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Procédé d'application. de petites quantités de bain sur dee bandas de textile renfermant des fibres de cellulose ou de cellulose régénérée.
Il est d'usage courant d'appliquer des bains aqueux sur des bandes de textile en faisant passer ces dernières dans un bain et en les essorant ou erprimant ensuite. L'utilisation de fibres de cellulose entraîne, en raison dr leur pouvoir gonflant élevât un gros inconvénient dans la mise en oeuvre de ce procède car l'absorption du bain par essorage ne peut être ' abaissée que jusqu'à un certain degré. Ces absorptions minima- les du bain auxquelles on parvient en essorant ou exprimant, vont par exemple pour des tissus en coton de 50 à 80% environ et pour des tissus en cellulose régénérée de 70 à 110% environ.
Pour de nombreux procédés, il serait pourtant nécessaire de parvenir, sur les bandes de tissu, à des quantités de bain ou
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d'eau nettement moindres, ces absorptions du bain élevées exigeant pour le séchage subséquent une consommation importan- te de calories.
On connaît déjà à l'heure actuelle des procédés dans lesquels on peut appliquer sur la matière textile des quantités moindres de bain ou d'eau. Ces procèdes présentent toutefois divers défauts. C'est ainsi, par exemple qu'avec un rouleau à
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1000 points on peut appliquer jusqu'à 20 du bain, maiz on a besoin pour ce faire d'une machine à exprimer particulière dont on ne dispose pas dans une installation d'apprètage normale.
De plus, l'absorption de liquide n'est possible que jusqu'à
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20yE, sans quoi le liquide s'écoule des creux du rouleau à 1000 points.-Dans le procède dit de plaquage il est possible d'ap- pliquer-n'importe quelle quantité de bain, mais ce procédé est non seulement entache du défaut lié à l'acquisition d'une machine,particulière mais, en plus, il n'assure pas une régula-' rite de l'application du bain. Il,on est de même pour la pulvérisation d'un bain sur la bande de textile.
Une autre possibilité connue pour l'application de quantités moindres de
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bain consiste essentiellement à appliquer le bain.sur le tissu à la raclette, sous forme épaissie, ce qui entraîne.toutefois un inconvénient grave, car Il faut travailler avec dvo epais-
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sissants qui restent sur le tissu et peuvent provoquer des
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effets indésirables, alors qu'au surplus une répartition régu- lîère du bain épaisoi n'est pratiqueront pas possible avec une faible absorption du bain.
1'invention contre que sur des bandes textiles contenant ;
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des fibres de cellulose ou do cellulose régénérée, on réalise .J des absorptions de bain qui sont nettement'inférieures à celles obtenues par simple imprégnation et essorage consécutif, tout en assurant également une répartition régulière Mais sans faire
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appel à un corps étranger (épaississant), lorsqu'on iiapr&gie
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les bandes de textiles de la manière habituelle,
qu'on les essore et qu'ensuite on les enroule sur une bobine en même temps que des bandée séchas de .la même matière dont le nombre va de 1 à 3 au plus par bande de textile humide et qu'on laisse séjourner. C'est ainsi que l'on réalise, de façon sur- pranamte, une répartition absolument régulière du bain absorbé par l'une des bandes de textile sur les autres bandes de tex- tile sèches. Grâce au procédé conforme à l'invention il devient possible de réduire l'absorption du bain ou de l'eau jusqu'à un quart de l'absorption minimale que l'on peut obtenir par essorage. Par une augmentation correspondante de la concentra- tion du bain, les bandes de textile peuvent donc être chargées de la même quantité d'agents de traitement efficaces.
Il est bien entendu que selon le procédé conforme à l'invention, ne peuvent être appliquées que des substances ne présentant pas ou très peu de substantivité.
Les principaux avantages du procédé de l'invention tien- nent au fait que le procédé peut être mis en oeuvre aveo les installations et appareillages courants de l'industrie de l'apprêtage. En même temps la capacité de production du fou- lard peut être quadruplée par rapport à la valeur normale.
Le procédé selon l'invention s'applique à tous les types de bandes de tissus tels que tissus, tricots, nappes, etc...
Dans les procédés de fixage par voie humide ou dans les procédés travaillant par séjour, le stockage sur la bobine sert non seulement à l'égalisation du bain mais également au déroulement de la réaction. Le procédé selon l'invention pré- sente ainsi d'autres avantages particuliers du fait que, lors des apprêtages avec séjour par voie humide, le produit enroulé devait jusqu'à présent être entraîné en rotation de façon con- tinue, pendant le temps de séjour pour éviter une accumulation unilatérale du bain à l'intérieur du rouleau (en raison de la
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gravité).
Cette rotation continuelle n'est pas nécessaire avec des bandes de tissu imprégnées conformémont à .l'invention, étant donné que la répartition régulière du bain n'est pas '-' perturbée par la pesanteur en raison de la faible quantité de bain.
Pour des opérations de séchage et/ou de traitement thermi- que consécutives, il y a un autre avantage important, qui'est dû à oc que la quantité d'eau à évaporer n'est comprise qu' entre la moitié et le quart de la quantité à évaporer dans le procédé de foulardage usuel* De cette manière, la marchandise peut passer beaucoup plus rapidement à travers le dispositif sécheur et la quantité de chaleur consommée par mètre carré de tissu devient nettement plus faible.
On peut également mettre en oeuvre le procédé de l'inven- tion en appliquant sur les bandes de textile sèches, avant leur enroulement avec la bande de textile humiae d'essorage, des composés qui, s'ils étaient directement ajoutés au bain de traitement, pourraient conduire à des perturbations ou à une diminution de la stabilité du bain. Dans ce mode'de réalisation du procédé, les bandes de textile qui doivent être introduites à l'état seo, sont d'abord imprégnées à l'aide de solutions des composés correspondants, de préférence séchées conformé- ment au procédé de l'invention, et ensuite enroulées avec la bande de textile humide.
Une telle réalisation du procédé peut par exemple s'appliquer à la teinture réactive à. l'aide de catalyseurs fortement alcalins, étant donné que l'alcali se trouvant dans la solution aqueuse du colorant réactif condui-t à une réaction partielle du colorant avec l'eau. De tels bains sont par conséquent Iras limités, c'est-à-dire qu'ils ne sont stables que pendant quelques heures.
Un autre exemple analogue serait l'utilisation de cata- lyseurs fortement acides conjointement avec des précondensate
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d'nminoplnstee pour rendre Ion textiles infroissables. Les substances à appliquer séparément doivent toutefois être choi- sies de maniére à ne pas provoquer, au moment de l'enroulement des bandes ensemble, de précipitations immédiates, sinon @ répartition uniforme de substances sur toutes les bandes @ tissune serait guère possible. L'avantage du procédé conforme à l'invention dans le cadre des exemples précités est qu'il est possible de déposer, en large proportion, les bains devant
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être appliques séparément et de les conserver pendant plusieurs jours.
Dans les procédés connus, tels que par exemple celui mettant en oeuvre à 1 fois le colorant r6ctii' et l'alcali; en raison de la stabilité limitée de ces bains, on ne peut préparer chaque fois que do petites quantités alors que loti
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quantités de bain 6vQntuel,lor restantes ne peuvent plus deze utilisées le lende-lain.
Le procédé, conforme à l'invention peut être encore mis
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en oeuvre en enroulant imultan6ment deux bandes de textile humides imprégnées par différents bains, avec le nombre corres- pondant de bandes de textile sèches. Dans ce cas, chaque bande de textile humide est, de préférence, séparée à l'état enroulé,. par une bande de' textile sèche au moine. Des exemples de telles applications soulèvent les mêmes problèmes que ceux déjà signa*- lés auparavant, tela que l'application séparée de colorant
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réactif, ou de précondensate d'aminoplastes d'une part, et des catalyseurs correspondants d'autre part.
1Q'1.l.:PT.iE 1.
Une popeline de coton mercerisée, blanchis (poids :
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128 //m2, 26 fils de trame au cm et 46 fils do chaine au om) a été imprégnée avec un mélange de 34 parties en poids de dimlthyloléthylène urée, de 10 parties en poids d'acide ahlor- ' hydrique et de 56 parties en poids d'eau et exprimée au moyon . d'un foulard jusqu'à une absorption de bain de 72%. La popeline
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ainsi fourlardée a été immédiatamant enroulée en une bobine solide en môme temps qu'une deuxième pièce de la même popeline, non imprégnée, donc sèche.
Après un temps de séjour de 3 heures - à environ 20 C, on a déroule deux pièces de-popeline, on les a lavées, neutralisées avec une solution de carbonate de soude
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à 2 g/l et séchées. Pendant les 20-30 premières minutes il s'était produit dans la bobine une égalisation du bain au cours de laquelle la popeline imprégnée a cèdé du liquide à la pape- line non imprégnée, sèche, de sorte que les deux pièces sur la
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bobine présentaient une aboorption du bain d'environ 36. Une telle absorption du bain correspond grosso moco à la valeur de '] eonflement de la popeline de coton.
Les deux pièces de popeline ainsi traitées présentaient des angles de froissement au mouil- lé remarquables, associés à un bon effet "no-iron" avec une
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résistance a l'abrasion légèrement dininuéa '(Aaaelerotorj. Le toucher reste doux et la capacité d'absorption de la sueur n'a pas été affectée par le traitement.
EXEMPLE 2.
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Une bande de cretonne de coton (34 fils par com dans la trame et 32 fils par cm dans la chaîne) a été imprégnée à l'ai-
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de d'un bain renfermant par litre 500 g d'un thcrd3ç.;c,âitu.e du glycol ainsi que 30 e de Xa0ii et elle à.ft4 cons4autivewent. exprimée jusqu'à, une absorption du bain d'environ 80%. Cette
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bande imprégnée a été aussitôt enroulée solidement en Néfle temps qu'une bande sèche du même tissu et on a taioeê séjourner pen- dant 8-heures à 22110 sur la bobine. Après lavage, neutralis- tion et séchage, les deux bandes présentaient un bon défroisse-
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ment au mouillé et une diminution très faible de la résistance EXEMPLE 3.
Une popeline de coton analogue a celle de l'exemple 1 a
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été impré1gnCe à l'aide d'un bain renfermant par litre 30 g de brun orange "Procion FiCS", 7 ml de lessive de coude 386 Bd et
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6,5 S de NA3PO4 cristallisa, exprimée jusque une absorption du bain d'environ 75%. fortement enroulée avec une deuxième bande moche du même tissu et on a laissé reposer pendant une nuit. Les bandes de tissu ont ensuite reçu une finition selon la manière habituelle. Les deux bandes de tisus présentaient une borne ooloration régulière.
La comparaison aveo une tein- ture réalisée selon la manière habituelle, avec la moitié de la concentration en colorant et des quantités de catalyseurs réduites en conséquence, montre que le rendement du colorant est meilleur avec le procédé conforme à l'invention.
EXEMPLE 4.
Une bunde de gabardine de coton, mercerisée, non blanohie (poids : 120 g/m2, 24 fils de trams par cm et 50 fils de chaîne
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par cm) a été in;pr6eii$-"e à l'aide d'une solution de colorant comprenant 20 g/1 de Violet Brillant Remazol. 5R, exprimée au moyen d'un foulard jusqu'à une absorption du bain de 70 et fortement enroulée encuite avec une deuxième bande sèche du même tissu. Cette deuxième bande avait été d'abord foulardée à l'aide d'une solution aqueuse renfermant 5 ml /1 de lessive
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de fioude il 38 13é ainsi que 15 1 de phosphate trisodique cristallisé et séchée entre temps avec de la vapeur surchauffée.
Aprùo un tesT"; de séjour de 20 heures, suivi d'un lavaGe et d'un séchage, les deux bandes de tissu étaient régulièrement et solidement teintées. Si l'on.avait teint selon le procédé
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connu de i'oulardace sur écheveaux en un bain, la mise profit du colorant serait moindre et là solution de colorant n'aurait plus été utilisable au bout d'un temps très court.(20-30 minu- tes) puisqu'elle doit contenir le catalyseur (lessive de soude
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+ phosphate tr3.sod.que) , qui provoque des réactions indésira- bles avec l'eau.
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EXkJ,:FLE 5. Une popeline do coton a été iniprigmée à l'aide d'un bain
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renfermant par litre 280 g d'une solution aqueube : 50 d'une -; diméthyloldthy7.:neurée ot 30 g de ?dgC.,slt0, exprimée jusqu'à une absorption du bain de 70;d, enroulée avec une dauxiome bandez sèche du même tissu et abandonnée pendant 3 heures. Les deux
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bandes ont été ensuite aéchées par de l'air chaud dans una rame et condensées pendant 4 minutez à 148 . La vitesse de déroulement, pendant le séchage par rapport à un tissu normale- ment foulardé a pu âtre presque doublée.
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EXEtTLE 6. t On a.prépara deux bains sépares.
Le bain n contenait , ! ri 800 g par'litre d'une solution aqueuse b, environ 50fi d'un pro- z duit correspondant à l'exemple 1 du brevet belge n 607.730 déposé le pour le bain b contenait 16 g de chlorure d'ammonium par litre.
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Deux bandes de ser e de cellulose ont été imprégnées respects- vement à l'aide du bain n et du bain-b# exprimées Jusqu'à une absorption du bain de 100%, enroulées avec deux autres bandes sèches de cette serge de cellulose et laissées au repos pendant 6 heures. L'enroulement a été réalisé de façon qu'entre la
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bande chargée d'une solution de prdcondennat et la bande char- déa de la solution de catalyseur se trouve un tissu sec. Après repos, on a procédé à la finition, selon la manière habituelle, par un séchage et une condensation.
EXEMPLE 7.
Une gabardine coton-polyeater (rapport du mélange de fibres de ,,polyester à coton 5050) a été imprégnée à l'aide ? d'un bain renfermant par litre 600 g. d'une solution aqueuse
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de formaldéhyde à 30 et 250 g d'une solution aqueuse 4tacide elilorhydrique à 36, et enroulée avec deux bandes sèches du à même tissu. Après un temps de séjour de 3 heures, on a procédé à la finition, selon la manière habituelle, par lavage neutra- lisation et séchage. Le tissu ainsi apprêté présente un bon
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effet "no-iron".
EXEMPLE 8.
Une' serge de coton a été imprégnée à l'aide d'un bain renfermant par litre 30 g de brun orangé "procion HGS", 200 g d'urée et 20 g de carbonate de'sodium anhydre, exprimée jusqu' à une absorption du bain de 70%, enroulée avec une bande sèche du même tissu et laissée au repos pendant 4 heures. Après de temps de séjour, le tissu a été séché, condensé et fini selon la manière habituelle.
Par rapport du procède connu selon lequel une bande de tissu est teinte avec un bain dont la concentration en colorant est deux fois plus faible, le procédé selon l'invention prooure un rendement du colorant plus élevé et àpporte en outre une économie de frais de séchage, étant donné que pour deux bandes de tissu il suffit d'évaporer la même quantité d'humidité quo pour une seule bande du procédé connu.
REVENDICATIONS.
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1.- Procède pour obtenir de faibles absorptions de bain dans' des bandes texdiles qui contiennent des fibres de oellu- loue ou de cellulose régénérée, caractérisa en ce qu'on imprègne les bandes de la manière courante avec des bains aqueux, en ce qu'on les exprime et les bobine ensuite conjointement avec l à 3 bandes sèches de la même.matière par bande de textile humide. en ce qu'on les laisse, séjourner pour la répartition du bain et en ce qu'on termine ensuite suivant le sodé habituel.