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La présente invention concerne les engrenages à rapport de multiplication variable, destines plus particulièrement à servir d'engrenages correcteurs pour la priée en considération des paramètres intervenant dans une opération de mesure, de commande.
Il existe déjà un trbs grand nombre d'engrenages de ce genre. Les réalisations connues présentent l'inconvénient de nécessiter des efforts moteurs notables, trop importante dans de nombreux cas d'application pratique, notamment dans le domaine
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de la métrologie et de la régulation, et qui deviennent ainsi une cause d' erreur. Un autre inconvénient de ces mécanismes connue réside dans leur encombrement, qui conduit à des dimensions beaucoup trop grandes des appareils qu'ils équipent, @
La présente invention a pour objet un engrenage à rapport de multiplication variable, dans lequel l'énergie motrice nécessaire est minimale et qui convient par conséquent tout particulièrement dans tous les cas ou les efforts moteurs disponibles sont réduits,
mécanisme qui se distingue en outre par son très faible encombrement.
Dans l'engrenage selon l'invention, les éléments menant et mené sont deux leviers dont les axes de rotation se trouvent à distance fixe l'une de l'autre, à savoir un levier menant qui possède une longueur utile variable qu'un organe-pilote règle en fonction de la valeur d'un paramètre variable et que fait tourner la grandeur devant être corrigée, et un levier mené qui possède une longueur utile fixe et est soumis à l'action d'une force de rappel, levier auquel est imprimé, à partir d'une position de départ, un déplacement angulaire qui représente le rapport de multiplication corrigé et qui est transmis par leditlevier mené par l'intermédiaire d 'un accouplement dont l'élément de sortie est mis dans l'impossibilité de retourner en arrière,
des moyens de commande étant prévus pour amener cet accouplement à chaque fois en prise peu de temps avant que ne commence l'entraînement de l'élément mené et pour le libérer de nouveau peu de temps après la fin de cet entraînement,
La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
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La figure 1 illustre le principe de fonctionnement du mécanisme.
La figure 2 représente schématiquement une forme de réalisation du mécanisme,
Le mécanisme selon l'invention comprend deux leviers a et b (figure 1) dont les axes de rotation se trouvent à une distance invariable c l'un de l'autre. Le levier a est menant et possède une longueur utile variable, dont le réglage est assuré par un organe-pilote, non représenté, en fonction de la valeur d'un \ paramètre variable.
La grandeur devant être corrigée fait tourner ce levier par l'intermédiaire d'un arbre 1, qui est par exemple l'arbre d'entraînement d'un compte-tours ou d'un débitmètre,
L'organe-pilote du facteur de correction peut être un appareil de mesure, d'indication ou de commande quelconque, fournissant un effort moteur proportionnel à la valeur du paramètre variable, par exemple un thermo-dynamomètre (transmetteur de température ou de différence de température), un transmetteur de pression ou de pression différentielle, un transmetteur-totalisateur de pression (par exemple de pression absolue), un transmetteur de facteur de réduction de volume, tel qu'un réservoir de gaz de comparaison, un quotientmètre ou un appareil de mente genre,
pour sien tenir aux domaines touchant la mesure des débits de gaz avec correction en fonction de l'état du gaz, ou la détermination des quantités de chaleur, domaines qui ne représentent qu'une faible partie des possibilités d'application pratique de l'invention.
Le levier b est mené. Il tourne autour d'un axe 2 et possède une longueur fixe. L'agencement des leviers est tel que, dans tous les cas pouvant se présenter, la longueur utile totale des deux leviers est supérieure la distance c entre leurs axes, de sorte wue le levier b est obligatoirement entraîné à chaque tour du levier a,
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Le levier b est soumis à l'action d'une force de rappel, matérialisée par un ressort ou un contrepoids.
Sur la trajectoire de ce levier et, de préférence, dans un plan passant par les deux axée de rotation, se trouve une butée 3 ou analogues, qui définit la position de départ à laquelle est ramené ou dans laquelle retombe le levier b sous l'action de la force de rappel précitée, à la fin de son entraînement par le levier a, alors que celui-ci poursuit sa rotation.
A son extrémité voisine de l'axe de rotation 2, le levier b porte le dispositif d'accouplement mentionné plus haut et qu'il n'a pas été jugé nécessaire de faire figurer au schéma de principe, Ce dispositif est constitué, dans le cas le plus simple, par une roue libre, dont la sortie transmet l'avance corrigée par le mécanisme et est rendue irréversible grâce à un moyen de freinage, tandis que l'entrée de l'accouplement est ramenée en arrière par' le levier b, dont l'entraînement est terminé, jusqu'à la position de départ définie par la butée 3.
Cet accouplement peut d'ailleurs être aussi bien un embrayage traditionnel du type à friction ou analogue et comporter un levier d'aotionnement commandé dans le sens de l'embrayage et du débrayage par des organes tournant en même temps que le levier a, tandis que l'élément de sortie de cet embrayage est rendu irréver.. sible par des moyens de freinage, ainsi qu'il vient d'être exposé;
Le fonctionnement du mécanisme selon l'invention se oomprend aisément.
Lorsqu'une variation du paramètre considéré détermine une augmentation de la longueur utile du levier a, l'angle de débattement du levier b à partir de la butée 3 augmente également et le rapport de multiplication est porté de
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D60 à 36o 4 (a + A a)
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Il peut être démontré mathématiquement que la relation entre la variation de longueur #a et variation angulaire # [alpha]qui en résulte possède, avec une approximation suffisante, une caractéristique linéaire constante sur une plage étendue. Etant donné que cette plage coïncide avec celle dans laquelle une telle caractéristique est également demandée dans les cas pouvant se présenter, les possibilités d'application de l'invention sont très larges.
La figure 2 représente, à titre d'exemple, les détails de construction du mécanisme selon l'invention.
Le levier a est entraîné en rotation par un arbre 1, qui entraîne en môme temps, par un train d'engrenage 4, 5, un mécanisme 6 servant au oomptage ou à l'indication de la grandeur . de mesure ou de commande non-corrigée. Le levier a est monté dans un support 7 normal à l'arbre 1 et tournant avec celui-ci, et peut coulisser longitudinalement dans ledit support. Ce dernier est pourvu d'une came de guidage 8 ou organe équivalent, destiné à empêcher le levier d'imprimer au levier b une accélération initiale trop élevée, c'est-à-dire à assurer un démarrage sans à- coup et un soulèvement progressif du levier ± Jusqu'à la fin de sa course.
L'extrémité libre de la came 8 se trouve à l'intérieur d'un cercle, dont le rayon est défini par la longueur utile la plus petite que peut pronaru dans la pratique le levier a.
Le support 7 du levier a porter, de plus, un organe de commande 9 à extrémités recourbées, qui coopère avec le levier d'aotionnement 10 d'un accouplement 11, 12, tourillonné sur l'axe 2 et servant à transmettre la rotation angulaire du levier b. Peu avant le commencement de l'entraînement du levier b par le levier a, l'organe de commande 9 amène le levier d'actionnement 10 en position d'embrayage de l'accouplement, à l'enoontre de l'action d'un ressort de rappel 13, pour libérer de nouveau le levier d'action-
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nement 10 et le ressort de débrayage 13 peu de tempa après la fin du déplacement du levier b.
Le ressort en question peut être une simple lame d'écartement, insérée entre les deux demi- accouplements 11 et 12,
Le levier b est fixé au moyeu du demi-accouplement 11 et l'ensemble est agencé de telle manière qu'à l'instant où cesse l'entraînement du levier b par le levier!. et où l'accouplement 11, 12 est libéré, le levier b est ramené par son propre poids à sa position de départ fixée par la butée 3, tandis que, sous l'effet d'un frein 14 ou élément équivalent soumis à l'action d'un contrepoids ou d'un ressort, le demi-accouplement 12 se trouve bloqué, en même temps que les organes menés 15, 16, 17, 18 qui y font suite et le mécanisme de comptage ou d'indication 19, qui ne peuvent plus revenir en arrière.
La butée 3 est constituée dans le présent exemple par un petit aimant, qui fait fonction de dispositif de sécurité en empêchant le levier b de s'immobiliser en cours de descente avant' d'avoir rencontré la butée. Il suffit pour cela d'un champ magnétique extrêmement faible, dont l'influence sur 1'entraînement: du levier b par le levier a est pratiquement négligeable. Une vis- pointeau 20, prévue à l'extrémité libre du levier b, permet de régler aveo précision la position occupée au départ par le levier, à l'instant où il commence d'être entraîné par le levier a.
En variante du mode d'exécution sus-décrit, il est possible d'assujettir l'organe de guidage 8 directement au levier a, ou de cintrer convenablement ce levier, qui fait alors fonction de came de guidage. La came 9 commandant le levier d'actionnement 10 peut être également assujettie directement au levier a, Pour des appareils comportant une transmission à distance de l'entraînement corrigé, la disposition générale reste sensiblement inchangée et il
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suffit de remplacer les organes de transmission 16, 17, 18 par un transmetteur h impulsions ou élément analogue, ou encore d'ajouter un tel élément aux organes de transmission précités, Il a semblé superflu d'établir des dessins particuliers pour représenter ces variantes.
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Le réglage oontinu de la longueur utile du levier a peut intervenir aussi bien d'un côté que de l'autre de son axe de rotation. La disposition et la conformation des moyens constructifs que nécessite ce réglage, ainsi que la conjugaison de ces moyens avec les organes-pilotes de correction utilisés dans chaque cas, sont choisies en fonction des conditions d'application particulières considérées.
Il va de soi que l'on peut apporter des modifications aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits$ notamment par substitution de moyens techniques équivalente, sans que l'on sorte pour cola du cadre de la présente invention.
REVENDICATIONS.
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