeur commune des rayons de cour- bure R2 et R'2. Cette remarque permet de se rendre compte que la surface de contact en forme de selle, qui s'établit entre les deux parties toroldales associées de deux maillons successifs, aura une étendue comparable à celle d'un cercle hypothétique K (figure 4), de rayon R ,lequel est d'ailleurs gé- ométriquement le cercle de courbure du profil intérieur et/ou du contour intérieur de la voûte.
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D'une façon plus générale, on peut obtenir un résul- tat équivalent avec des formes différentes de l'arc de cercle : il suffit que l'arc de courbe délimitant la section transver- sale de la voûte soit superposable au contour intérieur du tronçon de tore constitué par ladite voûte.
Le profil de voûte ainsi constitué est, en tout cas, parfaitement adapté à la transmission aans les meilleures conditions possibles des forces de traction d'un maillon au suivant. Cependant, du fait qu'il se rapproche dans une certaine mesure de la forme circulaire, il n'est pas favorable du point de vue du risque de retassement de la matière en cours de solidification. Aussi, a-t-on limité selon l'invention la présence de ce profil à la seule partie voûte de chaque arceau dans les jambages, le profil est modifié, s'écarte immédiatement de la forme circulaire en prenant la forme de dièdre du côté intérieur et en s'allongeant en hauteur, de façon progressive jusqu'au pied du jambage, c'est-à-dire jus- qu'au milieu du maillon.
Cet allongement du profita pour effet de réduire les risques de retassures, grâce à l'augmentation de l'impor- tance relative de la surface de refroidissement, par rapport à la surface de la section transversale, laquelle reste, de son côté, sensiblement constante sur tout le pourtour du mail- lon.
La présence de la barrette-entretoise 13 s'oppose à la déformation par flexion des deux branches latérales du maillon qui tend à se produire sous l'effet de la traction subie par les deux voûtes. Cette barrette travaille donc essen- tiellement au flambage et la section cruciforme est avantageu- se pour résister à ce type de contrainte, notamment par son- développement dans le sens transversal, c'est-à-dire par sa branche perpendiculaire au plan du maillon.
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La structure de maillon ainsi constituée est adap- tée par sa forme à la technique de moulage de chaîne décrite par la demanderesse dans son brevet allemand du 27 mai 1963, technique caractérisée notamment par la mise en oeuvre d'un moule à quatre joues qui se ferment et s'ouvrent simultané- ment de part et d'autre de deux plans de séparation perpendi- culaires. Cette adaptation résulte en particulier de la con- formation de la partie interne 17 du profil des jambages en dièdre, dont l'angle d'ouverture (B) n'excède nulle part 90 .
Cette disposition permet, en effet, le dégagement sans obsta- cle du moule dont le mouvement d'ouverture implique l'écla- tement des quatre joues selon quatre directions perpendicu- laires inclinées à 45 par rapport aux plans de séparation.
Ce mouvement est indiqué, à titre d'illustration, par les quatre flèches sur la figure 3, pour les quatre joues de moule indiquées en traits mixtes. L'adaptation résulte également de la légère ouverture des jambages de chaque arceau (angle A inférieur à 90 ), ce qui permet la disposition spatiale des parties de moule nécessaires pour le moulage simultané d'un second maillon.
La structure décrite est également adaptés aux be- soins particuliers du moulage par infection :l'alimentation de la cavité de moulage s'effectue avantageusement par un canal d'alimentation disposé au milieu de l'une des branches, comme indiqué en 30 sur la figure 1, en regard de l'emplacement de la barrette entretoise 13. La matière injectée se divise ainsi en trois écoulements empruntant respectivement le canal central formant l'empreinte de moulage de la barrette - entre- toise et les deux voies latérales formées par les empreintes des jambages adjacents.
A la sortie du canal central, l'écou- lement se divise @n deux branches, de sorte que chacun des arceaux se trouve également alimenté par le pied de son autre
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jambage avant même que le courant établi dans son premier jam- bage ait eu le temps de le remplir. La rencontre des deux cou- rants s'effectue dans une partie intermédiaire du jambage éloigné du canal d'alimentation et la matière y est encore suffisamment fluide pour que la soudure se'fasse dans des'con- ditions irréprochables malgré le refroidissement subi au con- tact du moule.
REVENDICATIONS
1.- Chaîne en matière moulable,en particulier une chaine moulée par injection en matière thermoplastique, dont les maillons symétriques de part et d'autre d'un plan médian sont constitués chacun de deux jambages sensiblement rectilignes et d'une voûte reliant ces jambages, ces maillo présentant une section transversale qui est généralemen lus
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lu large dans le plan des maillons que dans le plan perpéndicu- laire à ce plan des maillons, tandis que les voûtes ont en section transversale une forme en arc de cercle délimité par le plan de support, qui s'adapte à la forme de la voûte du maillon adjacent, caractérisée en ce que la partie exté- rieure (25) du profil disposée au-dessus de la corde (16,16) de l'arc de cercle (24) a une section conique.
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2.- Chaine suivant la revendica t,q. 1" . caractéri- sée en ce que dans un planperpendiculaire au'*Élan d'un mail- lon la corde (16,16) de l'arc de cercle (-24) est plus large ou plus longue dans les voûtes (14) que dans les jambages (15).
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The invention relates to a chain made of moldable material, in particular a chain mounted by injection of thermoplastic material, the symmetrical links of which on either side of a median plane each consist of two substantially rectilinear legs and of an arch connecting these jambs, these links having a cross section which is generally wider in the plane of the links than in the plane perpendicular to this plane of the links, while the arches have in cross section an arcuate shape delimited by the support plane , which adapts to the shape of the arch of the adjacent link. Chains of this type are only known in the form of metal chains (chains carrying heavy loads).
Known plastic chains are poorly suited for transmitting appreciable forces. The cause of the difficulties experienced is that, when trying to enlarge the cross section of the links, in order to obtain the desired tensile strength, a limit is quickly reached because of the danger. the formation of shrinkage in the plastic as it hardens or when it cools during molding. The shrinkages which can form at any point of the link alter the resistance which one tries to obtain by increasing the cross section.
Another source of difficulty lies in the fact that the increase in the loads to be supported by the chain has the effect of rapidly making excessive the contact pressure which appears between the consecutive links as a result of the transmission of the loads to the contact surfaces. , in general, very small, otherwise
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punctiform.
The present invention therefore aims to solve a double problem, namely that which consists in enlarging or widening the active contact surface between two consecutive links and that which consists in finding a transversal section of shape such as risk of formation of shrouds in the material is reduced to a minimum. The solution of these problems is achieved in a chain of flexible material of the type mentioned at the beginning of this memorandum, which is characterized in that the outer part disposed on the chord of the arc of a circle have, in section, a shape. conical.
The cross-sectional profile according to the invention not only gives, as regards the outer part of the profile, a cross-sectional shape which eliminates the danger of formation of shrinkage, but at the same time allows an enlargement of the contact surface and , therefore, to a corresponding extent, a decrease * in surface pressure. By virtue of the present invention, the limit of the load which a plastic chain can bear is very strongly retracted.
The shape of the cross section according to the invention is only necessarily prescribed for vaults.
It is conceivable, when the link should not be too much. large, to also minify the jambs of such a profile. However, it is more advantageous, in particular in the case of links, which must be subjected to greater stresses, to ensure, according to another feature of the invention, than in a plane perpendicular to the plane. of the link, the cord of the arc of a circle is wider in the arches than in the jambs. This appears most clearly in the central link in figure 1.
While in the state of the art, the side faces of the links are
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flat and parallel to one another, provision is made, according to another feature of the invention, for the link to be only wider at the contact surface, while, in its remaining part, in particular at height of the spacer, the link is narrower or less thick. This also aims to prevent the formation of sink marks.
As the tests have shown, the plastic chains according to the invention are clearly superior to all the plastic chains existing on the market, both as regards their ability to bear loads and as regards their resistance to friction.
In addition, the invention also provides an enrichment of the existing technique, as regards the manufacture of links, in the sense that the links according to the invention can be manufactured, continuously, in a chain.
The characteristics and advantages of the invention will moreover emerge from the description which follows, by way of example, with reference to the appended drawings, in which - FIG. 1 shows a piece of chain with three links, according to FIG. invention; FIGS. 2 and 3 are views in section respectively along planes II-II and III-III of FIG. 1; - Figure 4 is a detail view of the arch profile.
According to the embodiment chosen and shown, each chain link 10 consists of two arches 11, 12 formed symmetrically on either side of a spacer bar 13 of cruciform section. Each of the arches 11, 12 forms an arch 14 in an arc of a circle connecting to two substantially rectilinear legs 15.
The opposing jambs of the two arches confront each other
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on each side of the spacer bar 13 and form angles A slightly smaller than a right angle, for example of approximately 85, with the latter. As can be seen on the representation of the central link of figure 1, which appears there seen by, the edge and partly cut, the jamb has a profile slightly flared from the foot where the spacer bar is connected 13 up to the top of the vault connection 14.
This profile is made up, in cross section, (FIGS. 2, 3) on either side of two crest lines 16, an internal part 17 and an external part 18; the internal part 17 is in the shape of a dihedron, the two sides of which enclose an angle progressively increasing from an initial value B1 of approximately 60 for example at the foot (figure 3) to a final value B2 (figure 2) which is reached at top of the jambs and does not exceed 90.
The outer part 18 has, at the foot of the leg, a rounded dihedral section determined by two flanks 20 forming between them an initial angle C, of 30 for example, and a top or peripheral edge 21 having a radius of curvature. given R1, the edge thus rounded goes all the way around the link while maintaining a practically constant radius of curvature on the periphery of a peripheral bead limited by two parallel planes P1, P2 (figure 2) giving rise to an internal connection contour. laughing 22 in each side of the link. Inside this contour, the outer part of the profile of the legs has two flanks 23 of progressively increasing width from the foot towards the top of the legs, connecting said contour to the edge 16 and enclosing between them an angle D substantially equal to 90 .
The section plane Il'Il can be considered as the place of transition between the jambs 15 and the vault 14.
The arch profile that we find beyond this plane comprises (figure 4), in cross section, on either side of the ridge lines 16
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@ - an internal part limited by an arc of circle 24 of radius R2,. and - an external part 25 formed by connecting the peripheral bead 21 to the crest lines 16 by two blanks 26, extensions of the sides 23 of the jambs.
The drawing shows, on the other hand, that if we look at the vault from the front, its inner contour forms an almost complete semi-circle with a radius of curvature R '2 which is equal to the radius of curvature R2 above. defined by the contour of the inner part of its cross section, while the crest line 16, on the one hand, and the peripheral edge 21, on the other hand, follow two concentric arcs of a circle.
The vault forms, in other words, a section of a circular torus with an internal radius R'2 having a cross section which is internally delimited by an arc of a circle of radius R2 equal to R'2: this arrangement has a large practical importance because it leads to the creation, between two successive links of the tensioned chain, an extended and continuous surface for the transmission of forces.
If we consider that the angle at the center E of the arc of a circle 24 has a value of the order of 100, and therefore of about two radians, we see that the length of the contact arc is l 'order of double the radius of curvature, i.e.
2R, denoting by R the common value of the radii of curvature R2 and R'2. This remark makes it possible to realize that the saddle-shaped contact surface, which is established between the two toroldales parts associated with two successive links, will have an extent comparable to that of a hypothetical circle K (figure 4), of radius R, which is moreover geometrically the circle of curvature of the internal profile and / or of the internal contour of the arch.
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More generally, an equivalent result can be obtained with different shapes of the arc of a circle: it is sufficient that the arc of curve delimiting the cross section of the vault is superimposable on the internal contour of the section. torus formed by said vault.
The arch profile thus formed is, in any case, perfectly suited to the transmission in the best possible conditions of the tensile forces from one link to the next. However, since it approximates to a certain extent the circular shape, it is not favorable from the point of view of the risk of settling of the solidifying material. Also, according to the invention, the presence of this profile has been limited to the sole arch part of each arch in the jambs, the profile is modified, immediately deviates from the circular shape by taking the shape of a dihedral on the side. inside and lengthening in height, progressively up to the foot of the jamb, that is to say up to the middle of the link.
This lengthening of the profit has the effect of reducing the risks of shrinkage, thanks to the increase in the relative importance of the cooling surface, compared to the surface of the cross section, which remains, in turn, substantially constant. all around the mall.
The presence of the spacer bar 13 opposes the deformation by bending of the two lateral branches of the link which tends to occur under the effect of the traction undergone by the two arches. This bar therefore works essentially on buckling and the cruciform section is advantageous for resisting this type of stress, in particular by its development in the transverse direction, that is to say by its branch perpendicular to the plane of the link. .
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The link structure thus formed is adapted by its shape to the chain molding technique described by the applicant in its German patent of May 27, 1963, a technique characterized in particular by the use of a four-cheek mold which is close and open simultaneously on either side of two perpendicular separation planes. This adaptation results in particular from the shaping of the internal part 17 of the profile of the legs in a dihedral, the opening angle (B) of which nowhere exceeds 90.
This arrangement allows, in fact, the unimpeded release of the mold, the opening movement of which involves the splitting of the four cheeks in four perpendicular directions inclined at 45 relative to the separation planes.
This movement is indicated, by way of illustration, by the four arrows in FIG. 3, for the four mold cheeks indicated in phantom. The adaptation also results from the slight opening of the legs of each arch (angle A less than 90), which allows the spatial arrangement of the mold parts necessary for the simultaneous molding of a second link.
The structure described is also adapted to the particular needs of molding by infection: the feeding of the molding cavity is advantageously carried out by a feed channel disposed in the middle of one of the branches, as indicated at 30 on the figure. FIG. 1, opposite the location of the spacer bar 13. The injected material is thus divided into three flows respectively passing through the central channel forming the molding imprint of the bar - spacer and the two lateral paths formed by the footprints of adjacent jambs.
At the exit of the central channel, the flow divides into two branches, so that each of the arches is also supplied by the foot of its other.
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leg even before the current established in its first leg has had time to fill it. The meeting of the two currents takes place in an intermediate part of the leg remote from the supply channel and the material is still sufficiently fluid there for the weld to take place under perfect conditions despite the cooling undergone at the con. - tact of the mold.
CLAIMS
1.- Chain made of mouldable material, in particular an injection-molded chain of thermoplastic material, whose symmetrical links on either side of a median plane each consist of two substantially rectilinear legs and of an arch connecting these legs , these mallets having a cross section which is generally read
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read wide in the plane of the links than in the plane perpendicular to this plane of the links, while the vaults have in cross section an arcuate shape delimited by the support plane, which adapts to the shape of the vault of the adjacent link, characterized in that the outer part (25) of the profile disposed above the chord (16,16) of the arc of a circle (24) has a conical section.
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2.- String according to the claim, q. 1 ". Charac- terized in that in a plane perpendicular to the '* Elan of a link the chord (16,16) of the arc of a circle (-24) is wider or longer in the vaults (14 ) than in the jambs (15).
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