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On connait des moyens de correspondance tels que enveloppes de lettre, cartes-lettres ou similaires, dont les parties à assembler sont, à l'endroit de leur réunion, pour- vues de revêtements en matière thermo-plastique.
Les matières plastiques,qui à la température nor- male n'exercent aucune action adhésive, sont liquéfiées ther- miquement et ainsi activées pour l'adhésion entre elles des par- ties correspondantes du moyen de correspondance. Ces réalisa- tions connues présentent l'inconvénient qu'après leur ferme-
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ture par une nouvelle intervention thermique, ces moyens de correspondance peuvent de la manière la plus simple et sans endommagement matériel apparent être de nouveau ouverts et refermés ce qui a pour conséquence, quant à 1!intérêt qu'il y a d'empêcher une telle ouverture subséquente non décela- ble,
qu'ils sont surclassés par les autres moyens de corres- pondance dans lesquels la fermeture est assurée par une col- le soluble dans l'eau ou un autre liquide et qui après plu- sieurs ouvertures n'ont notoirement plus qu'une très petite capacité d'adhésion, le liquide de dissolution provoquant au surplus, la formation de plis permettant de déceler de manie.-* re encore plus frappante que la fermeture a été manipulée.
Suivant l'invention les inconvénients mention- . ' nés sont écartés par le fait qu'aux matières plastiques, servant à constituer le revêtement des parties à coller, il est ajouté de manière connue, des produits thermo-durcissants, tels que par exemple des produits de condensation de Phénol-
Formaldéhyde.
Par un échauffement correspondant par exemple au moyen d'un fer à repasser ou d'une presse à chauffage élec- trique, les revêtements prévus assurent aux endroits à réunir une liaison à tel point adhésive, que les moyens de correspon- dance ne pourraient être ouverts sans être endommagés et qu'en outre après une ouverture forcée ils ne pourraient être refermés sans 'devoir recourir à des manipulations indiscutablement décelables, puisque la matière plastique thermiquement durcie après la première fermeture n'est pas susceptible d'être ramenée à l'état liquide par une action thermique ulté- rieure. Par contre il a été constaté que l'ajoute de moyens thermo-durcissants à 1,'une et à l'autre,
soit donc bien aux deux parties à réunir est nécessaire pour qu'à la fermeture, les revêtements coopèrent ; si on ne la prévoit que d'un côté seulement, le durcissement qui succède immédiatement à la
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liquéfaction empêchera l'obtention d'une liaison correspon- @ damment adhésive avec la partie de l'enveloppe dépourvue de revêtement.
Si par contre, sur les deux parties correspon- dantes à réunir il a été prévu des revêtements d'abord liqui- . compte tenu des et séchés ensuite, il suffit alors/de la disposition dé- jà fortement adhésive des revêtements sur les parties à réu- nir, d'une liquéfaction relativement courte pour que les re- vêtements d'une part' s'accrochent encore plus intimement dans les parties d'enveloppes correspondantes et d'autre part se soudent entre-eux, cette dernière opération n'impliquant qu'une courte durée de'liquéfaction, vu que les revêtements . en matière plastique se combinent bien plus rapidement entre , eux qu'avec du papier ou d'autres matières constitutives d'en- veloppes.
La fermeture réalisée par l'action simultanée de la pression et la chaleur ne peut être ouverte ni par l'ac- tion de la vapeur(comme c'est le cas des enveloppes de let- tres gommées) ni par chauffage (comme c'est le cas lorsqu'on utilise des thermo-plastiques sans durcissant),, Ainsi on a créé un moyen de correspondance qui, comparé/ceux utilisés ha- bituellement et pourvus de liant dissout dans l'eau, non seu- lement réalise une fermeture particulièrement propre sans 'be- soin de mouillage mais au surplus rend impossible toute ouverture et refermeture qui ne serait décelable au premier coup d'oeil.
Le dessin représente deux exemples de réalisation de l'objet de l'invention. La figure 1 montre une enveloppe de lettre, la figure 2 une carte-lettre.
Les parties à réunir, savoir les rabats respectif 2 et 2 de l'enveloppe et la face dorsale 1 sont à l'endroit de leur liaison' pourvus de revêtements correspondants respec-
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tifs coopérants 3, 4 et 7, 6 en matière thermo-plastique à la- quelle sont ajoutés de manière connue en soi des matières thermo-durcissantes, Comme matière plastique entrent en li- aie de compte tous les thermo-plastiques durs aux températures normales, tes que par exemple les polyvinyles, les dérivés cel- lulosiques, chlorure de polyvinyle, ultramide, lupolen, poly - yrol, polyamide et polyéthylène.
Comme durcissants on ajoute des produits de condensation de phénolformaldéhyde, Les pro- duits de revêtement sont portés à l'état liquide dans des dis- solvants et appliqués ainsi sur les parties de moyens de cor- respondance qui seront à relier entre elles, où on les laisse sécher.
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Correspondence means such as letter envelopes, letter cards or the like are known, the parts of which to be assembled are, at the place of their meeting, provided with thermoplastic coverings.
The plastics, which at normal temperature exert no adhesive action, are thermally liquefied and thus activated for the adhesion to each other of the corresponding parts of the correspondence means. These known embodiments have the drawback that after their closure
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ture by a new thermal intervention, these means of correspondence can in the simplest manner and without apparent material damage be opened and closed again, which has the consequence, as regards the interest there is in preventing such subsequent opening not detectable,
that they are outclassed by the other means of correspondence in which the closure is ensured by a glue soluble in water or another liquid and which after several openings have notoriously only a very small adhesion capacity, the liquid of dissolution causing in addition, the formation of folds making it possible to detect in an even more striking manner that the closure has been manipulated.
According to the invention the disadvantages mention-. 'born are discarded by the fact that to the plastics, used to constitute the coating of the parts to be bonded, it is added in a known manner, thermo-hardening products, such as for example phenol condensation products.
Formaldehyde.
By corresponding heating, for example by means of an iron or an electrically heated press, the coatings provided ensure at the places to be joined a bond to such an adhesive point that the corresponding means could not be. opened without being damaged and that, moreover, after a forced opening they could not be closed again without having to resort to undoubtedly detectable manipulations, since the thermally hardened plastic material after the first closing is not liable to be returned to the liquid state by subsequent thermal action. On the other hand, it was found that adding heat-hardening means to 1, 'one and the other,
either therefore to the two parts to be joined is necessary so that on closing, the coverings cooperate; if it is only foreseen on one side, the hardening which immediately follows the
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liquefaction will prevent a correspondingly adhesive bond from being obtained with the uncoated portion of the casing.
If on the other hand, on the two correspon- ding parts to be joined together, first liquid coatings have been provided. taking into account and subsequently dried, it then suffices / from the already highly adhesive arrangement of the coatings on the parts to be joined, a relatively short liquefaction for the coatings on the one hand to still stick. more intimately in the parts of the corresponding envelopes and on the other hand are welded together, the latter operation only involving a short time de'liquefaction, given that the coatings. made of plastics combine much faster with each other than with paper or other envelope materials.
The closure effected by the simultaneous action of pressure and heat cannot be opened either by the action of steam (as is the case with rubberized letter envelopes) or by heating (as it is). is the case when using thermoplastics without hardener) ,, Thus we created a means of correspondence which, compared to those usually used and provided with binder dissolved in water, not only achieves a closure particularly clean without the need for wetting but in addition makes any opening and reclosing impossible which would not be detectable at first glance.
The drawing shows two embodiments of the object of the invention. Figure 1 shows a letter envelope, Figure 2 a letter card.
The parts to be joined, namely the respective flaps 2 and 2 of the envelope and the dorsal face 1 are at the place of their connection 'provided with respective corresponding coatings.
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Cooperating materials 3, 4 and 7, 6 made of thermoplastic material to which thermosetting materials are added in a manner known per se. As plastics, all thermoplastics which are hard at normal temperatures come into play. , such as for example polyvinyls, cellulose derivatives, polyvinyl chloride, ultramide, lupolen, poly - yrol, polyamide and polyethylene.
As hardeners, condensation products of phenolformaldehyde are added. The coating products are brought to the liquid state in dissolvents and thus applied to the parts of the correspondence means which are to be connected together, where they are let them dry.