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"bloc formant projectile à propulsif liquide"
La présente invention a trait à un bloc actionne par un explosif et, en particulier, à des balles et à des fixateurs du type formant projectile, dont chacun comprend et utilise une charge propulsive liquide.
Un des buts de la présente invention consiste à proposer une balle ou un fixateur formant projectile d'un type relativement simple, sans amorce, qui a recours à la compression
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adiabatique d'un gaz dans la chambre de compression ou d'un ca- non de pistolet ou d'outil pour allumer le propulsif et en provo- quer la dilatation explosive, ce qui écarte la nécessité de trans- porter une charge propulsive avec un mélange d'amorçage, séparé- ment de la balle ou de l'autre bloc formant projectile.
Un autre but consiste à proposer une structure de pro- jectile simple, comprenant une charge de nitrates alkyles liqui- des mélangés, un piston de pompe, et un joint 4 briser, tout ce faisant partie intégrante d'un bloc formant projectile.
Un autre but consiste à proposer une structure de projectile comportant initialement une cavité sensiblement remplie de propulsif, ce qui écarte la nécessité de prévoir un espace destiné à une cavité supplémentaire apte à recevoir une phase gazeuse adiabatiquement compressible pour l'allumage du propulsif, mais comportant finalement un corps plein au maximum, apte à être projeté, du calibre voulu pour la projection par un canon.
Un autre but consiste en une balle ou en un fixateur comportant une charge propulsive liquide, qui écarte la nécessi- té d'utiliser des enveloppes de cartouche, de les extraire ou de les éjecter, de même que la nécessité d'utiliser des dispositifs d'emmagasinage et de mesure.
Un autre but encore consiste à proposer une balle ou un fixateur comportant une charge de propulsif correcte et un moyen destiné à injecter cette charge dans la chambre de compres- sion et de mise à feu d'une arme à feu ou d'un outil.
Un atre but encore consiste à proposer un appareil de tir simple, mais robuste. L'appareil est apte à injecter la charge de propulsif liquide dans une chambre de compression et d'appliquer la compression pour effectuer l'allumage, sans utili- ser de réservoir à propulsif, de divers organes de mesure de flui- de et de vannes à fluides, et d'appareil de pompage agissant di- rectement sur le propulsif en provoquant des détériorations.
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D'autres buts et avantages apparaitront à la leotu- ' re de la description de diverses réalisations représentées par les dessins annexés.
La figure 1 est une vue longitudinale en seotion d'une balle selon la présente invention, représentée avant le tir,
La figure 2 est une vue longitudinale, représentée également en section, de la même balle, représentée après le tir. '
La figure 3 est une section partielle longitudinale d'un fixateur du type formant projectile selon une autre réalisa- tion de la présente invention, représenté avant l'enfoncement ou le chassage par explosif par un appareil d'enfoncement ou de ohassage dont seule une partie se voit sur la figure.
La figure 4, est une vue du même fixateur, représenté après son enfoncement ou son chassage,
La figure 5 est une vue fragmentaire d'un appareil convenable de tir ou de ohassage selon la présente invention, représentant les pièces et une balle du type de celle que repré- sente la figure 1 dans la position où elles sont prêtes au tir.
La figure 6 représente l'appareil et la balle dans la position de mise en chambre ou en tonnerre et de pompage.
La figure 7 représente l'appareil et la balle pendant l'allumage.
La figure 8 représente l'appareil dont certaines des pièces sont en voie d'être repoussées par les gaz propulsifs en combustion après l'allumage, afin de remettre ces pièces de nou- veau dans la position où elles sont prêtes au tir.
Comme le montre la figure 1, on propose une balle em- bryonnaire 77, consistant en la gaine htbituelle 1, fuite d'un alliacé convenable à base de cuivre, on une section de noyau fron- tale pleine 2, faite généralement de plomb ou d'un alliage du plomb, et en une section de noyau arrière 3, montés à frottement dans la gaine et déplacée vers l'arrièrs à partir de la section frontale pour former une cavité 4, qui contient une charge 5 d'un mono-propulsif liquide.
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Par exemple, dans une balle typique de calibre 0,45, une cavité ayant un volume et contenant une charge d'environ 0.5 centimètre cube peut être utilisée; c'est- dire que la cavité doit être quasi complètement remplie d'un propulsif à nitrate alkyle, sauf quelques pour cent de sa capacité volumétrique,lais- sés à la dilatation et à la contraction thermiques du liquide.
Un propulsif liquide convenable est un mélange de nitrate d'éthyle et de nitrate de propyle normal. Spécifiquement, 60 pour cent molaires de nitrate .d'éthyle mélangés au nitrate de propyle nor- malt mélange connu aux Etats-Unis sous la désignation 60:40 EPN, constituent un propulsif qui s'avéra d'une sensibilité et d'une sûreté convenables du point de vue de l'allumage par compression adiabatique et de celui de la stabilité.
La section de noyau arrière saille de la gaine et est scellée par l'anneau 6 d'un produit de scellement tel que la soudure douce ou une résine époxy; cette section de noyau arrière 3 a une ouverture centrale 7 qui forme un passage d'élection her- métiquement fermé par un bouchon 8 d'une matière combustible con- venable telle que le polyéthylène, monté à pression danscette mince ouverture pour empêcher les pertes de propulsif avant l'em- ploi. La fermeture 8, qui peut être en outre scellée et maintenue par l'application d'une résine époxy adhésive 9, est agencée pour se rompre dès que la section de noyau arrière 5 est repoussée vers l'avant par une poussée appliquée à l'extrémité de queue de la section, sur le biseau 10 prévu à cet effet.
Après le tir, le projectile prend la forme finale de la balle 15, représentée figure 2, où les sections 2 et 3 sont mises en butée à l'intérieur le la douille pour former une balle sensiblement pleine, caractérisée par des paramètres ballistiques externes voulus.
Le tir supprime la cavité 3 et, sauf en ce qui conoer- ne la présence de l'ouverture centrale restante 7, la balle pro- jetée 15 est toute ordinaire quant à son aspect et son comporte-
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ment, par comparaison aux formes embryonnaires 11.
Les sections de noyau peuvent être d'une matière convenable quelconque,telle que l'acier, ou une combinaison. de matières aptes à assurer les caractéristiques voulues de poids et/ ou de dureté et d'équilibre, les propriétés de percement de blin- dage ou les propriétés d'épanouissement dum-dum voulues.
figure 3, le bloc embryonnaire 16 a une forme conve- nant pour passer à la forme finie finale du fixateur 18, repré- senté figura 4, chassa dans une plaque de support 19'
Ce bloc a une section de fixateur principale il d'acier, de dureté convenable et de résistance voulue, ayant une pointe de percement amenuisée en ogive, 22, et une extrémité arrière filetée ou autrement façonnée et élargie 23, qui se présente généralement comme on le voit pour rendre la section 21 apte a fixer les objets à supporter.
Une extrémité de la section prinoipale est creusée à l'arrière pour former une cavité à propulsif 24, contenant le mélange EPN, 25, et contenant partiellement la section 28 de bouchon de compression, qui ferme la cavité et qui est maintenue dans la section creuse 21 par frottement ot/ou par un adhésif, à l'aide d'une bague d'étanohement d'un adhésif à résine époxy 29.
Au lieu des passages centraux, la section de bouchon comporte des dentelures longitudinales 30 qui forment des passages autour de sa surface cylindrique, passages destinés à l'éjection du propulsif lorsque le joint 29 est rompu quand la section de bouchon 28 est poussée vers l'intérieur par un plongeur 31 pour remplir la cavité 24 et chasser le propulsif dans la chambre de compression 32, formée dans le Canon de l'outil.3', autour du plongeur, entre le bloc de fixateur 16 et un plongeur ou piston de compression 34 monté coaxialement pour coulisser vers l'avant par rapport au plongeur 31, après que ce durnier a terminé sa poussée vers l'avant sur la section de bouchon de fixateur.
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Le plongeur 31 et la section 28 ont des 'aeaonvexee 35 et 36, respectivement, qui se juxtaposent pour permettre 1' ap- plication de la pression du propulsif allumé sur les deux sections du fixateur et éviter leur séparation*
Les dentelures 30 ont la forme de deux ou de trois' fentes, de préférence, fentes qui sont également espacées autour de la circonférence de la section 28.
Pour introduire le bloc de fixateur formant projectile 16 dans le canon 33 de manière à établir un joint voulu et une
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résistance initiale voulue et assurer ainsi l'6tanoh'ité silex- trémité avant de la chambre de compression, on utilise un collet côné d'arrêt de tir, 40, qui converge vers l'avant pour s'ajuster
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entrt l'embase c8née de l'outil, 41, menant de la chambre ou du tonnerre au canon, et l'embase o8n6o 42 du fixateur. Le collet est fait d'une matière convenable plastiquement déformable, métal- lique ou plastique, telle que l'aluminium mou, un alliage 50: 50 de plomb et d'étain ou une polyoléfine aisément combustible, telle
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que 1o11éthylèn..
Suivant une variante, le collet peut être formé d'une pièce sous la forme d'une ailette mince, aisément déformeblue, s'étendant ciroonférentiellement vers l'extérieur entre les filets et l'embase oonée. Celui-ci, tout comme le métal malléable et le polyéthylène combustible, présente l'avantage de ne laisser aucune bague résiduelle dans le canon du pistolet ou de l'outil après le tir.
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Dans le dispositif du pistolet des i''e r 6 8 l'er- rêt de tir et l'étanohement'dans le canon 50 sont assurés en poussant le bloc formant projectile en place jusqu'au commencement des rayures 51 au moyen d'une culasse mobile composée 52 dont une partie a une course courte, destinée à extraire le bloc hors du magasin 53 et à le disposer dans la chambre ou le tonnerre 54 du
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pistolet. La culasse mobile, tout comme dans le dispositif d' aationnement représenté figure 3$ a deux parties ooax1alea . à savoir un plongeur de culasse 56 qui forme un manohon autour d'un
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piston interne de compression de propulsif, 57. Ces éléments correspondent respectivement au plongeur 31 et au piston 34, figure 3.
Le plongeur 56 est sollicité vers l'avant par le ressort à boudin de culasse mobile 58 et est déplacé vers l'avant lorsque la gâchette 59 de la culasse mobile, qui est sollicitée par le suiveur de gâchette 60 et son ressort 61 en prise avec l'encoche de gâchette 62, est dégagée de l'encoche par suite de l'aotionnement de la détente (non représentée). Le plongeur actionné vient alors en prise à l'endroit du biseau 10 avec la section de piston 3 du bloc formant balle et pousse la gaine de la balle en place tout en étanchant la chambre ou le tonnerre du pistolet, 54, par rapport au magasin 53, par un effet de vanne formant manchon, comme le montre la figure 6.
A cette étape, se trouve formée une chambre de compression 63 dans le plongeur tubulaire, entre la bal le et la tête 64 du piston de comprebsion. La suite du mouvement vers l'avant du plongeur chasse la section 3 de la balle vers l'avant de manière à rompre les joints en 6 et en 9 et à déloger le bouchon 8 de manière que la section chassée 3 puisse se comporter en piston qui agit directement sur le liquide propulsif pour le faire passer par l'ouverture 7 dans la chambre 63, comme le montre la figure 6.
L'actionnement subséquent de la détente relâche le piston de compression 57 qui agit sur le mélange de liquide et de gaz pour effectuer la compression adiabatique de ce dernier et l'allumage du premier, comme le montre la figure 7.
Ce système, qui permet la formation d'une culasse formée, convient admirablement à l'armement automatique par l'effet explosif agissant vers l'arrière et dû aux gaz propulsifs dont la pression s'exerce sur le piston et le plongeur de la culasse mobile après le tire
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La pénétration des crasses est évitée, puisque le système est fermé et ne requiert aucune communication avec l'ex- térieur à la faveur d'ouvertures et de fermetures lors de chaque tir, pour l'éjection, comme c'est le cas de systèmes qui font usage d'une enveloppe de cartouche,
Il est entendu que la balle des figures 1 et 2 ne doit pas nécessairement être gainée et que la section de noyau frontale peut être d'une pièce avec la gaine représentée.
La section arriè- re de la balle peut prendre la forme centralement percée ou la forme de la section de bouchon dentelé de manière uniforme des figures 3 et 4. Pareillement, ces dentelures qui forment des pas- sages à la surface externe du bouchon peuvent être remplacées par un passage central destiné à l'éjection du propulsif.
Le moyen destiné à obturer l'ouverture d'éjection adhè- re à l'une des sections du bloc et est apte à se rompre pour une force prédéterminée du plongeur pour relâcher le propulsif en vue de l'allumage adiabatique.
En tous cas, le creux prévu dans la section de corps et aussi la section de bouchon ont tous deux une configuration cylindrique complémentaire pour assurer à ces éléments un montage à frottement qui cède sous une poussée avant pour permettre un effet de télescopage entre les sections, en vue de faire décroître le volume de la cavité et l'éjection de la charge de propulsif, à force, par le passage d'éjection, de manière à effectuer une ali- mentation quasi instantanée en combustible de la chambre de compres sion et de combustion.
Pourplus de. sécurité,les cavités 4 et 24 sont quasi complètement remplies de liquide, en laissant un volume non-rempli f insufisant pour un allumage prématuré par effet adiabatique, contrairement à la chambre de compression du dispositif de tir ; où la charge de propulsif liquide est d'environ 15 pour cent environ 45 pour cent du volume initial. Le plongeur d'éjection de liquide de la culasse mobile a de préférence une course plus
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courte que celle du piston de tir servant à la compression adia- batique,,
REVENDICATIONS
1.
Bloc formant projectile explosif, oarac- térisé en ce qu'une section de corps a une extrémité avant poin- tue pleine et une extrémité arrière comportant un oreux cylindri- que qui s'étend longitudinalement à partir d'une ouverture du corps, située à l'arrière, jusqu'à une surface de fond située dans! ledit corps, une section de bouchon d''une configuration oylindri- que complémentaire, qui seloge à glissement dans une partie dudit creux et qui est déplacée vers l'arrière à partir de ladite sur- ! face pour délimiter, dans ledit bloc, une cavité ayant une oer- taine profondeur dans la direction longitudinale, située entre lesdites sections,
et une allonge de ladite section de bouchon saillant vers l'arrière à partir de ladite ouverture d'au moins ladite profondeur, une charge de monopropulsif liquide remplis- sant sensiblement ladite cavité, une ouverture dans au moins une desdites sections, s'étendant longitudinalement à partir de ladi- te cavité, jusqu'à l'arrière dudit bloc pour éjecter le propul- sif à l'extérieur du bloc, et un moyen adhérant à au moins une desdites sections pour fermer ladite cavité et pour fermer ladi- , te ouverture de manière à se prêter à la rupture à une pression prédéterminée dudit monopropulsif, établie lorsque ladite seo- tion de bouchon est déplacée de manière à l'appliquer contre la- dite surface-de fond.
2, Bloc selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ouverture est constituée d'un passage central prévu ' dans la section de bouchon, le moyen adhérent ayant la forme d'u- ne bague entourant ladite section, un organe de fermeture se trou- vant à l'endroit deladite ouverture.