<Desc/Clms Page number 1>
La présente invention concerne un procédé et un dispositif permettant d'éjecter hors des moules, sans risquer de les détériorer,les feuilles de gau- frettes cuites, au moment où ces moules s'ouvrent, en utilisant des forces d' éjection mécaniques agissant sur le bord antérieur des feuilles de gaufrettes au moment où la plaque intérieure du moule se trouve en position inclinée.
Selon les méthodes actuellement utilisées pour parvenir au but in- diqué, on se contente d'ouvrir les moules à gaufrettes après qu'ils ont franchi le plan horizontal déterminé par l'axe de courbure du poste de renvoi, donc quand ils ont quitté la zone de cuisson, et de soumettre ensuite le bord anté- rieur de la plaque intérieure du moule à gaufrettes à l'action d'un organe éjec- tour peu avant que le moule n ait atteint la position horizontale, cet organe éjecteur devant provoquer automatiquement le décollement de la feuille de gaufret- tes de la plaque intérieure alors que cette plaque est encore inclinéeo
Or on a constaté, dans la pratique, que cette courte zone de dégage- ment des gaufrettes ne s'étend que sur un angle qui n'atteint même pas 90 et que cette zone,
dans laquelle doit s'effectuer la contraction de la feuille de gaufrettes et dans laquelle lorgane éjecteur doit ensuite agir, n'est pas tou- jours suffisante pour que la feuille de gaufrettes se détache avec certitudeo
Alors qu'en général un échauffement uniforme des moules à gaufrettes' permettrait au phénomène de contraction ou de retrait de suffire à lui seul si l'on disposait d'assez de temps pour ce phénomène de contraction jusqu à ce que la plaque intérieure atteigne la position horizontale, on n'a pas cru pouvoir se servir de cette possibilité dans les machines automatiques connues à cuire les gaufrettes parce qu'on redoutait que le moule à gaufrettes ne s'ouvrit préma- turément avant qu'il n ait atteint le plan horizontal précédemment mentionné,
et parce que 1 on craignait que la feuille de gaufrettes ne glissa prématurément hors du mouleo
La nécessité de créer, extérieurement à la machine automatique propre- ment dite, un couloir de glissement dont le bord supérieur soit normalement dis- posé à peu près dans le plan horizontal dont il a été question ci-avant, a achevé de faire croire à l'impossibilité d'une ouverture prématurée du moule, c'est-à- dire avant qu'il n àit atteint ce plan horizontalo
Suivant le procédé, objet de l'invention, c'est maintenant la con- traction de la feuille de gaufrettes qui est entièrement mise à profit pour le détachement, qui ne se produit seul que dans des cas exceptionnels,
et ce par le fait que 1 on commence à ouvrir la plaque extérieure du moule avant le fran- chissement du plan horizontal déterminé par l'axe de courbure de son trajet au point de renvoi, et qu'ensuite on l'approche au moins une fois (mais plusieurs fois si nécessaire) de la plaque intérieure, jusqu'à fermeture presque complète, afin qu'elle atteigne sa position d'ouverture maximum encore dans la zone de renvoi, au-dessus du plan horizontal mentionné, avant que la plaque intérieure du moule ne parvienne dans le brin horizontal dans lequel le moule est de nouveau remplie
De cette façon, l'angle sur lequel le refroidissement superficiel de la feuille de gaufrettes, et par conséquent sa contraction, doivent se produire,
est considérablement aumenté par rapport à ce qui est le cas sur les machines automatiques actuellement utilisées pour la cuisson des gaufrettes, et l'effet de contraction et de détachement est ainsi bien meilleur. Tandis que, sur les machines automatiques connues ne comportant qu'une courte zone de refroidisse- ment, l'utilisation d'organes éjecteurs exerçant des forces de poussée ou de raclage est la condition nécessaire au glissement des feuilles de gaufrettes et à leur détachement de la plaque intérieure, de tels organes éjecteurs ne sont plus utilisés que dans de rares exceptions, comme éléments auxiliaires supplé- mentaireso
<Desc/Clms Page number 2>
Etant donné que, pour produire le mouvement d'ouverture des plaques extérieures des moules à gaufrettes, il est de toute façon prévu des paires de rampes de commande,
il suffit d'étudier le profil de ces rampes de telle sorte qu'elles présentent urne seule ou plusieurs ondulations, pour provoquer une fois ou plusieurs fois le mouvement de "battement" ou de "respiration" qui importe pour la mise en oeuvre du procédé, objet de l'invention, entre les deux plaques du moule coopérant 'ensemble.
Ce mouvement de "battement" ou de "respiration" favorise l'arrivée d'air frais sur la surface des plaques du moule, hors de la zone de chauffage, ce qui a pour effet une contraction rapide de la fine feuille de gaufrettes par rapport aux plaques du moule,,
Afin que dans tous les cas pouvant se présenter, les feuilles de gaufrettes soient avec certitude éjectées sans dommage, même si ces feuilles devaient adhérer localement à l'une des plaques du moule, on peut ne pas suppri- mer, même;
avec ce procédé d'éjection et avec le dispositif réalisé suivant cé principe, les organes éjecteurs mécaniques en soi connus mais, selon un perfec- tionnement par rapport aux types connus, on prévoit au moins deux brosses rac- leuses, dont l'une est associée fonctionnellement à la plaque extérieure, et 1' autre à la plaque intérieure. Ce jeu de brosses doit être naturellement disposé dans un espace cunéiforme parcouru par chaque moule ouvert, et il importe alors, d'une façon générale pour la possibilité de mise en oeuvre, que les surfaces des feuilles de gaufrettes qui restent collées à la plaque extérieure ou à la plaque intérieure soient balayées par les brosses.
Ces brosses peuvent être également montées à poste fixe et en porte-à-faux dans le bâti de la machine, de manière à pénétrer par un côté dans l'espace cunéiforme, et il en résulte alors des mouvements relatifs assez faibles des brosses par rapport aux surfaces des feuilles de gaufrettes qui passent devant elles, ou bien elles peuvent effec- tuer des mouvements absolus, et on obtient alors de plus grandes vitesses, qui fournissent éventuellement de plus grande forces de poussée ou de raclage.
La direction des forces de poussée ou de raclage exercées par les brosses sur la feuille de gaufrettes est réglée suivant le but à atteindre, c'est-à-dire qu' elle dépend du trajet sur lequel se déplacent les plaques des moules devant être balayées par les brosses, auquel cette direction doit être adaptée.
Les points d'attaque des forces exercées par les brosses peuvent être situés aussi bien sur les bords antérieurs des feuilles de gaufrettes que sur leurs faces.
L'effet extrêmement favorable produit par le rapprochement simple ou répété, du couvercle extérieur par rapport au couvercle intérieur après le début de l'ouverture du moule, s'explique du fait que lorsqu'elle se contracte, la feuille de gaufrettes se détache au moins de l'une des surfaces intérieures du moule, en commençant par un point puis en progressant, de sorte que de-l'air pé- nètre partiellement et localement entre la plaque et la feuille de gaufrettes, cet air étant,chaque fois où le couvercle s'ouvre et se referme, comprimé et ré- parti sur une plus grande surface, ce qui détache progressivement la feuille de gaufrettes de la surface métallique à laquelle elle adhère.
En outre,lorsque le couvercle se referme, il cisaille, comme il est désirable,les,perles de pâte cuite débordant des bords du moule,ce qui est une raison de plus pour que la feuille de gaufrettes ne reste pas accrochée aux bords des surfaces intérieures du moule.
Bien qu'en général une seule bande transporteuse évacuatrice, montée à poste fixe dans la zone où les feuilles de gaufrettes se détachent des moules de la machine automatique, pourrait suffire, il est avantageux, suivant l'inven- tion, pour le cas où ce détachement se produirait dans des conditions plus diffi- ailes, de faire pénétrer par intermittence au moins le galet de renvoi orienté vers la machine automatique, associé à la bande transporteuse, dans la zone de renvoi des moules ascendants, ce galet prenant part alors à ce mouvement d'ascen-
<Desc/Clms Page number 3>
sion et pénétrant chaque fois dans l'intervalle ménagé entre deux moules con- sécutifs, puis s'abaissant et se retirant,
afin qu'aucune feuille de gaufrettes ne puissent tomber du bord antérieur de la bande transporteuse réceptriceo
Pour assurer la commande du fonctionnement aussi bien des deux sy- stèmes de brosses que du galet de renvoi antérieur de la bande transporteuses réceptrice ou de son cadre de support tout entier, les combinaisons équivalentes les plus diverses sont possibles, en utilisant des organes mécaniques connus tels due des guides rectilignes, des manivelles, des leviers, etc, associés de manière à produire les mouvements désiréso
La description qui va suivre, faite en regard des dessins, annexés, montrant à titre d'exemple non limitif un mode de réalisation possible de dis- positif utilisable pour la mise en oeuvre du procédé, objet de l'invention,
per- mettra de mieux comprendre le principeo
La figure 1 montre la zone de renvoi extérieure d'une machine auto- matique à cuire les gaufrettes, située en dehors de la zone de chauffageo
Les figures 2 à 4 montrent la zone de "battement" ou de "respiration" du moule à gaufrettes, dans plusieurs positions successives de ce mouleo
Les figures 5 à 7 montrent l'agencement des brosses par rapport aux plaques des moules passant devant eux.
La figure 8 est une vue schématique de profil montrant l'ensemble du dispositif d'entraînement des brosseso
La figure 9 est une vue en plan du mécanisme d'entraînement des brosses correspondant à la figure 8, limitée à la zone active de ces brosses.
La figure 10 est une vue en plan correspondant à la figure 9, mais prise à un stade plus avancé du mouvement des brosseso
La figure 11 est une vue de profil montrant le mécanisme d'entraîne- ment de la brosse coopérant avec la plaque intérieureo
La figure 12 est également une vue de profil schématique du galet de renvoi antérieur de la bande transporteuse réceptrice.
Le trajet sur lequel se déplacent les chaînes 4 portant les moules d'une machine automatique de type courant pour la cuisson des gaufrettes est dé- terminé par des rails 5 et 6 sur lesquels roulent des galets 3. Les rails 5 ont été supprimés sur la figure 1 dans le brin inférieur des chaînes afin de rendre la figure plus claire.
Le mouvement d'ouverture de la plaque extérieure 1 de chaque moule à l'écart de sa plaque intérieure 2 est assuré par un axe de commande 8 porté par la plaque extérieure et muni de galets. Les axes 8 sont guidés entre des rampes disposées par paires 9, 10 ou 11, 120
Les maillons des chaînes sont désignés par la référence 4. La réfé- rence 7 indique sensiblement la projection horizontale du trajet des axes de commande 8 des plaques extérieures 1 des moules entre le moment où ces moules commencent à s'ouvrir jusqu'au moment où ils sont rechargés.
Au passage de la courbe de renvoi, l'axe de commande 8 de la plaque extérieure de chaque moule à gaufrettes passe sur une courte rampe ondulée, de sorte que son écartement par rapport à l'axe de la courbe varie entre une valeur minimum et une valeur maximum, éventuellement selon plusieurs déplacements on- dulatoires, ce qui provoque l'ouverture éventuellement répétée des deux plaques 1 et 2 formant le moule, en produisant ainsi une sorte de "respiration" de celui- ciCette zone de "respiration" se trouve sous le plan horizontal passant par l'axe de la courbe décrite par les rails de guidage 6.
Une fois ce plan franchi, on renonce généralement à ce mouvement de respirationo Le moule, qui s'ouvre
<Desc/Clms Page number 4>
de plus en plus, pénètre alors, comme montré sur les figures 5 à 7, dans la zone d'action de deux brosses 13 et 14, la brosse 13 étant destinée à détacher défi- nitivement la feuille de gaufrettes qui aurait pu rester attachée à la plaque intérieure 2, et à la forcer à tomber. La brosse 14 parcourt parcontre la face intérieure de la plaque extérieure 1 sur une certaine longueur, ou passe sur une feuille de gaufrettes restée attachée à cette plaque.
Ces brosses sont naturel- lement capables également de faire tomber les restes de pâte adhérant aux deux plaques 1 et 2, lorsque, comme cela est normal, la contraction de la feuille de gaufrettes a déjà provoqué par elle-même le détachement complet de cette feuille par rapport aux plaques du moule.
Ces deux brosses ne constituent donc qu'un ensemble auxiliaire ayant pour but d'augmenter la sécurité de fonctionnement de la machine.
Suivant le mode de réalisation que montrent les figures 8 à 11, la brosse 13 exécute un mouvement absolu de va-et-vient correspondant aux flèches visibles sur les figures 9, 10 et 11 dans une direction sensiblement parallèle à la surface interne de la plaque intérieure 2, et également un mouvement de rotation, tandis que la brosse 14 n'exécute qu'un mouvement de va-et-vient sur la plaque extérieure 1 au moment où celle-ci s'ouvre. Le fonctionnement doit être naturellement assuré de telle sorte, que ,selon l'effet de poussée ou de raclage recherché sur une feuille de gaufrettes ayant pu rester attachée à la plaque, extérieure 1,
la brosse 14 demeure en contact avec cette feuille de gau- frettes pendant une grande partie du temps nécessaire à la plaque extérieure 1 pour passer en face de la brosse 14. Etant donné que, pendant ce temps, la pla- que extérieure 1 s'ouvre de plus en plus, il est nécessaire qu'une fois que la plaque extérieure 1 s'est écartée de la brosse 14, celle-ci recule dans le sens axial, car lorsque la brosse 14 rencontre le moule suivant, la plaque extérieure 1 de ce moule n'est pas encore aussi largement ouverte.
Le mouvement de la brosse 14, pénétrant dans l'espace cunéiforme ménagé entre les deux plaques 1 et 2 est montée par sa tige de support 16 en deux points d'un cadre 17, est produit par un coin de poussée 19 se déplaçant sur une tige 20 montée également dans le cadre 17, parallèlement à l'axe longitudinal principal de la machine automatique.
Son rappel à l'écart de cet espace cunéiforme est assuré automatiquement par un ressort 15 visible sur la figure 9,prenant appui, d'une part, sur la surface in- térieure d'un flasque du cadre et, d'autre part, sur une tigette 18 prévue sur la tige de support. L'organe de commande 19 ne doit pas être nécessairement cunéi- forme. On peut obtenir tout autre mouvement désiré en conformant en conséquence le bord de commande.
La brosse 13 est également supportée et guidée, avec sa tige en porte-à-faux 34, dans des flasques du cadre 17 précité, comme montré notamment que la figure llo Cette tige 34 (figure 11) est guidée dans deux fentes obliques 29 ménagées dans des flasques de tôle 28 du cadre de support 17. Outre ce mou- vement rectiligne, cette tige 34 portant la brosse 13 peut également effectuer un mouvement angulaire sous l'action d'un levier 33 dont l'extrémité inférieure est guidée par un axe 32 dans une seconde rainure de guidage 30 orientée selon un certain angle par rapport à la direction de la fente 29. L'angle que font en- tre elles les deux fentes de guidage 29 et 30 provoque le mouvement angulaire désiré, destiné à favoriser l'éjection de la feuille de gaufrettes.
De même que l'extrémité de la tige 20 du coin de poussée 19 est montée dans une fente formée par les deux branches d'une fourchette prévue à l'extrémité d'un levier 24 (figure 11) monté sur un axe 25 dans le bâti de la machine, le levier d'actionnement 27 de la tige de support 34 de la brosse 13 peut enserrer cette tige à la manière d'une fourchette, pour assurer son entraî- nement positif. Les positions extrêmes du levier 27 sont indiquées sur la figure 11 par les référence I et II. Dans ces positions extrêmes, la tige 34 atteint respectivement sa position supérieure et sa position inférieure à l'intérieur des
<Desc/Clms Page number 5>
fentes 29.
Les deux leviers 24 et 27 sont reliés en un seul levier coudé par un oeilleton 26, et sert ainsi d'organe d'actionnement commun aux deux brosses, Il suffit alors de prévoir une seule timonerie d'actionnement, constituée par les éléments 21,22 et 23 représentés sur les figures 8 et 11, 1 axe d'entraînement se déplaçant dans une rainure formant rampe, ménagée dans un organe rotatif 210
Cet organe rotatif est monté sur un arbre du mécanisme d'entraîne- ment de la pompe fournissant la pâte.
Ce mécanisme produit également le mouve- ment de monte-et-baisse du galet de renvoi antérieur 39 de! la bande transporteuse évacuatrice 36 raccordée à la machine automatique, la transmission étant assurée par un couple conique 44 et par deux chaînes 43, ainsi que par une manivelle 40 et une tige de poussée 41.
Le second galet de renvoi 49 de cette bande trans- porteuse 36 est monté à poste fixe sur la bâti de la machineo Les tourillons extérieurs de l'axe du galet de renvoi antérieur 39 sont montés dans deux fentes en arc de cercle 45 ménagées dans deux flasques de montage (non représentés) Les fentes 45 ne servent que pour le mouvement ascendant du galet de renvoi 39, tandis que le mouvement de descente de ce galet 39 s'effectue,sur le trajet du retour, par le second groupe de fentes 46, orientées vers l'intérieur. Le passage de l'un à l'autre groupe de fentes est assuré en toute sécurité par des languettes 47 et 48 servant d'aiguilles et placées sous l'action de ressorts.
Lorsque le galet de renvoi 39 s'efface vers l'intérieur, il se rapproche de -1 axe du second galet de renvoi 49, de sorte que la bande transporteuse évacua- trice 36 se détendrait sans la présence d'un galet tendeur, placé sous 1 action du ressort de traction 50 visible sur la figure 120
Sur les figures 8 et 12,
la position supérieure extrême du galet de renvoi 39 est désignée par I et sa position inférieure extrême par IIo Il est nécessaire que l'extrémité antérieure de la bande transporteuse évacuatrice 36 se soulève afin de ne pas laisser tomber d'une trop grande hauteur la feuil- le de gaufrettes se détachant du mouleo
Afin que les feuilles de gaufrettes transportées les unes derrière les autres sur la bande transporteuse 36 soient déposées avec précaution dans la boite réceptrice 37 visible sur la figure 8, il est également nécessaire de prévoir un cylindre brosseur 35 et, à quelque distance de celui=ci, un cy- lindre de guidage 38, ce dernier tournant à une vitesse circonférentielle supé- rieure à la vitesse d'avance de la bande 36.