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Procédé et machine pour le percement de tunnels, galeries ou analogues, pourvus d'un revêtement
Pour percer des tunnels, des galeries, des souter- rains, des puits ou analogues, on connaît déjà des machines de différents types. Il n'est pas nouveau non plus de faire avancer, dans la mesure de la progression du travail, un porte-outils rotatif comportant des outils de travail sur sa face antérieure.
Dans ce cas, l'avance a lieu, en général, de manière telle qu'une partie du dispositif est d'abord ancrée dans le tube du tunnel à l'aide d'organes expansibles radiaux et que le porte-outils est poussé en avant en s'appuyant sur cette partie du dispositif à l'aide
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de commandes hydrauliques à piston ou à vis, jusqu'à atteindre la portée maximale desdites commandes, après quoi la partie d'appui est détachée de son ancrage, tirée en avant à vitesse rapide, à nouveau expansée dans le tunnel et le porte-outils est finalement avancé dans le tronçon suivant, pour répéter la totalité de l'opération.
Il en résulte donc une avance par tronçons qui est ralentie à cause des nombreuses interruptions qui sont nécessaires et qui rend obligatoires des manipulations incommodes, lors du serrage et du relâclament de la pièce d'appui. Des inconvénients identiques se présentent dans une autre construction connue, dans laquelle un bouclier tubulaire équipé d'outils est poussé en avant par des commandes à piston ou des broches filetées prenant appui sur la maçon- nerie déjà terminée dans chaque cas.
Un autre inconvénient de toutes les machines ou procédés connus jusqu'à présent pour le percement de tunnels ou analogues, pourvus d'un revêtement, est à voir dans le fait que l'habillage ou le bétonnage a lieu d'une façon complètement indépendante du forage et à la suite de celui-ci, de sorte que si l'on améliore et accélère le travail de forage, il n'en est pas moins vrai que le soutènement subséquent est exécuté sui- vant des méthodes de construction incommodes et désuètes.
Même lorsqu'on réussit, à l'aide de machines modernes, à rendre moins coûteuse et à accélérer de façon notable l'ouverture de la cavité en tant que telle, les frais globaux et le temps de réalisation global de la construction restent encore assez élevés en raison du revêtement dont le prix de revient n'est pas diminué et qui n'est pas amélioré. En outre, les foreuses connues ne sont pas
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utilisables de façon universelle pour les différents types de terrains allant de la roche dure aux cailloutis et aux sables mouvants, et elles ne sont pas non plus utilisables au choix aussi bien au sec que sous l'eau ; il apparaît même des difficultés particulières et des retards de travail lorsque, lors du forage ou avant le revêtement et pendant le revêtement, apparaissent des ravines.
Par contre, le procédé conforme à l'invention offre la possibilité de réaliser aussi à la machine et en continu le revêtement, et cela en même temps qu'on effectue l'ouverture de la cavité, les ravines ne causant pas de difficultés, le travail pouvant être également effectué sous l'eau.
En partant d'un procédé dans lequel un bouclier tubulaire, équipé sur sa face antérieure d'outils de travail, est avancé dans la mesure de la progression du travail, l'invention consiste d'abord, essentiellement, à presser du béton, ou une autre masse pompable durcissable, derrière la paroi postérieure du bouclier, dans un espace annulaire existant entre la paroi du tunnel ou analogue et un coffrage glissant relié avec le bouclier, et à faire avancer par suite le bouclier en formant simultané- ment le revêtement.
Le béton ou analogue pressé dans cette cavité annulaire s'appuie, d'une part, sur le tube en béton déjà fini et presse, par ailleurs, sur la paroi postérieure en forme de piston du bouclier, de sorte que celui-ci est poussé en avant, tandis qu'en même temps le revêtement prend naissance sous une pression de pressage si élevée que le béton devient d'une qualité et d'une
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étanchéité à l'eau particulières et agit également avec une grande pression sur la paroi du tunnel, de sorte que le pressage ultérieur incommode et prenant du temps, qui était nécessaire jusqu'à présent, devient superflu.
Lorsque le bouclier est réalisé étanche à l'eau et qu'on veille à cet effet à ce que le matériau abattu par les outils parvienne par éclusage sans arrivée d'eau à l'intérieur du bouclier, on peut alors, suivant le procédé conforme .à l'invention, travailler également sous,l'eau sans devoir pour autant placer la main d'oeuvre dans une chambre sous pression, du fait que, derrière le bouclier et le coffrage glissant, le revêtement fini empêche l'arrivée d'eau et qu'il est justement prévu en avant le bouclier étanche à l'eau. Un autre avantage du procédé conforme à l'in- vention réside également dans le mode opératoire continu et dans la simplification essentielle des dispositifs mécaniques, du fait que les organes d'expansion ou analogues,' autrement nécessaires pour l'avance,
sont supprimés et que toutes les mesures pour soutenir la roche avant la finition du revêtement, ainsi que d'autres coffrages, sont superflus.
Le revêtement du tunnel ou analogue peut aussi être armé, cas dans lequel les fers à béton ou analogues sont tirés dans la chambre annulaire, depuis des tambours de réserve, prévus dans le bouclier, par des ouvertures pratiquées dans la paroi postérieure dudit bouclier. En raison de la réalisation continue et mécanique du revêtement, la mise en place des fers à béton ne présente pas non plus de difficultés.
Conformément à l'invention, le ciment ou
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1tu6. à 1'e*té*ieo du coffrage glissant, Four pouvoir donner au revêtenent, suivant les besoins, une épaisseur variable, le coffrage glissant est constitué par des éléments déplaçables radiale- ment, qui portent éventuellement dans la zone des ouvertures de sortie du béton des douilles dans le*quelles les tubes radiaux de transport du béton peuvent coulisser de .mère ajustée.
Dans ce case il est recommande que le coffrage glissant soit composé de plusieurs segments qui sont reliée chacun sur un côté de manière articulée avec des commandes à piston dirigées radialement et qui, sur l'autre coté, s'appuient sur le segment voisin en pouvant glisser.
Selon une autre forme de réalisation de l'inven- tion, le coffrage glissant est monté déplaçable axialement
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Les ailes d'appui sont tendues depuis le coté postérieur.
Après réalisation d'une minée cavité annulaire par une avance sans pompage, le fer à béton est tiré du tambour de réserve à travers la fenêtre pratiquée dans la paroi postérieure du bouclier et il est accroché, par son extrémité retournée en forne de croc, dans la fente de l'aile d"appui suivante. On fait alors tourner le plateau annulaire, de sorte que le fer à béton s'enroule en une ou plusieurs spires sur les ailes d'appui dudit plateau, après quoi le fer est sectionné au voisinage de la fenêtre et cette dernière est fermée.
Lors d'une avance ultérieure
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du bouclier, par suite de la pression du béton, le béton comble la cavité qui a subsisté d'abord, entoure par suite aussi le fer à béton qui, finalement, lors d'une autre avance du bouclier, glisse des ailes d'appui et reste comme armature annulaire dans le béton du revêtement.
On peut aussi prévoir dans le bouclier un nombre de tambours de réserve en fer à béton correspondant à l'armature longitudinale désirée du revêtement, tambours de réserve desquels les fers à béton passent, parallèlement, vers l'arrière à travers des ouvertures pratiquées dans la paroi postérieure du bouclier. A cet effet, d'autres mesures pour introduire les fers à béton sont superflues, car ceux-ci sont automatiquement tirés vers l'arrière dans la mesure de l'avance de la machine. Il est naturellement avantageux d'équiper de freins tous les tambours de réserve ou de prévoir des dispositifs quelconques assurant le déroulement et l'enroulement irréprochables des fers à béton.
Pour pouvoir adapter la pression locale du béton aux conditions d'exploitation envisagées dans chaque cas, des organes d'étranglement réglables sont montés dans les conduites d'amenée du béton.
Il va de soi qu'on ne peut, avec la machine, travailler selon le procédé conforme à l'invention, que lorsqu'on a suffisamment pénétré dans la roche ou analogue, pour qu'il subsiste déjà derrière ladite machine un anneau de revêtement en béton suffisamment solide. Pour pouvoir alors partir, le bouclier est, au début du travail, susceptible d'être monté sur des rails à l'aide de galets amovibles ou de patins et peut être avancé à l'aide de
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commandes hydrauliques à piston s'appuyant sur un joug transversal relié aux rails. La galerie de départ du tunnel est donc percée avec une avance hydraulique, tandis que, dans la mesure de la pénétration de la machine dans la roche, la machine quitte les rails et qu'on peut alors enlever les galets et les patins.
Afin que le béton puisse aussitôt trouver une surface d'appui ferme et puisse faire avancer le bouclier, il est prévu une bague de coffrage fixable à l'extrémité postérieure du coffrage glissant et pouvant ensuite être ancrée dans le tube du tunnel ou analogue, ladite bague de coffrage ayant, de préférence, la forme d'un caisson et étant éventuellement réalisée en plusieurs parties. Les galets ou les patins peuvent être maintenus à l'aide de pattes coiffant les têtes des rails et pouvant être vissées sur les âmes desdits rails, afin de pouvoir les amener pour la mise en place du bouclier et de la machine.
Sur la face antérieure du bouclier, on peut travailler avec les outils les plus divers et il est même possible de récupérer à la main la masse de forage.
Il est toutefois particulièrement avantageux de mettre en place de manière étanche à l'air et à l'eau, sur le côté antérieur du bouclier, un tambour tournant autour de l'axe principal de la machine qui coïncide avec l'axe du tunnel ou analogue, et comportant éventuellement des outils rotatifs en eux-mêmes. Le tambour sert donc de porte-outils et ferme en même temps de manière étanche le bouclier sur sa surface frontale. Le tambour peut être pourvu de portes dans ses deux parois frontales, afin que les travailleurs puissent parvenir sur le front de la
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machine. Si l'on travaille sous le niveau des eaux souter- raines, on peut, dans la chambre de travail en avant du tambour, lorsque des travaux sont à effectuer en cet endroit, insuffler de l'air comprimé et utiliser alors la chambre interne du tambour comme sas de passage.
Le tambour est monté déplaçable axialement dans le bouclier et présente, sur sa face postérieure, sur un grand diamètre, un palier axial, sur la bague d'appui duquel attaquent des commandes hydrauliques à piston ou analogues. Il est ainsi possible de retirer le tambour du front de taille de la galerie ou du tunnel pour échanger des outils ou effectuer des travaux sur lesdits outils.
Le tambour peut être pourvu de têtes coupantes ou analogues qui sont montées excentriquement dans des douilles déplaçables en rotation dans le tambour. En faisant tourner ces douilles, on fait alors varier l'espace radial séparant les têtes coupantes ou analogues de l'axe du tambour, et il est possible de cette manière de tirer chaque fois vers l'intérieur les têtes de coupe les plus extérieures, afin qu'elles ne gênent pas lors du retrait du tambour dans le bouclier. Par ailleurs, on peut, par un déplacement correspondant des douilles, ajuster un diamètre de forage dépassant le diamètre du bouclier.
La masse de forage doit être évacuée à travers le bouclier ou le coffrage glissant et le tube en béton terminé se trouvant derrière. Ce transport est possible 'à l'aide de dispositifs de transport très divers. Des difficultés se présentent toutefois lorsque le transport doit avoir lieu de manière telle qu'il n'y ait pas d'eau qui parvienne dans la chambre à l'intérieur du bouclier
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et derrière, ou qu' on puisse travailler sans surpression à l'intérieur de cette chambre.
Conformément à l'invention, ces difficultés sont également évitées du fait qu'il est prévu, dans le,bouclier une pompe d'aspiration blindée comportant un conduit d'aspiration conduisant sur la face antérieure du bouclier, pour l'évacuation de la matière dégagée avec les outils et mélangée avec l'eau. Un transport de ce genre convient également pour des grandes quantités de matière de forage, tandis qu'il est simplement néces- saire, pour leur éva@@ation, de placer dans le tunnel fini des conduits correspondants. Pour limiter la taille des morceaux de roche forée qui se forment et empêcher par suite des obturations dans les conduites, il est monté, sur la tête suceuse de la conduite d'aspiration, un broyeur de roche.
Un tel broyeur de roche peut naturellement aussi être recommandé lorsqu'on utilise d'autres dispositifs de transport, dans le cas d'un travail au sec et d'un bouclier non-étanche.
L'évacuation de la masse de forage à l'aide d'une pompe aspirante peut aussi être effectuée lorsqu'on travaille au-dessus du niveau des eaux souterraines, auquel cas, sur le front du tambour portant les outils, il est prévu une buse centrale d'eau sous pression tournant pour elle-même autour de l'axe du tambour et dirigée de préfé- rence transversalement audit axe. Cette buse fournit l'eau de rinçage et de transport nécessaire, tandis que le jet d'eau, dans le cas d'un terrain léger, assure totalement ou partiellement l'effritement du terrain et peut ainsi remplacer des outils spéciaux.
Pour pouvoir, en particulier dans le cas d'une
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roche assez dure, transmettre de façon sûre au terrain le moment de rotation opposé de la machine de forage cons- tituée par les outils disposés sur le tambour, le bouclier, ayant sensiblement la forme d'un cylindre de révolution, présente, au moins sur sa face inférieure, un appendice en forme de carène qui peut, à l'avant, former un coin exécutant de préférence des déplacements de chocs à axes parallèles, le coffrage glissant possédant éventuellement un appendice correspondant, mais de section plus petite.
L'appendice sur le coffrage glissant sert alors à obtenir un profil de tunnel différent d'un cercle et à réaliser, par exemple, une rigole d'évacuation d'eau ou une assise de traverses et de rails sur le sol du tunnel, ou un évide- ment dans le toit du tunnel pour prélever le courant de conducteurs électriques ou analogues.
Pour pouvoir également réaliser avec la machine des tunnels incurvés ou analogues, le bouclier est constitué par plusieurs tronçons à recouvrement mutuel qui sont maintenus à l'aide de commandes hydrauliques à piston ou analogues et sont expansibles d'un côté à la manière d'un accordéon. Lors de la réalisation d'un tunnel en forme d'arc,, les tronçons sont écartés les uns des autres sur le côté extérieur de l'arc, de sorte que les surfaces annulaires des différents tronçons s'adaptent à l'arc désiré à la manière d'une corde. Pour une meilleure adapta- tion à un tel arc, les tronçons du bouclier peuvent être bombés sur leur périphérie.
Malgré sa subdivision en différents tronçons, l'étanchéité du bouclier est assurée du fait que, dans la zone de jonction de deux tronçons de bouclier, il est chaque fois prévu au moins une rainure
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@ annulaire recouverte toujours par le tronçon voisin, ladite rainure comportant une garniture d'étanchéité incorporée.
Finalement, le dernier tronçon du coffrage glis- sant peut être réalisé radialement extensible ou être pourvu d'organes extensibles, le reste du bouclier pouvant être avancé seulement à l'aide de commandes à piston ou à vis attaquant ce tronçon. Dans une forme de réalisation de ce genre, il est possible aussi bien de forer en réalisant simultanément le revêtement, cas dans lequel tous les tronçons restent assemblés, que de réaliser également un tunnel sans revêtement ou analogue, le dispositif de bétonnage n'étant alors pas utilisé et l'avance du bouclier ayant lieu de manière connue, à l'exception du dernier tronçon qui sert pour l'étayage dans le tube du tunnel.
D'autres caractéristiques et avantages de l'in- vention ressortiront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés, dans lesquels : La fig. 1 est une vue en coupe suivant I - I de la fig. 2, d'une machine servant au percement d'un tunnel à revêtement ou analogue.
La fig. 2 est une vue en coupe de la machine suivant II - II (partie de droite de la fig. 2) et suivant
IIa - IIa (partie de gauche de la fig. 2) de la fig. 1.
La fig. 3 montre, en coupe axiale, à plus grande échelle, le détail de la liaison de deux tronçons de bouclier.
Les fig. 4 à 6 illustrent un dispositif pour la réalisation d'armatures rondes, respectivement en coupe axiale, de derrière et en coupe suivant VI - VI de la
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fige 5, également à plus grande échelle.
Les fig. ? à 9 sont, respectivement, une vue de profil, une vue de dessus et une vue en coupe transver- sale suivant IX - IX de la fig. 7, de la machine au début du forage, la fig. 9 étant à plus grande échelle que les fig. 7 et 8.
Un bouclier tubulaire est constitué par plusieurs tronçons 1 à 5. Le premier tronçon 1 est constitué par une chemise externe 6 et par une paroi transversale 7. Il pourrait aussi présenter une chemise plate en forme de caisson. Les tronçons 2, 3 et 4 possèdent chaque fois une chemise externe 6, une chemise interne 8 et des parois transversales 2 reliant ces deux chemises. Le dernier tronçon du bouclier possède une chemise externe raccourcie 10 et une paroi transversale 11 qui forme en même temps la paroi postérieure de tout le bouclier. Sur la paroi 11 sont fixés deux tambours 12 cylindriques ou en forme de prismes polygonaux, qui portent les commandes hydrauliques 13 à piston.
Sur les tiges despistons de ces commandes 13 à piston sont articulés chaque fois par l'un de leurs côtés des segments 14 pouvant coulisser en direction axiale, tandis qu'ils reposent par leur autre côté, en pouvant glisser, sur le segment voisin dans chaque cas. Ces segments forment un coffrage glissant sensiblement cylindrique dont le diamètre peut être modifié à l'aide des commandes 13 à piston. Sur une plate-forme 15 disposée à l'intérieur du coffrage glissant est montée une pompe à béton 16, à laquelle le béton est amené depuis un malaxeur 17, ladite pompe envoyant le béton sous pression, par un répartiteur central 18 et par l'intermédiaire de tubes radiaux 19,
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dans la chambre annulaire, à 1''extérieur du coffrage glissant 14, derrière la paroi postérieure 11 du bouclier.
Les tubes radiaux 19 sont ajustés de façon coulissante dans des douilles 20, pour permettre le déplacement radial des segments de coffrage 14..
Les tronçons 1 à du bouclier, qui sont bombés sur leurs chemises externes 6, 10, sont maintenus par des commandes à piston 21, comme cela ressort en particulier de la Figure 3. Suivant la charge du piston 22, on peut alors écarter l'un de l'autre les tronçons. Si cet écarte- ment à lieu d'un côté, le bouclier peut être cintré dans une certaine mesure, et l''on peut ainsi percer un tunnel incurvé ou analogue. Il ressort en outre de la figure 3, qu'il est chaque fois prévu, dans la zone de jonction des tronçons de bouclier se recouvrant mutuellement, une rainure annulaire 23 qui reste toujours recouverte par le tronçon voisin et comporte une garniture d'étanchéité incorporée 24. La garniture d'étanchéité peut être réalisée de différentes manières.
Dans l'exemple d'exécution, elle est constituée par un tuyau souple, éventuellement gonflable.
Sur la face antérieure du bouclier, est disposé un tambour 25 pouvant tourner autour de l'axe principal de la machine qui coïncide avec l'axe du tunnel ou analogue, tandis que l'on prévoit à nouveau des garnitures d'étan- chéité 26, afin qu'entre le premier tronçon 1 du bouclier et'le tambour, il n'y ait pas d'eau et d'air.qui puissent pénétrer. Le tambour 25 est équipé de têtes coupantes 27,
28, qui sont entraînées par des moteurs 29. Le tambour est monté rotatif et déplaçable en longueur par des galets
30 montés dans le tronçon 2 du bouclier et répartis de
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façon convenable à la périphérie.
Ce tambour possède sur sa face postérieure, sur un grand diamètre, un palier axial' 31, dont la bague d'appui est reliée de manière articulée avec des commandes hydrauliques 33 à piston, à l'aide desquelles le tambour peut donc être avancé ou reculé. En outre il est prévu sur la bague d'appui, des appendices en forme de baladeurs qui viennent en prise dans des rainures longitudinales 35 sur la chemise interne du tronçon 3, et empêchent ainsi la bague d'appui de tourner. La seconde partie du palier axial 31 est réalisée sous la forue d'une couronne 36 à denture interne,dans laquelle vient en prise un pignon 37. A l'aide de ce pignon, on peut mettre le tambour 25 en rotation, par l'intermédiaire d'une transmission réglable 38, de sorte que les têtes coupantes 27, 28 décrivent des circuits planétaires.
Les têtes coupantes externes 27, sont montées excentriquement dans des douilles 39 qui, de leur côté, reposent de manière étanche, mas rotative, dans le tambour 25 et.sont pourvues d'un segment denté 40. Dans ce segment denté, vient en prise une couronne dentée 41 pouvant être entraînée par un pignon 42. Lors de la rotation de la douille 39, il résulte, par suite du montage excentrique . des têtes.coupantes, une variation de l'intervalle radial séparant les têtes coupantes de l'axe principal de la machine, de sorte que les têtes coupantes peuvent, lorsqu'on tire en arrière le tambour 25, être déplacées vers l'avant et peuvent rentrer dans le tronçon 1 du bouclier.
Naturellement,le tambour 25 peut aussi être équipé d'outils d'un autre type, par exemple de lames de
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coupe disposées radialement, de disques concasseurs, de burins rotatifs et analogues.
Au-dessous de la plate-forme 15 de la machine, est disposée une autre plate-forme 43 sur laquelle sont prévues deux pompes 45, 46, entraînées par un moteur commun
44. La pompe 45 est réalisée sous la forme d'une pompe aspirante blindée qui aspire, par un tube 47, en mélange avec de l'eau, la masse dégagée par les têtes coupantes
27, 28, et la transporte plus loin, par l'intermédiaire d'un tube télescopique 48, dans un tuyau 49.
La pompe centrifuge 46 a pour fonction d'amener, par un tube central
50 et par un tube télescopique 51, de l'eau sous pression, à une buse 52 qui est mise en rotation, à l'aide d'un engrenage 53, autour de l'axe du tambour, et fournit l'eau de rinçage ou l'eau de tr.ansport. En avant de l'embouchure d'aspiration 54 de la conduite d'aspiration 47, est disposé un concasseur de pierres 55, qui reçoit sa commande par l'intermédiaire d'arbres articulés 56, et d'un engrenage 57, depuis les moteurs 58 situés dans le tronçon 2 du bouclier.
Le concasseur de pierres peut aussi être équipé d'une timonerie hydraulique de concassage.
Pour pouvoir, lorsque le terrain est assez dur, transmettre de façon sûre audit terrain le couple antagoniste, il est prévu sur chaque tronçon.annulaire des appendices
59 formant carène. L'appendice 60 le plus antérieur, forme un coin avec une arête fil et peut être équipé d'une commande de onces horizontale ou à axes parallèles.
Sur la paroi postérieure 11 du tronçon, d'une part, et le coffrage glissant 14, d'autre part, sont articulées des commandes hydrauliques 62 à piston, à l'aide desquelles
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il est possible de déplacer le coffrage glissant en direc- tion axiale relativement au bouclier, pour pouvoir en cas de besoin introduire dans le revêtement des couches inter- médiaires ou des fers à béton. Comme le montrent les figures 4 à 6, un plateau annulaire 63 est monté sur la face postérieure du bouclier, ledit plateau présentant une couronne dentée interne et pouvant être mis en rotation à l'aide d'un pignon 64. Sur le plateau annulaire sont fixées des ailettes d'appui 65 en saillie dans la chambre annulaire à l'extérieur du coffrage glissant 14, qui sont pourvues de fentes sur leur face postérieure.
A l'intérieur du bouclier ou du tronçon 4 du bouclier est disposé un tambour 66 de réserve de fer à béton, duquel le fer 67 passe, par une fenêtre 68 pratiquée dans la paroi postérieure 11 du bouclier, sur le tambour enrouleur formé par le plateau annulaire 63 avec ses ailettes d'appui.
Si l'on doit réaliser une armature ronde, l'avance du bouclier est interrompue par les pompes à béton et le boucli.er est avancé d'une courte distance à l'aide des commandes 62 à piston. On tire ensuite le coffrage glissant jusqu'à avoir une petite fente. On ouvre alors la fenêtre 68 autrement fermée et accroche, dans la fente de l'ailette d'appui 65 qui suit immédiatement, l'extrémité du fer à béton cintrée en forme de crochet. On fait ensuite tourner le plateau annulaire 63, et le fer à béton s'enroule une ou plusieurs fois sur les ailettes d'appui. On peut alors sectionner le fer au voisinage de la fenêtre, une butée 69 empêchant que l'extrémité libre du fer ne prête élastique- ment vers l'extérieur.
Après la fermeture de la fenêtre 68 et traction du coffrage glissant 14, on poursuit l'injection
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de béton sous pression, ledit béton entourant le fer béton enroulé et ce dernier glissant des ailettes d'appui dans la mesure de l'avance et restant dans le béton. Au cas où il est prévu, à la place de la fenêtre 48, dans la paroi postérieure du bouclier, une ouverture adaptée à la section du fer à béton, celui-ci n'a pas besoin d'être sectionné, mais bien plus il est alors tiré parallèlement en même temps jusqu'à l'armature ronde suivante.
Les fers. à béton 70 à axes parallèles sont simplement tirés vers l'arrière, à travers des ouvertures correspondantes 71 pratiquées dans la paroi postérieure 11 du bouclier, par des tambours de réserve disposés derrière ce dernier, mais non représentés.
Suivant les figures 7 à 9, on monte d'abord, au début du travail, des rails 72 sur des traverses 73, après quoi, on monte par paires les tronçons annulaires 1 à 5, depuis la position horizontale, à l'aide des commandes hydrauliques à piston. A cet effet, on 'enfile chaque fois à travers l'appendice 59 formant carène, des arbres transversaux 74 et monte sur ceux-ci des galets 75 ou également des patins de glissement. Pour monter les tronçons du bouclier, ces galets ou patins de glissement peuvent être maintenus à l'aide de pattes 76 coiffant les têtes de rail et pouvant être vissées avec les âmes desdits rails. Lorsque la machine est montée, en prolonge vers l'arrière l'appendice 59 en forme de carène à l'aide d'une pièce de prolongation 77, et dispose à l'extrémité de cette dernière un autre arbre 74 pourvu de galets 75.
A l'aide de tirants obliques 78, on rigidifie alors la totalité de la machine. L'avance de la machine située
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sur les rails 72 a lieu, au début du travail, à l'aide des commandes hydrauliques 79 à piston qui s'appuient sur un joug transversal 80 relié avec les rails, et sont reliées entre elles par une tôle 81. La force de poussée est transmise à la machine par l'intermédiaire de la pièce de prolongation 77 et des tirants obliques 78. Lorsque la machine continue à pénétrer dans la roche, on enlève d'abord les galets antérieurs 75, puis les seconds, et finalement les derniers, et la machine continue à glisser sur toute la longueur, dans le tube foré.
Lorsque la machine a pénétré suffisamment pour qu'on puisse commencer l'apport du béton, on détache alors du coffrage glissant une bague de coffrage 82 serrée sur l'extrémité postérieure dudit coffrage glissant 14 et avançant par suite avec lui, puis l'ancre dans le tube de tunnel foré ou analogue, à l'aide de clous en acier ou d'une manière analogue. On peut alors envoyer sous pression, avec la pompe, le béton dans l'espace annulaire entre le coffrage glissant et la paroi du tunnel, d'abord avec une pression assez faible et ensuite avec une pression croissante, jusqu'à pleine pression. Dès que la pression du béton reprend l'avance à sa charge, on démonte également les tirants obliques 78, la pièce de prolongation 77 et les commandes à piston 79.
Il va de soi que le dispositif n'a été décrit et représenté qu'à titre purement explicatif, nullement limi- tatif, et que diverses modifications de détail pourraient être apportées à la forme de réalisation indiquée, sans qu'on sorte pour autant du domaine de l'invention. C'est ainsi que les commandes hydrauliques à piston qui ont été
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décrites pourraient être remplacées par des commandes à vis ou par d'autres commandes purement mécaniques.
REVENDICATIONS
1) Procédé pour le percement de tunnels, galeries ou analogues pourvus d'un revêtement, procédé dans lequel j un bouclier tubulaire comportant sur sa face antérieure des outils de travail est avancé dans la mesure de la progres- sion du travail, ledit procédé étant caractérisé par le fait que du béton, ou une autre masse pompable et durcissable,{ est envoyé sous pression derrière la paroi postérieure du bouclier dans la chambre annulaire ménagée entre la paroi du tunnel ou analogue et un coffrage glissant relié avec le bouclier précité qui est poussé en avant avec formation simultanée du revêtement.