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Procédé pour le dépistage non auditif de signaux perturbateurs de porto-enregistrement .
L'invention concerne un procédé pour dépister d'une manière non auditive au moins en grande partie des signaux perturbateurs impulsionnels existant sur les porteurs d'enregistrements de si- gnaux acoustiques, signaux perturbateurs dont le flanc avant et le flanc arrière sont pratiquement symétriques par rapport à la valeur extrême.
De tels signaux perturbateur* existent par exemple sur les disques phonographiques par suite de défauts dans la matrice utilisée pour la fabrication de ces disques et d'interruptions dans la Matière d'enregistrement des bandes de magnétophone. Il est d'usage dû dépister ces signaux à l'ouïe, ce qui non seulement man- que d'objectivité mais demande beaucoup de temps étant donné que l'auditeur est occupé pendant tout le passage de l'enregistrement.
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Selon l'invention, on évite cet inconvénient en explorant le porte-enregistrement de 1'arrière vers l'avant et en appliquant les signaux de sortie, munis des signaux perturbateurs, ainsi obte- nus à un dispositif comprenant des moyens qui ne transmettent que la gamme de fréquences caractéristique pour les signaux per- turbateurs et des moyens qui réagissent sur la différence en temps d'accroissement du flanc avant des signaux perturbateurs et des signaux utiles dans le sens de déplacement inverse du porte- enregistrement.
Les signaux utiles présentent en effet la particularité que leur flanc avant peut être assez raide mais que leur flanc arrière l'est moins par suite de l'évanouissement lent des signaux, phénomène qui peut encore être renforcé par la présence d'écho.
Par contre, les signaux perturbateurs sont pratiquement symétriques par rapport à leur valeur extrême et ont, en général, un caractère plus ou moins impulsionnel. Lorsqu'on passe le porteur d'enregis- trement de l'arrière vers l'avant, les signaux sont inversés en fonction du teaps et on obtient un flanc avant peu abrupt des signaux utiles et un flanc avant abrupt des signaux pertur- bateurs, En appliquant le signal combiné à un dispositif compre- nant des moyens qui réagissent sur la différence en pente, donc en temps d'accroissement des flancs avant des signaux perturba- teurs et des signaux utiles en sens inverse, on peut déterminer rigoureusement l'emplacement de ces signaux perturbateurs.
Suivant une autre particularité de l'invention, les signaux perturbateurs sont appliqués, simultanément avec des signaux uti- les, après filtr&ge des gammes de fréquences non caractéristiques pour des signaux perturbateurs et un redressement bilatéral, & un diviseur de tension ohmique et à un intégrateur, après quoi les deux signaux de sortie sont appliqués chacun-à une entrée d'un amplificateur différentiel.
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Le signal parvenant dans le diviseur de tension est à cha- que Instant directement proportionnel au signal d'entrée. Lorsqu' or. applique à 1'intégrateur une tension constante, on choisira la tension de sortie d'une manière telle qu'elle soit plue grande que la tension de sortie du diviseur de tension. De Même, lors- qu'une tension progressivement croissante est appliquée aux deux éléments alors que le temps d'accroissement du flanc avant de cette tension est plus grand que le temps RC de l'intégrateur., la tension fournie par l'intégrateur sera plus grande que celle fournie par le diviseur de tension. Toutefois, lorsqu'on appli- que une brusque pointe de tension, au début le signal de sortie du divisour de tension sera plus grand que celui de l'intégrateur.
Ce cas se présente lorsqu'on applique le signal d'un porte-enre- gistrement explora de 1'arriéra vers l'avant, signal qui comporte outre les signaux utiles un signal perturbateur, à un diviseur de tension età un intégrateur. Les gammes de fréquences caracté- ristiques pour les signaux perturbateurs te trouvent pour le cris- sement dans les disques phonographiques dans les gammes de fréquen- ces supérieures à 6000 Hz, et pour le pleurage à de, fréquences supérieures à 10.000 Hz tandis que, d'une façon générale, les cra- quements se trouvent dans une gamme de fréquences plus basse.
Le redressement bilatéral des signaux est nécessaire pour signaler les signaux perturbateurs d'une polarité quelconque, l'amplificateur différentiel fournissant toujours un signal de sortie de même pola- rité. Il est évident que l'on peut ainsi localiser d'une manière non auditive les signaux perturbateurs en faisant en sorte que la tension de sortie de l'amplificateur différentiel commande par exemple un relaie qui, en présence d'un signal perturbateur, bloque le porte-enregistrement ou en connect&nt la sortie de l'amplificateur différentiel à un appareil auto-enregistreur.
On dispose ainsi de la possibilité de faire contrôler simultanément plusieurs enregis- trements par une seule personne.
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une autre particularité de l'invention est que les signaux perturbateurs sont appliquas, ensemble avec les signaux utiles, après filtrage des gammes de fréquences non caractéristiques pour les signaux perturbateurs, à un amplificateur dont les signaux de sortie sont Maintenus à une valeur constante à l'aide d'un signal do réglage déduit du signal alors que les signaux d'entrée correspondants ont un temps d'accroissement qui correspond à la durée d'évanouissement la plus courte possible des signaux utiles, tandis que les signaux perturbateurs provoquent un accroissement temporaire du signal de sortie.
De ce fait, on peut obtenir également, d'une manière simple, une séparation entre les signaux perturbateurs à signaler et les signaux utiles*
Suivant une autre particularité de l'invention, des signaux perturbateurs ne sont signalés que lorsque le rapport de leur am- plitude à celle des signaux utiles non filtrés dépasse une valeur déterminée* On évite ainsi que les signaux perturbateurs dont l'amplitude est telle par rapport aux signaux utiles non filtrés, que ces signaux perturbateurs no sont plus gênants, soient néan- moins signalés, ce qui créerait un travail inutile.
Une autre particularité encore de l'invention est que la signalisation des signaux perturbateurs s'effectue uniquement lorsque la valeur des signaux perturbateurs dépasse une valeur déterminée. Il en résulte que la signalisation de très petis signaux perturbateurs est évitée lors de faibles amplitudes de si- gnaux utiles ou en l'absence de signaux utiles. C'est le cas pour un sillon non modulé dans les disques phonographiques.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre écornent l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de l'invention.
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La fig. 1 représente les variations, en fonction. du temps, d'un signal perturbateur et d'un signal utile,
La Fig. 2 représente un dispositif conforme à l'invention comprenant un diviseur do tension et un intégrateur.
La Fig. 3 représente un dispositif comprenant un amplifie * teur limiteur,
La Fig. 4 donne les variations en fonction du temps des tensions d'entrée et des tensions de sortie de 1'amplificateur 11- miteur d'un signel perturbateur.
La Fig. 5 montre les mêmes variations pour un signal utile
La Fig. 6 représente un dispositif dans lequel la signa- lisation no se produit que lorsque le rignal perturbateur dépasse une valeur absolue déterminée et que le rapport de son amplitude à celle du signal utile dépasse une valeur déterminée.
La Fig. 1 représente les variations en fonction du temps d'un signal perturbateur dans le dispositif enregistreur d'un por- teur d'enregistrement et la fig. lb montre les mêmes variations d'un signal utile. On constate nettement que le flanc avant et le flanc arrière d'un sicnal perturbateur sont assez raides tandis que le.flanc arrière du signal utile décroît beaucoup moins rapide- ment. La vitesse à laquelle 1'amplitude du signal utile décroît peut être d'environ 60 dB et 40 msec. en admettant que 40 msec. est le temps d'évanouissement le plus court pour les hautes fré- quences* Une v&leur appropriée pour la signalisation de signaux perturbateurs est un rapport de leur intensité à celles des signaux utiles de 10 dB.
Dans le cas d'un temps d'évanouissement de 40 moto pour une baisse d'amplitude de 60 dB, ces 10 dB sont atteints en environ 6 osée. Il en résulte que le temps RC de l'intégrateur doit être plus petit qu'environ 6 msec.,, donc par exemple 1 à 2 msec.
Sur la fig. 2, le filtre 1 transmet les fréquences caracté- ristiques pour les signaux perturbateurs qui se produisent et les conduit à un redresseur bilatéral 2. Le signal redressé est en même temps appliqué, par l'intermédiaire d'un diviseur de tension
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3, à une entrée d'un amplificateur différentiel 7 et à la seconde entrée de cet amplificateur par l'intermédiaire d'un intégrateur foncé par la résistance 4 montée en série avec le montage en parallèle d'un condensateur 5 et d'une résistance 6.
En cas d'existence d'un signal perturbateur il ne se produit alors qu'un seul si?nal de sortie, car l'amplificateur différentiel est réglé de façon qu'il ne rosisse que lorsque la tension du diviseur de tension 3 est plus grande que celle de l'intégrateur 4, 5, 6. Par suite du redresseur bilatéral 2, tant les signaux à flanc positif Que ceux à flanc négatif sont signales. Le signal de sortie de l'amplificateur différentiel 7 peut être utilisé pour la signalisation du signal perturbateur, par exemple par l'arrêt automatique du tourne-disque ou du magnétophone.
Dans le dispositif représenté sur la fig. 3, les si gnaux perturbateurs et les signaux utiles sont appliqués à un filtre 1 qui transmet les fréquences caractéristiques pour les signaux per- turbateurs et les applique à un amplificateur 8 dont la tension de sortie est maintenue constante pour les signaux dont le flanc avant, lors du passage de l'arriéra vers l'avant du porteur d'enregistre- ment, a un temps d'accroissement plus grand ou égal à celui d'un signal à temps d'évanouissement le plus court, donc plus grand que 60 dB par 40 usée.
Le signal de sortie du filtre 1 est en même temps appliqué à un redresseur 2 et ensuite à un intégrateurconsti- tué par le montage en série d'une résistance 4 et du montage en parallèle d'un condensateur 5 et d'une résistance 6. Le signal de sortie de cet intégrateur fait office de signal de réglage pour le gain de l'amplificateur 8. En cas d'existence d'un signal per- turbateur, le signal de sortie dépassera temporairement le signal de sortie M'état réglé de l'amplificateur. Le tout est indiqua sur la fig. 4a qui représente un signal perturbateur d'entrée, tan- dis que la fig. 4b contre le signal de sortie correspondant qui dépasse initialement le niveau n à l'état réglée Les figs.
5a et 3b
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montrent le même fait pour un signal utile dont le flanc avant est moins raide* Ici le niveau n n'est pas dépassé. Sur la fig. 6, le signal est appliqué à un montage analogue à celui de la fig. 1 et les éléments correspondants portent les mêmes chiffres de réfé- rence. Outre le signal filtré et redressé du montage redresseur 2, on applique maintenant à l'intégrateur 4, 5, 6 une partie réglée du signal non filtre par l'intermédiaire d'un diviseur de tension
9 et d'un redresseur 10 et, de ce fait, seuls sont signalés, les signaux perturbateurs dont l'amplitude dépasse d'une valeur déter- minée l'amplitude des signaux utiles. La grandeur de ce rapport se règle à l'aide du diviseur de tension 9.
De plus, on applique au montage intégrateur 4, 5, 6, par l'intermédiaire d'une diode 11, une tension continue réglable 12, de sorte que le niveau des ten- sions perturbatrices à signaler est réglé vers le bas d'une manière telle que, par exemple en l'absence de signaux utiles, les très petits signaux perturbateurs ne sont plus signales. La diode 13 sert à séparer du diviseur do tension 3 les signaux appliqués au montage intégrateur par l'intermédiaire des diodes 10 et 11.
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