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L'invention concerne un moteur synchrone à démarrage automatique dans un sens déterminé, comportant un rotor magnétique permanent muni, le long de sa périphérie, de pôles de polarité alternée et dont le stator entourant une bobine d'excitation com- porte un grand nombre de dents polaires, qui s'étendent alternati- vement à partir des deux côtés de la bobine, à l'intérieur de @ celle-ci, le tout de façon que les groupes de dents polaires for- ment des pôles principaux, 'alternant avec les p8les de dents polaires, qui, à l'aide d'un enroulement de court-circuit commun, forment des p8les polaires à flux déphasé.
Dans ce moteur connu, les pôles auxiliaires sont décalés, par rapport aux pôles princi- paux précédents de même polarité, d'un angle " a égal à 120-150 , @
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de préférence égal à 135-1400 électriques, mesuré dans le sens . du décalage des flux des pièces polaires, c'est-à-dire dans le sens de rotation du rotor. L'angle a est alors égal à 180- @ degrés électriques, l'angle )?représentant le décalage entre les flux dans les pôles principaux et les flux dans les pôles auxi- liaires de même polarité. L'angle f est donc égal à 30-60 degrés électriques.
Un tel moteur, qui est conçu en particulier comme petit moteur à diamètre extérieur de par exemple 50 mm, d'une épaisseur d'environ 12 mm et d'une puissance inférieure à 2 watts est décrit dans le brevet américain No. 2.437.142 (= brevet anglais 642.477).
Dans ce moteur, par suite de la constitution particulière, les pôles principaux sont dirigés radialement par rapport au rotor, tandis que les pôles auxiliaires sont parallèles à la surface du rotor. De ce fait, la surface active d'où émerge le flux des pôles principaux est plus petite que celle des pôles auxiliaires, de sorte que le flux sortant des pôles auxiliaires est plus grand que celui sortant des pôles principaux. Pour rendre ces flux égaux entre eux, on a prolongé certains pôles principaux dans la direction axiale sur une longueur telle qu'ils touchent la plaque statorique de l'autre côté de la bobine ou la touchent presque, ce qui court-circuite plus ou moins une partie du flux.
De plus, le nombre de pôles principaux est égal au nombre de pôles auxiliaires,
Suivant l'invention, le moteur décrit ci-dessus est caractérisé en ce que les pôles auxiliaires sont décalés par rap- port aux pôles principaix précédents de même polarité, d'un angle égal à 360+a degrés électriques, mesuré dans le sens de rotation du rotor, en ce que toutes les dents polaires s'étendent dans la direction axiale et en ce que le nombre de pôles principaux est plus petit que le nombre de pôles auxiliaires, tandis que le non- bre de pôles du--rotor est plus grand que le nombre de pôles du stator.
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De ce fait, on obtient, en tout premier lieu, une cons- truction plus simple du stator avec dents polaires. En second lieu, il devient ainsi possible de rendre égaux les flux sortant des pôles principaux et ceux sortant des pôles auxiliaires, étant donné que le flux des pôles auxiliaires,réduit par suite des pertes provoquées par l'enroulement de court-circuit, est également obtenu du nombre plus restreint de pôles auxiliaires. Le moteur convient particulièrement bien à l'équipement d'horlogesélectriques et de minuteries.
Suivant une autre particularité de l'invention, par suite de la direction axiale des dents polaires, il est possible d'en- tourer les pôles auxiliaires de même polarité, disposés en regard l'un de l'autre, d'un enroulement de court-circuit constitué par une plaque, qui comporte un palier pour l'axe du rotor.
De préférence, le ro-tor, qui ne comporte pas de pôles matériels, est en une matière connue sous le nom de ferroxdure, ce qui permet d'obtenir un couple notablement plus grand que dans le cas d'utilisation d'autres matières magnétiques permanentes, étant donné que le ferroxdure permet de disposer très près l'un de l'autre les pôles N et les pôles S, le tout de façon que le flux présente, à l'endroit des pôles, une forte pointe, ce qui est avantageux en raison des pôles statôriques étroits.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention'peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de l'invention.
Les fig. 1 et 2 représentent deux demi-stators du moteur.
La fig. 3 est une coupe par le plan I-I de la fig. 1.
'Sur la fig. 1, le demi-stator affectant la forme d'une boite 1, comporte un certain nombre de dents polaires, de même longueur 3-6, poinçonnées dans la partie centrale 2, et repliées perpendiculairement au fond de la boîte.
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Les deux groupes diamétralement opposés de chaque fois trois dents polaires 3 forment six pôles principaux de même pola- rité, tandis que les deux groupes diamétralement opposés de chaoue fois trois dents polaires 4, 5 et 6 forment six pôles auxiliaires, à flux déphasé, étant donné que ces pôles sont munis d'un enroule- ment de court-cuit commun, affectant la forme d'une plaque de cuivre 7, percée d'ouvertures que traversent les pôles auxiliaires 4-6. Cette plaque comporte en son milieu un palier 8 avec ouver- ture 9, pour l'axe du rotor. Une bobine 10 est disposée entre la paroi intérieure du boîtier 1 et les dents polaires 3-6.
Les pôles.principaux de même polarité de chaque groupe sont décalés l'un. par rapport à l'autre de 360 degrés électriques.
Il en est de même pour les pôles auxiliaires de même polarité.
Les pôles principaux de polarité opposée sont décalés entre eux de 180 degrés électriques, tout comme les pôles auxiliaires de polarité opposée.
Le sens de rotation du rotor est indiqué par une flèche sur les fig. 1 et 2.
Lesdeux pâles.auxiliaires 6 sont décalés par rapport aux pôles principaux 3 précédents, de même polarité, d'un angle de 360 + a degrés électriques., mesuré dans le sens de rotation du rotor. Dans cette expression a = 180 - '? degrés électriques, # étant le décalage du flux du pôle auxiliaire 6, par rapport eu flux du pôle principal 3. Etant donné qu'en pratique l'angle # peut comporter environ 40 à 45 degrés électriques, a est donc égal à 135-140 degrés électriques.
Par suite du déplacement du pôle auxiliaire 6 de 360 + a degrés électriques par rapport au pôle principal précédent 3, on obtient un glissement du pôle auxiliaire 4 vers le pôle principal suivant 3, de 360 - a degrés électriques dans le sens de rotation du rotor. Les pôles 3.et 4 sont donc disposés très près l'un de l'autre.
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Le second demi-stator représenté sur la fige 2 est constitué de manière analogue, avec cette différence cependant qu'il ne comporte que quatre pôles principaux 11 et six pôles auxiliaires 12,13 et 14 qui ont tous la même longueur. Tous les pôles sont décalés par rapport aux pôles de la fig. 1 d'un montant tel que si l'on rabat le demi-stator, représenté sur. la fig. 1, vers celui représenté sur la fig.' 2, les pôles de la fig. 1 se disposent entre les pôles de la fig. 1, lorsque le demi-stator de la fig. 1 est glissé dans celui de la fige 2, ce qui est possible,' étant donné que la paroi extérieure du premier peut être serrée dans la paroi intérieure du second.
Etant donné que sur la fig. 2, il n'existe que deux pôles principaux de chaque côté de la plaque de court-circuit 7, les espaces 15 et 16 sont disponibles respectivement pour les pôles 3, 4 de la fig. l, rapprochés de 360 - a degrés électriques.
Ce fait s'explique de la manière suivante :
Si le demi-stator représenté sur la fig. 2 comportait également deux groupes diamétralement opposés de chacun 3 pôles principaux 11 (représentés sur le demi-stator de droite par le pôle principal en pointillés 11', qui ne devrait alors pas être entouré par la plaque de court-circuit 7), le décalage du pôle auxiliaire 12, rapport au pôle principal 11' dans le sens de rota- tion (sens de la flèche sur la fig. 2) serait, en conformité avec la disposition conforme audit brevet américain, de a degrés élec- triques.
Suivant l'invention, le pôle 11' est cependant omis, de sorte que l'on obtient artificiellement le décalage de 360 + a degrés électriques entre le pôle auxiliaire 12 et le pôle précédent 11. Dans cet espace, on peut loger, lors de l'assemblage des deux demi-stators, le pôle principal 3 inférieur du demi-stator de gauche représenté sur la fig. 1. Si ce demi-stator avait comporté le pôle principal 11', il ne subsisterait pas de place suffisante
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pour loger la plaque de court-circuit autour du pôle auxiliaire 12, entre 12 et 11'.
Etant donné que les pôles auxiliaires 12 diamétralement opposés sont décalésd'un arc polaire de 6'paires de pôles = 6 x 360 degrés électriques et que l'arc polaire entre 12 et 14 est de 2 x 360 degrés électriques et l'arc polaire entre les deux pôles principaux 11 de 360 degrés électriques, la partie restante entre 14 et 11 plus entre 11 et 12 est de 3 x 360 degrés électri- ques. L'arc polaire entre 14 et 11 est donc égal à 3 x 360 - (360 + a) = 720 - a degrés électriques.
Lorsqu'on loge dans l'enceinte 15 les pôles 3 et 4 de la fig. 1, l'arc polaire entre les pôles 11 et 3 de polarité opposée est de 180 degrés électriques l'arc polaire entre 3 et 4 est de 360-a degrés électriques, l'arc polaire entre 4 et 14 est de 180 degrés électriques, c' est-à-dire au total le nombre déjà mentionné de 720 - a degrés électriques.
De cette manière, on obtient donc deux groupes diamétrale- ment opposés de chacun cinq pôles principaux et deux groupes diamé- tralement opposés comportant chacun six pôles auxiliaires, c'est-à- dire au total 22 dents polaires.
Entre les dents polaires se trouve un rotor magnétique permanent reposant dans des paliers 8, et comportant 12 pôles N et 12 pôles S, étant donné que le stator correspond en fait à un stator comportant 24 dents polaires, dont, comme il a été mentionné, deux, à savoir dans l'espace compris entre 11 et 12, sont omises, ce qui n'exerce pas d'influence notable sur le couple.