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    PROCHE  D'AFFINAGE DES   FONTES   
On sait que les différents procédés d'affinage de la fonte   consistent   essentiellement à brûler le carbone contenu dans la fonte et à scorifier les impu-   roté  qu'elle   contient),   notamment le silicium, le soufre et le phosphore. Selon une pratique courante, on constitue à la surface des bains de métal fondu un laitier basique au moyen d'apports de chaux dont   l'action   désulfurante et déphosphorante est bien connue. 

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 malgré leurs t".'. t n phophdre xa ' contes h6matïtes sxigétit, pour leur désulfuratltm, d'Importante dé chaux.

   Pour obtenir un laitier ' ' -liquide on est alors ardond à oxyder une certains quantité do fer qui passe dane la Scorie sous forme dP6xyde ferreux et en augmente la ±tiàitoiiit<±* Cette goopittaatlon ûu' fôf entraîne des pertes de métal qui ne sont pas n6gligeablog.et lorsqu'on veut 
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 constituer de grandes Quantités de laitier tout en' 
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 limitant ces pertes do fer on Ajoute iux sucrier des fondants COMMO par exespla de Illumine ou du Spath- fluor* #-" Lo but do la pr4dnta iV fttioti d>améliorer la.. d4phoophoratton et la dc.'1ïüxu.an des fortes .;

  3.üaa en augmentant la quantité de, chez liq.u<sf ii$  à la surface du bain, tout eh limitant le peitteà da fôr pur 1 
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 laitier* 
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 A  et effet* la présente invention, a pour abd ' un procéda de conversion des fontés, d>eriziage, on une 'ou plusieurs phased, daild lequel te bonstituë à la surface du bairi Mjtalliq.ue 'un laitier # ëiliûéux i*lche en choux, procède ;br 1x te que pour constituer' tel laitier, oit ajouté dn.gxmY ria,. n. d'affinage.. 



  #. , # # #.'##> des et4mentâ comportant doîpadidd t.tan.c;ue avantageux, se-aent un titnat lilill exemple d9 l'ilménite, en - Quantité telle que là teneur 'du laitier on '2io2 soit comprise entre 5 et H0%t %* invention peut  gainent ooaporter l*une ou l'autre deë arat3.,u suivanteà t 

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 a) on insuffle dans la fonte un gaz oxydants, en 
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 particulier de l'oxygène techniquement pur, et on opère en deux phases ;

   on constitue un premier laitier 1lio8UX riche en chaux et contenant Ti() et on Maintient ce premier laitier à la jsuyfaoé du bain de fer aussi longtemps que la. teneur on carbone audit "bain de fer est supérieure à, une valeur des ivèe et  après interruption de J,* tâtU&$? t . on déarasfio ee pneniay la'{.t.e qui est paúv1'':i' &n fer et on ajouta de pouveau de la chaux et dem élément  comportant de 1* acide tttan1quâ, ,on termine 'affinage ett 8VAgeu. sement, on conserve dans ,6oP1nt d>attîn4gey pour 1a charge sqven90 OQ deuxième laitier qui contient e2lse tielement PaOs T10e et ?eQ* b) on opore en deux,phasas et on constitue un premier initier gil:

  \.Qonnqq\\e pauvre n FeO, mais riche en 81 2' provenant du s11tc do la tpntep on interrompt l'affinée après popification du silicium niorp que la1 fcetteur" du bain en onpbone est eneore''6,lévâe et on dlçpamoe ce laitier aicoçnio1que; on apnoitue un deuxibrae aier par un nouvel apport de chaux et une addition d*t5lc'm<5nt8 comportant IPactee titanique et on décrasse aprbti 1 fin de 1-la:r:rnage, oe deuxième laitier qui contient .essentiellement CROE T104e PoO et un #oeu do ano. 



  Da de1"11\nderes:3O avait pensi que l'addition d'un oxyde métallique, tel que lucide titanique, augmenterait la fusibilité de? scorés Fiches en chaux et permettrait d'amcliorer la de- sulfurât ion et In dephosphorafipn de? bains de font0. 

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   La teneur en acide titanique des laitiers silico- calciques riches en chaux doit être comprise entre 5 et 20%. L'oxyde ferreux qu'ils contiennent s'y trouve alors en teneur inférieures de 5 à 15% à celles que l'on rencontre dans les laitiers dépourvus de TiO2 et l'on peut augmenter la quantité de laitier ou opérer des décrassages   intermédiaires,   et par conséquent améliorer la déphosphoration et la   désulturation,   tout en diminuant les pertes de fer ou tout au moins sans les   nugmentor,     On     peut,   si on la   désire,   effectuer l'affinage en deux phases séparées par un   décrassage     intermédiaire,   ot conserver le laitier final pour la charge suivante, ou encore le décrasser. 



   Dans le premier cas, on opère d'abord avec un premier   laitier     psuvre   en oxyde de fer que l'on décrasse alors que la teneur du carbone dans le bain est encore élevée, puis avec un   deuxième   laitier riche en TiO2 Dais plus riche en fer, alors que le bain est devenu pauvre en carbone et, de préférence, on   conserve   ce deuxième   laitier   dans le convertisseur. 



   Ce laitier final contient essentiellement CaO, TiO2 et FeO et possède un pouvoir désulfurant   élevé.   En le conservant dans le récipient d'affinage, il fournit pour le   premier   laitier de la coulée suivante la majeure partie du TiO2 et de la chaux   nécessaires.   



   Si on préfère décrasser de deuxième laitier, il faut   évidemment,   lors de la coulée suivante, effectuer des   additions plus     Importantes   d'éléments à base de chaux et d'acide titanique. Afin d'assurer une bonne tenue du 

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 convertisseur il est recommande, dans ce cas, de   n'ajouter   que la quantité de chaux nécessaire pour que le premier Initier qui se constitue, et dans lequel le   silicium   et une partie du manganèse de la fonte entrent sous forme de 5IO2 et MnO, soit juste sature en orthosilicate de calcium. 



  On obtient ainsi un laitier qui ne contient que 2% à 3% de FeO ot   que     l'on   peut décrasser alors que la teneur du   b. in   en carbone est encore élevée, par exemple supérieure   ?;±, la     formation   d'un Initier final étant effectuée, comme précédemment, en ajoutant à la chaux des éléments porteurs décide titanique dont la quantité dépend de celle du laitier   nécessaire,   cette dernière dépendant elle-même de la composition de la fonte. 



   Corne   éléments   comportant du titane on peut citer certains minerais de fer contenant TiO2, tels que les ilménites, dont on peut disposer en quantités suffisantes. 



     L'invention   n'est évidemment pas   limitée à   un mode unique de fabrication de l'acier et peut   s'appliquer   à tous les procèdes   d'élaboration   d'acier à partir de fonte liquide. Les Matières   d'addition   peuvent être ajoutées aux bains   métalliques,   individuellement ou en mélange, en morceaux plus ou  oins broyés,, en une ou plusieurs   fols,   ou encore d'une Manière continue avant ou après   l'affinage..   



   Afin de bien faire   comprendre   l'invention, on va   maintenant   en donner un exemple non limitatif   d'application        à   l'affinage   à   l'oxygène     d'une   fonte dont la composition est ;

   C= 3,7%, Mn= 0,08%, Si= 1,2%, P= 0,3%, S= 0,06%      
On a ajoute par tonne de cette fonte, 100 kg de chaux et 35 à 40 kg d'ilménite comportant   60%   de TiO2 et 25% 

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 de fer -total' dc8 oxydes, ôt oft. a Soufflé1 là fonte avec un faible jet d' oxygène* bn R alors aboutie avec un baîn à haute teneur -en carbone (plus (la 1) un 11:1.:1. tir titrant feiôg   le CaO 54, î 8 O5 * 102 ft lt PeO   10,1 On a procédé à uri <1édrlls.tllge partiel en conser- vHnt environ 86'* d& laitier drns le convertisseur et on a 
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 reprit 1* affinage un opérant un nouvel apport de chaux 
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 et (;l'.aélncnts titan.f01:es, b. Savoir pour lino tonne de raôtal, 50 ke, de èhnux et 35 à 40 kg d'11mél1ite.

   On a 
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 poursuivi l'insufflation jusque une faible teneur en 
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 Q.t>.t-bone. 't'ncier' obtenu était trus p-ur et Contenait 0,008 . k 0,Olbi de - phosphore et (f01t,. à. 0>0SÛ' de soufre. Le laitier contenait 50 de Cao, 20 à de TiO, et 2o% de ?c0< On a conserva ce laitier data le convertisseur et il a fourni la totalité de l'aeiûe titanique et .environ 'fet dé lei chf'J.'l1X nécessaire pour la charge suivante* 
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 Corme on le Voit, on a pu constituer des quantités 
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 importantes ùe laitier riche' en èf1tWK et par suite, obtenir une excellente àsulfuratlon et une bonne d}10S- phorûtion tout en limitant led Peitqe de métal mix 10% do fer contenu dans le' preiBicr'Iaiticrt Il est bien. entendu que, ot exemple notant tiulleaient limitatif, ne peut servir z limiter la.portée de l'invention.

   On pourrait imaginer bien des perfet:!ti()nh:1tents 
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 et Modifications de détails, ou envisager l'emploi de moyens équivalente, sans pour autant sortir du domaine de l'invention*

Claims

Revendications EMI7.1 1.- PrQç6d4 de conversion des tonte$ 4'tt,, ,. une ou plusieurs phases, dans lequel on constipe à la surface du bain métallique un laitier ailier riche EMI7.2 en chaux, procédé caractérisé en ce que, pour ço a14'fcut*y ,un tel laitier on Ajoute dans le récipient d'affinage EMI7.3 des éléments comportant de l'acide titanique t,ya.!Rt'<0 ment un titangtop pair exemple de l'ilménite, en quantité telle que la teneur 4u laitier en TiO2 goit qQp1Ie , ' entre 5 et 20%.

2.- Procédé suivant 1 caractérisé en ce que on EMI7.4 insuffle dans la fonte un ga oxydant, en peetOU14çip de ,mont EMI7.5 l'oxygène technique/pur, et on opère en deux phases on Constitue un premier laitier siliceux riche en ohm et contenant T02$ on maintient ce premier laitier à la surface du bain de fer aussi longtemps que IA teneur t?t carbones dudit bain de fer est supérieure à u#t lPgl*u7 désirée et, après interruption de l'affinage, on décrasse ce premier laitier qui est pauvre en fer, on ajoute de EMI7.6 nouveau de la c#aue et des éléments comportant de l'cid' titanique, on termine l'affinage, et avantaeusewentt on conserve dans le récipient d'affinage, pour la charge EMI7.7 suivante,

ce deuxième laitier qui contient esaentellMent CaO, TiO2 et FeO.

3.- procède suivant 1 caractérise en ce que on opère en deux phases et on conaitue un premier laitier pauvre en FeO mais riche en SiO2, provenant du silicium de la fonte, on interrompt l'affinage EMI7.8 après scorificftion 4u silicium alors que 1* teneur 4'4 <Desc/Clms Page number 8> bain en carbone est encore élevée, et on décrasse ce laitier silicocalcique, on constitue un deuxième laitier par un nouvel apport de cliaux et une addition d'éléments comportant l'acide titanique et on décrasse également, après la fin de l'affinage,

ce deuxième laitier qui contient essentiellement CaO, TiO2, FeO et un peu de MnO.