BE569278A - - Google Patents

Info

Publication number
BE569278A
BE569278A BE569278DA BE569278A BE 569278 A BE569278 A BE 569278A BE 569278D A BE569278D A BE 569278DA BE 569278 A BE569278 A BE 569278A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
organic solvent
carried out
treatment
pressing
extraction
Prior art date
Application number
Other languages
French (fr)
Publication of BE569278A publication Critical patent/BE569278A/fr

Links

Classifications

    • AHUMAN NECESSITIES
    • A23FOODS OR FOODSTUFFS; TREATMENT THEREOF, NOT COVERED BY OTHER CLASSES
    • A23LFOODS, FOODSTUFFS, OR NON-ALCOHOLIC BEVERAGES, NOT COVERED BY SUBCLASSES A21D OR A23B-A23J; THEIR PREPARATION OR TREATMENT, e.g. COOKING, MODIFICATION OF NUTRITIVE QUALITIES, PHYSICAL TREATMENT; PRESERVATION OF FOODS OR FOODSTUFFS, IN GENERAL
    • A23L2/00Non-alcoholic beverages; Dry compositions or concentrates therefor; Their preparation
    • A23L2/02Non-alcoholic beverages; Dry compositions or concentrates therefor; Their preparation containing fruit or vegetable juices
    • A23L2/04Extraction of juices
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B01PHYSICAL OR CHEMICAL PROCESSES OR APPARATUS IN GENERAL
    • B01DSEPARATION
    • B01D11/00Solvent extraction
    • B01D11/02Solvent extraction of solids

Description

       

   <Desc/Clms Page number 1> 
 
 EMI1.1 
 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 



   La présente invention concerne un procédé destiné à augmenter la per- méabilité cellulaire des matières végétales. Plus spécialement, suivant la pré- sente invention, on augmente la perméabilité cellulaire de matières végétales grâ- ce à un traitement par des solvants organiques à l'état de liquide ou de vapeur. 



  Cette perméabilité cellulaire accrue permet de faciliter la dessication de la ma- tière traitée et d'améliorer l'extraction de substances solubles à l'eau et de substances liposolubles à partir de ladite matière. 



   On sait que de nombreux solvants organiques agissent sur le cellule végétale vivante en déterminant le blocage des fonctions vitales et même, si leur action se prolonge, la mort ou dévitalisation de la cellule. 



   Suivant l'invention, en considérant le fait que l'action desdits sol- vants, qui est d'abord biostatique et, en définitive, léthifère, détermine comme ultime effet la perte de 'ce que l'on appelle la semi-perméabilité de sa membrane cellulaire, il est proposé un procédé pratique pour le traitement de végétaux, dans le but de faciliter l'extraction des sucs cellulaires ou des   ratières   lipo- solubles à partir des résidus d'extraction. 



   Le procédé suivant l'invention peut être mis en oeuvre en utilisant les solvants organiques à l'état soit de vapeur, soit liquide. Dans le premier cas, on peut utiliser soit la vapeur absolue du solvant, soit la vapeur du solvant mélangée à de l'air. Dans le deuxième cas, le solvant peut être soit pur, soit présent sous forme de sa solution aqueuse. 



   Dans le cas plus particulier du traitement effectué avec des vapeurs absolues du solvant, on remplit avec les matières végétales à traiter une cham- bre ou un récipient cylindrique pouvant être fermé, on dispose, ensuite dans la partie inférieure un tampon imbibé du solvant liquide choisi et l'on aspire len- tement l'air par le haut, afin qu'au fur et à mesure les vapeurs du solvant rem- placent l'air dans le récipient.- 
Dans le cas du traitement par les vapeurs de solvant mélangées à de l'air, on remplit la-chambre comme dans le cas-dû traitement exposé dans le pa- ragraphe précédent. Puis, on dispose au fond un tampon imbibé du solvant liquide et l'on permet aux vapeurs du solvant, à la température de travail, de former un mélange avec l'air que contient le récipient à la tension de vapeur naturelle du solvant. 



   Dans le cas du traitement avec un solvant pur à l'état liquide, ce traitement se produit par simple contact entre ledit solvant et les matières vé- gétales choisies, dans une chambre du type cité plus haut. 



   Enfin, dans le cas d'un traitement avec une solution solvant-eau, on remplit la chambre de la façon indiquée plus haut avec les matières végétales dé- sirées et l'on introduit l'eau saturée avec le solvant -choisi. Ainsi, au fur et à mesure que les cellules perdent leur semi-perméabilité sous l'action du solvant, les substances solubles à l'eau se dispersent dans l'eau.'La diffusion peut être poursuivie selon les modes déjà connus. 



   Parmi les solvants propres à être utilisés pour la mise en oeuvre de la présente invention on peut citer les hydrocarbures et leurs dérivés, les al- cools, les aldéhydes, les cétones, et leurs¯esters et oxydes à point d'ébullition compris entre 10 et 100 C sous une pression de 760 mm de Hg. Du point de vue   phy=.   sique, ces solvants peuvent être utilisés sous forme de vapeurs, mélanges de va- peurs et de gaz inertes ou d'air, de liquides absolus, de solutions, d'émulsions avec ou sans l'intervention de substances tensio-actives. 



   La matière, de traitement est constituée, aux termes de la présente invention,.par des matières végétales de toutes sortes, telles que feuilles, fruits, plantes herbacées, fleurs, racines, bois et produits agricoles en'général. 



   .Afin de permettre de mieux comprendre l'invention, on décrira ci-après quelques modes préférés de   sa:mise   en oeuvre. 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 



  Exemple A - Traitement de plantes potagères vertes. 



   Dans un cylindre d'une capacité de 300 litres à double fond, le fond supérieur étant percé, on place 100 kg de feuilles ou de plantes potagères, ou de résidus de la préparation de produits potagers et fruitiers pour l'exportation en comprimant légèrement. Dans la chambre comprise entre le fond inférieur et le fond perforé, on place un tampon imbibé de 100 g de chloroforme. On ferme le couvercle et l'on aspire de l'air, à l'aider d'une pompe aspirante, par la partie supérieure, cette opération étant poursuivie pendant deux heures. 



   Au terme de cette période, en extrait la masse végétale et on soumet à une opération de pressage dans une presse ordinaire. On extrait ainsi 80 kg de suc cellulaire que l'on peut diriger vers une phase de concentration sous pres- sion réduite afin d'en tirer des extraits végétaux élémentaires. La comestibili- té du suc n'est pas altérée attendu que le solvant reste dans le résidu d'extrac- tion. Par ailleurs, des traces éventuelles de ce solvant seraient éliminées par évaporation au cours des opérations successives de concentration. Le tourteau ré- sultant du pressage (d'un poids d'environ 20 kg) peut être destiné à l'extraction de la   ohlorophyle,   attendu que celle-ci ne se trouve nullement altérée par les traitements précités. 



  Exemple B - Carotte jaune. 



   Dans une cylindre du type utilisé dans l'exemple A, on place 200 kg de carottes jaunes entières, le tampon étant imbibé de 200 g de chloroforme. On opère comme dans le cas de l'exemple A, en prolongeant cependant l'action du sol- vant durant huit heures. Au terme de cette période, on soumet les carottes à un pressage énergique, après quoi on extrait 80 kg de suc que l'on peut utiliser en- suite dans la production d'extraits alimentaires végétaux. Dans ce cas, comme dans le cas précédent, on ne produit pas une substance nuisible à la santé atten- du que le solvant reste dans le résidu. 



   Le tourteau résiduel de pressage, qui pèse 1,4 kg et présente une cou- leur jaune-orangé, peut être utilisé pour l'extraction du carotène, lequel ne su- bit aucune altération attendu qu'il ne contient pas d'air. 



  Exemple C - Betterave. 



   Dans une batterie de diffuseurs du type utilisé dans les installa- tions ordinaires de diffusion pour   l'extraction   du sucre de betterave et qui con- tiennent de la betterave réduite en rubans selon le mode habituel, ces rubans n'ayant subi aucun traitement thermique, on introduit de l'eau saturée de benzè- ne. Grâce à ce traitement, lg environ de benzène se trouve dissous dans 1. 000 parties d'eau. En opérant suivant cet exemple on facilite sensiblement la diffu- sion du sucre et   l'en   améliore le rendement. Dans le cas de betteraves, on peut également appliquer les traitements suggérés dans les exemples À et B ci-dessus. 



   Grâce au traitement "narcotique" indiqué ci-dessus on détruit la semi- preméabilité; en d'autres termes, on détermine une perméabilité proprement dite. 



   Le prolongement de la "narcose" détermine une plasmolyse en tout point analogue à celle que l'on obtient par brûlage (par exemple dans le traitement de la betterave à sucre), avec cependant la différence que dans la plasmolyse par brûlage on   détermine.la   coagulation de certains composants protéiques, alors que dans la plasmolyse par narcose il n'y a pas de coagulation appréciable ; de ce fait, certaines protéides passent dans le suc cellulaire à l'état de solution. 



   L'action   biostatique   s'étend aux micro-organismes de toutes sortes qui souillent la matière première, si bien que chaque action enzymatique dépen-   da.nt   de l'activité biologique desdits micro-organismes se trouve également atté- nuée. (Il convient de souligner cette action car elle constitue un avantage très sensible dans les traitements parfois longs auxquels on soumet les matières pre- mières). 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 



   Les exemples considérés ci-dessus prévoient l'usage d'une chambre de narcose dans .laquelle les vapeurs du narcotique sont produites par un tampon pla- cé au fond. Suivant une variante de mise en oeuvre de l'invention, on prévoit d'installer le tampon générateur de vapeur narcotique dans la partie supérieure, c'est-à-dire au plafond de la chambre, attendu que ce mode opératôire orée auto- matiquement un courant descendant en raison du poids spécifique particulièrement élevé des vapeurs utilisées, ce courant occupant la totalité de la place dispo- nible, et se substituant à l'air ou autre gaz présent jusqu'alors. 



   Dans les exemples cités plus haut, il a été question du traitement de végétaux entiers. Bien qu'il s'agisse là de la condition idéale, en pratique la narcose nécessaire pour réaliser une plasmolyse totale serait trop longue, sauf certains cas particuliers, pour pouvoir trouver un domaine d'application pratique dans l'industrie, 
Aux fins des traitements à opérer sur une échelle industrielle, il est bon de diviser les végétaux traités en diverses catégories : 
A Végétaux ayant une grande surface active, par exemple les fruits capsulaires, c'est-à-dire ayant un mésocarpe de quelques millimètres d'épaisseur (par exemple le poivron), les cosses, les feuilles de plantes de toutes espèces, les fleurs, les saccharomyces et autres champignons. Ces végétaux se traitent entiers. Un temps de narcose de huit heures suffit. 



   B/ Végétaux ayant une faible surface active par rapport à leur poids. 



  Dans cette catégorie entrent les radis, les tubéreuses,les bulbes, etc. Ces végé- taux sont de préférence réduits en fragments menus avant d'être soumis à la nar- cose, par exemple en réduisant en copeaux ou tranches, ou en les coupant de toute autre façon appropriée, afin d'en augmenter la surface spécifique de travail. Le temps de narcose peut varier de 2 à 8 heures. 



   C Végétaux qui, tout en ayant une surface .spécifique réduite, su- biraient des effets nuisibles en cas de réduction en menus fragments en raison de l'action d'enzymes provenant des cellules, et aussi de l'action de l'air atmos- phérique. Ces végétaux sont traités entiers et pendant un temps relativement long (de 24 à 48 heures) mais rendent des sucs ayant des caractéristiques totalement différentes de celles des sucres ordinaires extraits après réduction en menus fragments et broyage (par exemple dans le cas de pommes, poires, raisins, etc.). 



   L'expérience démontre qu'il n'est guère possible d'augmenter au-delà de certaines limites la capacité des chambres de narcose si l'on désire obtenir une action efficace. 



   En ce qui concerne les traitements industriels, il y a lieu de pré- voir à cet effet une chambre de narcose du type représenté schématiquement sur l'unique vue du dessin annexé, donné à seul titre d'exemple non-limitatif. 



   Il s'agit ici d'une tour cylindrique en tôle métallique (diamètre 3 m, hauteur de la partie cylindrique   4,5m)   désignée par le chiffre de référence 1. 



   Le plafond tronconique 2 est entouré d'une chambre dans laquelle on place du coton hydrophyle faiblement comprimé et formant le tampon. Un tube 3   de-,   10 mm de diamètre, percé 'de trous en tous sens, forme un anneau à l'intérieur du' tampon de coton hydrophyle et communique avec le réservoir 4 contenant le liquide narcotique. 



   L'ouverture d'évacuation 5 est pourvue d'un dispositif d'alimentation hélicoïdal 6 et reçoit les copeaux débités par les   déchiqueteuses   ou découpeuses placées soit directement au-dessus de cette embouchure, soit ailleurs. Dans ce dernier cas les copeaux sont dirigés vers l'appareil à l'aide'd'un transporteur de tout type adéquat. 



   L'axe du dispositif d'alimentation 6 se termine par un plateau 7 des- 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 fine à répartir les copeaux sur toute la section de la chambre. 



     Ùn   tube perforé 8 d'environ 20 mm de diamètre est également agencé en forme d'anneau sur le fond perforé 9, les trous de ce tube n'étant cependant per- cés que sur sa face inférieure afin d'éviter que le suc y pénètre; ce tube com- munique par un tube extérieur de raccordement 10 avec un appareil 11 destiné à alimenter l'appareil en gaz inerte saturé de narcotique. Cet appareil est essen- tiellement constitué par un récipient métallique presque plein de coton hydro- phyle, contenant sur environ un quart de sa hauteur le liquide narcotique et pour- vu d'un tube d'adduction 12 pour le gaz inerte, par exemple de l'azote provenant d'une bouteille   ou   d'un appareil générateur de type approprié.

   Le gaz inerte, en traversant la masse   poreuse,   libère ledit gaz   saturé   de vapeurs narcotiques lors- que cela est jugé utile. Un dispositif extracteur à vis d'Archimède 13, entraîné par un moteur 14, assure le déchargement de la chambre. Le suc éventuellement produit est recueilli dans le réservoir 15 par l'intermédiaire d'un siphon placé au fond de l'appareil 1; ce suc peut être ensuite aspiré à travers une tubulure 16 pour être travaillé ultérieurement. 



   La chambre 17 constitue un échappement pour les gaz saturés de vapeurs narcotiques et elle comporte à cet effet, par exemple, un adsorbeur à charbon ac- tif ou autre matière active, permettant éventuellement la récupération du narco- tique adsorbé. 



   Attendu que la narcose débute au moment même où le chargement commen- ce et qu'elle se poursuit pendant le déchargement, si bien que la capacité de chargement est égale à la capacité de déchargement, et en espaçant convenablement les traitements, par exemple avec une heure d'intervalle, il faut, pour assurer un rendement de travail de 100 quintaux horaire, autant de chambres du type décrit ci-dessus qu'il faut d'heures pour le traitement + 1 (par exemple deux chambres pour une heure, trois chambres pour deux heures, neuf chambres pour huit heures, etc.). Certains traitements sont décrits ci-après à titre d'exemple. 



  Traitement de la betterave à sucre 
Le traitement utilisé en général consiste à soumettre à l'action de l'eau   d'abord   très chaude, puis chaude, la betterave réduite en tranches minces. 



  Le premier traitement a pour but de rompre la semi-perméabilité cellulaire (plas- molyse). En même temps, on obtient la coagulation des protéides coagulables, la destruction des micro-organismes, et l'inactivation plus ou moins poussée des enzymes (85 à 95 C). 



   En revanche, les effets nuisibles sont la solubilisation de matières pectiques et la   peptisation   de matières protéiques, ce qui se traduit par la souillure ou contamination des sucs à soumettre à l'opération d'extraction du sucre. Pour ces raisons, on tend à abaisser la température et à réduire le temps de traitement. 



   Ensuite on effectue le lavage en contre-courant à l'eau chaude   (75 C   environ).   L'usage   d'eau chaude pour la diffusion ne serait pas indispensable, at- tendu que la vitesse de diffusion, du fait qu'elle est directement proportionnel- le à la température absolue et inversement proportionnelle à-la viscosité, toutes autres conditions étant égales, n'exercerait guère une influence appréciable. Ce- pendant, du fait que l'on doit disposer d'un appareillage complet pour effectuer le premier traitement de plasmolyse, on en profite pour effectuer également la diffusion à chaud, 
A la rigueur, on pourrait accroître la vitesse de diffusion sur le troisième facteur, à savoir, sur la superficie de diffusion, ce qui reviendrait à diminuer l'épaisseur des tranches de produit. 



   Toutefois, cette épaisseur est limitée en pratique à un minimum de trois mm car le traitement de plasmolyse (85 à 95 C) détermine un affaissement des tissus, lequel, dans le cas de tranches trop-minces, déterminerait à son tour 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 un tel colmatage des appareils que la circulation adéquate des sucs serait rendue- pratiquement impossible et de Stoute façon impropre à assurer une diffusion sa- tisfaisante. En outre, cet état de choses accentuerait les inconvénients énoncés plus haut en ce qui concerne la solubilisation des substances pectiques et la peptisation des protéides. 



   Or, suivant l'invention, il est proposé un procédé de ce genre mais dans le cadre des dispositions énoncées plus haut. 



   A cet effet, on dispose de trois chambres de narcose du type indi- qué, c'est-à-dire d'une capacité unitaire de 20 m3. - 
Les betteraves, préparées comme d'ordinaire, sont réduites en copeaux d'un millimètre d'épaisseur à l'aide d'une découpeuse ordinaire. Les copeaux sont chargés soit directement, soit par l'intermédiaire de transporteurs élévateurs, etc., dans les chambres n  1, 2 et 3 respectivement, le temps de chargement étant d'une'heure pour chaque chambre de 20   m3   contenant 100 quintaux de copeaux.   Dès   le début, le tampon sera inbibé et ravitaillé en trichlorure d'éthylène. Ce nar- cotique semble préférable en raison de son prix de revient relativement bas, à parité de pouvoir plasmolysant. 



   Dès que la chambre n 2 aura été remplie, la matière qui se trouve au fond de la chambre   n l. aura   subi deux heures de narcose et sera donc prête pour le traitement. L'extraction de la matière prendra une heure, et ainsi de suite. 



   La matière narcotisée sera ensuite introduite dans l'installation de diffusion. On pourra utiliser une installation normale "classique" de diffusion en batterie, dont on aura supprimé tous les organes relatifs à la "calorisation" et au "calorifugeage", en utilisant de l'eau de source à la température ordinaire. 



   Il a été constaté en pratique que la vitesse de diffusion obtenue avec ce procédé à froid, en utilisantdes copeaux d'un mm. d'épaisseur, est égale ou même supérieure à celle obtenue dans une installation analogue à chaud, en uti- lisant des tranches de 3 mm d'épaisseur. 



   En d'autres termes, à égalité d'importance de l'installation le ren- dement est identique. 



   Les sucs obtenus (liqueurs standard) ont la même densité en sucre que ceux obtenus par le traitement ordinaire. Ils ont une teneur légèrement su- périeure en matières protéiques, qui nécessitent dans le premier traitement de "pré-clarification" une plus grande quantité de chaux dans 100 g de Ca 0 pour cha- que quantité de 100 kg de betterave. 



   Par ailleurs, la préclarification est beaucoup plus aisée que pour les liquides de la diffusion à chaud, en raison de l'absence de matières pectiques et, en général, de matières peptisées. 



   En raison de la présence de traces de narcotique dissoutes dans les sucs, ceux-ci ne sont pas sujets à des altérations quelconques, à condition de les conserver à l'abri de l'atmosphère et dans une atmosphère de vapeurs narcoti- ques. Les copeaux, pressés et desséchés comme d'ordinaire, sont parfaitement a- daptés à l'alimentation du bétail et cela bien mieux que les "pulpes" ordinaires obtenues par l'extraction à chaud et destinées à la fabrication de pectine et de cellulose, du fait qu'elles n'ont pas subi d'altérations modificatrices dues à l'effet de la chaleur. 



   Certaines variantes du procédé consistent à alcaliniser l'eau de dif- fusion avec de légères adjonctions de chaux, ou à effectuer-simultanément les phases de narcose et de diffusion. Il est également possible d'effectuer le pres- sage des tranches narcotisées. 



  Traitement des carottes jaunes pour l'extraction du suc et du carotène. 



   Les procédés connus   d'extraction   du carotène reposant essentiellement 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 sur deux systèmes : 
1/ Les carottes étant réduites préalablement en bouillie, on traite cette bouillie ou l'émulsion de carotène qu'on en tire avec les agents qui for- ment un précipité adsorbant le carotène. 



   Le précipité étant pressé et desséché, on le soumet à l'opération d'extraction du carotène éminemment lipophyle, à l'aide de solvants. 



   2/ Les carottes réduites en tranches et desséchées sont traitées à l'aide de solvants, 
Dans ces deux procédés, il est   impossible   d'éviter le contact avec l'air, si bien qu'une grande partie du carotène se trouve détruite par oxydation. 



   Suivant '\Un mode préféré de mise en oeuvre de l'invention, 100 quin- taux de carottes jaunes, lavées, sont réduites par découpage en tranches d'un cm. d'épaisseur et introduites au fur et à mesure qu'elles sont débitées dans une chambre de narcose du type décrit plus haut, pourvue d'un   narcotiseur   à chloro- forme. Avant de commencer l'opération on chasse l'air de la chambre à l'aide d'un courant de gaz inertes, de préférence de l'azote, par exemple pendant le remplis- sage. 



   Une fois que cette chambre a été remplie de carottes en tranches, on laisse   celles-ci   sabir l'action narcotique pendant 24 heures. 



   Au terme de cette période-, les tranches sont extraites et soumises à un pressage énergique dans une presse hydrauliquide pourvue de dispositifs de filtrage de type approprié (par exemple des tamis). 



   Ce traitement permet d'extraire 90 quintaux de suc cellulaire avec un résidu sec de 6 ar 8% et   10   quintaux de tourteaux. 



   Le suc, soumis à une concentration sous pression réduite dans un appareil approprié qui le réduit jusqu'à   1/10ème   de son poids, fournit 9 quin- taux d'extrait végétal propre à la préparation d'aliments. 



   Il ne contient même plus aucune trace de solvants ou de leurs   combi-     naisons,,   Le suc naturel exprimé, privé des traces de narcotique grâce à un court traitement à chaud (ou même à froid) sous vide, se prête parfaitement à la fer- mentation alcoolique et encore plus à fournir des éléments pour la culture de le- vures ou d'autres champignons à usage industriel. 



   Les dix quintaux de tourteaux contiennent la totalité du carotène i- nitialement contenu dans les 100 quintaux de carottes, ce carotène étant pour sa plus grande partie adsorbé (avec d'autres lipoides naturels qui constituent cet- te racine et avec le chloroforme absorbé pendant le traitement narcotique) dans les tissus qui se comportent ainsi comme un support. 



     L'extraction,   à partir dudit tourteau, des   lipoldes   riches en carotè- ne qui y sont concentrés peut être déjà aisément effectuée en utilisant les sol- vants ordinaires. 



   Ce procédé permet par conséquent une utilisation intégrale du suc cellulaire, avec une dépense minime, ce qui -constitue un avantage décisif du point de vue éconmique. En outre, attendu que l'on évite au maximum les pertes de   caroténoides   par oxydation, les rendements réalisés avec ce procédé sont particu- lièrement élevés. 



  Traitement de feuilles vertes, pour l'extraction   de...sucs,   caroténoîdes et chlo- rophyle. 



   Dans les procédés connus jusqu'à présent, la moitié au moins des caroténoîdes contenus initialement dans la matière végétale est détruite par oxy- dation, tandis   qu'un peu   plus de la moitié de la chlorophyle se disperse dans des composés de valeur inférieure. D'après les enseignements de l'invention on procè- 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 de de la façon suivante : 
On introduit 100 quintaux desdits végétaux fluidifiés dans la chambre de narcose,le tampon étant alimenté avec du chloroforme. Après 24 heures, ces matières végétales sont pressées dans une presse hydraulique pourvue de disposi- tifs filtrants appropriés. 



   On extrait ainsi 80 quintaux de suc avec 4 à   5%   de résidu sec. 



   Le tourteau (20 quintaux sur les 100 quintaux de matière végétale initiale) peut être desséché très aisément sous vide, à l'état comprimé ou après dévidage. En tout cas, la dessication sera extrêmement rapide par rapport à la matière initiale, non seulement en raison de la perte de 80 quintaux de suc (c'est-à-dire environ 75 quintaux d'eau),mais aussi en raison de l'état de per- méabilité déterminé par la narcose qui favorise les phénomènes capillaires. 



   Le tourteau ainsi desséché, soumis à une opération d'extraction à l'éther de pétrole ou autre solvant spécifique dans des appareils ordinaires, donne une solution de caroténoîdes dont on peut extraire le carotène par les pro- cédés classiques. 



   Si l'on désire extraire des caroténoîdes et de la chlorophyle, le tourteau (pesant 20 quintaux) est traité dans des appareils ordinaires avec 35 quintaux d'acétone à titre de première extraction. 



   Il a été démontré qu'avec l'eau contenue dans le tourteau il se for- me une solution d'acétone et d'eau en proportion favorable à l'extraction des deux groupes (caroténoîdes et chlorophyle). 



   L'extraction suivante sera effectuée avec de 1'acétone plus ou moins aqueux selon le mode classique (enrichi des 85% d'acétone). 



   A partir de la solution d'acétone en effectuera l'extraction frac- tionnée des caroténoîdes et de la chlorophyle en utilisant les procédés déjà con-   nus.   



  Traitements des fruits. 



   Pour l'extraction des sucs, on obtient d'excellents rendements en soumettant les fruits, par exemple des pommes, à une narcose effectuée avec du trichlorure d'éthylène pendant 40 heures ; on peut aussi découper les pommes en morceaux représentant environ la moitié des fruits, pour les soumettre ensuite à la narcose pendant 20 heures. Les fruits ainsi préparés sont soumis au pressa- ge dans une presse hydraulique   -pourvue   d'organes de filtrage, et par l'applica- tion d'une pression de valeur croissante on obtient jusqu'à   87%   de jus. 



   Ce jus, en comparaison du jus tiré par les procédés classiques, con- tient la même quantité de sucres et d'acides ainsi que de matières pectiques à l'état soluble et stable à la chaleur, et donne par concentration des gélatines parfaitement limpides et stables. Cela est dû à l'absence d'enzymes et à l'inté- grité cellulaire que le procédé permet de conserver. 



   Le tourteau de pommes (environ 13% des fruits traités à l'origine) peut être destiné, après dessication, à l'alimentation du bétail ou à l'extrac- tion de pectines. D'une manière analogue, on peut traiter des poires, des figues, etc.   @   Traitement des peaux   d'agrumes.   



   Dans les installations pour le traitement industriel des agrumes, en particulier des oranges, pour 100 kg de fruits on tire en principe environ 50 kg de peaux, et effectivement de 54 à 55%. 



   La plus grande difficulté est due à la constitution particulière du tissu de la peau, car il se prête aisément à des modifications profondes, se gonfle lorsqu'il est imbibé d'eau et se presse difficilement. 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 



   En outre, dans les opérations d'extraction mécanique d'huile essen-   tielle,   le rendement en essence est particulièrement faible. 



   D'excellents résultats ont été obtenus, suivant l'invention, en uti- lisant le procédé suivant : 
On place 100 quintaux de peaux d'agrumes dans la chambre de narcose du type décrit plus haut, avec un tampon alimenté en trichlorure d'éthylène ou chloroforme, et on les laisse séjourner pendant 10 heures. 



   Le tissu des peaux extraites après cette période de narcose est im- prégné de suc cellulaire en raison de la plasmolyse occasionnée par la narcose. 



   Les cellules contenant l'essence sont entourées du tissu devenu li- pophobe en raison de cette imbibition. En soumettant 100 quintaux de peaux à un pressage énergique, on en exprime 50 quintaux de suc ayant une densité de 12    Brix,contenant   de l'huile essentielle en émulsion et flottant en grande partie. 



   Les caractéristiques de cette huile essentielle sont très proches de celles de l'huile obtenue par pressage à la main, du fait qu'elles n'ont pas su- bi d'actions chimiques marquantes; en outre, cette huile s'obtient en proportions remarquables par rapport au contenu original. 



   On prépare la matière ainsi pressée en vue de sa centrifugation. Le pH du suc restant, à 12  Brix ne dépasse pas 4. 



   Ce suc contient seulement de faibles quantités de matières pectiques et aucun éthéroxyde. Il contient divers oxydes et polyoxydes, et se prête à tous les usages de sucs analogues, soit tel quel, soit après concentration. 



   Les 50 quintaux de peaux pressées peuvent être desséchées et utili- sées pour l'alimentation du bétail ou pour l'extraction des pectines. 



   Si, par contre, on les destine à l'extraction d'éther-oxydes, on pourra effectuer le traitement calcique comme d'ordinaire, avec l'avantage supplé- mentaire de travailler sur une matière dont on a éliminé les 2/3 des matières hy- drosolubles. 



     Ep   procédant ainsi, la précipitation des éther-oxydes est sensible- ment facilitée et le tourteau résidu du pressage, après le traitement par la chaux, est réduit à environ 25 quintaux avec approximativement   65%   d'humidité par rapport au tour-beau obtenu par le procédé ordinaire dont la teneur en eau est d'environ 85%. 



  Traitement des   champignons.   



   Dans un récipient cylindrique à fond concave, fermé, pourvu d'une ouverture de chargement et d'une ouverture de déchargement, d'un dispositif agi- tateur mécanique et d'une embouchure supérieure dans laquelle est agencé un tam- pon alimenté en chloroforme, avec un tube d'échappement pour les gaz, la capaci- té du récipient étant de 20000 litres, on introduit 1.000 kg de levure comprimée. 



   Après deux heures, sans faire intervenir l'agitateur, la masse est fendillée en tous sens. Après 4 heures la masse en question est molle, sensible- ment gonflée par le dégagement de CO2   dû.   à des effets enzymatiques. On   actionne   le dispositif agitateur, d'abord à vitesse lente, et on introduit dans la masse un kg de chloroforme liquide, attendu que les vapeurs ne suffiraient pas à enva- hir les cellules noyées dans leur suc. 



   Après une période d'environ deux heures, c'est-à-dire, à la 6ème heure à compter du début de l'opération, la masse se transforme en un lait épais. 



  Cette masse est évacuée dans un réservoir approprié   d'ou   on la fait passer à   tra-   vers un filtre rotatif pourvu d'un tamis de dimension appropriée. 



   On   obtient,   avec de bonnes conditions de filtrage, 800 kg de suc cel- lulaire, de couleur légèrement brune, ayant un pH de 5,5 à 6, un résidu sec de 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 20% ayant franchement l'odeur et le goût de levure. Ce liquide concentré sous pression réduite et qu'on laisse refroidir dépose d'abondantes matières solides, surtout à l'état cristallisé. 



   Le suc cellulaire peut être traité avec les procédés habituels pour l'extraction d'amino-acides, d'acides   nucléiniques   et d'autres protéides et déri- vés. Enfin, dans tous les cas où des composants solubles du suc cellulaire pré- sentant un   intérêt   du point de vue industriel, par exemple les vitamines solubles, les alcaloïdes, glucosides, etc,, seraient contenus en très faibles quantités et seraient facilement sujets à détérioration par oxydation ou décomposition enzyma- tique, l'extraction à partir du produit végétal frais par pressage précédé de nar- cose présente des avantages remarquables, parmi lesquels on peut citer la possi- bilité d'obtenir des solutions concentrées qui ne sont pas influencées par les effets nuisibles précités. 



   La présente invention a été représentée et décrite en se référant à quelques formes préférées de mise en oeuvre du procédé qui en constitue la matiè- re essentielle, mais il est évident que de nombreuses variantes pourront leur être apportées sans toutefois sortir du cadre de l'invention et des principes sur lesquels celle-ci est basée.



   <Desc / Clms Page number 1>
 
 EMI1.1
 

 <Desc / Clms Page number 2>

 



   The present invention relates to a method for increasing the cellular permeability of plant materials. More especially, according to the present invention, the cellular permeability of plant materials is increased by treatment with organic solvents in the liquid or vapor state.



  This increased cell permeability makes it possible to facilitate the desiccation of the treated material and to improve the extraction of water-soluble substances and fat-soluble substances from said material.



   We know that many organic solvents act on the living plant cell by determining the blocking of vital functions and even, if their action is prolonged, the death or devitalization of the cell.



   According to the invention, considering the fact that the action of said solvents, which is first of all biostatic and, ultimately, ether, determines as the ultimate effect the loss of what is called the semi-permeability of Its cell membrane, there is proposed a practical method for the treatment of plants, with the aim of facilitating the extraction of cell juices or fat-soluble dobbies from the extraction residues.



   The process according to the invention can be carried out using organic solvents in either vapor or liquid form. In the first case, either the absolute vapor of the solvent or the vapor of the solvent mixed with air can be used. In the second case, the solvent can be either pure or present in the form of its aqueous solution.



   In the more particular case of the treatment carried out with absolute vapors of the solvent, a chamber or a cylindrical receptacle which can be closed is filled with the plant materials to be treated, then a pad soaked in the chosen liquid solvent is placed in the lower part. and the air is slowly sucked in from above, so that the vapors of the solvent replace the air in the container.
In the case of the treatment with the solvent vapors mixed with air, the chamber is filled as in the case of the treatment described in the previous paragraph. Then, a pad soaked in the liquid solvent is placed at the bottom and the vapors of the solvent are allowed, at the working temperature, to form a mixture with the air contained in the container at the natural vapor pressure of the solvent.



   In the case of treatment with a pure solvent in the liquid state, this treatment takes place by simple contact between said solvent and the selected plant materials, in a chamber of the type mentioned above.



   Finally, in the case of treatment with a solvent-water solution, the chamber is filled in the manner indicated above with the desired plant materials and the water saturated with the chosen solvent is introduced. Thus, as the cells lose their semi-permeability under the action of the solvent, the water-soluble substances disperse in the water. Diffusion can be continued according to the methods already known.



   Among the solvents suitable for being used for carrying out the present invention, mention may be made of hydrocarbons and their derivatives, alcohols, aldehydes, ketones, and their esters and oxides with a boiling point of between 10 and 100 C under a pressure of 760 mm Hg. From the point of view of phy =. These solvents can be used in the form of vapors, mixtures of vapors and inert gases or air, absolute liquids, solutions, emulsions with or without the intervention of surface-active substances.



   The treatment material is constituted, according to the present invention, by plant materials of all kinds, such as leaves, fruits, herbaceous plants, flowers, roots, wood and agricultural products in general.



   In order to provide a better understanding of the invention, a few preferred modes of its implementation will be described below.

 <Desc / Clms Page number 3>

 



  Example A - Treatment of green vegetable plants.



   In a cylinder with a capacity of 300 liters with double bottom, the upper bottom being pierced, 100 kg of leaves or vegetable plants, or residues of the preparation of vegetable and fruit products for export, are placed by compressing slightly. In the chamber between the lower bottom and the perforated bottom, a pad soaked in 100 g of chloroform is placed. The cover is closed and air is sucked in, with the help of a suction pump, from the upper part, this operation being continued for two hours.



   At the end of this period, the vegetable mass is extracted therefrom and subjected to a pressing operation in an ordinary press. 80 kg of cell juice are thus extracted, which can be directed to a concentration phase under reduced pressure in order to obtain elementary plant extracts therefrom. The edibility of the juice is not impaired as long as the solvent remains in the extraction residue. Furthermore, any traces of this solvent would be eliminated by evaporation during the successive concentration operations. The cake resulting from the pressing (weighing about 20 kg) can be intended for the extraction of the ohlorophyll, since the latter is in no way affected by the aforementioned treatments.



  Example B - Yellow carrot.



   In a cylinder of the type used in Example A, 200 kg of whole yellow carrots are placed, the pad being soaked with 200 g of chloroform. The procedure is as in the case of Example A, while prolonging the action of the solvent for eight hours. At the end of this period, the carrots are subjected to vigorous pressing, after which 80 kg of juice are extracted which can then be used in the production of vegetable food extracts. In this case, as in the previous case, a substance injurious to health is not produced until the solvent remains in the residue.



   The residual press cake, which weighs 1.4 kg and has a yellow-orange color, can be used for the extraction of carotene, which does not undergo any deterioration as it does not contain air.



  Example C - Beet.



   In a battery of diffusers of the type used in ordinary diffusion installations for the extraction of beet sugar and which contain beet reduced into ribbons in the usual way, these ribbons not having undergone any heat treatment, water saturated with benzene is introduced. As a result of this treatment, approximately 1 g of benzene is dissolved in 1,000 parts of water. By operating according to this example, the diffusion of the sugar is appreciably facilitated and its yield is improved. In the case of beets, the treatments suggested in Examples A and B above can also be applied.



   Thanks to the "narcotic" treatment indicated above, the semi-premeasibility is destroyed; in other words, a proper permeability is determined.



   The prolongation of the "narcosis" determines a plasmolysis in all points analogous to that obtained by burning (for example in the treatment of sugar beet), with the difference, however, that in the plasmolysis by burning is determined. coagulation of certain protein components, while in plasmolysis by narcosis there is no appreciable coagulation; as a result, some proteins pass into the cell juice in the state of solution.



   The biostatic action extends to microorganisms of all kinds which contaminate the raw material, so that each enzymatic action depending on the biological activity of said microorganisms is also attenuated. (This action should be underlined because it constitutes a very perceptible advantage in the sometimes long treatments to which the raw materials are subjected).

 <Desc / Clms Page number 4>

 



   The examples considered above provide for the use of a narcosis chamber in which the vapors of the narcotic are produced by a pad placed at the bottom. According to an alternative embodiment of the invention, provision is made to install the narcotic vapor generator plug in the upper part, that is to say on the ceiling of the chamber, since this operating mode is automatically marked. a descending current owing to the particularly high specific weight of the vapors used, this current occupying all of the available space, and replacing the air or other gas present until then.



   In the examples cited above, the treatment of whole plants was discussed. Although this is the ideal condition, in practice the narcosis necessary to achieve total plasmolysis would be too long, except in certain special cases, to be able to find a practical field of application in industry,
For the purposes of treatments to be carried out on an industrial scale, it is advisable to divide the treated plants into various categories:
A Plants with a large active surface, for example capsular fruits, that is to say having a mesocarp a few millimeters thick (for example pepper), pods, leaves of plants of all species, flowers , saccharomyces and other fungi. These plants are treated whole. Eight hours of narcosis is sufficient.



   B / Plants having a low active surface in relation to their weight.



  This category includes radishes, tuberoses, bulbs, etc. These plants are preferably reduced to small fragments before being subjected to narcosis, for example by chipping or slicing, or by cutting them in any other suitable way, in order to increase their specific surface area. job. The narcosis time can vary from 2 to 8 hours.



   C Plants which, while having a reduced specific surface area, would suffer harmful effects if they were reduced to small fragments owing to the action of enzymes coming from the cells, and also to the action of atmospheric air. - pherical. These plants are treated whole and for a relatively long time (from 24 to 48 hours) but produce juices with completely different characteristics from those of ordinary sugars extracted after reduction into small fragments and grinding (for example in the case of apples, pears , grapes, etc.).



   Experience shows that it is hardly possible to increase the capacity of the narcosis chambers beyond certain limits if an effective action is to be obtained.



   With regard to industrial treatments, a narcosis chamber of the type shown schematically in the single view of the appended drawing, given solely by way of non-limiting example, should be provided for this purpose.



   This is a cylindrical tower made of sheet metal (diameter 3 m, height of the cylindrical part 4.5 m) designated by the reference number 1.



   The frustoconical ceiling 2 is surrounded by a chamber in which weakly compressed hydrophilic cotton is placed and forming the buffer. A tube 3 of 10 mm in diameter, pierced with holes in all directions, forms a ring inside the cotton wool swab and communicates with the reservoir 4 containing the narcotic liquid.



   The discharge opening 5 is provided with a helical feed device 6 and receives the chips discharged by the chippers or cutters placed either directly above this mouth, or elsewhere. In the latter case the chips are directed to the device using a conveyor of any suitable type.



   The axis of the feed device 6 ends in a plate 7 of the

 <Desc / Clms Page number 5>

 fine to distribute the chips over the entire section of the chamber.



     Ùa perforated tube 8 of about 20 mm in diameter is also arranged in the form of a ring on the perforated bottom 9, the holes in this tube being drilled only on its underside in order to prevent the juice from being drilled. penetrates; this tube communicates via an external connection tube 10 with an apparatus 11 intended to supply the apparatus with inert gas saturated with narcotic. This apparatus is essentially constituted by a metallic receptacle almost full of hydrophyled cotton, containing over about a quarter of its height the narcotic liquid and provided with a supply tube 12 for the inert gas, for example of nitrogen from a cylinder or generator of the appropriate type.

   The inert gas, on passing through the porous mass, releases said gas saturated with narcotic vapors when it is considered useful. An Archimedean screw extractor device 13, driven by a motor 14, unloads the chamber. Any juice produced is collected in the reservoir 15 by means of a siphon placed at the bottom of the apparatus 1; this juice can then be sucked through a tube 16 to be worked later.



   The chamber 17 constitutes an exhaust for the gases saturated with narcotic vapors and it comprises for this purpose, for example, an adsorber with active carbon or other active material, possibly allowing the recovery of the adsorbed narco- tic.



   Whereas the narcosis begins at the very moment when loading begins and continues during unloading, so that the loading capacity is equal to the unloading capacity, and with appropriate spacing of the treatments, for example with a hour interval, to ensure a work output of 100 quintals per hour, as many chambers of the type described above are needed as hours for the treatment + 1 (for example two chambers for one hour, three rooms for two hours, nine rooms for eight hours, etc.). Certain treatments are described below by way of example.



  Sugar beet processing
The treatment generally used consists in subjecting the beetroot reduced into thin slices to the action of water, first very hot, then hot.



  The first treatment aims to break cell semi-permeability (plas- molysis). At the same time, one obtains the coagulation of the coagulable proteins, the destruction of the microorganisms, and the more or less extensive inactivation of the enzymes (85 to 95 C).



   On the other hand, the harmful effects are the solubilization of pectic materials and the peptization of protein materials, which results in the soiling or contamination of the juices to be subjected to the operation of extracting the sugar. For these reasons, there is a tendency to lower the temperature and reduce the processing time.



   Then the washing is carried out against the current with hot water (approximately 75 ° C.). The use of hot water for diffusion would not be essential, as long as the diffusion speed, because it is directly proportional to the absolute temperature and inversely proportional to the viscosity, all other conditions being equal, would hardly exert any appreciable influence. However, due to the fact that we must have complete equipment to carry out the first plasmolysis treatment, we take the opportunity to also carry out the hot diffusion,
Strictly speaking, the speed of diffusion could be increased on the third factor, namely, on the diffusion surface, which would amount to reducing the thickness of the product slices.



   However, this thickness is limited in practice to a minimum of three mm because the plasmolysis treatment (85 to 95 C) determines a sagging of the tissues, which, in the case of excessively thin slices, would in turn determine

 <Desc / Clms Page number 6>

 such clogging of the apparatuses that the adequate circulation of the juices would be rendered practically impossible and in any way unsuitable for ensuring satisfactory diffusion. In addition, this state of affairs would accentuate the drawbacks stated above with regard to the solubilization of pectic substances and the peptization of proteins.



   However, according to the invention, a method of this type is proposed, but within the framework of the arrangements stated above.



   For this purpose, three narcosis chambers of the type indicated, that is to say with a unit capacity of 20 m3, are available. -
Beets, prepared as usual, are reduced to chips one millimeter thick using an ordinary chopper. The chips are loaded either directly or via elevating conveyors, etc., into chambers 1, 2 and 3 respectively, the loading time being one hour for each 20 m3 chamber containing 100 quintals of shavings. From the start, the tampon will be imbibed and replenished with ethylene trichloride. This narcotics seems preferable on account of its relatively low cost price, at parity of plasmolyzing power.



   As soon as chamber n 2 has been filled, the material at the bottom of chamber n l. will have suffered two hours of narcosis and will therefore be ready for treatment. The extraction of the material will take an hour, and so on.



   The narcotized material will then be introduced into the diffusion installation. A normal "classic" battery diffusion installation can be used, from which all the components relating to "calorization" and "thermal insulation" will have been removed, using spring water at ordinary temperature.



   It has been found in practice that the diffusion speed obtained with this cold process, using chips of 1 mm. thickness, is equal to or even greater than that obtained in a similar hot installation, using slices 3 mm thick.



   In other words, for the same size as the installation, the yield is identical.



   The juices obtained (standard liqueurs) have the same sugar density as those obtained by the ordinary treatment. They have a slightly higher protein content, which requires in the first "pre-clarification" treatment a greater amount of lime in 100 g of Ca 0 for every 100 kg of beet.



   Furthermore, the preclarification is much easier than for hot diffusion liquids, due to the absence of pectic materials and, in general, of peptized materials.



   Owing to the presence of traces of narcotic dissolved in the juices, they are not subject to any deterioration, provided they are kept away from the atmosphere and in an atmosphere of narcotic vapors. The shavings, pressed and dried as usual, are perfectly suitable for feeding cattle and much better than ordinary "pulps" obtained by hot extraction and intended for the manufacture of pectin and cellulose, because they have not undergone any modifying alterations due to the effect of heat.



   Some variants of the process consist in basifying the diffusion water with slight additions of lime, or in carrying out the narcosis and diffusion phases simultaneously. It is also possible to press the narcotized slices.



  Processing of yellow carrots for the extraction of juice and carotene.



   The known methods of extracting carotene based essentially

 <Desc / Clms Page number 7>

 on two systems:
1 / The carrots being reduced beforehand to a slurry, this slurry or the carotene emulsion which is obtained from it is treated with the agents which form a precipitate which adsorbs the carotene.



   The precipitate being pressed and dried, it is subjected to the operation of extracting the eminently lipophilic carotene, using solvents.



   2 / The sliced and desiccated carrots are treated with solvents,
In these two processes, it is impossible to avoid contact with air, so that a large part of the carotene is destroyed by oxidation.



   According to a preferred embodiment of the invention, 100 quarts of washed yellow carrots are reduced by cutting into one cm slices. thick and introduced as they are dispensed into a narcosis chamber of the type described above, provided with a chloroform narcotizer. Before starting the operation, the air is expelled from the chamber by means of a stream of inert gases, preferably nitrogen, for example during filling.



   Once this chamber has been filled with sliced carrots, they are left to sabotage the narcotic action for 24 hours.



   At the end of this period, the slices are extracted and subjected to vigorous pressing in a hydraulic press fitted with filtering devices of the appropriate type (for example sieves).



   This treatment makes it possible to extract 90 quintals of cell juice with a dry residue of 6 ar 8% and 10 quintals of cake.



   The juice, subjected to a concentration under reduced pressure in a suitable apparatus which reduces it to 1 / 10th of its weight, provides 9 quin- rates of plant extract suitable for the preparation of food.



   It no longer even contains any trace of solvents or their combinations. The expressed natural juice, deprived of traces of narcotic thanks to a short hot (or even cold) vacuum treatment, lends itself perfectly to fermentation. alcoholic content and still more to provide elements for the cultivation of yeasts or other fungi for industrial use.



   The ten quintals of cake contain all of the carotene initially contained in the 100 quintals of carrots, this carotene being for the most part adsorbed (with other natural lipoids which constitute this root and with the chloroform absorbed during the narcotic treatment) in the tissues which thus behave as a support.



     The extraction, from said cake, of the carotene-rich lipids concentrated therein can already be easily carried out using ordinary solvents.



   This process therefore allows full use of the cell juice, with minimal expense, which is a decisive advantage from an economic point of view. In addition, since the losses of carotenoids by oxidation are avoided as much as possible, the yields obtained with this process are particularly high.



  Treatment of green leaves, for the extraction of ... juices, carotenoids and chlorophyll.



   In the methods known hitherto, at least half of the carotenoids initially contained in the plant material are destroyed by oxidation, while a little more than half of the chlorophyll is dispersed in compounds of lower value. According to the teachings of the invention one proceeds

 <Desc / Clms Page number 8>

 as follows:
100 quintals of said fluidized plants are introduced into the narcosis chamber, the buffer being supplied with chloroform. After 24 hours, these plant materials are pressed in a hydraulic press fitted with suitable filtering devices.



   80 quintals of juice are thus extracted with 4 to 5% of dry residue.



   The cake (20 quintals out of the 100 quintals of initial plant material) can be very easily dried under vacuum, in the compressed state or after unwinding. In any case, the desication will be extremely rapid compared to the initial material, not only because of the loss of 80 quintals of juice (that is to say about 75 quintals of water), but also because of the 'state of permeability determined by narcosis which promotes capillary phenomena.



   The cake thus dried, subjected to an extraction operation with petroleum ether or other specific solvent in ordinary apparatus, gives a solution of carotenoids from which the carotene can be extracted by conventional methods.



   If it is desired to extract carotenoids and chlorophyll, the cake (weighing 20 quintals) is treated in ordinary apparatus with 35 quintals of acetone as the first extraction.



   It has been shown that with the water contained in the cake, a solution of acetone and water is formed in a proportion favorable to the extraction of the two groups (carotenoids and chlorophyll).



   The following extraction will be carried out with more or less aqueous acetone according to the conventional method (enriched with 85% acetone).



   Fractional extraction of carotenoids and chlorophyll will be carried out from the acetone solution using methods already known.



  Fruit treatments.



   For the extraction of the juices, excellent yields are obtained by subjecting the fruits, for example apples, to a narcosis carried out with ethylene trichloride for 40 hours; you can also cut the apples into pieces representing about half of the fruit, to then subject them to narcosis for 20 hours. The fruits thus prepared are subjected to pressing in a hydraulic press -provided with filtering members, and by applying a pressure of increasing value up to 87% juice is obtained.



   This juice, in comparison with the juice obtained by conventional processes, contains the same quantity of sugars and acids as well as pectic matter in a soluble and heat-stable state, and gives by concentration perfectly clear gelatins and stable. This is due to the absence of enzymes and to the cellular integrity which the process allows to preserve.



   The apple cake (about 13% of the fruits originally treated) can be used, after desiccation, for cattle feed or for the extraction of pectins. Similarly, pears, figs, etc. can be processed. @ Treatment of citrus peels.



   In installations for the industrial treatment of citrus fruits, in particular oranges, for 100 kg of fruit, approximately 50 kg of skins are obtained, and indeed from 54 to 55%.



   The greatest difficulty is due to the particular constitution of the skin tissue, because it easily lends itself to deep modifications, swells when soaked in water and is difficult to press.

 <Desc / Clms Page number 9>

 



   In addition, in operations for the mechanical extraction of essential oil, the gasoline yield is particularly low.



   Excellent results have been obtained, according to the invention, by using the following process:
100 quintals of citrus peels are placed in the narcosis chamber of the type described above, with a buffer supplied with ethylene trichloride or chloroform, and they are left to stay for 10 hours.



   The tissue of the skins extracted after this period of narcosis is impregnated with cell juice due to the plasmolysis caused by the narcosis.



   The cells containing the essence are surrounded by the tissue which has become liphobe as a result of this imbibition. By subjecting 100 quintals of skins to vigorous pressing, 50 quintals of juice with a density of 12 Brix are expressed, containing essential oil in emulsion and largely floating.



   The characteristics of this essential oil are very close to those of the oil obtained by pressing by hand, due to the fact that they have not undergone any marked chemical actions; in addition, this oil is obtained in remarkable proportions compared to the original content.



   The material thus pressed is prepared for centrifugation. The pH of the remaining juice, at 12 Brix, does not exceed 4.



   This juice contains only small amounts of pectic matter and no etheroxide. It contains various oxides and polyoxides, and is suitable for all uses of analogous juices, either as such or after concentration.



   The 50 quintals of pressed hides can be desiccated and used for animal feed or for pectin extraction.



   If, on the other hand, they are intended for the extraction of ether-oxides, the calcium treatment can be carried out as usual, with the additional advantage of working on a material from which 2/3 of the components have been removed. water soluble materials.



     By proceeding in this way, the precipitation of the ether-oxides is appreciably facilitated and the cake remaining from the pressing, after the lime treatment, is reduced to about 25 quintals with approximately 65% moisture relative to the tour-beau obtained by the ordinary process, the water content of which is about 85%.



  Treatment of fungi.



   In a cylindrical container with a concave bottom, closed, provided with a loading opening and an unloading opening, a mechanical stirring device and an upper mouth in which is arranged a buffer supplied with chloroform , with an exhaust tube for the gases, the capacity of the container being 20,000 liters, 1,000 kg of compressed yeast are introduced.



   After two hours, without involving the agitator, the mass is cracked in all directions. After 4 hours the mass in question is soft, noticeably swelled by the release of CO2 due. to enzymatic effects. The stirring device is activated, first at slow speed, and one kg of liquid chloroform is introduced into the mass, since the vapors are not sufficient to invade the cells embedded in their juice.



   After a period of about two hours, that is, at the 6th hour from the start of the operation, the mass turns into thick milk.



  This mass is discharged into a suitable reservoir where it is passed through a rotary filter provided with a screen of suitable size.



   With good filtering conditions, 800 kg of cellular juice, slightly brown in color, having a pH of 5.5 to 6, a dry residue of

 <Desc / Clms Page number 10>

 20% clearly having the smell and taste of yeast. This liquid concentrated under reduced pressure and allowed to cool deposits abundant solids, especially in the crystalline state.



   The cell juice can be processed with the usual methods for the extraction of amino acids, nucleinic acids and other proteins and derivatives. Finally, in all cases where soluble components of the cell juice of interest from an industrial point of view, for example soluble vitamins, alkaloids, glucosides, etc., are contained in very small amounts and are easily subject to deterioration by oxidation or enzymatic decomposition, the extraction from the fresh vegetable product by pressing preceded by narcose presents remarkable advantages, among which we can mention the possibility of obtaining concentrated solutions which are not influenced by the aforementioned harmful effects.



   The present invention has been represented and described with reference to a few preferred forms of carrying out the process which constitutes its essential subject, but it is obvious that numerous variations can be made to them without however departing from the scope of the invention. invention and the principles on which it is based.


    

Claims (1)

RESUME. ABSTRACT. L'invention a pour objet : 1/ Un procédé destiné à augmenter la perméabilité cellulaire de ma- tières végétales, caractérisé par le fait que l'on traite les produits végétaux avec des solvants organiques choisis dans la classe comprenant les hydrocarbures et leurs dérivés halogènes, les aldéhydes, les cétones, les alcools, leurs esters, oxydes, et leurs éthéro-ou halogéno-dérivés. The subject of the invention is: 1 / A process intended to increase the cell permeability of plant materials, characterized in that the plant products are treated with organic solvents chosen from the class comprising hydrocarbons and their halogen derivatives, aldehydes, ketones, alcohols, their esters, oxides, and their ether or halo-derivatives. 2/ Le solvant organique est utilisé à l'état de liquide pur. 2 / The organic solvent is used in the state of pure liquid. 3/ Le solvant organique est utilisé à l'état de solution liquide. 3 / The organic solvent is used in the form of a liquid solution. 4/ Le solvant organique est utilisé à l'état de vapeur absolue. 4 / The organic solvent is used in the state of absolute vapor. 5/ Le solvant organique est utilisé à l'état de mélange de vapeur avec des gaz inertes ou de l'air. 5 / The organic solvent is used in the state of a mixture of vapor with inert gases or air. 6/ Le solvant organique est utilisé à l'état d'émulsion avec ou sans l'intervention de substances tensio-actives. 6 / The organic solvent is used in the form of an emulsion with or without the intervention of surface-active substances. 7/ Le traitement est effectué à la pression atmosphérique. 7 / The treatment is carried out at atmospheric pressure. 8/ Le traitement s'effectue à une pression supérieure à la valeur atmosphérique. 8 / The treatment is carried out at a pressure higher than the atmospheric value. 9/ Le traitement s'effectue à une pression inférieure à la valeur atmosphérique. 9 / The treatment is carried out at a pressure lower than the atmospheric value. 10/ Le solvant utilisé est choisi dans la classe comprenant les sul- fures organiques. 10 / The solvent used is chosen from the class comprising organic sulphides. Il/ Le solvant organique est constitué par du chloroforme. II / The organic solvent is chloroform. 12/ Le solvant organique est constitué par du trichlorure d'éthylène. 12 / The organic solvent consists of ethylene trichloride. 13/ Le solvant organique comprend les phases de narcotisation du pro- duit à traiter, sa diffusion dans l'eau à température ambiante, et son extraction par pressage. 13 / The organic solvent comprises the phases of narcotization of the product to be treated, its diffusion in water at ambient temperature, and its extraction by pressing. 14/ L'eau de diffusion est rendue alcaline par une légère adjonction de chaux. 14 / The diffusion water is made alkaline by a slight addition of lime. 15/ Les phases de narootisation et de diffusion s'effectuent simulta- nément. <Desc/Clms Page number 11> 15 / The narootization and diffusion phases are carried out simultaneously. <Desc / Clms Page number 11> 16 La phase de narootisation est suivie d'un pressage. 16 The narootization phase is followed by pressing. 17/ La phase de narcose est effectuée dans un milieu privé d'air ou contenant un gaz inerte, de préférence de l'azote. 17 / The narcosis phase is carried out in a medium deprived of air or containing an inert gas, preferably nitrogen. 18/ Le pressage s'effectue en même temps que le filtrage. 18 / The pressing is carried out at the same time as the filtering. . 19/ Le résidu sec provenant de l'opération de pressage est soumis à une dessication sous vide, à l'état comprimé ou après démêlage. . 19 / The dry residue resulting from the pressing operation is subjected to vacuum drying, in the compressed state or after disentangling. 20/ Le produit désséché sous vide est soumis à une opération d'extrac- tion à l'aide d'un solvant organique. 20 / The vacuum-dried product is subjected to an extraction operation using an organic solvent. 21/ Le solvant organique utilisé dans la phase d'extraction précéden- te se compose d'éther de pétrole. 21 / The organic solvent used in the preceding extraction phase consists of petroleum ether. 22/ La phase liquide provenant du pressage est soumise ensuite à une opération de concentration. 22 / The liquid phase from pressing is then subjected to a concentration operation. 23/ Ladite concentration est effectuée sous vide. 23 / Said concentration is carried out under vacuum. 24/ Ladite opération de concentration est effectuée à la pression atmosphérique. 24 / Said concentration operation is carried out at atmospheric pressure. 25/ La phase de narcotisation est effectuée dans un récipient cylin- drique pourvu d'une embouchure de chargement agencée dans sa partie supérieure et d'une bouche d'évacuation située au fond du récipient, la substance de nar- cotisation étant contenue dans un tampon disposé à proximité de l'embouchure de chargement. 25 / The narcotization phase is carried out in a cylindrical container provided with a loading mouth arranged in its upper part and with an evacuation mouth located at the bottom of the container, the narcotization substance being contained in a buffer placed near the loading mouth.
BE569278D BE569278A (en)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE569278A true BE569278A (en)

Family

ID=188303

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE569278D BE569278A (en)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE569278A (en)

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US5732615A (en) * 1994-12-09 1998-03-31 Enviro Tech Chemical Services, Inc. Steam-peeling method and apparatus

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US5732615A (en) * 1994-12-09 1998-03-31 Enviro Tech Chemical Services, Inc. Steam-peeling method and apparatus

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP0398798B1 (en) Extraction of natural products assisted by microwaves
FR2817556A1 (en) PROCESS AND APPARATUS FOR INTEGRAL RECOVERY OF OLEIFIED DRUPS, IN PARTICULAR OLIVES AND THE SPECIFIC PRODUCTS OBTAINED
RU2028063C1 (en) Method of processing fresh cacao beans
JP2013518714A5 (en)
EP0140767B1 (en) Process for blanching mushrooms and other vegetables
KR20180049034A (en) Preparation of coffee-based extracts and powders
EP0555466B1 (en) Process for the production of natural vanilla extract by enzymatic processing of green vanilla pods, and extract thereby obtained
FR2575748A1 (en) PROCESS FOR EXTRACTING CAROTENE FROM CARROTS AND CAROTENE CONCENTRATE OBTAINED
EP1296570B1 (en) Dehydrated vegetable product and method for obtaining same
BE569278A (en)
KR101542579B1 (en) method of extraction for essence of Korean Dendropanax
CA2486300C (en) Method for obtaining banana-derived products, in particular for liquefying banana to obtain pure juice
EP1109464B9 (en) Thermomechanical treatment method by controlled instant expansion for fruit, juice and citrus peels
EP0446151B1 (en) Process for preparing directly stable juices, oils and press-cakes by pressing fresh biological products
US3034900A (en) Process to increase the cellular permeability of vegetal matters
EP0545944A1 (en) Process for obtaining naturally cloudy fruit and vegetable juices.
FR2779741A1 (en) PROCESS FOR TREATING SUGAR BEETS
WO2003067996A1 (en) Method for stabilizing fruit pulp or vegetable flesh, particularly avocado pulp
FR2813010A1 (en) PROCESS FOR THE MANUFACTURE OF AN EXTRACT OF PECTIN-RICH CITRUS, AND EXTRACT OBTAINED BY THIS PROCESS
FR2621786A1 (en) STARCH FLAKES
RU2645330C1 (en) Method of preparing fruit or vegetable pomace for the production of sorbents
BE452248A (en)
SU1718772A1 (en) Method for preparation of paste-like soluble chicory
WO2020065061A1 (en) Method for preparing dehydrated avocados by microwave drying
JPH05176708A (en) Method for producing flavor and taste component solution of fruit by high pressure treatment