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On connait déjà des dispositifs de prise de courant qui. se composent d'un distributeur de courant en surface et de fiches de connexion. Dans ces dis- positifs connus de prises de courant, le distributeur de courant en surface est constitué par deux couches conductrices séparées l'une de l'autre par une couche isolante ; les faces extérieures des couches conductrices sont elles-mêmes recou- vertes de couches isolantes.
Dans un distributeur de courant de ce type, on en- fonce des fiches de connexion munies de deux tiges de contact de différentes lon- gueurs; la plus courte des tiges de contact est juste assez longue pour attein- dre l'une des couches conductrices ; l'autre tige de contact par contre, traver- se les deux couches conductrices, mais dans la région de l'une des couches con- ductrices, celle qui touche l'autre tige de contact, la plus longue des deux est isolée. De cette façon, les deux bornes de la fiche sont en contact électrique avec les feuilles conductrices, tout en évitant un court-circuit. Les deux feuil- les conductrices sont reliées aux deux pôles d'une source de courant. Les fiches peuvent être enfoncées à n'importe quel endroit du distributeur de courant.
Dans ces systèmes de prises de courant, il est nécessaire dans cer- tains cas de disposer de plusieurs couches conductrices qui se trouvent dans des circuits différents. Cette nécessité se présente par exemple quand on raccorde des lampes aux fiches de connexion, lampes dont une partie doit pouvoir s'allu- mer indépendamment du reste. Dans ce cas, on dispose dans le distributeur de courant plusieurs paires de couches conductrices l'une au dessus de l'autre et chacune de ces paires de couches conductrices est reliée à une source de courant séparée.
Il est également possible qu'en enfonçant des fiches de connexion dans le distributeur de courant, on doive produire un signal acoustique ou limi- neux à un endroit éloigné quelconque. Dans ce cas également, il est nécessaire de prévoir d'autres couches conductrices supplémentaires qui seront intercalées dans les circuits des signaux correspondants.
Le principe qui consiste à capter du courant sur des distributeurs de courant à surface étendue, au moyen de fiches de connection que l'on y en- fonce, est connu depuis longtemps ; jusqu'ici cependant, il n'a été employé que pour des appareils à courant faible tels que des petites lampes à placer dans des objets que l'on veut illuminer, et des relais de commande*. En conséquence, on veillait surtout lors du choix de la matière pour les électrodes du distri- buteur de courant, à avoir une conductibilité électrique élevée et pour le choix de la matière des tiges des fiches de connexion, avant tout à la rigidité et à la dureté de la pointe. Les feuilles d'électrodes étaient par suite de préfé- rence en cuivre et les tiges des fiches en acier.
Il est apparu que cette combinaison de matériaux et d'autres sem- blables travaille dans une certaine mesure, avec sécurité dans les appareils à courant faible, tandis. que pour des tensions plus élevées et des courants plus importants, elle fonctionne mal en ce sens que sur les pointes des aiguilles'à enfoncer, il se produit des fusions locales, et que les électrodes des distribu- teurs donnent aux mêmes endroits de percement des contacts incertains. L'inven- tion actuelle repose sur le fait que ces défauts doivent être attribués à la for- te résistance de passage aux points de contact entre l'électrode du distributeur, bonne conductrice, et la pointe en acier qui est relativement un mouvais conduc- teur.
L'une des caractéristiques de l'invention est que, dans un système de prises de courant constitué par une distributeur de courant en surface et des fiches de connexion, on prévoit au moins trois couches conductrices qui se trouvent dans au moins deux circuits différents.
Dans une des formes de réalisation de l'invention, au moins deux des couches conductrices se trouvent dans le circuit d'un signal, circuit possédant un émetteur de signaux acoustiques ou optiques; dans ce cas, au moins une des
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tiges de contact de la fiche de connexion possède une zône de court-circuit qui ponte les deux couches conductrices appartenant au circuit du signal.
Les différentes tiges de contact, peuvent être fixées parallèlement l'une à côté de l'autre dans la fiche de connexion.
Dans une autre forme d'exécution', les tiges de contact sont disposées concentriquement et séparées l'une de l'autre par une couche isolante.
Les portions isolées des tiges de contact sont réalisées de pré- férence par un revêtement de vernis.
Quand le distributeur du courant conforme à l'invention se compose de plusieurs couches conductrices et que les tiges de contact qui doivent venir en contact avec les couches conductrices inférieures sont proportionnellement longues, il y a un certain risque pour que les perforations dans les couches con- ductrices supérieures soient si fortement élargies, qu'elles ne donnent plus contact avec leurs propres tiges de contact. Suivant une autre caractéristique; de l'invention, on utilisé alors des couches conductrices qui sont élastiques, de telle façon que les zones marginales autour des endroits perforés s'efforcent d'elles mêmes de refermer les perforations.
On peut obtenir ce comportement é- lastique d'une couche qui se compose d'une mince feuille de métal, par exemple de l'aluminium, si, la face qui dans le distributeur de courant est opposée à la face par laquelle se fait le percement, est recouverte d'un adhésif élastique.
Comme adhésif élastique, on peut utiliser tous les adhésifs à base de caoutchouc, ceux au latex, néoprène, polyvinyle.
L'invention vise une disposition de prise de courant, qui se compo- se d'un distributeur de courant en surface et des fiches de connexion qui peu- vent y être enfoncées et a pour but en deuxième lieu de les adapter à des appa- reils à tension plus élevée et quilabsorbent un courant plus important.
L'invention consiste également en une disposition de prises de cou- rant comportant un distributeur de courant en surface et les fiches de connexion que l'on y enfonce et se caractérisé en ce que les électrodes du distributeur de courant et les parties de la fiche de connexion qui viennent en contact élec- trique avec elles, se composent de matières qui ont au moins à peu près la même conductibilité électrique. L'invention s'écarte donc consciemment de la condi- tion facile à concevoir au point de vue du but d'utilisation et posée jusqu'ici, en particulier de n'employer pour le distributeur de courant qu'une matière d' électrode présentant la meilleure conductibilité possible, et remplace cette condition par la ligne de conduite indiquée ci-dessus.
Comme la condition d'a voir une rigidité et une dureté mécanique les plus élevées possibles doit être conservée par suite du mode d'emploi, toute la question revient essentielle- ment pour réaliser l'idée de l'invention, à employer pour les pointes des fiches de connexion une matière mécaniquement résistante et électriquement bonne con- ductrice. Des essais ont montré que le bronze au érylimm notamment l'alliage connu à 97,5% de cuivre et 2,5 % de béryllium, remplit cette condition. Par suite de son pourcentage élevé en cuivre, le bronze au béryllium possède une très bonn conductibilité électrique et thermique et peut, de plus par des traitements thermiques, arriver à l'élasticité et à la dureté mécanique d'un acier de quali- té.
Il s'en suit, que le bronze au béryllium est, dans l'esprit de l'invention, une matière particulièrement bien appropriée pour les pointes des fiches de con- nexion. Sous une forme adéquate, par exemple en feuille extrêmement mince, é- ventuellement en plusieurs couches et le cas échéant après avoir été plissé, ce bronze convient également comme matériau pour les électrodes du distributeur.
Au lieu de bronze au béryllium du type indiqué, on peut bien entendu utiliser également d'autres alliages connus qui sont à la fois bons conducteurs électri- ques et mécaniquement résistants.
L'invention n'exige en aucune façon la même matière pour les pointes
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des fiches et pour les électrodes du distributeur,, mais peut se réaliser égale- ment par des combinaisons de matériaux qui remplissent les exigences fondamenta- les de 1'invention au point de vue électrique, mais qui se distinguent l'un de l'autre par leur composition chimique et par conséquent par leurs propirétés mé- caniques. Des essais ont montré, qu'en employant des pointes de fiches au béryl- lium, on pouvait obtenir de bons résultats avec des électrodes de distributeur en feuilles d'aluminium ou d'alliages d'aluminium.
Ces feuilles en alliage d' aluminium ont une conductibilité électrique du même ordre de grandeur que le bronze au béryllium, une conductibilité thermique élevée très favorable pour le cas actuel, elles se laissent perforer facilement et sont cependant assez cas- santes pour se déchirer en morceaux aux endroits de perforation et donner ainsi des points de contact dont la surface est augmentée ce qui réduit encore la ré- sistance électrique de passage. Un mode de réalisation privilégié de l'invention, consiste donc à employer pour les feuilles d'électrodes du distributeur de l'a- luminium ou des alliages à haute teneur en.aluminium.
On arrive ainsi par exem- ple, avec la aombinaison pointe en bronze au béryllium et feuilles en aluminium, à capter des courants de 15 amp. et plus, d'un distributeur de courant alimenté en 220 Volt au moyen d'une fiche de connexion à deux pointes sans avoir de bru- lures d'aiguilles et de suréchauffements locaux du distributeur.
Il n'est pas nécessaire d'expliquer que l'idée fondamentale de 1'in vention peut se réaliser même quand les conditions électriques et thermiques ne sont pas les plus favorables, par des combinaisons aiguilles en acier-feuille en acier, aluminium dur-feuille d'aluminium ou équivalentes.
Dans les formes d'utilisation des systèmes de prises de courant con- nues jusqu'ici dans la littérature, et que l'invention actuelle se préoccupe d' améliorer, la fermeture du contact entre l'électrode du distributeur et la fiche de connection, se fait sous tension c'est-à-dire qu'au moment de la prise de contact, on ferme un circuit qui en général ne présente pas de discontinuités.
Par exemple, les pointés de percement font partie du socle d'une lampe ou bien d'une monture ornée d'une lampe ou bien encore, les électrodes du distributeur sont en série avec le consommateur de courant et la source de courant dans un circuit qui est alors fermé par le pontage de l'intervalle entre les électrodes.
Dans ces modes d'utilisation connus, l'invention actuelle est particulièrement importante et utile car elle aide à éviter des densités de courant critiques en particulier au moment de la séparation des contacts.
A partir des mêmes considérations fondamentales qui prévèdent, il est également dans l'esprit d'un développement ultérieurde l'invention, d'asso- cier à la fiche de connexion un élément interrupteur disposé dans le circuit en- tre les pointes de pénétration et le consommateur de courant, interrupteur con- ditionné de telle facon qu'en enfonçant la fiche de connexion dans le distribu- teur de courant, l'établissement du contact dans le distributeur se fait avant l'établissement du contact dans l'interrupteur et qu'en retirant la fiche de connexion du distributeur de courant, la séparation des contacts dans ce dernier se fait après la coupure du courant dans l'interrupteur.
Dans ce cas, aussi bien la prise de contact que surtout la séparation entre l'électrode en surface et les pointes des fiches de connexion se font chaque fois à circuit ouvert et par conséquent sans formation d'arc.
La réalisation de l'élément interrupteur et son insertion ou son in- corporation dans le corps de la fiche de connexion peut se faire de différentes manières. On peut par exemple incorporer l'élément interrupteur dans la fiche de connexion, en tant qu'un élément fermé en lui-même et muni par exemple d'une manette'basculante ou d'une poignée rotative. Il est de plus possible de con- struire le corps de la fiche en deux parties disposées l'une derrière l'autre dans le sens des axes des pointes de perforation, parties dont l'une renferme les pointes des fiches et l'un des éléments de contact de l'interrupteur et dont l'autre renferme, pouvant tourner avec elle, l'autre élément de contact de
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l'interrupteur, et les connexions pour le consommateur de cousant.
La manoeuvre de la fiche se fait de telle façon, qu'à l'enclenchement du courant, les pointes sont d'abord enfoncées avec l'interrupteur ouvert et que c'est seulement ensui- te, qu'en tournant les deux moitiés de la fiche l'une par rapport à 1'autre, les contacts de l'interrupteur viennent se toucher ; tandis qu'au déchenchement, le processus se déroule dans l'ordre inverse.
Il est en outre dans l'esprit de l'invention, de réunir au point de vue construction, la fiche de raccordement avec l'appareil consommateur de cou- rant et d'accoupler en service cette fiche avec l'interrupteur de l'appareil - interrupteur généralement présent - de telle façon que les pointes de la fiche s'enfoncent dans le distributeur de courant lors du mouvement d'enclenchement de l'interrupteur èt son retirées du distributeur de courant lors de son mouve- ment de déclenchement. Ce couplage en service dès-deux organes, peut éviem- ment se faixe de nombreuses manières.
Par exemple, l'interrupteur peut posséder un organe de manoeuvre - en forme de tige par exemple -mobile perpendiculaire- ment à la base de l'appareil, organe de manoeuvre qui sert en même temps de main- tien'-et de support pour les organes de perforation du capteur de courant. Avec un interrupteur rotatif , on dispose à l'organe de manoeuvre une surface d'appui qui agit sur le support de l'organe de perforation et qui transforme le mouve- ment de rotation de l'interrupteur en un mouvement . de montée et de descente de ce support.
tes dispositifs à ressort déjà connus pour réduire le temps de pri- se de contact*et surtout le temps de séparation des contacts dans les interrup- teurs peuvent être également utilisés très avantageusement dans la nouvelle com- binaison interrupteur et capteur de courant à perforation, car en plus de la sup- pression des arcs, la force du ressort peut également être utilisée pour perfo- rer ou pour retirer brusquement l'organe- de perforation, ce qui, comme le mon- tre l'expérience, réduit la déchirure de l'électrode en surface à l'endroit du percement et améliore son pouvoir d'autorégénération à l'endroit où le trou s' est fait.
Avec cette dernière forme de réalisation décrite, on obtient encore un avantage important dans le domaine des moyens de publicité. En effet, dans la publicité moderne, on réalise tous les effets possibles de lumière et de mou- vements par des moyens électriques. Parr exemple, pour la publicité dans les étalages, lesvitrines et les salles d'exposition, il est courant de faire ressor- tir les pièces exposées par des jets de lumière éventuellement colorée, ou d'at- tirer l'attention du public par des effets de mouvement, par exemple, des objets qui se déplacent, oscillent, se trémoussent, etc....
Comme les pièces exposées, en particulier dans les. surfaces d'exposition restreintes, par exemple des vi- trines d'étalage, paliers de magasins etc..., ont coutume d'être présentées dans des expositions que l'en modifie suivant les intentions décoratives ou artisti- ques à des intervalles de temps plus ou moins courts, on devrait jusqu'ici soit laisser visibles d'une manière plutôt gênante les cables d'alimentation, ou bien entreprendre de coûteux placements de câbles poue les amener par le dessous.
L'invention actuelle fournit le moyen d'alimenter en énergie nécessaire d'une manière invisible ces appareils qui demandent une intensité importante tout en tenant compte des conditions de sécurité à réaliser en service. La fiche de con- nexion - qui dans l'esprit de l'idée fondamentale de l'invention est adaptée aux propriétés des distributeurs de courant - est alors disposée dans l'enveloppe du socle d'un appareil déplacable qui nécessite du courant, par exemple, lampe de table, vetnilatuer, projecteur d'images ou similaires.
Un appareil équipé d'un capteur de courant de ce genre, ne nécessite donc pour son alimentation en courant, aucun câble de raccordement avec fiche et prise de courant encombrante, mais peut être alimenté en énergie à n'importe quel endroit désiré d'un empla- cement d'expositition constitué par un distributeur de courant en surface et ce- la d'une manière invisible.
Pour faciliter l'entreposage en cas de non utilisation le capteur de courant sera de préférence fixé à l'appareil pour que ses pointes de perfora-
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tion, - à partir d'une position de repos dans laquelle ses extrémités libres se trouvent au dessus du plan de pose du socle de l'appareil - puissent être allongées dans la position où elle fournissent du courant, position pour laquel- le ses extrémités libres sont en liaison électrique avec les électrodes en sur- face associées du distributeur de courant. Le capteur de courant peut par exemple, pivoter à l'intérieur du socle de sorte qu'en cas de non utilisation, il peut se rabattre à l'intérieur. Une réalisation particulièrement avantageuse a déjà été décrite en détail plus haut et consiste à accoupler en service la fiche de con- ,nexion avec l'interrupteur de l'appareil.
Il est également dans l'esprit de l'invention, de permettre l'utili- sation d'une seule et même fiche de connection pour plusieurs appareils qui de- mandent du courant et cela à volonté. Une forme de réalisation avantageuse de ce capteur de courant, consiste à le réaliser comme une prise de courant ordinai- re c'est-à-dire de connecter ses organes de contact à perforation à des douilles creuses dans lesquelles on peut introduire une fiche de câble normale. Les ap- pareils utilisateurs de courant à raccorder présentent un espace vide relative- ment grand sous le socle, et dans celui-ci un petit câble de raccordement pour que, après introduction de ce câble de raccordement, les appareils puissent être replacés au dessus de la boîte du capteur de courant, préalablement introduite dans la surface du distributeur de courant.
Il n'est pas nécessaire d'expliquer, que cette reprise de courant à enfoncer convient également pour le raccordement d'appareils qui sont munis du câble de raccordement habituel pour autant qu'il ne soit pas question de ren- dre l'amenée de courant invisible.
Quand il s'agit de capter un courant important, on ne doit pas per- dre de vue les 'questions bien connues de densité de courant et de résistance de la zone de passage. Pour une section donnée, c'est-à-dire une épaisseur donnée de la feuille électrode du distributeur, les surfaces de contact à l'endroit de perforation et la section de l'organe de perforation doivent être assez grandes pour éviter d'inadmissibles échauffements par résistance. On peut éviter ce dan- ger en principe, en augmentant la section de l'organe, ce qui donne en même temps une augmentation de la surface de contact à l'endroit du percement.
Mais dans le cas actuel, cette solution est désavantageuse, parce que de grosses tiges de perforation déchirent profondément les feuilles des élec- trodes et laissent après leur passage des trous gênants, même quand on utilise une matière de recouvrement élastique qui se referme. Il est par suite dans 1' esprit de l'invention, de prévoir pour chaque pôle un certain nombre d'organes de perforation de section relativement faible et de les disposer de préférence d'une manière ordonnée, par exemple, en cercles concentriques pour que les tra- ces de trous qui pourraient subsister ne se remarquent pas.
Pour respecter les prescriptions de sécurité, contre les court-cir- cuits, qui sont en vigueur, il faut, pour les organes à perforation profonde, veiller de plus à ce que l'isolement nécessaire à la partie supérieure de la tige, soit capable de résister aux sollicitations de frottement lors du perçage des di- verses couches': recouvrement, électrodes et couches intermédiaires. En princi- pe, ceci est possible pour un choix adéquat de l'épaisseur par le durcissement de la surface-ou par un moyen équivalent. L'industrie des matières synthétiques fournit un grand choix de matières isolantes qui conviennent, dont la résistance mécanique est très bonne et qui peuvent être disposés en couche par exemple, par trempage ou sous forme de corps tubulaires préformés.
Simplement à titre d'exem- ple, citons entre autres les résines à l'urée - formaldehyde et polyamides. Un autre moyen accessoire, consiste à réaliser la pointe non isolée avec un diamètre au moins aussi grand que la surface extérieure de la couche isolante de telle façon que cette pointe absorbe la majeure partie du frottement. Il est même pos- sible de donner à la tige dans sa partie isolée, une section qui va en s'élargis- sant vers la pointe, de façon à maintenir la couche isolante en somme sans frotte-
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ment.
On n'a pas besoin d'expliquer, qu'un fiche de connexion du type qui vient d'être caractérisé est utilisable non seulement comme organe capteur de courant de la manière décrite en détail, mais également avec le même succès com- me organe d'amenée du courant pour des distributeurs de courant en surface. On la réalisera dans ce cas comme élément d'un câble de connexion où il est avanta- geux d'entourer les pointes de perforation d'un manchon qui est maintenu sur le corps de la fiche au moyen d'un ressort qui peut le repousser. On évite ainsi le danger de blessures mécaniques par les pointes et on assure en même temps la projection prescrite contre tout contact électrique.
Il appartient également à une autre forme de l'invention, de réali- ser d'une manière favorable le distributeur de courant dans l'esprit de la condi- tion fondamentale d'obtenir aux endroits de contact le passage du courant avec la résistance la plus faible possible. Quelques formes de réalisation avantageu- ses ont déjà été mentionnées précédemment pour les feuilles des électrodes. On peut par exemple placer plusieurs couches, oduler ou creper ou craqueler, ce qui pour une forme donnée de L'aiguille de la fiche, augmente la section de passage.
Une autre réalisation avantageuse du distributeur de courant consiste à consti- tuer ses électrodes par un assemblage formé de feuilles de métal et d'une feuil- le élastique qui possède la propriété de régénérer les trous comme c'est bien connu déjà pour les pneus d'auto. Cette propriété donne dans le cas présent, deux avantages importants : d'une part, on obtient une pression permanente de contact plus élevée qui améliore le passage du courant et on assure d'autre part la prise de contact même après des perforations répétées du distributeur de cou- rant aux mêmes endroits.
Le caoutchouc naturel ou synthétique de même que les diverses espèces de matériaux synthétiques que fournit l'industrie des produits synthétiques, tels que les polymères du type vinyl-styryl - acryl - etc..., con- viennent comme matière pour la feuille élastique. Quand le courant n'est pas trop élevé, il est également possible d'utiliser comme électrode de distributeur une matière synthétique renfermant du métal.
Par suite de leur faible épaisseur et de leur flexibilité les feuil- les d'électrodes ne conservent ni une forme, ni une position stables et c'est pourquoi on les réunit de préférence à un matériau support. Dans ce but, on a déjà utilisé différents matériaux, entre autres du carton. Mais le carton nor- mal est un mauvais conducteur de la chaleur et en particulier sous une forme plus raide et d'épaisseur correspondante, il est comparativement lourd. L'esprit de l'invention est alors, pour évacuer la chaleur due à la résistance électrique- comme c'est le cas quand on capte des courants importants en alimentant simulta- ' nément beaucoup d'utilisateurs de courant - de combiner les feuilles d'électro- des avec un support en carton ondulé, ce qui, par suite du remplissage d'air dans les cavités, assure une bonne et rapide évacuation de la chaleur.
Le car- ton ondulé sera en outre, rendu de préférence imperméable et en particulier in- inflammable de la manière connue par exemple par imprégnation au moyen d'un sel ou de silicate de potasse.
Ceci a de plus l'avantage que l'effet d'un échauffement venant de l'extérieur, par exemple suite au renversement d'une source de lumière, ne peut produire au maximum que des dégâts de brûlure localisés. De plus, un élément de distributeur de courant fabriqué en carton ondulé est facile à'travailler mécaniquement, par exemple au moyen d'une scie .; on peut par conséquent le fabriquer en plaques de dimensions normalisées, le conserver en magasin, le transporter et le façonner au contour désiré seulement quand il est à l'endroit d'utilisation.
L'invention enseigne également d'autres formes de réalisation avan- tageuses, pour écarter dans une large mesure un court-circuit involontaire entre les feuilles d'électrodes par une introduction incorrecte de la tige de la fiche, ou par l'entrée de corps étrangers électriquement conducteurs. Comme dans une forme de réalisation déjà connue, dans laquelle les électrodes forment un treil-
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lis en fils, elles sont disposées à une distance importante - d'un ordre de gran- deur d'environ 10 mm - l'une de l'autre, mais suivant l'invention, l'espace in- termédiaire est rempli d'un élément de soutien'sous la forme d'un assemblage en nids d'abeilles, rempli de papier fort, placé sur champ, que l'on trouve dans le commerce pour d'autres utilisations.
Un élément en nids d'abeilles de ce genre, conserve parfaitement sa forme dans le sens de l'axe des cellules et as- sure par conséquent un réglage très précis de la distance entre les feuilles d'électrodes qui sont posées par dessus, en maintenant un intervalle d'air im- portant et relativement haut qui protège les électrodes contre les court-cir- cuits-.
Par suite de sa-forme favorable ou très favorable à tous les points de vue, le système de prise de courant amélioré conformément à l'invention qui consiste en un distributeur de courant, en surface et en fiches de connexion que l'on peut y enfoncer, est d'une grande utilité dans beaucoup de domainesd'appli- cations publicitaires ou privés.
Dans ce qui suit quelques unes des innombra- bles possibilités d'utilisation seront indiquées :
Dans les usages privés, on trouve les dessus de table, les anneaux d'anniversaire, etc... avec des sources d'illumination en forme de bougies, les jeux de société dans lesquels on déplace des sources lumineuses suivant les rè- gles du jeu, les.jeux de tir ou de lancement avec des projectiles qui s'illumi- nent dans les régions où l'on gagne, des motifs décoratifs de toute espèce, avec des objets en mouvement ou éclairés, des pulvérisateurs à parfum, par exemple sous la forme d'un arbre illuminé avec des cellules d'évaporation.
A titre d'exemple, pour les utilisations publicitaires, citons : les agencements publicitaires mentionnés précédemment à l'intérieur de locaux fer- més, tels que magasins y compris les étalages, les vitrines des stands, les halls d'exposition, les endroits de passage ou sur les parois extérieures, les récla- mes de cinéma ou dans les rues, des distributeurs de courant, en particulier sous forme de rubans au dessus ou en dessous d'articles de mode dans toutes sortes d'endroits et pour des distributeurs de courant dans n'importe quel but, tel que téléphone, radio, télévision, ventilateur, machines à écrire, toutes sortes de machines, etc... des tableaux de planning et des panorama, en particulier sous forme de cartes géographiques.
La forme de distributeurs de courant cités précédemment, facile à travailler et à manipuler sous l'aspect par exemple d'un assemblage en carton ondulé donne l'avantage supplémentaire de pouvoir équiper des surfaces de dimen- sions quelconquesen systèmes de fourniture de courant, puisqu'elles se composent d'un certain nombre de distributeurs de courant qui se touchent les uns les au- tres et qui sont limités aux dimensions de la surface. On peut également fabri- quer par exemple l'assemblage en carton ondulé cité précédemment en formats stan- dans correspondants aux formats du carton brut, les conserver en magasin, les transporter et les assembler à l'endroit d'installation éventuellement en surfa- ces aux dimensions demandées fournissant du courant.
La liaison mécanique et électrique se fait de préférence à l'aide d'un seul et même système de liaison, par exemple en utilisant des barres de pontage munies de pointes de pénétration qui sont enfoncées dans les différentes plaques qui se touchent les unes les au- tres ; les pointes de pénétration possédant tout au moins à l'endroit du perce- ment, d'une électrode de distributeur une surface légèrement conductrice et se trouvant en contact électrique avec les électrodes de même polarité des distri- buteurs, de distributeurs de courant voisins, ces pointes de pénétration étant reliées électriquement entre-elles. Les plaques séparées peuvent être disposées dans un même plan ou dans des plans différents par exemple dans des plans perpen- diculaires.
Les distributeurs de courant peuvent être reliés mécaniquement avec une surface d'appui ou de soutien, les moyensde liaison se composant d'organes en forme de tiges, non conductrices au moins en surface par exemple des clous,
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des vis, ou des crochets en métal isolés extérieurement ou en matière isolante par exemple-de la résine synthétique durcie.
Ces organes en forme de tiges peuvent de plus, servir à suspendre des consommateurs de courants ou dé leurs supports par exemple des tablettes mu- rales, des consoles supports ou similaires, à des distributeurs de courant dis- posés en principe perpendiculairement.
Les figures ci-jointes montrent des exemples de réalisation de 1 invention. Elles présentent :
La figure 1 une section à travers un distributeur de courant confor- me à l'invention avec des fiches de connexion enfoncées.
La figure 2 une section à travers le distributeur de courant de la figure 1 conforme à l'invention, avec des fiches de connexion d'un autre modèle.
La figure 3 une vue à grande échelle de l'endroit de percement d'une tige de contact à travers une feuille conductrice en aluminium.
La figure 4 un distributeur de courant composé de plusieurs plaques formées de couches.
La figure 5 un mode de réalisation particulier de la fiche de con- nexion.
La figure 6 un écran lumineux comme appareil supplémentaire au dis- positif de prise de courant selon l'invention.
La figure 7 une vue en perspective d'un mode de réalisation de l'in- vention avec un distributeur en surface sous la forme d'une surface d'étalage sur laquelle est posé un appareil utilisateur de courant sous la forme d'un pro- jecteur de lumière.
La figure 8, une section partielle suivant la ligne II-II de la fi- gure 7 mais;à une échelle agrandie.
La figure 9, une vue en perspective semblable à la figure 7 d'une autre forme de réalisation de l'invention avec l'appareil utilisateur de courant en position intermédiaire et en position d'emploi.
La figure 10, une section partielle semblable à la figure 8 de la forme de réalisation suivant la figure 9.
La figure 11, une section à travers le capteur de courant selon la figure 9. avec la fiche enlevée.
La figure 12, une section schématique à grande échelle à travers une forme de réalisation particulière d'un organe de pénétration du capteur de cou- rant.
La figure 13, une vue en perspective d'une autre forme de réalisation d'un distributeur de courant avec les caractéristiques de l'invention, les cou- ches partielles étant coupées à différents endroits dans le but de rendre la fi- gure plus claire.
On voit sur la figure 1 une plaque 1 de distributeur de courant.
Cette plaque de distributeur de courant se compose de deux couches conductrices 2 et 3 qui sont reliées à une source de courant non représentée. Ces couches conductrices 2 et 3 sont séparées l'une de l'autre par une couche isolante 4 ; les faces opposées des couches conductrices sont recouvertes de revêtements iso- lants 5 et 6. Sur le revêtement isolant 6 se trouve une autre couche conductri- ce 7, qui est à nouveau recouverte d'une 'couche isolante 8. La couche isolante 8 sépare la couche conductrice 7 d'une autre couche conductrice 9. Finalement, la couche conductrice 9 est recouverte par une couche isolante'10.
Dans la plaque du distributeur 1 ainsi formé, on a enfoncé une fiche
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11 qui possède une tige de contact courte 12 et une tige contact plus longue 13.
La longueur de la plus courte des tiges de contact 12 est dimensionnée de telle façon qu'elle pénètre tout juste dans la couche conductrice supérieure 2 et éta- blit la liaison électrique avec cette couche. La plus longue des tiges de con- tact 13, pénètre jusqu'à la seconde couche conductrice 3 et est en liaison élec- trique avec cette couche. Dans la région de la première couche conductrice 2, -la tige de contact 13 est recouverte d'une couche isolante 14 , formée par une couche de vernis. La fiche 11 peut être enfoncée à n'importe quel endroit du distributeur de courant. A l'extrémité de la fiuhe 11 qui sort de la couche iso- lante est fixée une lampe qui s'allume, quand on enfonce la fiche 11 dans le dis'tributeur de courant.
Sur la figure 1, on voit une autre fiche de connexion 15, qui porte également une petite lampe 16. Au point de vue construction, cette fiche de con- nexion 15 est identique à la fiche de connexion 11. La seule différence entre les deux fiches est que dans la fiche 15 la plus longue des tiges de contact 17 est prolongée jusqu'à la couche conductrice inférieure 9. Si l'on enfonce cette fiche avec sa tige de contact prolongée dans le distributeur de courant, la tige de contact prolongée 17 établit une liaison électrique entre les deux cou- ches conductrices 7 et 9 qui en conséquence de l'invention font partie du dis- tributeur de courant.
De cette façon, on peut en enfonçant la fiche de connexion 15 dans le distributeur de courant déclencher à un endroit éloigné un signal a- coustique, optique ou autre, quand les deux couches conductrices 7 et 9 se trou- vent dans un circuit qui renferme en outre une source de courant et un émetteur de signaux (non figuré).
Quand la fiche 15 avec sa tige de contact prolongée 17 est enfoncée dans le distributeur de courant, la tige de contact produitrd'abord un court- circuit entre les deux couches conductrices 2 et 3, jusqu'à ce que l'isolement de la tige de contact 17 traverse la couche conductrice 2. Si on doit éviter l'apparition d'un court-circuit au moment où l'on enfonce la fiche de connexion dans le distributeur de courant, alors la tige de contact 17 doit être complète- ment isolée. On ne laisse sans isolement qu'une petite portion, qui est desti- née au contact avec la couche conductrice 3, ainsi que des portions pour le con- tact avec les couches conductrices 7 et 9. Aucune des parties non isolées ne doit être aussi longue que la distance des deux couches conductrices 2 et 3 qui sont destinées à l'alimentation en courant.
Cette forme de réalisation de la fiche de connexion est désignée par le repère 19.
La figure 2 représente un distributeur de courant 20 qui est construit à partir des mêmes couches conductrices et isolantes que le distributeur de cou- rant de la figure 1. La fiche de connexion est également identique aux fiches de connexion de la figure 1 pour autant que l'on ne considère que leur alimenta- tion en courant. Cependant, les tiges de contact prolongées sont ici consti- tuées de telle façon que l'on établit une liaison conductrice entre les deux couches conductrices 7 et 9 du circuit du signal que quand on enfonce deux fiches de connexion dans le distributeur de courant, fiches dont les tiges de contact sont isolées à des endroits différents. On voit que la fiche de connexion 21 porte un isolement 22 dans la région de la couche conductrice 7, mais est dénu- dée dans la région de la couche conductrice 9.
D'autre part, la fiche de con= nexion 23 est dénudée dans la région de la couche conductrice 7, mais est isolée en 24 dans la région de la couche conductrice 9. Une liaison conductrice entre les deux couches conductrices 7 et 9 n'existe dans ce cas que par l'intermédiai- re du fil de la lampe qui est réunie aux deux fiches de connexion.
Bien entenu, les couches¯conductrices supplémentaires conformes l'invention peuvent également être prévues dans un distributeur dé courant quand ce distributeur de courant est lui-même une source de courant. Ce cas se pré- sente quand deux couches conductrices en métaux différents forment ensemble avec un isolant et un électrolyte un élément galvanique.
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Suivant l'invention, les couches conductrices sont fabriquées à par- tir d'une feuille d'aluminium dont l'épaisseur est plus petite que 0,05 mm. On a constaté que l'on n'a besoin que de recouvrir ces feuilles d'aluminium avec un adhésif à base de caoutchouc, pour obtenir que la feuille d'aluminium soit forcée à refermer d'elle-même les trous produits par la pénétration des tiges de contact. On obtient en outre, ainsi l'avantage supplémentaire que les régions de la feuille d'aluminium repliées par l'enfoncement de la fiche, sont constam- ment pressées contre les tiges de contact'par la tension élastique de l'adhésif à base de caoutchouc, de telle façon qu'un bon contact électrique est toujours assuré. Ceci résulte de la figure 3.
On voit dans la figure 3 une prise de contact avec une tige de con- tact 25, qui est enfoncée à travers une couche isolante 26 et une feuille d'alu- minium 28 recouverte d'un adhésiff 27 à base de caoutchouc. Aux endroits de per- cement, la feuille d'aluminium forme un petit bourrelet marginal réduit. Par suite de la tension élastique du revêtement adhésif, ce bourrelet qui cherche à se refermer à l'endroit de percement, est pressé contre la tige de contact. Si la tige de contact est retirée du distributeur de courant, la perforation pro- duite par la pénétration de cette tige se referme. Il en est ainsi également dans le cas où par après on introduit de nouveau unefiche de connexion dans un trou déjà existant et un bon contact électrique est ainsi assuré.
Les couches isolantes seront de préférence fabriquées en carton, ceci assure d'une part un isolement suffisant et d'autre part une bonne fixa- tion de la tige de contact dans le distributeur de courant et finalement une bon- ne aptitude à la mise en'forme.
On voit dans la figure 4, un distributeur de courant composé de deux plaques 29 et 30. Comme le distributeur de courant des figures 1 et 2, les différentes plaques se composent de plusieurs couches isolantes et conductrices.
La liaison électrique et mécanique des deux plaques est assurée par les tiges de contact 31 et 32 qui sont fixées dans la plaque 29 et pénètrent dans la pla- que 30. Les tiges de contact 31 et 32 sont réalisées de la même manière que les tiges de contact des fiches de connexion dessinées dans le mode d'exécution des figuresl et 2.
Les tiges de contact peuvent être disposées l'une à côté de l'autre mais peuvent également comme le montre la figure 5, être concentriques l'une à, l'autre. Dans la figure 5, est prévue une tige de contact extérieure 33. A l'intérieur.de cette tige de contact extérieure 33 et séparée de cette dernière par une couche isolante 34, se trouve une seconde tige de contact 35. La tige de contact 33 est en contact électrique avec la couche conductrice 2, la tige de contact 35 touche la couche conductrice 3.
Comme appareil additionnel au système de prise de courant conforme à l'invention, on peut employer un écran lumineux 36 comme on 1'a représenté sur la figure 6. Cet écran lumineux 36 possède avantageusement des éléments de fixa- tion 37 qui peuvent être enfoncés dans la couche isolante supérieure du distri- buteur de courant. On peut de cette manière et par ce moyen, fixer à l'endroit adéquat par rapport à la lampe des écrans lumineux qui conviennent spécialement dans des buts de réclames. On peut se représenter ces écrans lumineux comme des supports de diapositives ou des boîtiers qui portent, dans une fenêtre apparente, des inscriptions.
Dans les deux figures 7 et 9 le distributeur de courant en surfa- ce 1 sert de surface d'étalage pour un appareil utilisateur de courant 38 qui dans un but de simplification est représenté par un projecteur d'éclairage. Mais des considérations précédentes, il est évident que l'invention n'est pas limitée à cette forme de réalisation, mais que le distributeur de courant peut également être par exemple une partie de paroi, une console murale ou similaire et l'appa- reil utilisateur de courant de n'importe quelle espèce, par exemple un petit mo-
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teur, un plateau tournant, un ventilateur, un projecteur'd'images ou un appareil équivalent.
Dans les formes de réalisation des figures 7 et 8, l'appareil utili- sateur de courant 38 possède, comme partie constitutive conditionnée par l'inven- tion, un socle ou pied 39 avec sous la base une cavité 40 de grandeur telle, qu' au moins le capteur de courant y trouve place, le capteur de courant est réuni avec l'interrupteur de commande de l'appareil dans un élément de fonctionnement, dont les parties constitutives principales sont le poussoir de manoeuvre 41, son enveloppe de guidage 42, les organes de perforation 43 et 44 fixés à l'extrémité inférieure du poussoir et les paires de contact interrupteurs 45, 46 et 47, 48.
L'organe de contact 45 est en liaison conductrice avec l'organe de pénétration en profondeur 43 et l'organe de contact 47 avec l'organe de pénétration super- ficielle 44, tandis que les bras de contact46 et 48 sont connectés au câble d' alimentation 49 vers l'utilisateur. En poussant vers le bas le poussoir de ma- noeuvre.42, l'organe de pénétration en profondeur 43 s'enfonce dans les couches habituelles de construction du distributeur de courant en surface 1, c'est-à-di- re à travers la couche de couverture 50, l'électrode en surface supérieure 51 et la couche isolante intermédiaire 52 jusqu'à l'électrode èn surface inférieure
53.
La partie supérieure de sa tige est munie de la manière connue d'un recou- vrement isolant sur une longueur telle qu'au point de percée à travers l'électro- de en surface supérieure 51 aucun passage de courant ne peut se produire. En même temps, l'organe de pénétration superficielle 44 ne pénètre qu'à travers la couche de couverture 50 jusqu'à l'électrode en surface supérieure 51 Dans la position dessinée sur la figure 8, le bras de contact 45 se trouve au potentiel de l'électrode en surface inférieure 53 et le bras de contact 47 au potentiel de l'électrode en surface supérieure 51.
Comme on peut le voir également sur la figure 8, au moment ou il y a contact à l'intérieur du distributeur de courant 1 entre les organes de pénétration 43 et 44 et les électrodes 51 ou bien 53, il n'y a encore aucune liaison conductrice entre les paires de contact interrupteurs 45, 46 et 47,48 ; la prise de contact à l'intérieur du distributeur se fait à circuit ouvert, donc sans charge. C'est seulement en continuant à pousser le poussoir de manoeuvre 42, quand les pointes de pénétration 43 et 44 se sont net- toyées et ont établi le meilleur contact possible, que les éléments de contact 45 et 46 ainsi que 47 et 48 se touchent et ferment le circuit par l'intermédiaire de l'utilisateur 38.
D'autre part, en déconnectant l'appareil 38, le mouvement des éléments de contact se fait dans l'ordre inverse, les contact interrupteurs 45, 46 et 47 48 se séparent' d'abord les uns des autres, ouvrant le circuit de l'utilisateur et c'est seulement par après que s'ouvrent les contacts à l'inté- rieur du distributeur de courant, par conséquent sans charge et sans arc.
Dans la forme de réalisation représentée par les figures 9 et 11, le distributeur de courant 1, et l'utilisateur 38 sont les mêmes que ceux décrits dans l'exemple d'exécution précédent, mais la liaison conductrice entre eux est d'un tout autre genre. Les câbles d'alimentation 49 quelque peu prolongés, vers l'utilisateur proprement dit se terminent à l'intérieur de la cavité 4 du socle par une fiche bi-polaire 50 du type habituel, qui peut être, chaque fois suivant les besoins, enfoncée ou retirée du capteur de courant 51 conforme à l'invention.
Comme on peut le voir en particulier sur la figure 11, le capteur de courant 51 se compose d'un boîtier 52 à section circulaire et d'un couvercle 53 de préférence à visser. Les deux pièces sont réalisées avec une matière iso- lante solide, par exemple en résine artificielle durcissable avec fibres ou tis- su enrobé à base par exemple de phénol-formaldéhyde. Le boîtier 52 possède un bourrelet 54 qui sert à le saisir, un creux intérieur étagé 55 et dans le couver- cle 53 deux douilles 56 pour recevoir les tiges de la fiche 50. Le fond de l'é- tage inférieur de la cavité 55 est recouvert d'un disque 57 en métal bon conduc- teur et sur l'étage supérieur de la cavité repose de la même manière un disque métallique 58. Les deux disques 57 et 58 servent d'éléments de liaison entre les organes de pénétration 59 et 60 et les douilles 56 de la fiche.
Ces organes
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de pénétration sont comme dans les formes de réalisation décrites précédemment, les éléments en forme d'aiguilles, qui sont ancrés dans le boîtier, éventuelle- ment par moulage, et sont reliés électriquement avec les disques correspondants.
Ces éléments sont en nombre voulu,par exemple six ou huit pièces, avec une dis- position concentrique régulière sur le fond du boîtier, les organes de pénétra- tion en surface les plus courts 59 étant dans l'exemple représenté associé au disque central 57 et les organes de pénétration en profondeur 60 isolés de la manière nécessaire à la partie supérieure dela tige étant associés à l'anneau circulaire 58. La liaison conductrice entre l'anneau circulaire 58 et - suivant la figure 11 - la'douille de gauche 56 de la fiche, est constituée par un res- sort de contact 61. Dans le but de raccourcir la longueur du ressort de contact
62 à la douille de droite 56 de la fiche, le disque central 57 est d'autre part muni d'une tige de contact 62.
L'emploi de la forme de réalisation qui vient d'être décrite, se fait de telle façon que quand la fiche est retirée, donc de nouveau comme dans la for- me de réalisation à circuit ouvert suivant les figures 7 et 8, on fait pénétrer le capteur de courant en le saisissant par le bourrelet 55 à la place choisie pour lfutilisateur de courant 38 dans le distributeur de courant en surface 1.
Ensuite, on introduit la fiche 50 de l'appareil dans les douilles 56 et on rem- place l'appareil 38 avec la cavité 40 de son socle au dessus du capteur de cou- rant. En actionnant un interrupteur non représenté, l'appareil est finalement mis en service puis arrêté suivant les nécessités. Lorsqu'on doit déplacer ou enlever l'appareil, c'est d'abord la liaison 50 et 56 à la fiche qui est coupée et ensuite le capteur de courant est enlevé ou changé de place sur le distribu- teur de courant.
La figure 12 représente à grande échelle un organe de pénétration en profondeur 63, dont la tige 64 diminue de section après la région 65 dela poin- te qui donne le contact, en prenant par exemple une forme conique ou en pyramide.
La couche isolante 66 qui empêche le contact électrique avec l'électrode en sur- face supérieure percée se trouve dans la région de section réduite et est par conséquent soumise à un frottement sensiblement plus faible que la région de la pointe métallique 65.
La forme d'exécution privilégiée, représentée par la figure 13, d' un distributeur de courant se compose de 5 couches de matériaux préformées et reliées entre elles par collage. La couche de couverture 72 se compose d'un car- tion ondulé, dont la surface apparente peut éventuellement être ornée ou façonnée autrement suivant l'utilisation. Sur le dessin, on a indiqué par un léger poin- tillé que la face supérieure est recouverte de poussière de fibre qui lui donne un aspect velouté et en outre rend moins visible les trous de pénétration devenus libres-.. Au lieu de cela, la face supérieure pourrait par exemple, être recouver- te d'une carte géographique pour présenter (par exemple au moyen de signaux lumi- neux) l'organisation des agents d'une firme.
La seconde couche de matière 73 est constituée par l'électrode en surface supérieure, par exemple sous la forme d'une ou de plusieurs couches de feuilles d'aluminium. La troisième couche de matière 74 est formée de l'assemblage - mentionné précédemment - d'un réseau en nid d'abeilles en papier fort placé sur champ, compris entre deux feuilles de couverture. Sous cet assemblage en nid d'abeilles 74 sont disposées alors l'élec- trode inférieure ou de pénétration en profondeur 75 par exemple également en feuil] d'aluminium, et la couche inférieure 76 de carton ondulé. La fixation entre les différentes couches se fera - suivant l'invention - de préférence à l'aide de cou ches élastiques adhésives, qui le cas échéant peuvent être constituées de feuil- les préformées d'élastomères naturels ou artificiels.
Eventuellement, la face inférieure de la couche de carton ondulé 76 peut également être masquée par une autre couche de couverture.
Pour maintenir avec sécurité la résistance de passage entre les poin- tes de pénétration et les électrodes du distributeur, assez basse même dans des
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cas d'utilisation dans lesquels, comme par exemple pour les tableaux de planning, la prise -de courant doit se faire fréquemment au même endroit, alors - en modi- fication de la forme de réalisation décrite précédemment - la pression de contact nécessaire à une position de pénétration utilisée d'une façon répétée est garan- tie au moyen de feuilles d'électrodes élastiquement'.extensibles, de la manière suivante :;
.les électrodes du distributeur sont - comme on le sait déjà - formées de treillis de fils, mais où dans une réalisation ultérieure de l'invention, 1' électrode en surface ou supérieure possède une plus grande ouverture libre des mailles que l'électrode en profondeur ou inférieure et par conséquent les pointes de pénétration en surface ont une section plus grande que les pointes de pénétra- tion en profondeur.
Dans ces conditions, le danger de blesser l'isolement des pointes de pénétration en profondeur en glissant le long des fils du treillis supérieur est forte nant réduit parce que les grosses tiges de pénétration en sur- face règlent leur position déjà à la seconde et lors de toutes les autres péné- trations au même endroit et que les aiguilles plus minces de pénétration en pro- fondeur n'ont besoin d'être orientées par rapport aux grosses aiguilles et au réseau du treillis de l'électrode en surface de telle façon, qu'elles traversent l'électrode en surface seulement dans la région des trous des mailles. Ceci est obtenu par exemple par une disposition concentrique des pointes.
REVENDICATIONS.
1/ Système de prise de courant, consistant en un distributeur de cou- rant en surface fabriqué à partir de couches isolantes et conductrices disposées alternativement l'une au-dessus de l'autre, ainsi qu'en des fiches de connexion avec des tiges de contact différemment longues isolées sur une partie de leur longueur, enfoncées dans le distributeur de courant, et dont les parties dénudées sont en contact avec les différentes couches conductrices dans la position nor- male de la fiche, déterminée par une butée, caractérisé en ce que le distributeur de courant présente au moins trois couches conductrices, qui se trouvent dans au moins deux circuits différents.