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"Procédé de fabrication de feuilles ou de plaques -le matière plastique collables au moyen d'eau*"
La demanderesse a trouvé que l'on pouvait préparer des feuilles de matières plastiques prêtes à l'emploi et stocka- bles, feuilles qu'il suffit d'humecter avec de l'eau pour le collage, si l'on déposait sur les feuilles une couche intermé- diaire connue (couche de collage intercalaire) exerçant simulta- nément un effet de collage sur la feuille et sur la couche su- perficielle à appliquer, laquelle, de son côté, manifeste un effet de collage lorsqu'on l'humecte avec de l'eau.
La présente invention concerne donc des feuilles ou
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plaques de matière plastique revgtues d'un seul côté, qui sont stockables, c'est-à-dire que l'on peut enrouler ou disposer par couches, et que n'importe qui peut coller sur un support absor- bant ou perméable à la vapeur d'eau, simplement en les humectant avec de l'eau.
Pouvant coller les plaques selon l'invention avec de l'eau, on n'a pas besoin d'utiliser des solvants organiques si bien que l'on évite ainsi les effets nocifs pour la santé ou les difficultés de fonctionnement . En outre, le procéda constitue aussi un important progrès technique au sens du principe moderne "faire par soi-méme".
Selon le procédé de préparation des feuilles prêtes à l'emploi mentionnées, les feuilles qui, jusqu'à présent, n'é- taient collables qu'avec des adhésifs spéciaux déposés à l'endroit même de l'emploi, sont déjà revêtues, au stade de la fabrication, d'abord avec une colle à l'état de dispersion, de préférence aqueuse, correspondant à la matière plastique, après quoi l'on applique une deuxième pellicule collante soluble dans l'eau ou gonflable par l'eau, pellicule qui ne présente aucun risque d'ag- glutination à l'état sec, c'est-à-dire n'adhère pas spontanément à la feuille elle-même, mais qui, humectée, manifeste son pou- voir d'adhérence vis-à-vis du support à coller.
Donc, dans ce procédé, la première couche collante a la propriété d'un adhésif intermédiaire possédant une affinité de collage vis-à-vis des deux matières de nature tout à fait différente. La pellicule finale peut être déposée de diverses façons : peut soit la coller sous forme de feuilles, soit l'aDpliquer à chaud, soit l'appliquer par enduction ou projection de sa solution aqueuse sur l'adhésif intermédiaire, ou encore, dans des cas particu- liers,approp riés, l'incorporer sous forme de solution même dans l'adhésif intermédiaire.
Dans ce dernier cas, il se produit,
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lors de l'application sur la feuille ou la plaque de matière plas- tique, une phase de séparation entre,d'une part) la dispersion aqueuse de la matière plastiquera partir de laquelle se forme la couche intermédiaire douée de propriétés adhésives sur ses deux faces, et} d'autre part, la solution aqueuse d'adhésif,qui donne naissance à la pellicule finale. L'adhésif intermédiaire monte alors sur la feuille ou la plaque de matière plastique et l'adhés générateur de la couche finale migra à la surface et y forme une couche non agglutinante à l'état sec, mais qui acquiert de nou- veau des propriétés adhésives lorsqu'on l'humecte avec de l'eeu.
On trouve dans le commerce des feuilles de matière plastique bien finies, revêtues d'un auto-adhésif qui est recouvert et protégé par un papier détachable ou par une feuille de matière plastique détachable.
Parmi les nombreuses matières pl stiques que l'on peut revêtir selon l'invention, citons par exemple ;les feuilles d= chlorure de polyvinyle qui peuvent être utilisées aussi bien sous forme de feuilles dures (c'est-à-dire exemptes de plastifiant) que sous forme de feuilles molles (c'est-à-dire de feuilles ren- fermant des plastifiants), les feuilles de chlorure de polyvinyl dène ou,plus particulièrement, les feuilles de téréphtalate de poly-alcoylène, de triacétate de cellulose ou de polyamide. Par le procédé selon l'invention on peut aussi recouvrir des plaques, plus spécialement des plaques de chlorure de polyvinyle, qui peuvent être très pigmentées, et ainsi les rendre collables de manière simple.
Pour chacune des différentes feuilles de matière plas- tique, suivant leur origine chimique, il faudra naturellement un adhésif spécial qui doit avoir aussi, ainsi qu'on l'a déjà si- gnalé, une affinité de collage vis-à-vis de le pellicule scluble dans l'eau.
On utilisera donc comme adhésif intermédiaire les ma-
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tières plastiques les plus variées aptes au collage, de préfé- rence sous forme de dispersions aqueuses, par exemple les matiè- res plastiques à base d'esters polyvinyliçues, de préférence à base d'homopolymères de l'acétate de vinyle ou d copolymères de l'acétate de vinyle avec des diesters provenant d'acides dicar- boxyliques non saturés, tels que l'acide maléique, l'acide fuma- rique, l'acide itaconique, etc, et d'alcools à chaîne linéaire ou ramifiée comportant de préférence 1 à 8 atomes de carbone, de par exemple le méthanol, les divers isomères du butanol, l'hexe- de nol et/l'ootanol, par exemple le 2-éthyl-butanol-(1), le 5-éthyl- hexanol-(1) eto,
avec addition éventuelle de renforçateurs de collagetels que le maléate de dibutyle, les esters butyliques de l'acide orotonique, le cinnamate d'éthyle, etc. On peut en outre utiliser par exemple des dispersions à base de copolymères connus de l'acide acrylique, ainsi que des éthers polyvinyliques, le poly-isobutylène, des poly-acrylateset des poly-méthacrylates,
Pour la deuxième couche (oouoha superficielle qui devient collante lorsqu'on l'humecte avec de l'eau), on dispose aussi d'un très grand nombre d'adhésifs.
On peut utiliser par exemple non seulement les produits artificiels mais aussi les colles naturelles connues utilisées comme adh'sirs, telles que les gélatines, les alginates, l'amidon, les dextrines, la g/omme arabique, les albumines dont le pouvoir d'adhérence est plus ou moins renforcé par des additions appropriées qui peuvent aussi être à base de matières synthétiques,telles que l'acool poly- vinylique ou l'acétate de polyvinyle.
Mais,il est certainement préférable d'utiliser les colles synthétiques, à cause de leur composition constante et définie et de la stabilité de leurs solutions aqueuses ou des films qu'ils donnent.
Comme colles synthétiques,il faut citer en premier lieu l'alcool polyvinylique, éventuellement plastifié avec du glycol; de la glycérine eu de l'hexane-triol, qui possède: on
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le sait, de remarquables propriétés collantes, aussi bien sous forme de pellicule humectée qu'à l'état de solution aqueuse. Les solutions d'alcool polyvinylique peuvent de plus être additionnées d'agents fongicides connus.
Conviennent également des corps filmogènes solubles dans l'eau ou gonflables par l'eau à base de copolymères vinyliques dont les macro-molécules portent des groupes hydrosolubilisants ou générateurs de sels, par exemple des copolymères d'esters winyliques et d'acide crotonique, de préférence des oopolymères d'acétate de vinyle et d'acide oroto- nique composés par exemple du 95 parties en poids d'acétate de vinyle et de 5 parties en poide d'acide orotonique, des dérivés cellulosiques solubles dons l'eau tels que la méthyl-celluolose, etc.
Ainsi qu'on l'a mentionné au début, tous Ces adhésifs, rendus collables au moyen susceptibles d'être de nouveau/xxxxxxxx xxx d'eau, peuvent être déposés, suivant leur nature, sous forme de feuille finie ou en solution aqueuse. Comme la plupart des adhésifs peuv3nt être pigmentés, il est également possible, pour améliorer le so- lidité à l'eau ou le pouvoir d'adhérence, d'ajouter éventuelle- ment des corps organiques ou minéraux appropriés. Mais, l'on peut également,des fins spéciales, mettre de nouveau à profit la sensibilité du collage vis-à-vis de l'eau, propriété qui est peut être gênante dans bien des cas.
C'est ce que l'on fait par exemple lorsque les corps en matière plastique ou les feuilles doivent être séparés du support au moyen d'eau. Pour coller la feuille selon l'invention sur un support approprié, par exemple le papier, le bois, le crépi, le béton, les textiles, on peut appliquer soit une feuille préalablement humectée sur un support sec/ou humide, soit une feuille sèche sur un support préalable- ment humecté, et dans ce dernier cas, on peut ajoutet à l'eau 'd'humectation des dispersions de matière. plastique.
On peut na- turellement aussi enduire préalablement les supports à coller,
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qu'il s'agisse de papier, de bois, d- crépi, de béton, de tex- tiles, etc, par exemple avec une dispersion de matière plastique que l'on n'a besoin d'ajouter éventuellement aussi qu'à l'eau d'humectation, afin d'obtenir une meilleure soliaité à l'eau.
Les exemples suivants illustrent la présente inven- tion sans aucunement la limiter.
EXEMPLE 1 a) Avec une dispersion aqueuse renfermant, d'après sa composition, environ 50% en poids d'un copolymère d'acétate de vinyle et de maléate de dibutyle dans le rapport de 2:1 avec en plus 3% en poids de meléate de dibutyle, on enduit une feuille commerciale, transparente ou faiblement pigmentée, par exemple avec 10% en poids de dioxyde de titane, en chlorure de polyvinyle plastifié composé par exemple de 70 parties en poids de chlorure de polyvinyle et de 30 parties en poids de phtalate de dioctyle ou un carreau de plancher avec du chlorure ae polyvinyle comme liant, ou une feuille transparente et dure de chlorure de poly- vinyle. b) Sur ce revêtement décrit sous a) encore faiblement humide, on applique et colle une pellicule transparente d'alcool polyvinylique.
La pellicule d'alcool polyvinylique utilisée fut pre parée à partir d'un alcool polyvinylique renfermant encore envi- ron 10% en poids de groupes ecétyliques résiduaires et auquel on a ajouté, pour accroître la souplesse, environ 20% en poias, par rapport à l'alcool polyvinylique,d'éthylène-glycol.
EXEMPLE 2
Sur la feuille revêtue selon l'exemple 1 a), on ap- plique une solution d'alcool polyvinylique à 10% en poids de la même matière qu'à l'exemple 1 sous b) , et l'on sèche.
EXEMPLE 3
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On applique sa% :;'.-8 ...' ,.,c= '::3 utilisées à l'exeaple 1, la même dispersion qu'à l'exemple 1 sous a), mais dans laquelle
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on a déjà incorporé environ 30% en poids d'une solution d'alcool polyvinylique à 20% en poids d'une matière telle que celle qui a été utilisée à l'exemple 1 sous b).
EXEMPLE 4 a) Sur une feuille commerciale transparente d tria- cétate de cellulose, on applique la dispersion mentionnée à l'exemple 1 sous a), mais à laquelle on a ajouté en outre 5% en poids, par rapport à la dispersion, d'un mélange de phosphate ae triphényle et de phosphate de tributyle dans le rapport pondéral de 1:1. b) La feuille revêtue selon 4 a) et séchée est ensui- te enduite avec une solution de gélatine à 30% en poids, à une température d'environ 50 à 60 solution que l'on a plastifiée en lui ajoutant environ 20% en poids de glycérine, par rapport la gélatine. Naturellement, on peut aussi revêtir, selon le procé- dé des exemples 1, 2 et 3, des feuilles de triacétate de cellulo- se.
EXEMPLE 5 a) On enduit une feuille de polyamide commerciale, par exemple une feuille de upronyl R de la Société Kalle & Cie, Wiesbaden-B/iebrich, République Fédérale Allemande, avec une dispersion aqueuse à environ 60% en poids d'un copolymère cons- titué de 50 parties en poids d'acrylate d'éthyle, de 50 parties en poids d'ac'tate de Vinyle, de 3 parties en poids d'amide acry- lique, renfermant 10% en poids de phtalate de dibutyle comme plastifiant, puis on sèche. b) Sur ce revêtement, on applique une solution ayant la composition suivante : 50 parties en poids du sel d'ammonium d'un copolymère d'acétate de vinyle et d'acide crotonique (95 parties en pbids pour 5 parties en poids)
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7,5 parties en poids de phtalate de dibutyle
50,0 parties en poids d'eau.
Une fois séché, le revêtement gonfle fortement lors- qu'on l'humidifie avec de l'eau, et il possède un remarquable pou- voir d'adhérence.
EXEMPLE 6 a) On enduit une feuille commerciale transparente de téréphtalate de polyéthylène avec une dispersion aqueuse qui ren- ferme, comme substance solide, environ 62% en poids d'un copolymé- re d'acrylate de butyle et d'acétate de vinyle et 15,6% en poids d'une résine de condensation xylène-formaldéhyde, dissous à 80% er poids dans le phtalate de dibutyle. b) Sur cette/couche intermédiaire, on applique une solu- tion à 4% en poids d'une méthyl-cellulose très visqueuse, par exemple d'une méthyl-cellulose possédant une viscosité (à 20 ) d' environ 1000 centipoises en solution aqueuse à 2% en poids.