<Desc/Clms Page number 1>
L'invention est relative aux installations à balise aérienne, cres- à-dire aux installations comprenant essentiellement un corps aérien (appelé ci- après "balise aérienne") relié à un poste de contrôle par un dispositif d'atta- che souple dont la longueur puisse être modifiée en vue de régler l'altitude de stationnement du susdit corps aérien, ce dernier étant soumis à l'action de moyens sustentateurs capables de maintenir sous tension le susdit dispositif d'attache en sorte qu'il suffise d'allonger ce dispositif pour que le corps aérien atteigne une altitude plus élevée ; etelle vise plus particulièrement, parce que c'est dans ce cas que son application semble devoir présenter le plus d'intérêt, mais non exclu- sivement, parmi ces installations, celles dont la balise est sustentée par au moins une hélice carénée.
Elle a pour but, surtout, de rendre telles, les susdites installations, qu'elles répondent mieux que jusqu'à ce jour aux divers désiderata de la pratique.
Elle consiste, principalement -- et en même temps qu'à faire compor- ter aux installations du genre en question une balise aérienne reliée à un poste de contrôle par un dispositif d'attache souple dont la longueur puisse être réglée en vue de stabiliser la balise en altitude, le susdit dispositif d'attache étant agencé de façon à autoriser certains déports transversaux de la susdite balise aérienne --, à compléter cette installation (y compris sa balise aérienne et ses équipements au sol) par des moyens de stabilisation transversale permettant, d'abord, de détecteur un déport transversal éventuel de la balise, et, ensuite, d'engendrer sur la balise, en fonction du déport détecté, une force capable d'im- poser à la susdite balise un déplacement compensant au moins en partie le susdit déport.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps, mais qui pour- raient le cas échéant être appliquées indépendamment, et dont il sera plus expli- citement parlé ci-après, notamment en une deuxième disposition consistant à faire porter la balise aérienne des installations du genre en question par un véhicule auto-moteur dont le dispositif propulseur fournit l'énergie nécessaire pour la sus- tentation de la susdite balise.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application (celui pour lequel on l'applique aux installations à balise aérienne sustentée par au moins une hélice carénée), ainsi que certains modes de réalisation, des susdites dispositions ; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les installations du genre en question comportant applica- tion de ces mêmes dispositions, ainsi que les éléments et outils spéciaux, notam- ment les balises aériennes, propres à leur établissement.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complé- ment de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complé- ment et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication,,
Les figures 1 et 2, de ces dessins, représentent"respectivement en élévation et en plan une installation automotrice à balise aérienne établie con- formément à l'invention.
Les figures 3 à 4 représentent en élévation des modes de réalisation d'un dispositif de fixation du câble de retenue de la balise, cette dernière com- portant des moyens permettant d'assurer sa stabilisation latérale par inclinaison de l'ensemble de la susdite baliseo
Les figures 5 et 6 représentent certains éléments du dispositif de stabilisation latérale comporté par la susdite balisée
Les figures 7 et 8 montrent, dans deux positions de fonctionnement différentes, les éléments d'un dispositif de stabilisation en roulis de la balise.
Les figures 9 et 10 montrent, respectivement en plan et en élévation coupée, en autre mode de réalisation de moyens permettant de stabiliser latérale-
<Desc/Clms Page number 2>
ment la balise par inclinaison de l'ensemble de ladite balise.
Les figures 11 et 12 représentent, dans les mêmes conditions, une va- riante de réalisation des moyens en question.
Les figures 13 et 14 représentent, dans deux positions de fonctionne- ment différentes, un montage à la cardan du dispositif sustentateur de la balise, ce montage permettant de stabiliser latéralement la balise par inclinaison seule- ment de son carénage.
Les figures 15 et 16 représentent, respectivement en plan et en élé- vation coupée, un autre mode de réalisation suivant lequel la balise aérienne est stabilisée latéralement sans inclinaison d'aucun de ses éléments constitutifs.
La figure 17 est un schéma d'un dispositif de stabilisation artifi- cielle susceptible d'être monté sur une balise établie conformément à l'invention.
La figure 18 est une vue en perspective d'un dispositif stabilisateur pour une caméra de télévision destinée à être montée sur la balise aérienne.
La figure 19, enfin, illustre par une coupe verticale un mode de mon- tage élastique de cette caméra sur une plate-forme stabilisée.
Selon l'invention et plus spécialement selon celui de ses modes d'ap- plication, ainsi que selon ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant, par exemple, d'établir une installation à balise aérienne dont la balise soit susten- tée par au moins une hélice carénée, on s'y prend comme suit ou de façon analogueo
On fait comporter à cette installation une balise aérienne essentiel- lement constituée par un carénage 1, à bord d'attaque arrondi, entourant au moins une hélice et, de préférence encore, deux hélices contra-rotatives 2a, 2b mues par un moteur que l'on supposera tout d'abord être un moteur électrique 3 porté par des bras 4 solidaires du carénage 1,
ce dernier portant une charge utile que l'on a schématisé sur la figure 1 par un compartiment 5 et sur la nature de la- quelle on reviendra ci-après.
Cela étant, on relie la balise ainsi constituée à un poste de contrô- le au sol par l'intermédiaire d'un dispositif d'attache souple, tel par exemple qu'un câble 6, dont la longueur puisse être réglée, par exemple par déroulement d'un treuil 7 sur lequel est enroulé le susdit câble, en vue de contrôler l'alti- tude de stabilisation de la susdite balise dont l'appareil sustentateur doit, bien entendu, développer une force ascensionnelle supérieure au poids de la balise en ordre de fonctionnement augmenté du poids de la longueur maximum de câble suscep- tible d'être déroulée.
On peut alors avantageusement, conformément à une disposition complé- mentaire de l'invention qu'illustrent les figures 1 et 2, adopter, comme poste de contrôle au sol, un véhicule auto-moteur 8 servant à transporter la balise et comportant un moteur 9 susceptible d'être accouplé à volonté, soit, aux éléments propulseurs 10 du train de roulement du véhicule, par exemple par l'intermédiaire d'une boîte de vitesse 11 et d'un embrayage 12, soit, à une génératrice électri- que 13 montée sur le véhicule 8 et propre à alimenter le moteur électrique 3 de la balise par l'intermédiaire d'une liaison électrique avantageusement incorporée dans le câble de retenue 6 de la susdite balise, l'entraînement de la susdite gé- nératrice 13 s'opérant par l'intermédiaire d'un embrayage 14.
De cette façon, le moteur 9 du véhicule, après avoir servi au trans- port jusqu'au point de décollage, pourra être utilisé pour fournir l'énergie né- cessaire à la sustentation de la balise.
Il y a lieu de noter que le même moteur 9 pourra également être uti- lisé pour l'entraînement du tambour du treuil 7. On accouplera alors, de préfé- rence, l'arbre du susdit tambour à l'arbre de la génératrice 13 par l'intermédiai- re d'un embrayage 15 à deux sens de marche en sorte que le treuil puisse être ma-
<Desc/Clms Page number 3>
noeuvré lorsque la balise est en service, c'est-à-dire lorsque son moteur électri- que 3 est alimenté par la susdite génératrice 13.
On complète avantageusement le système de commande du treuil par un frain 16 permettant de bloquer le tambour du susdit treuil et de stabiliser ainsi la balise à la hauteur choisie.
Il convient de signaler que les dispositions décrites s'appliqueraient de la même façon si il s'agissait d'un véhicule autre qu'un véhicule terrestre, par exemple d'un navire, l'installation propulsive dudit navire fournissant alors avantageusement l'énergie nécessaire à l'entrainement du dispositif sustentateur de la balise.
Une telle installation à balise aérienne-présente déjà de nombreux avantages parmi lesquels on peut citer: sa sécurité d'exploitation, due au fait que les hélices 2a et 2b de la balise sont protégées par le carénage 1, ce qui diminue considérablement les ris- ques de détérioration desdites hélices lors des manoeuvres de décollage et d'at- terrissage de la balise, de même que les risques d'accidents pour les servants se trouvant à proximité de la susdite balise, son aptitude à être déplacée rapidement sur route, voire en tous ter- rains si le train de roulement du véhicule est agencé à cet effet. et son économie d'exploitation, du fait qu'un seul et même moteur sert à la fois pour assurer les déplacements du véhicule et pour fournir l'énergie né- cessaire à la sustentation de la balise.
Une telle installation à balise aérienne présente de nombreuses pos- sibilités d'application, tant dans le domaine militaire que dans le domaine civilo En effet, la balise aérienne peut être utilisée pour élever et maintenir en alti- tude divers types d'appareils ou installations dont le fonctionnement nécessite une position élevée des susdits appareils ou installations et un champ dégagé.
Parmi des appareils ou installations de ce genre, on peut citer, notamment, les caméras de télévision, les appareils donnant une image sur la base d'ondes élec- tromagnétiques de l'ordre de grandeur du centimètre, les radars,les stations de relais pour la télévision, les postes d'observation et de surveillance destinés, par exemple, au réglage d'un tir à longue distance, ou à la régulation de la cir- culation, ou encore à la surveillance de l'évolution de fléaux naturels tels qu'- incendies de forêts, inondations, etc..
On conçoit aisément que la plupart de ces applications nécessitent, pour que les appareils montés sur la balise fonctionnent correctement, une stabi- lisation en hauteur et une stabilisation latérale de la susdite baliseo
En ce qui concerne la stabilisation en hauteur, elle est assurée par le câble de retenue 6 dont la longueur déroulée permet de fixer l'altitude de stationnement de la baliseo A cet effet et par exemple, on peut prévoir trois or- ganes de contrôle, 17, 18, 19, permettant de provoquer respectivement la montée, l'arrêt et la descente de la balise.
Ces organes de contrôle sont de préférence situé à proximité de l'écran 20 servant à la réception des indications transmises par l'appareillage porté par la balise lorsque cet appareillage nécessite un tel écran au sol (cas d'un radar ou d'une caméra de télévision).
Quant à la stabilisation latérale,elle doit permettre de maintenir la balise sensiblement à l'aplomb du poste de contrôle situé au sol, et ce quelle que soit la vitesse du vent et des rafales à laquelle la balise est susceptible d'être exposée lorsqu'elle se trouve en altitude:,
La disposition principale de l'invention a précisément pour objet de munir l'installation dont il vient d'être question de moyens capables d'assurer en toutes circonstances la stabilisation latérale de la baliseo
<Desc/Clms Page number 4>
Conformément à la susdite disposition principale, on complète l'instal- lation à balise aérienne en lui faisant comporterd'une part,un dispositif dé- tecteur propre à déceler tout déport transversal de la balise par rapport à la position désirée (généralement la verticale de son point de départ), et, d'autre part,
des moyens capables d'engendrer sur la balise, en fonction du déport détec- té, une force transversale propre à imposer à la susdite balise un déplacement com- pensant au moins en partie et de préférence en totalité le susdit déport.
En ce qui concerne tout d'abord le dispositif détecteur, il y a lieu de noter qu'il n'a pas besoin d'être très précis, ni d'avoir un rayon d'action im- portant, l'altitude d'utilisation de la balise étant généralement assez basse (de l'ordre de quelques centaines de mètres}. -- - -----
A titre d'exemple de dispositifs détecteurs pouvant être utilisés aux fins de localisation de la balise, on peut citer, les dispositifs utilisant la réflexion d'un faisceau détecteur sur une surface métallique appartenant à la balise, les dispositifs utilisant une émission calorifique à partir de la ba- lise, cette dernière comportant des parties plus chaudes que le milieu ambiant, les dispositifs utilisant la lumière polarisée ou émise sous forme de signaux discontinus d'une fréquence donnée,
auquel cas l'appareil émetteur est porté par la balise et le récepteur (non représenté - figure 2) est monté sur le poste de contrôle au sol, les dispositifs à radars de faible puissance, et les dispositifs com- prenant un faisceau repère de localisation passant par la position souhaitée pour la balise, cette dernière étant alors munie d'appareils propres à émettre un signal lorsque la susdite balise sort du susdit faisceauo
Les divers dispositifs détecteurs d'écart mentionnés ci-dessus, à l'exception du dispositif à faisceau de localisation fixe, permettant au servant de l'installation de connaître, en direction et en intensité, tout déport trans- versal subi par la balise aérienneo
Compte tenu de ces informations, le servant interviendra alors pour déclencher à bord de la balise,
par exemple par un ordre en radio ou par un fil incorporé de préférence dans le câble de retenue 6, les moyens destinés à engen- drer sur la susdite balise la force transversale correctrice du déport observé.
Il y a lieu de noter que l'on pourra avantageusement, à l'aide de moyens d'asservissement simples et en soi connus, s'affranchir de l'intervention du servant en asservissant l'appareil transmettant les ordres à la balise au dis- positif détecteur servant à déceler un déport éventuel de la susdite balise.
@
Par contre, lorsque le dispositif détecteur d'écart est constitué par un faisceau de localisation fixe, appareil émetteur (schématisé en Fig sur la Fig 1), l'intervention du servant ou d'un transmetteur d'ordre automatique au sol n'est pas obligatoire. En effet, bien que l'on puisse envisager de prévoir au poste de contrôle un appareil récepteur captant un signal émis par la balise lors- qu'elle s'écarte plus ou moins de l'axe du faisceau de localisation et permettant de connaître l'ordre à transmettre pour ramener la susdite balise vers l'axe du susdit faisceau, il semble préférable d'équiper la balise avec des appareils in- fluencés directement par le déport transversal de ladite balise et propres à obli- ger celle-ci à revenir vers l'axe du faisceau localisateur, de tels appareils é- tant bien classiques,
notamment pour les missiles téléguidés par un faisceau di- recteur.
En ce qui concerne alors les moyens destinés à engendrer la force correctrice devant assurer le déplacement compensateur de la balise après un dé- port éventuel de cette dernière, on les agence de préférence de façon telle que la susdite force soit fournie, directement ou indirectement, par l'installation
<Desc/Clms Page number 5>
sustentatrice de la balise, installation qui développe une force axiale F qui est la résultante de la poussée agissant sur les hélices 2a et 2b et de la poussée aé- rodynamique appliquée au bord d'attaque arrondi du carénage 1 (poussée résultant d'une ,succion produite par l'accélération des filets d'air contournant le susdit bord d'attaque pour pénétrer à l'intérieur du susdit carénage).
Une première solution pour faire apparaître la force correctrice con- siste alors à provoquer un basculement de l'ensemble de la balise du côté vers lequel on souhaite la ramener, ce qui a pour effet d'incliner la force axiale F dont la composante horizontale H constitue alors la susdite force correctrice.
Le mouvement de basculement dont il vient d'être question pourra être obtenu en agissant sur une gouverne appartenant à une série de gouvernes, tels par exemple que des volets 21 régulièrement répartis à la périphérie du bord de fuite du carénage 1.
Dans ces conditions, la balise aérienne, lorsqu'elle est en service, se trouve soumise à un système de forces constitué par la force F, par son poids P et par l'effort de traction T exercé par le câble de retenue 6.
Pour que la stabilisation par basculement puisse se produire correc-' tement, il faut prendre certaines précautions en ce qui concerne la liaison entre le câble de retenue 6 et la balise aérienne.
Cette liaison sera de préférence réalisée par un dispositif d'attache à cardan 22 entourant le corps du carénage 1, le centre C de ce dispositif à car- dan' étant situé sur l'axe de la balise à un niveau qui est déterminé en tenant compte de la position du centre de gravité G de la balise et également de la po- sition de son foyer aérodynamique Ao
Suivant un premier mode de réalisation, qu'illustre la figure 3, les points C, G et A peuvent être confondus, le débit d'air traversant le carénage 1 étant suffisant pour amortir le mouvement de basculement imposé à la balise, mou- vement qui pourrait, faute d'amortissement, avoir tendance à s'amplifier du fait de la coïncidence des trois points C, G et A.
Il semble toutefois préférable, suivant un deuxième mode de réalisa- tion qu'illustre la figure 4, de situer le centre C du dispositif à cardan entre le centre de gravité G et le foyer aérodynamique A, le point C étant de préféren- ce situé à proximité immédiate du centre de gravité G, lequel est lui-même si- tué en avant du foyer aérodynamique Ao
Il y a lieu de noter que le recul approprié de la position du foyer aérodynamique A en direction du bord de fuite du carénage 1 pourra être obtenu en donnant une forme convenable audit carénage et, si nécessaire, en le munissant vers l'arrière de plans fixes 23.
On conçoit que, avec une telle position des points G, C et A, la trac- tion exercée par le câble de retenue 6 donnera lieu, par rapport au centre de gra- vité G, à un moment ml de sens inverse au moment m2 de la résultante des forces aérodynamiques F1 dues au vent latéral V par rapport au susdit centre de gravité, ces deux moments s'équilibrant ainsi dans une certaine mesure au moins, ce qui contribue notamment à stabiliser la balise dans la position inclinée qui lui a été imposée pour faire apparaître la force correctrice H.
Avec une telle balise, une faible vitesse de l'écoulement dans le tunnel donne, pour le rapport de la poussée à la puissance motrice, la valeur la plus avantageuse mais nécessite, pour les gouvernes 21, des surfaces très impor- tanteso
Pour remédier à cet inconvénient, on peut utiliser la traction du câ- ble afin de remplacer les gouvernes devenues peu efficaces, par un dispositif d'as- servissement constitué de vérins Ve.
La balise peut prendre le* basculement maxi- mum dans la direction du vent V, cette direction étant obtenue par des surfaces
<Desc/Clms Page number 6>
fixes S solidaires de la fourcheo
On conçoit, d'après ce qui précède, que la transmission aux gouvernes de la balise (soit par une intervention du servant, soit de préférence par asser- vissement automatique des gouvernes de la balise au dispositif détecteur de dé- port), des ordres correcteurs dont la nécessité a été révélée par le dispositif détecteur de déport transversal, implique l'existence, sur la susdite balise, d'un système de référence fixée En réalité, étant donné que l'axe de la balise risque seulement d'osciller faiblement (oscillations de l'ordre de 1:
10 autour de la verticale), il suffira de prévoir, à bord de la balise, un système de référence fixe au point de vue angulaire, c'est-à-dire un système qui ne soit animé d'aucun mouvement de rotation par rapport à l'axe de la susdite balise, le susdit système pouvant être assimilé à une rose des vents fixe à laquelle il pourra être fait ré- férence pour la transmission des ordres à une gouverne quelconque de position an- gulaire absolue déterminée en fonction de la direction du'déport observé.
Pour réaliser le système de référence fixe dont il vient d'être ques- tion, on peut tout d'abord, comme représenté sur les figures 5 et 6, laisser l'ensemble de la balise libre de tourner autour de son axe, monter sur ladite balise un support stabilisé angulairement par rap- port à l'axe de la balise, et fixer sur le susdit support l'appareillage destiné à capter les ordres correcteurs et à les transmettre aux gouvernes, le susdit appareillage com- portant plusieurs éléments d'orientations différentes et immuables (en raison de la stabilisation angulaire du support), chaque élément étant alors capable d'agir sur la gouverne dont la position angulaire est la plus voisine de l'élément con- sidéré.
C'est ainsi, par exemple, que, dans les cas où la transmission des ordres s'opère par voie électrique, on pourra, constituer l'appareillage transmetteur d'ordres par quatre curseurs indépendants 24a, 24b, 24c et 24d isolés électriquement les uns des autres et cor- respondant respectivement aux quatre points cardinaux, faire coagir ces curseurs avec un collecteur 25 assurant la distribu- tion électrique des ordres aux gouvernes de la balise, fixer les susdits curseurs sur l'arbre 26 de l'anneau extérieur 27 d'un dispositif gyroscopique monté à la cardan et comprenant essentiellement, ou- tre l'anneau extérieur 27 dont l'arbre 26 est orienté suivant l'axe de la balise et monté tourillonnant dans des paliers solidaires de ladite balise,
un anneau intérieur 28 servant de support à une toupie gyroscopique 29 entraînée de préfé- rence électriquement et dont l'axe est perpendiculaire au plan défini par les di- rections de l'arbre 26 de l'anneau extérieur 27 et de l'arbre 30 de l'anneau in- térieur 28, et prévoir un moteur auxiliaire d'ajustage 31 porté par le corps de la balise et destiné à permettre un recalage correct de l'anneau extérieur 27 si ce dernier a subi un certain décalage angulaire à la suite d'une longue pério- de de service.
Mais on pourrait encore pour permettre l'établissement d'un système de référence fixe à bord de la balise, stabiliser le carénage annulaire 1 angu- lairement par rapport à son axe, c'est-à-dire empêcher le développement d'un mou- vement de roulis éventuel du susdit carénage, les gouvernes 21 portées par le ca- rénage 1 étant ainsi stabilisées en orientationo
On va examiner successivement deux modes de réalisation possibles d'une telle stabilisation en roulis.
Un premier mode de réalisation, qu'illustrent les figures 7 et 8, con-
<Desc/Clms Page number 7>
siste, à munir la balise de gouvernes anti-roulis telles, par exemple, que des spoilers 32 logés dans les deux bras radiaux 4 réunissant le carénage 1 au fuselage central, les susdits spoilers pouvant faire saillie d'un côté ou de l'au- tre desdits bras, à faire commander ces spoilers par un servo-moteur 33 permettant, sui- vant qu'il est actionné dans un sens ou dans l'autre, de faire saillir les susdits spoilers en avant ou en arrière des bras radiaux 4 par rapport à un sens giratoire donné, à faire contrôler le servo-moteur 33, par l'intermédiaire d'un ampli- ficateur et/ou un relais 34, par un discriminateur 35 capable de déceler,
au moins le sens et éventuellement en outre l'intensité de la différence des flux captés par deux cellules photo-électriques 36a et 36b polarisées perpendiculairement l'une à l'autre (sens de polarisation figuré par des hâchures parallèles) et dis- posées de part et d'autre des bras radiaux 4 sur des rayons formant de préférence avec les susdits bras un angle de 45 , et à avoir recours, pour exciter les susdites cellules, à un faisceau axial repère 37 polarisé parallèlement au plan vertical passant par les bras ra- diaux 4, le plan en question formant un angle égal (45 dans l'exemple envisagé) avec les plans de polarisation des deux cellules 36a et 36b lorsque les susdites cellules occupent des positions symétriques par rapport au susdit plan,
c'est-à- dire lorsqu aucun mouvement de roulis n'a été amorcé (cas de la figure 7).
Dans ce cas, il y a équilibre entre les actions des deux cellules et les spoilers 32 demeurent en position effacée. Par contre, si un mouvement de rou- lis s'amorce (dans le sens des aiguilles d'une montre par exemple), la cellule 36a, située du côté vers lequel le carénage 1 commence à tourner, est excitée plus intensément alors que l'autre cellule, 36b, est excitée moins intensémento Il ré- sulte de cette différence d'excitation un déséquilibre du discriminateur 35 qui é- met un ordre faisant saillir les spoilers 32 du côté où ils engendrent un couple aérodynamique (schématisé par une flèche figure 8) propre à ramener la balise dans sa position angulaire initiale.
Un deuxième mode de réalisation d'une stabilisation en roulis de'la balise consisterait à munir ladite balise d'un support stabilisé angulairement par rapport à l'axe de la balise par un dispositif gyroscopique du même genre que celui décrit à propos des figures 5 et 6, ce support portant des organes propres à détecter toute amorce éventuelle d'un mouvement de roulis et à donner en consé- quence des ordres correcteurs à des dispositifs de contrôle de roulis tels que les spoilers 32 dont il a été question précédemmento
Il y a lieu de noter que, quel que soit le mode de réalisation adopté pour la stabilisation en roulis de la balise, on aura intérêt à prévoir des moyens pour empêcher qu'une torsion éventuelle du câble de retenue 6 ne tende à imposer à la balise un couple de roulis, ce pourquoi, par exemple, il suffit de prévoir,
entre l'extrémité du susdit câble et le dispositif d'attache à cardan sur la ba- lise, un palier de roulement tel que schématisé en 38 figure 4, le susdit palier portant des éléments '(trotteurs et bagues de contact) pour rétablir la continuité des circuits électriques entre le câble 6 et les appareils récepteurs portés par la balise.
On va examiner maintenant deux variantes de réalisation d'un système de gouverne permettant de provoquer le basculement de l'ensemble de la balise en vue de faire apparaître la force corrective de déport H.
Suivant une de ces variantes, qu'illustrent les figures 9 et 10, on dispose, au sein même du jet d'air traversant le carénage 1, des gouvernes orien- tables 39 portées par des supports 40 s'étendant en direction de l'axe de la ba- lise et vers l'arrière de celle-ci.
<Desc/Clms Page number 8>
Suivant la deuxième variante, qu'illustrent les figures 11 et 12, on prévoit des spoilers 41 capables de faire saillie hors de logements 41a ménagés dans la paroi interne du carénage 1, dans la région du bord de fuite dudit caré- nage.
On a explicité de façon détaillée, dans ce qui précède, une première solution consistant à incliner l'ensemble de la balise pour obtenir la force trans- versale correctrice du déport observé.
Une deuxième solution du même problème consiste, comme montré fig 13 et 14, à faire comporter au dispositif sustentateur de la balise une seule hélice 2a, à réunir l'ensemble de ce dispositif sustentateur (hélice 2a et moteur 3 entrainant ladite hélice) au carénage 1 par un montage à la cardan dont les an- neaux intérieur et extérieur sont figurés respectivement en 42 et 43, à utiliser l'ensemble tournant en question comme élément gyroscopique de stabilisation d'une plate-forme 44 portée par ledit ensemble avec interposition d'un roulement 44a, ladite plate-forme étant destinée à recevoir la charge utile, et, si nécessaire, à empêcher la plate-forme 44 d'être entraînée en rotation (par les frictions engendrées dans le roulement 44a par l'équipage tour- nant)
en reliant ladite plate-forme au carénage 1 (supposé stabilisé en roulis) par un dispositif cinématique, par exemple à biellette 45, autorisant le bascule- ment du carénage 1 par rapport à l'axe du dispositif sustentateur, mais interdi- sant tout glissement angulaire de la susdite plate-forme 44 par rapport au susdit carénage. ,
Dans ce cas, le câble de retenue 6 peut avantageusement être relié à la balise par un anneau de cardan 46 que l'on a représenté monté à l'arrière du dispositif sustentateur pour la clarté du dessin, mais que l'on a intérêt à si- tuer de façon que son centre soit aussi voisin que possible du centre de gravité de l'ensemble tournant jouant le rôle de gyroscope.
Avec un tel montage basculant du carénage annulaire 1, lorsque l'axe dudit carénage coincide avec l'axe de sustentation stabilisé (cas de la figure 13), la balise n'est soumise à aucune force transversale, et, lorsque l'axe du caré- nage 1 forme un angle avec l'axe de sustentation (cas de la figure 14), la balise est soumise à une force transversale dirigée du côté vers lequel le susdit caré- nage est incliné.
Il convient de noter que le mouvement d'inclinaison du carénage 1 pourra être obtenu en donnant des ordres convenables à un système de gouvernes (non représenté) du genre de ceux décrits à propos de la première solution sui- vant laquelle on inclinait l'ensemble de la balise et non pas uniquement son caré- nagea
Bien que l'on puisse se contenter de procéder comme il vient d'être dit, il semble préférable de munir en outre la balise aérienne de moyens capables d'assurer sa stabilisation pendant le début de sa course ascensionnelle, c'est- à-dire pendant une période où elle risque d'être accrochée par un obstacle et dé- portée latéralement ou contrainte de basculer, alors qu'elle n'a pas encore pu être prise en charge par le dispositif détecteur de déport,
lequel ne peut inter- venir que lorsque la balise a déjà pris une certaine altitudeo
La stabilisation de l'axe de la balise suivant la direction vertica- le, pendant le début de la période de montée, peut être obtenue simplement par un dispositif stabilisateur gyroscopique entraîné par un moteur auxiliaire.
Une telle stabilisation peut également être obtenue en ayant recours, pour créer la force transversale correctrice du déport de la balise, à une troi- sième solution qu'illustrent les figo 15 et 16 et qui diffère de la deuxième solu-
<Desc/Clms Page number 9>
tion (illustrée figo 13 et 14) uniquement par le fait que le carénage 1 ne possè- de pas de possibilité de basculement par rapport à l'axe de l'ensemble'tournant jouant le rôle de gyroscope, la plateforme 47 stabilisée portée par le susdit en- semble tournant (montée semblablement à la plate-forme 44 du cas précédent) étant empêchée de tourner par un système cinématique à biellette 48 le reliant au caré- nage 1 supposé stabilisé en roulis,
le susdit système cinématique étant moins com- pliqué que dans le cas des figo 13 et 14 puisqu'il n'y a pas de mouvement de bas- culement possible du carénage 1 par rapport à l'axe du diositif sustentateuro
Suivant cette troisième solution, il suffit de donner aux gouvernes voulues l'ordre correcteur, pour faire apparaître la force horizontale correctri- ce H sans qu'aucun élément de la balise ne s'incline.
@
Il convient enfin de signaler que l'on pourrait éventuellement se contenter d'équiper la balise aérienne de moyens capables d'amortir suffisamment tout mouvement de rotation de ladite balise autour de son centre de gravité, pour que les ordres'transmis aux gouvernes, en fonction des renseignements décelés par le dispositif détecteur, puissent être transmis avec la certitude qu'ils attein- dront en temps utilse les gouvernes convenant à l'exécution de l'ordre donné.
Un tel système d'amortissement pourra se composer, comme montré sché- matiquement figure 17, d'une part, d'une chaîne électrique comprenant un discriminateur 49 recevant les ordres transmis de la base, ce discriminateur agissant, par l'inter- médiaire d'un amplificateur ou relais 50, sur un servo-moteur 51 destiné à la com- mande des gouvernes, mais accouplé en,,outre à un déphaseur 52 capable de créer l'amortissement désirée et, d'autre part, d'éléments mécaniques constitués essentiellement par les gouvernes (schématisées en 53) de la balise (elle-même schématisée en 54), ladite balise portant un gyromètre 55 dont les indications sont introduites dans le discriminateur 49.
Les diverses dispositions venant d'être explicitées permettent d'ob- tenir une balise aérienne légère, insensible au vent latéral, même aux rafales, et susceptible de supporter à l'aplomb de son point de départ une charge utile qui occupe ainsi une position stabilisée.
On va examiner maintenant un certain nombre de dispositions complé- mentaires permettant d'améliorer encore les conditions d'exploitation de l'équi- pement supporté en altitude par la balise.
Dans le cas où cet équipement est constitué par une caméra de télé- vision (iconoscope), il importe au premier chef d'obtenir une stabilisation de l'image, ce qui peut être obtenu en réalisant une stabilisation de la caméra par rapport à la terre, stabilisation qui soustrait ladite caméra aux mouvements d'os- cillation éventuels de la balise.
A cet effet, il suffit d'interposer entre la caméra et le corps de la balise une plate-forme stabilisée, par exemple encore d'un type classique à trois gyroscopeso
Mais on pourrait encore, suivant une variante qu'illustre la figure
18, avoir recours à une plate-forme stabilisée par un seul gyroscope 56, auquel cas ce gyroscope est de préférence entraîné directement par l'arbre 57 du moteur
3 de la balise, le susdit gyroscope 56 étant relié à l'arbre 57 par un dispositif à cardan 580 Il y a lieu de noter que, dans ce cas, on devrait, comme il a été déjà envisagé à propos de deux modes de réalisation précédents, prévoir une liai- son cinématique entre la plate-forme stabilisée et le corps de la balise pour empêcher tout mouvement de rotation de la susdite plate-forme par rapport au sus- dit corps,
le susdit système cinématique pouvant avantageusement être muni d'élé- ments amortisseurs.
<Desc/Clms Page number 10>
On pourrait également, dans le cas des modes de réalisation précédem- ment décrit à propos des figures 15 et 16, faire porter la caméra 59 par la plate- forme stabilisée 47 elle-même empêchée de tourner par rapport au carénage 1 par une liaison cinématique appropriée comprenant, par exemple, un coulisseau 60 réu- nissant, à une barre 61 solidaire dudit carénage, un support 62 sur lequel est montée la plate-forme 47, de préférence avec interposition de ressorts 63 et d'un dispositif amortisseur 64, comme montré fig. 19.
Il y a lieu de noter que, si la balise doit supporter un simple relais de télévision, ou, d'une façon plus générale, un appareillage destiné à n'être maintenu en altitude que pendant un temps relativement bref, par exemple de l'ordre de une ou quelques heures, on pourra remplacer le moteur électrique de la balise par un moteur à combustion interne, par exemple, une turbine à gaz ou un moteur à pistons. Dans ce cas, on pourra avantageusement loger la réserve de combustible à bord de la baliseo
De toute façon et quel que soit le type de caméra ou de relais utili- sé, les impulsions provenant de cet appareil pourront être renforcées après trans- mission à la station au sol, soit par radio, soit par un fil de préférence incor- poré au câble de retenue de la balise.
Lorsque la balise est destinée à supporter un équipement radar, on pourra, on bien adopter les mêmes moyens de stabilisation que dans le cas d'une caméra de télévision, ou bien, au lieu de stabiliser l'équipement radar par rap- port au corps de la balise, prévoir l'équipement en question solidaire dudit corps et réaliser une stabilisation de l'image reçue au sol, cette stabilisation pouvant être obtenue en faisant porter par la balise un dispositif gyroscopique constituant un système de référence fixe permettant de déceler les mouvements d'oscillation de la susdite balise, les indications ainsi perçues étant utilisées pour effectuer au sol la correction en direction et en hauteur de l'image,
en sorte que celle-ci apparaisse à l'observateur exactement sous la même apparence que si la balise et l'équipement radar n'avaient subi aucun mouvement d'oscillation.
Lorsque l'équipement radar est destiné à émettre un faisceau oscillant, on peut s'y prendre de la même façon pour stabiliser les signaux transmis par ce faisceau ou plan, en cas d'échos sur un mobile à guides, au poste d'observation situe au solo
D'une façon générale, on peut considérer que la correction effectuée sur les indications transmises au sol consiste, dans le cas où l'équipement radar porté par la balise comporte un élément balayant l'espace compris entre deux po- sitions extrêmes, à régler la position moyenne de ce mouvement de balayage en fonction d'une inclinaison accidentelle de la balise, en sorte que la position moy- enne en question coincide constamment, au point de vue des indications reçues au sol, avec la position moyenne correspondant au cas où la balise n'aurait subi au- cune inclinaison,
c'est à dire au cas où la susdite position moyenne de l'élément animé d'un mouvement de balayage serait horizontale.
Les dispositions venant d'être explicitées permettent une exploitation sûre des indications transmises par l'équipement de télévision ou radar porté par la balise puisque, dans tous 1* case les images lues sur l'écran de télévision ou l'écran radar situé au poste d'observation au sol sont des images correctes quels que soient les mouvements de basculement subis par la baliseo
Lorsque la balise est utilisée pour supporter un radar destiné au gui- dage d'engins ou d'avions de chasse pendant la phase initiale du leur trajectoire, on pourra, ou bien accoupler ce radar à un appareil émettant un faisceau ou plan -'de guidage définissant la direction que doit suivre l'engin, ou bien exploiter, pour diriger l'engin,
l'écart angulaire des échos renvoyés respectivement par l'en- gin et par le but lorsque ce dernier peut être détecté par radar.
Il y a lieu de noter que le guidage de l'engin dans la phase initiale
<Desc/Clms Page number 11>
de son parcours n'aura pas besoin d'être extrêmement précis si l'on a eu le soin de munir le susdit engin d'une tête de télévision capable d'envoyer au poste de téléguidage, au moins à partir du moment où s'achève le préguidage, une image du but (visible sur l'écran 20) qui va alors en grossissant et permettra au servant de'guider-l'engin avec certitude sur le point à atteindre, sans risquer de voir le susdit engin dérouté par une manoeuvre de défense de l'adversaire comme cela pour- rait être le cas avec un engin muni d'une simple tête chercheuseo La volonté du servant, qui ne peut être brouillée par l'ennemi, interviendra donc efficacement pour amener-l'engin sur le buto
On signalera, enfin, que,
lorsque l'appareillage est monté sur une plate-forme stabilisée, on pourra, si la nature de cet appareillage exige des ma- noeuvres de pointages, monter ledit appareillage avec les degrés de liberté con- venables et le contrôler depuis le sol, par des moyens d'asservissement classiques, à l'aide, par exemple, de deux manettes 65 et 66 (figo 1) correspondant respecti- vement à un pointage en hauteur et à un pointage en direction de l'appareillage par rapport à la plate-forme stabilisée qui le supporte.
Pour fixer les idées sur l'intérêt pratique d'une balise aérienne établie conformément à l'invention, on peut signaler, à titre d'exemple, qu'une télécaméra usuelle pour=, être supportée à plusieurs centaines de mètres d'alti- tude par une balise d'un diamètre de 1,5 mètre et d'un poids de 100 kgs sustentée par un moteur électrique d'une puissance de l'ordre de 50 CV seulement.
Comme il va de soi et comme il résulte déjà de ce qui précède, l'in- vention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement indiqu; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment cel- les où le carénage annulaire entourant les hélices de la balise serait lui-même enveloppé par un deuxième carénage jouant le rôle d'élément protecteuro
REVENDICATIONS
1.- Installation comportant une balise aérienne reliée à un poste de contrôle par un dispositif d'attache souple (6) dont la longueur puisse être ré-, glée en vue de stabiliser la balise en altitude, le susdit dispositif d'attache étant agencé de façon à autoriser certains déports transversaux de la susdite balise aérienne,
caractérisée par le fait que cette installation (y compris sa balise aérienne et ses équipements au sol) est complétée par des moyens de sta- bilisation transversale permettant, d'abord, de détecter un déport transversal éventuel de la balise, et, ensuite, d'engendrer sur la balise, en fonction du dé- port détecté, une force capable d'imposer à la susdite balise un déplacement com- pensant au moins en partie le susdit déport.